Peu de temps après, mon oncle et ma tante sont arrivés. La joie de les voir fut gâchée par la présence de leur fils, Adrien. A peine arrivé, il a commencé à me chercher. Alors que mon père nous dit « Vous pouvez au moins vous faire la bise », il a répondu
- Je veux bien faire un effort, mais je n’ai pas l’habitude d’embrasser les pisseuses.
- Tant mieux, je n’aime pas les boutonneux.
Même s’il n’en a plus, son adolescence n’a pas été facile sur ce point, et ma gentillesse à son égard sur le sujet était inexistante. on se fait engueuler par les adultes, nous en avons l’habitude. Et mon père ajoute « Vous avez intérêt à faire rapidement la paix, car je vous signale que vous dormez ensemble ». Adrien et moi sommes d’accord sur un point, nous n’avons pas du tout envie de ça. Et en plus, ça serait pour deux nuits… L’horreur totale.
Mon père avait pris sa journée pour préparer le repas du soir. Je l’avais aidé. Et si j’avais su quelle assiette était pour Adrien, j’aurai certainement craché dedans. Je suis assise à un bout de la table, Adrien de l’autre. Ca valait mieux, on aurait été capable de se donner des coups.
La conversation tourne autour de ma mère. Je n’y participe pas. Je découvre tout le mal que pense mes grands-parents et ma tante d’elle. Elle n’est pas parfaite, c’est vrai, mais… C’est ma mère… Je n’aime pas entendre qu’on la critique, s’est sensé m’être réservé. Je découvre tout de même pas mal de crasses qu’elle a fait à mon père durant toutes ses années. Je suis mitigée, je ne peux pas juger, je ne dis rien, je ne suis pas à l’aise.
Et enfin, minuit. La conversation s’arrête, c’est l’heure d’ouvrir les cadeaux. Adrien veut être le premier. Il a beau avoir un an de plus que moi et être en fac, c’est un vrai gamin. Je le laisse, on va faire par ordre d’âge mental. J’ai dit cette remarque tout haut alors qu’il ouvrait son premier paquet, ce qui m’a valu un magnifique doigt d’honneur. Les adultes nous engueulent une nouvelle fois, demandant une trêve pour Noël. Ce n’est pas gagné.

A mon tour maintenant. Mes grands-parents et ma tante se sont mis ensembles pour m’offrir un beau coffret à maquillage. Je n’attends rien de la part de mon père, il sait que je ne veux pas de cadeau. Pourtant, il m’offre un tout petit paquet. Je l’ouvre, un écrin… J’ouvre aussi et je découvre un pendentif avec sa chaîne en or. La pierre du pendentif brille de mille feux, elle est magnifique… Je réalise que c’est un diamant… Il m’offre un diamant… Je n’en reviens pas. Je le regarde et lui dit
- Mais… Ca coûte trop cher…
- Ca, c’est mon problème.
- Tu me le mets ?
Il est maladroit, il a beaucoup bu pendant l’apéritif et à table. Mais arrive tout de même à me l’accrocher autour du cou. Et c’est autour des parents. Je réalise que je n’ai rien pour mon père. Je ne lui ai jamais offert quoi que se soit, mais à ma mère oui. Il n’a jamais rien demandé. Il le méritait pourtant bien plus.
Et tout le monde est fatigué et veut aller se coucher. Mes grands-parents dorment dans la chambre d’amis. Mon oncle et ma tante seront sur le canapé lit du salon. Et Adrien… ça me fait vraiment chier qu’il aille dans ma chambre. Il serait capable de fouiller dans mes affaires et trouver mes tenues et mon gode. Et là, ça serait reparti pour des moqueries.
Il entre, critique ma déco et impose sa loi :
- Moi je dors du côté de la fenêtre !
- Alors, bonne nuit. Evite de te transformer en fille à cause de la déco.
- Tu vas dormir dehors ? Ca te fera du bien !
- Je préfère dormir avec mon père.
Je rentre donc dans la chambre de mon père. Il est déjà allongé dans le lit. Je lui demande
- Ca ne te gène pas si je…
- Si c’est pour que vous vous bâtiez toute la nuit, non, tu peux rester. Mais, n’en parle pas à tes grands-parents. Ils trouveraient ça mal sain.
