Je ne dis plus rien… Pauvre Emilie… Pauvre de moi si ça m’arrive. Et je n’ai aucun doute sur le fait que ça arrivera. Je revois dans ma tête des vidéos que j’avais regardées sur cette pratique. Ce n’était pas du tout excitant, ça ne donnait pas du tout envie. Je ne me voyais pas à la place de ces filles, le mascara dégoulinant à cause des larmes, de la bave sortant de la bouche, la gorge déformée par les vas-et-viens de la bite. Et avec le son en plus…
Je ferme les yeux, je ne veux plus y penser et tenter de dormir. Je me sers un peu plus contre Paul. Le sommeil arrive. Je ne me souviens pas d’avoir rêvé cette nuit là.
J’avais prévu de me réveiller tôt pour retourner dans la chambre d’ami sans que personne ne se doute de quelque chose, en espérant qu’ils n’aient rien entendu. Mais, j’ai dormi à point fermé. Le père de Paul est venu nous réveiller, et pas du tout surpris de me retrouver là. Paul lui demande
- Il est quelle heure ?
- 10 heures.
- Quoi ? Mais, l’école… Et pourquoi tu es encore là ? T’es pas au boulot ?
- A moins de trouver un traineau et des chiens, ça va être compliqué. Il neige encore, les routes ne sont pas dégagées. Je ne suis même pas certain que l’école sera ouverte demain. on va essayer de dégager l’entrée de la maison avec ta mère. Profitez-en pour prendre votre petit déjeuner. Et, Pauline, tes affaires sont sèches dans la chambre d’ami.
J’attends que le père soit parti pour dire à Paul
- Bon, ben il va falloir que tu supportes encore un peu la sale connasse de parisienne.
- Plus personne ne t’appelle comme ça depuis mardi… Mais, ce n’est pas mieux.
- … Vas-y, dis moi.
- Ca ne va pas trop te plaire… PLPP.
- Ca veut dire quoi ?
- Pauline la pute parisienne.
- … Charmant… et sinon, c’est toujours comme ça les hivers ici ?
- Il parait que ça fait trente ans qu’il n’a pas autant neigé. on en a souvent un peu l’hiver, mais rien qui empêche d’aller au lycée.
Je me lève du lit, il me regarde nue avant de me dire

- Ce qui est chiant lorsque c’est rasé c’est que ça repousse vite.
- oui, et ça gratte aussi. Mais, je me vois mal demander du fric à mes parents pour me faire une épilation intégrale… Et puis, ça doit faire mal.
- C’est toi qui voit.
Il me dit ça comme si je n’avais pas le choix. Je n’ai pas trop apprécié.
Les routes ont commencé à être dégagées le soir, alors même que la neige se remettait à tomber. Mais, j’ai tout de même pu rentrer chez moi, raccompagnée par le père de Paul. Ce dernier n’a pas voulu faire le trajet avec nous. J’espère ne pas être entrain de tomber amoureuse d’un mec qui n’en a pas grand-chose à faire de moi… En tout cas, nous avons fini de préparer l’exposé, c’est déjà ça.
A peine arrivée, je vois ma mère avec les yeux rouges, mon père très énervé. Ils ont dû profiter de mon absence pour s’engueuler. Ca leur arrivait souvent lorsque nous habitions sur Paris. Ca s’était calmé après le déménagement, et ça reprenait de plus belle maintenant.
Ils ont fait comme si de rien n’était lorsque je suis rentrée, mais ils ne se sont pas adressés la parole de toute la soirée.
J’ai été réveillée le lendemain par les hurlements de ma mère : « J’en ai marre de cette putain de neige ! J’en ai marre de ce putain de pays de merde ! ». Les routes étaient à nouveau impraticables. Encore une journée sans lycée. Encore une journée de sursis. Et j’entends mon père dire
- C’est bon, calme toi. on est là parce que tu l’as voulu à la base !
