Une femme surprend son fils sur un site gay et tente de l’empoisonner

Une femme a été placée en garde à vue dimanche pour avoir tenté d’empoisonner son fils à l’eau de javel dans les Hauts-de-Seine, a appris BFM Paris-Ile-de-France de sources concordantes, confirmant une information du Parisien.

Âgée de 40 ans, la femme s’est présentée dimanche au commissariat de Sèvres en compagnie de son fils de 12 ans, en pleurs. Selon lui, dans la nuit, alors qu’il dormait, sa mère a trouvé sur son téléphone des échanges de messages avec un adulte homosexuel et des photos dénudées. Elle a également constaté que son fils est inscrit sur un site de rencontres homosexuelles.

Insultes et menaces de mort

Quelques heures plus tard, l’adolescent se réveille et sa mère commence alors à l’insulter et à proférer des menaces de mort. A plusieurs reprises, elle déclare ne pas vouloir d’homosexuel chez elle et menace de tuer son enfant.

D’après les faits rapportés par ce dernier, sa mère a ensuite essayé de lui verser de force, de l’eau de javel dans la bouche. Le garçon a réussi à recracher le contenant du verre, avant d’être mis à la porte par sa mère. Cette dernière l’a ensuite rejoint, affirmant vouloir le jeter à l’eau sur les bords de Seine.

La mère placée sous contrôle judiciaire

Le jeune adolescent est alors parvenu à entrer au sein d’un commissariat. Il a ensuite été conduit à l’hôpital de Boulogne-Billancourt. Sa mère a, elle, été placée en garde à vue. Au moment des faits, son concubin ainsi que trois autres enfants se trouvaient à l’intérieur du domicile.

Mardi après-midi, la mère du garçon de 12 ans a été déférée en vue de l’ouverture d’une information judiciaire pour des faits « d’administration de substance nuisible sur mineur de 15 ans sans incapacité par ascendant, ou personne ayant autorité, et menaces de mort réitérées à raison de l’orientation sexuelle ». Son concubin a lui aussi été déféré pour « complicité d’administration de substance nuisible aggravée ». Ils ont tous les deux été placés sous contrôle judiciaire.

L’adolescent va lui faire l’objet d’une ordonnance de placement provisoire par le parquet.