Je retire la jolie robe noire que j’avais mise pour la soirée. J’enlève mon collant, mon soutien-gorge, puis mon string. Je garde le pendentif. Mon père m’a regardée pendant mon déshabillage. Il semblait captivé et ébloui. Je me suis sentie belle.
Je l’ai rejoins sous les draps, il a éteint la lumière en me disant « Bonne nuit, ma puce ». Et j’ai répondu « Bonne nuit, mon papa ». Même si l’idée me traversait l’esprit, j’ai décidé de ne rien tenté ce soir. Je suis fatiguée, et lui commence déjà à dormir.
Alors que mes paupières deviennent lourdes, je sens le lit bouger. Je découvre que mon père est entrain de se masturbé dans son sommeil, sous les draps. Il commence à respirer fortement, puis ouvre les yeux et tourne la tête en ma direction. Il a l’air vraiment ailleurs.
Il sort sa main de dessous les draps et m’empoigne un sein qu’il commence à malaxer. Je lance un petit cri de surprise. Il reprend ses esprits, se rend compte de ce qu’il est entrain de faire « … Pardon, je crois avoir trop bu ». Pas besoin de le dire, il sent l’alcool à plein nez. Il retire sa main, j’ai l’impression d’un grand vide. J’ai aimé ce contact. Je ne réfléchis plus, m’approche de lui et l’embrasse sur les lèvres.

Je recule un peu, lui souris, prend sa main, il me laisse faire, et la replace sur mon sein. Il me le caresse plus doucement, nous nous regardons dans les yeux. Il avance sa tête et m’embrasse. Nos lèvres s’entrouvrent, nos langues se touchent.
Il se déplace, se met sur moi. Sa verge dure touche mon cuisse. Il dégage les draps, m’embrasse le cou, descend, lèche mes tétons. Je gémis doucement. Il descend encore, lèche mon ventre, puis mon pubis. J’écarte les cuisses, il trouve tout de suite mon clitoris. J’attrape l’oreiller pour mordre dedans. Il ne faut surtout pas qu’on m’entende.
J’ai cru au début qu’il m’offrait ce cunnilingus pour me faire plaisir. Je ne suis pas encore habituée, ce n’est que le second de ma courte existence, le premier par un homme. Mais, il s’applique tellement, y passe tellement de temps, il aime ça, il me dévore le minou. Je suis sans défense face à autant de sensations. J’étouffe
mes gémissements dans ce coussin. La pression monte, l’orgasme arrive. Je ne veux pas jouir tout de suite.
Je tente de me dégager comme je peux, arrive à me tourner pour être allongée sur le ventre. Il m’écarte les jambes et replonge sa tête entre mes cuisses. Sa langue lèche mon vagin, le pénètre même. Putain, que j’aime ça.
Et ses mains se posent sur mes fesses, les écartes. Sa langue parcourt mon sillon. Je me demande ce qu’il fait… Je me doute en fait, et j’ai confirmation. Il commence à lécher mon petit trou. Je me demande pourquoi, ne trouve t’il pas ça dégoûtant ? Ca commence à me faire du bien, beaucoup même. Il plonge des doigts dans mon vagin… Combien ? Deux ? Trois ? Je ne sais pas, je suis tellement ouverte et trempée de toute façon. Je suis obligée de coller ma tête contre l’oreiller, je le mords, c’est si dur pour moi de retenir mes gémissements.
Mais, j’aime ce qu’il me fait. Je remonte mes fesses, lui offre mon cul en pensant très fort « Vas-y, continue. Baise-moi ». L’envie de jouir revient, je ne peux plus l’arrêter. J’hurle de plaisir dans l’oreiller. Mon orgasme est violent. Je mords le tissu, je grogne dedans.
Je me calme enfin, je suis essoufflée. Il se retire, et se met debout au bord du lit à me regarder. Il attend de voir ce que je veux maintenant. Je m’approche, marchant à genoux sur le matelas. Je passe ma main sur son visage trempé de mouille et cyprine. Je l’enlace, l’embrasse, j’aime le goût de sa bouche. Il me prend les hanches et nos corps se collent. Je passe une main entre nos ventres pour caresser sa verge prisonnière entre nos peaux.