- Ben, je n’en veux plus, je veux retourner sur Paris. Je ne support pas de vivre ici, je suis entrain de péter un plomb, tu ne vois pas ?
- Fais comme tu veux. Parts, de toute façon, on ne se supporte plus ni l’un ni l’autre.
- Et bien, reste seul alors. Je remonte avec ma fille !
- Faudrait peut-être lui demander son avis, non ? A 17 ans, elle a le droit de choisir.
- Nous connaissons déjà tous les deux sa réponse.
Remonter à Paris, j’en rêve depuis la première bouffée d’air que j’ai respiré ici. Quitter ces bouseux, quitter ces enfoirés de profs, retrouver mes amis… Quels amis déjà ? Ceux qui ont coupé le contact ? Et je pense à Paul, même s’il ne ressent rien pour moi. Et je me dis que c’est bien cette neige qui tombe juste chez soit sans être obligé d’aller en montagne. J’entends d’ailleurs des enfants qui sont entrain de jouer. Faire une bataille de boulles de neige, c’est de ça que j’ai envie. Et puis, c’est calme ici, je respire mieux. Je ne veux pas aller à Paris. Même si je dois servir de vide couille pendant les six prochains mois, je ne veux pas aller à Paris.
Le samedi, les routes étaient praticables. Le dimanche, ma mère prit le premier train pour retourner sur Paris, ayant trouvé à se loger chez des amis. Elle partit sans se retourner, me faisant même la tête pour ne pas avoir voulu la suivre. Je suis restée seule avec mon père. C’était plus silencieux, c’était plus reposant… C’était si agréable.
Le lundi, je suis arrivée au lycée en ayant presque oublié ce qu’il s’était passé la semaine précédente. Premier cours, Math avec Monsieur Mathur, mon prof principal en plus. Il me regarde de travers. Désolée pour lui, je suis habillée normalement. Et à peine le cours a débuté, interro surprise… Un QCM. Je repense aussitôt à ce qu’a dit Emilie. Je me mets à stresser. Les choses sérieuses commencent maintenant. Aurais-je dû m’habiller plus sexy ?
Puis, le cours se déroule normalement, sans rien de particulier. Je souffle, je pense que je me suis faite des idées pour rien. Le cours se finit, le professeur annonce alors que le cours de science de la vie de l’après-midi est annulé car le professeur est malade. Ca fait plaisir à tout le monde évidemment. on se prépare pour partir, Monsieur Mathur me demande de rester un instant pour me parler. Une boule se forme dans mon ventre, j’ai des sueurs froides.

Il attend que nous soyons seuls dans la classe pour me dire
- Monsieur Taral a été agréablement surpris par tes performances de la semaine dernière. Je tenais à te le dire. Il espère que tu sauras te dépasser pour ce dernier cours de natation, et ce dernier cours de sport de l’année aussi. Penses-tu qu’il sera déçu ?
- … Je ne pense pas, monsieur.
- C’est très bien. J’ai aussi eu des remontées par rapport au cours de chimie avec Monsieur Bellin. Lui non plus n’a pas été déçu. Il espère bien la même chose demain. En fait, il n’y a que moi qui a une certaine déception aujourd’hui. Te doutes-tu pourquoi ?
- Ma tenue ?
- Déjà que je trouvais ta jupe trop longue la dernière fois… Là, je n’ai aucun mot pour décrire. Si, par hasard, tu tenais à mettre à nouveau des bas pour ne pas avoir froid aux jambes, ne supportant pour ma part pas les collants, je te suggère un porte-jarretelles pour éviter qu’ils tombent.
- J’ai compris le message, monsieur. Je rectifierai pour le cours de jeudi matin.
- Je ne t’en veux pas, se sont des erreurs de débutants, c’est normal. Tu as bien philosophie jeudi après-midi, non ?
- oui…
- Monsieur Tranglou… Encore un homme exigeant. Il aime les habits, mais voir au travers en même temps lui fait particulièrement plaisir. Il aime les sous-vêtements, surtout ceux qui restent dans les tiroirs. Bon, et bien, bon appétit Pauline, et à jeudi.
- A jeudi, monsieur.
Je suis stressée à mort. Ma jupe de la semaine dernière était trop longue ? Mais, je n’ai pas plus court. Porte-jarretelles, je n’en ai pas non plus. Des habits transparents, j’ai peut-être un ou deux débardeurs où on voit un peu au travers, mais certainement rien qui convienne vraiment. Peut-être ma mère aurait ce genre de choses, mais elle est partie avec tous ses habits. Il faut que je fasse du shopping… Je pense à me préparer pour la suite alors que je devrai être dégoûtée de la situation ? Pourquoi je réagis comme ça ?
En sortant de l’école, je vais directement au travail de mon père pour lui demander sa carte bleue. Il veut savoir pourquoi j’ai besoin de m’acheter des habits. J’invente une histoire comme quoi je piquais souvent celles de ma mère et que là, j’en ai vraiment besoin. Il n’insiste pas, me demande de ne pas trop dépenser.
Je me suis prise un sandwich en attendant le bus qui amène au centre ville. Je fais le tour de 3-4 boutiques, mais ne trouve rien qui pourrait aller. C’est sûr, sur Paris, j’aurais trouvé mon bonheur en quelques minutes. En me baladant, je passe à côté d’une boutique de lingerie. La vitrine montre des choses plus osé que celles de grandes enseignes. Ca a l’air pour des femmes plus mûres, mais je rentre tout de même. Je n’ai pas le choix quelque part, il faut que je trouve de quoi m’habiller jeudi. Et même si j’ai encore mercredi après-midi pour chercher, je préfère prendre de l’avance.
Une femme d’une quarantaine d’année, élégante, bien maquillée, m’accueille gentiment, la gérante certainement.
- Bonjour Mademoiselle. Que puis-je pour vous ?
- Heu… Je regarde juste.
- Appelez-moi au besoin.
Je n’ose pas aller là où j’ai remarqué la lingerie sexy. Elle me fixe, je suis la seule cliente potentielle, la seule dans la boutique. Elle me prend peut-être pour une voleuse… Je ne sais pas, j’ai envie de partir et en même temps… Je reste du côté des sous-vêtements de tous les jours, mais jette régulièrement un œil dans le rayon « coquin ». J’ai repéré les porte-jarretelles, des ensembles string et soutien-gorge transparents. Ca pourrait peut-être convenir, même pour monsieur Tranglou.
Je me perds dans mes pensées, je n’ai pas vu la femme arriver et sursaute lorsqu’elle me demande.
- C’est pour quelle occasion ? Je vous vois hésiter. Quelque chose pour tous les jours ou … plus occasionnel ?
- Heu… occasionnel ?
- Venez avec moi. Je pense qu’on ne trouvera rien ici.
Elle doit certainement sentir mon stress et je suis totalement intimidée. Je me souviens qu’avec les copines, lorsque nous allions voir la lingerie, nous nous moquions de ces sous-vêtements trop sexys, disant qu’il n’y avait que les salopes et les putes pour porter ça. Et elle m’amène justement dans ce rayon, là où j’avais repéré les porte-jarretelles.
Elle prend un ensemble string soutien-gorge noir en me disant « Ce modèle a beaucoup de succès ». Je le regarde, il est effectivement sexy, mais aucune transparence, rien. J’ose lui dire « Vous n’auriez pas quelque chose d’un peu plus… ». Je n’arrive pas à finir ma phrase, mais elle sourit en comprenant. Elle m’invite à me dévêtir un peu. C’est vrai que les radiateurs doivent être à fond vu la chaleur qui y règne.
Je retire donc mon gros manteau d’hiver. J’enlève aussi mon pull. Je suis en débardeur, il fait encore chaud. Elle me regarde et me fait
- 90C pour la poitrine ?