Il s’écarte et va s’allonger sur le lit. Je le rejoins, le chevauche et m’empale sur sa verge. Je comprends rapidement pourquoi il a choisit cette position. Il admire mon corps pendant que je bouge sur lui, il me le caresse doucement, tendrement, dépose de petits bisous dessus. Il me laisse manœuvrer un moment avant de commencer à bouger à mon rythme.
Il passe un doigt sur mes lèvres, je l’attrape, le lèche, le suce. Puis, il se redresse, m’oblige à me cambrer. Ce doigt est placé à l’entrée de mon anus, il appuie et entre. Je me mords les lèvres. J’aime comment mon père me fait l’amour.
Je suis obligée de me pencher sur lui, pour l’embrasser, poser ma bouche contre sa peau. C’est tout ce que j’ai trouvé contre mes gémissements. Il accélère le rythme, je plante mes dents dans sa chaire, un nouvel orgasme et l’intérieur de mon vagin qui se remplit d’un liquide doux et chaud.
Je reste sur lui, il reste en moi tant qu’il n’a pas débandé. Nous nous embrassons, nous nous câlinons. Et je me suis endormie dans cette position.
Je me suis réveillée reposée. J’ai merveilleusement bien dormi. Il n’est plus dans le lit, mais je sens son odeur. Mon corps est imprégné de sa délicieuse odeur. Je reste quelques minutes à me remémorer nos ébats, je souris, je suis heureuse. Le diamant est toujours au tour de mon cou, il étincelle, retransmet mon état d’esprit.
Je me lève, enfile une chemise de mon père. La chambre d’ami est ouverte et vide. Dans le salon, personne non plus. Le lit a repris sa forme de canapé. Suis-je seule dans la maison ? Un petit mot sur la table basse « Nous sommes allés nous promener, revenons vers midi ». J’ai deux heures devant moi de tranquillité à faire ce que je veux. Et tout de suite, je veux jouer avec mon gode en imaginant qu’il s’agit de mon père.
Mais, la porte de ma chambre est fermée. Je frappe, merde, mon sale cousin est resté lui aussi. Il répond avec un ton narquois
- C’est occupé.
- ouvre.
- Non.
- ouvre tout de suite, c’est ma chambre.
- Je m’en fiche. Les invités d’abord.
- Tu fais chier ! Je vais prendre ma douche et t’as intérêt à ouvrir après.
- Bonne douche.
Je me lave, frustrée que mon plan soit contrecarré. Je sors, habillée d’une serviette. Je frappe à nouveau à ma porte et c’est le même sketch
- Il faut que je m’habille.
- Reviens plus tard, je suis occupé.
- … Tu fais quoi ? T’as pas intérêt à fouiller dans mes affaires.
- Pourquoi, t’as des choses à cacher ?
- Non… Mais ouvre cette putain de porte, connard ! Sinon…
Et j’entends les tiroirs de ma commode s’ouvrir. Le salaud, j’ai envie de le tuer. Je tambourine contre le bois, et enfin, la clé, il l’entre-ouvre et me montre mon gode
- C’est ça que tu ne voulais pas que je trouve ? C’est devenu tellement commun chez les filles d’en avoir un.
- Lâche ça, je ne veux pas que tu mettes tes sales pates dessus.
- Ho, mince alors, tu ne voudras plus l’utiliser. Comment va faire une petite branleuse comme toi ?
- Tu devrais peut-être te l’astiquer plus souvent, ça te rendrait plus intelligent.
- Espèce de …
Et je pousse d’un coup pour libérer le passage, il se prend la porte en plein visage et j’en profite pour reprendre possession de mon antre.
- Maintenant, tu sors de ma chambre.
- Putain, salope, tu as failli me casser le nez.
- Et c’est-ce que je vais faire si tu ne dégages pas tout de suite.
- Essaie pour voir.