- Heu… oui.
- Un 36 pour le bas.
- Exact.
Elle a l’œil. Elle sort un autre ensemble, blanc cette fois, de la transparence au niveau de la poitrine, au niveau du string aussi. Ca pourrait convenir, je pense. Peut-être que mon regard s’attarde un peu trop sur les porte-jarretelles car elle me dit « Malheureusement, ce n’est pas un modèle trois pièce… Cependant, si vous voulez vraiment lui faire de l’effet, j’ai quelque chose qui pourrait vous plaire ». Elle part en bout de rayon et reviens en me montrant un ensemble rouge et noir. Je ne sais quoi dire en le voyant, mais elle, tout naturellement, me le présente
- Donc, il est composé d’un redresse-seins, d’un string ouvert, mais sa version fermée existe aussi, et du porte-jarretelles. Je reconnais que malgré un prix très abordable, il n’a pas beaucoup de succès. Pourtant, il est magnifique. Qu’en pensez-vous ?
- Je ne sais pas trop…
- Peut-être qu’en l’essayant vous pourriez mieux le juger. La cabine est au fond. Je vous y emmène ?
- D’accord.
Je me déshabille. Je garde ma culotte, comme d’accoutumé. J’enfile l’ensemble, remarque au passage qu’il n’y a pas de miroir dans la cabine, il est juste à côté à l’extérieur. Je vais avoir du mal à juger sans me voir. Alors que je tente d’attacher le porte-jarretelles, la femme entre-ouvre le rideau en me demandant :
- Ca va ? Je peux vous aider ?
- … Je ne sais pas trop comment l’accrocher.
- Ce n’est pas compliqué… Il y a une protection hygiénique sur le string, vous pouvez retirer votre culotte. Enfin, c’est juste un conseil pour avoir une meilleure vision.
J’ai suivi son conseil. Elle m’a invitée à sortir pour que je me regarde dans le miroir. Il n’y avait que nous deux dans la boutique, et j’étais cachée de la vitrine. Me présenter ainsi devant elle fit réagir mon corps. J’avais l’impression d’être nue. C’était bien le cas pour mes parties intimes du corps. En me découvrant dans le miroir, la voyant me regarder, une vague de chaleur envahie mon corps. Je sentais et apercevais ma poitrine se gonfler, mes tétons sortir. Elle ne pouvait que le remarquer. Mais, l’air de rien, avec une voix plus douce et tendre, elle me dit
- Il m’arrive de le dire sans le penser, mais cette fois c’est vrai : ça vous va très bien. Voulez-vous essayer avec des bas ?
- … Il m’en faudra de toute façon.
- Je vais vous en chercher. Je pense que la résille sera parfaite pour cet ensemble.
Lorsqu’elle m’a proposée de m’aider à enfiler les bas, j’ai accepté. J’étais pourtant honteuse de montrer sans le vouloir mon état. A genoux, entrain d’accrocher les jarretières, le visage devant mon pubis, mon minou devenant de plus en plus humide, elle me dit « Vous sentez très bon ». Je ne dis rien, mais ses doigts caressent pendant une micro seconde l’intérieur de ma cuisse. Je ne retiens pas ce gémissement de plaisir.
Elle redresse la tête, et les yeux brillants me dit « pardon, ce n’était pas volontaire ». Je suis trop essoufflée pour répondre quoi que se soit. Et une image me passe par la tête, faire l’amour avec cette femme. Je n’ai jamais eut de véritable envies lesbiennes, même si je me suis souvent demandée comment ça pouvait être. A part un smack avec des copines pour allumer des mecs, je n’ai jamais été attirée par la gente féminine. Pourtant, cette pensée avec elle, là, dans ce magasin, m’a parue tellement naturelle.
Elle a fini d’attacher les jarretières. Elle se relève, et les lèvres humides, me demande
- Vous voulez voir autre chose ?
- Je pense que ça ira. Je vais prendre le tout. Je vais maintenant chercher une tenue à mettre avec.
- Si vous voulez, j’ai des petits déshabillés qui iront très bien. Je reviens.
Je l’attends, elle revient avec une sorte de peignoir noir en dentelles. Je l’enfile, elle le ferme en serrant la ceinture. Il est court, raz des fesses, montrant les sangles tenant les bas. La transparence ne cache rien de ce que je porte dessous, ne cache rien de mes seins et mon minou nus. Elle veut me montrer que je peux jouer avec le décolleté. Ses mains caressent le haut de ma poitrine, je les attrape et les plaque contre mes seins. Mon excitation m’a poussée à avoir cet attouchement, je ne réfléchis plus, je laisse mes envies prendre possession de moi. Elle me sourit puis m’embrasse, se recule pour me dire « Je vais fermer la porte pour que nous ne soyons pas dérangées ».
Quelques instants après, je découvre la douceur de sa langue et de ses lèvres sur mes tétons, puis entre mes cuisses. Allongée sur le sol, je ne me retiens pas. Je gémis, j’ai ma main dans sa chevelure, je n’ai pas envie qu’elle arrête, ça me fait tellement de bien.
Et, elle se fige un petit moment, je l’entends jouir. Je regarde, elle se masturbe, jupe totalement relevée, string écarté. Et elle reprend à me lécher. C’est à mon tour d’avoir un orgasme, puissant, intense. Je commence à reprendre de l’air, à me calmer.
Elle se relève, la honte se lit dans ses yeux, alors que je finis de savourer cet instant. Et elle me dit
- Pardon, ce n’est pas dans mes habitudes… Je vous offre le déshabillé.
- Je… Merci.
Je vais me rhabiller, je paye. Elle semble avoir repris de l’assurance et me dit « Revenez quand vous voulez ». Je lui souris et réponds
- Je n’y maquerai pas.
- Vous serez toujours la bienvenue. Si vous avez un besoin particulier que je n’ai pas en stocke, je peux toujours vous le commander.
Je suis rentrée à la maison, la tête pleine d’étoiles. Cette relation lesbienne m’a mise dans tous mes états. Je me suis masturbée comme une folle. J’ai ensuite pris une douche, me suis rasée le minou au mieux pour enfiler ce maillot de bain le lendemain. Je n’ai plus peur de me montrer ainsi devant le reste de la classe. Ils m’ont déjà vue nue de toute façon, ça ne les choquera pas. Ca permettra d’alimenter les ragots sur PLPP. Et je me suis à nouveau masturbée.
Je suis sortie de la salle de bain toute nue, fière de mon corps. Plutôt que d’aller directement enfiler quelque chose dans ma chambre, je suis partie chercher un verre d’eau dans la cuisine. Passant dans le salon, je suis tombée sur mon père qui était rentré sans que je l’entende. Il regardait mon sac de courses, détaillant le string ouvert avec un air circonspect. Je lui dis aussitôt
- Hey, c’est privé ça.
- oui, je vois. J’aimerai une explication… Et pour ça aussi !
Il pointe alors mon pubis nu. Je ne dis rien, je me sens tellement humiliée face à lui, à ce qu’il ait entrain de découvrir de sa fille. Je cours récupérer le sac et je vais m’enfermer dans ma chambre. Il me suit et frappe à la porte
- Pauline, j’aimerai qu’on parle.
- Je n’ai rien à dire.
- Je sais que le départ de ta mère n’est pas facile à gérer… Je ne voudrai pas que tu fasses de bêtise.
- Je sais ce que je fais.
- Je veux juste te dire que je suis là… Si t’as quoi que se soit, si tu veux me parler de quelque chose… Bon… Tu as une envie particulière pour manger ce soir ?
- Non, je n’ai pas faim… Des macaronis ?
- Je te prépare ça. Je t’appelle lorsque c’est prêt ?
- D’accord.
Nous avons mangé en tête à tête. Nous n’avons pas parlé. Il devait attendre que je fasse le premier pas, mais je ne pouvais rien lui dire. J’adore mon père. J’ai l’impression qu’il me comprend même sans qu’on n’échange le moindre mot. Cependant, je n’ai pas le courage de lui dire ce qu’il m’arrive, et lui avouer que, pour le moment, ça m’excite comme pas possible.
Nous finissions de manger, et il finit par ouvrir la bouche.
- Au début, avec ta mère, c’était particulier… Elle s’habillait sexy pour moi… Autant, je ne me souviens pas vraiment ce qu’elle portait, autant il y a quelque chose que j’adorais chez elle.
- C’est quoi ?
- Elle portait des chaussures à talons aiguilles. Ca lui donnait une élégance, une démarche incroyable.
- … Pourquoi me dis tu ça ?
- Je ne sais pas qui est ton copain, mais peut-être que… Laisse tomber… Je dis n’importe quoi.
Il se trompe, je n’ai pas de petit copain… S’il savait. J’ai de la peine pour lui. Je me lève et m’assoit sur ses genoux pour lui faire un câlin. C’est si agréable, si doux, si innocent. Je regrette de ne pas lui en avoir fait plus souvent, de ne pas lui en avoir fait depuis des années. Et comme un secret, il me chuchote à l’oreille « Je t’aime ma princesse ».
Si PLPP veut dire « Pauline la pute parisienne », je sais que venant de la bouche de mon père ça signifierait « Pauline la petite princesse ». Mais là, ce n’est pas le cas. La tête des filles lorsqu’elles m’ont vue enfiler ce truc qui me sert de maillot de bain, ce truc à cordon et bout de tissus qui cachent à peine mes tétons et mon minou… Si elles savaient que ça aurait pu être l’une d’entre elle… Et comment aurai-je réagi à leur place ? Compréhensive ? Pitié ? Non, évidemment que non. J’aurais étais une sale connasse qui lui aurait pourri la vie jusqu’à ce qu’elle se chie dessus.
Mais, elles ne le font pas. Je vois juste de l’amusement pour certaines, de l’incompréhension pour d’autres et de la peur pour les dernières. Finalement, je mérite peut-être ce qu’il m’arrive. Et puis, ce n’est pas si horrible pour le moment… A moins que je sois entrain de perdre le sens des réalités, mes hormones embrouillent peut-être mon esprit.
Quoi qu’il en soit, je suis au bord de la piscine avec tout le monde. Je suis en chaleur, m’exhiber devant tous les élèves… Le prof m’a détaillée, je pense que ça lui plait. Je sais qu’il va me baiser. Je me fiche de savoir qu’il va me donner cinq points de plus ou non… Me faire baiser… J’en meure d’envie.
Le prof frappe deux fois dans les mains et annonce « Bon, ceux qui ne se sont pas encore fait évaluer la semaine dernière se mettent en fil indienne derrière le second plongeoir. Pour les autres, la dernière ligne est libre pour que vous vous amusiez. Pauline, merci d’aller chercher le chronomètre que j’ai laissé sur le banc au fond ». J’ai été évaluée, et je crois qu’il n’a pas envie que j’aille avec les autres m’amuser. Il me veut comme assistante. Ca me va, de toute façon je n’avais pas envie d’aller patauger dans l’eau bêtement. Je vais donc chercher son chrono. Était-ce pour mater mon cul au passage ? Aime t-il ma façon de le faire onduler ? J’espère ne pas en faire de trop tout de même.
Puis, le prof me demande d’aller sur le muret en face du couloir de nage. Je dois tourner le dos, mettre mes jambes dans l’eau et garder les fesses apparentes. J’allonge mon torse sur le carrelage froid pour bien tenir, je ne comprends pas bien ce qu’il veut. Il explique « Bien, vous nager jusqu’à Pauline. Au lieu de toucher le muret, vous devez taper une fesse. J’arrête le chrono lorsque je l’entends pousser un cri. Ne la ménagez pas, si je n’entends pas suffisamment, le temps continuera à défiler, et ça jouera sur votre note. Vous avez bien compris ? Le chrono s’arrête aux cris, pas aux murmures, ni aux gémissements ».
Me faire fesser par les autres élèves est certainement l’une des choses les plus humiliantes que le prof pouvait me faire. J’étais tétanisée, je n’avais aucune idée de ce que pouvaient penser les autres et s’ils allaient y participer. Peut-être n’oseraient-ils pas me faire mal… Je pousserai alors un cri pour faire croire…
Le premier plongeon… Le temps s’écoule, l’angoisse augmente de plus en plus. Je tremble, je l’entends arriver derrière moi. Et, je le sens juste à quelques centimètres… Un garçon ? Une fille ? Je ne sais pas, mais je reçois une première claque sur la fesse droite. Je cris, je n’ai pas besoin de simuler. Le bruit de la main qui est rentrée en contact avec ma peau a résonné dans toute la piscine. Et je commence à pleurer doucement, d’humiliation et de douleur. J’aimerai me frotter là où ça brûle, mais je n’ose pas bouger de peur que le prof n’apprécie pas. Et déjà, j’entends le second plongeon.
Je me suis prise une bonne dizaine de fessées, certaines moins fortes que la première, d’autres plus puissantes encore, et tout sur la fesse droite. Tout le monde semble être passé, et je reste sans bouger à pleurer, fixant le sol.
Quelqu’un se met devant moi, je sais que c’est le prof. Il pose sa main sur mon front et pousse d’un coup en disant « Ca calmera la douleur ». Je tombe dans l’eau, bêtement. Le temps que je ressorte la tête de l’eau, il dit « Allez, le cours est fini, tout le monde sort de l’eau. Le dernier m’aide à ranger ». Le dernier… La dernière plutôt… ou plus rapidement, il aurait pu dire « Pauline ». Je suis trop loin du bord alors que les autres sont presque tous dehors déjà, à se précipiter.
J’allais donc devoir ranger, avec une fesse qui me brûlait, qui était rouge écarlate, et il allait me baiser. Même si c’est-ce que je désirais au début du cours, je n’en avais plus envie. Mais, je n’avais pas le choix.
Il me demande de l’attendre dans la remise. Je me dis qu’il se contentera peut-être d’une fellation. Alors, lorsqu’il rentre, je m’agenouille directement. Il me laisse baisser son maillot et prendre sa verge qui durcit rapidement. Ca à l’air de lui plaire.
Pourtant, il m’arrête, et doucement, il me dit « relève-toi… Enlève ce truc… ». Il prend le maillot et le détail, puis il le roule en boule, qui n’est pas bien grosse vu la quantité de matière qu’il y a. « ouvre la bouche ! » Et me met la boule dedans… Je le regarde inquiète, je commence à avoir peur de ce qu’il va faire. Il me retourne et me force à poser les mains sur le coffre, mettant en l’air mon cul. J’essaie de me décontracter, mais j’ai du mal à respirer avec ce bâillon improvisé.
Il place son gland devant mon anus, je plisse les yeux. Il met ses mains sur mes hanches, je commence à mordre. Je sens qu’il va me faire mal, je sens qu’il veut me faire mal. Et il pousse d’un coup sec, j’ai mal, mes cris sont étouffés mais s’entendent tout de même. Il continue à rentrer comme si de rien n’était. Et, une fois au plus profond, il s’arrête sans bouger.
Mes larmes perlent sur le coffre, j’espère qu’il va bientôt arrêter. Mais, je reçois une énorme claque sur la fesse droite qui ravive le feu sur ma peau qui se calmait doucement. Et il se met à parler
- Le maillot te va mieux qu’à elle. Vous partagez d’autres choses aussi ? Elle aussi adorait la bite, une vraie salope. Mais je crois que tu la surclasses. Elle t’a dit qu’elle adorait que je la prenne comme toi en ce moment ?
L’esprit embrumé, j’ai mis du temps à comprendre de qui il parlait… Et pourtant, c’était évident… Emilie. Il a reconnu le maillot… Quelle erreur… C’est pour ça qu’il est méchant ? Il veut me faire comprendre que c’est lui qui commande ? A-t’il peur que je complote ?
Et il commence ses vas-et-viens, ça me pique un peu à l’entrée, mais ça va, c’est supportable… Ca commence même à devenir bien agréable. Il retire le bâillon après mes premiers gémissements et me demande
- Tu aimes te faire enculer ?
- … oui, monsieur.
- Branle-toi en même temps, mais ne jouis pas.
Je m’exécute. Il accélère le mouvement, mon orgasme est sur le point d’arriver. Je bloque ma masturbation, j’étais au bord et me mords les lèvres pour me calmer. Je n’ose imaginer ce qu’il aurait fait si je m’étais laissée aller.
Il éjacule dans mon petit trou et se retire en disant « Nettoie ma bite avec ta bouche ». Je n’ai pas hésité à le faire, je n’ai pas pensé d’où provenait sa verge. Ca était si naturel… Je ne me comprends vraiment pas. Drôle de goût, pas désagréable en même temps.
Et il me repousse. Je tombe assise sur les fesses cuisses écartées. La douleur des fessées reprend, mon anus me brule aussi. Et il me dit en me donnant un petit coup de pied dans une jambe « Je ne suis pas rancunier, je te mets un 18 pour le trimestre. Mais, fais bien attention pour les prochaines fois ».
Je me suis relevée péniblement, je n’avais plus beaucoup de forces. J’ai marché en canard jusqu’aux vestiaires, le sperme sortant de mon orifice me brûlait l’entrée. Et la journée n’était pas finie.
Je ne pouvais pas m’assoir sans avoir un mal de chien. Et il fallait aussi que je fasse plaisir au prof de chimie. Je n’ai pas attendu qu’il me le demande pour être nue sous ma blouse, me préparant avant le début du cours. Il a encore eu des mots très désagréables et ça m’a touchée profondément. Cependant, malgré la douleur et les humiliations, mes envies sexuelles étaient bien présentes.
Il ne se gêna pas pour me faire venir au tableau, se moquant à nouveau de moi, me traitant de canard à ma façon de marcher. Je préférais tout de même être là, à me faire humilier devant tout le monde que d’aller m’assoir sur un de ces tabourets inconfortable.
La pause s’annonçait comme je le pensais. Le prof vint me voir lorsque tout le monde avait quitté la classe. J’ouvre ma blouse, la retire et lorsqu’il est devant moi, je défais sa ceinture. Je ne sais pas s’il apprécie que je prenne les devants, son visage reste figé, mais il bande tout de même.
Il ne me laisse pas continuer comme je l’espérais. A peine sa verge sortie, il me retourne et me force à me pencher. J’osais encore espérer qu’il pénètre mon minou, mais je sens son gland sur mon anus. C’est déjà désagréable comme ça et il commence à pousser. Ca me brûle aussitôt, je repousse de la main sa verge en lui disant
- Non, pas par là, ça me fait mal.
- Vas rejoindre tes camarades dans la cours de récréation.
- Mais… Je ne peux pas sortir comme ça… Même en blouse… Il y a tout le lycée.
- Ce n’est pas mon problème, tu as fait ton choix. Dégage !
- …D’accord…
- D’accord quoi ?
- Pour la sodomie.
- Je n’ai plus envie, va rejoindre tes camarades.
Il continue pourtant à bander. Je comprends qu’il veut que je le supplie. Alors, je lui dis
- S’il vous plait, monsieur. Sodomisez-moi.
- Je n’ai rien entendu.
- Je vous en prie, enculez-moi.
- Ha, c’est déjà mieux.
Stanriff
Ajouter un commentaire