Faut pas me le dire deux fois. Je m’approche de lui et tente de le gifler. Il esquive. Je re-tente sans plus de succès. Ca l’amuse et se moque de moi. Une troisième tentative et ma serviette glisse, me trouvant toute nue devant lui. Je suis aussi surprise que lui qui a les yeux fixés sur moi. Je me baisse pour la récupérer en l’engueulant « Vas-y, te gène pas, mate ! ». J’attrape la serviette, il pause un pied dessus
- Qu’est-ce que tu fous ? Ca t’amuse de m’humilier encore plus ?
- Je pensais pas que tu étais aussi bien foutue.
- … T’as dit quoi ?
Et le tissu de son caleçon se déforme à vue d’œil, il se met à bander. Il est tout d’un coup gêné et mets ses mains devant. Je me relève en cachant mes seins et mon minou et lui disant
- T’inquiète pas, j’en ai déjà vu d’autres… Mais, c’est toi qui es gêné de me voir à poil en fait.
- … Non, je m’en fous… Je vais te laisser t’habiller et prendre ma douche.
Je me précipite sur la porte pour la fermer à clé et je la retire de la serrure, la gardant dans la main, contre ma poitrine. Il a l’air tout bête, ses mains toujours devant son sexe.
- Tu peux ouvrir, s’il te plait ?
- … C’est ça qui fallait faire ? Me montrer à poil pour que tu arrêtes de me faire chier ? Et bien, viens chercher la clé si tu oses.
Il n’ose pas, devient rouge. La vache, je ne m’imaginais pas une telle réaction de sa part. Je poursuis à l’embêter, je découvre mes seins et mon pubis en ajoutant « Ben alors, t’as pas peur de moi tout de même… ». Je vais plus loin, bombe le torse, me cambre, me caresse la poitrine. Il regarde le plafond, le mur. Il transpire, j’ai l’impression qu’il va faire un malaise. Et ça me vient comme une évidence
- T’es puceau ?
- Hein ? … Pfff… Bien sûr que non…
- Regarde-moi !
Il essaie, mais n’arrive pas à garder les yeux sur mon corps. Je m’avance vers lui, il aimerait reculer mais est déjà contre le mur. J’avance… Il ne reste plus que quelques centimètre entre nous deux. Je lui dis « Pardon pour le nez » et fais un petit bisou dessus.
Il a l’air si démuni, si vulnérable. Je ne sais pas pourquoi, mais ça me donne une envie de lui, une forte envie sexuelle. Mais… Merde quoi, c’est mon sale con de cousin… Il doit déjà me prendre pour une salope, ce n’est peut-être pas la peine d’en rajouter. Il faut qu’il parte vite de cette chambre avant que je ne perde le contrôle.
Je lui tends la clé pour sortir, sa main tremble, la mienne aussi, et elle tombe sur le sol. Je me baisse aussitôt pour la récupérer, m’agenouille. Je suis à bonne hauteur, je sens l’odeur de son sexe qui me fait tourner la tête. Je tiens fermement cette putain de clé dont je n’arrive pas à lui donner. Je suis entrain de craquer totalement. Et Adrien m’interpelle, convaincue qu’il la veut
— Pauline… C’est de l’inceste entre cousin ?
— Quoi ?… on s’en fout, non ?
— Je crois que oui en fait. Tu me fais trop bander.
— Déshabille-toi, je vais m’occuper de ça.
Adrien est allongé sur le lit, nu, à contempler le plafond, l’air béat. J’utilise ma serviette pour essuyer le sperme sur mon ventre. Je n’ai pas envie d’aller prendre une nouvelle douche. Je pensais le déniaiser, mais il a l’air encore plus bête comme ça. Un peu pour me moquer de lui, je fais
- C’est mieux que la branlette, non ?
- Putain, oui. J’ai été comment ?
- … Rapide…
- Mais, t’as tout de même aimé ?
- Je pense que pour une première fois, ça devait être pas mal.
- on le refera ?
- Dans tes rêves uniquement. Je ne voudrais pas que ça te rende trop gentil avec moi. Je n’aimerai pas trop te taper sans réaction de ta part… Tu mates quoi là ?
- Tes seins.
- Tu les aimes ?
- Tu rigoles ? Ils sont super beaux. Il y a aussi ton ventre, tes hanches, tes fesses, tes cuisses… Il n’y a rien à jeter chez toi. C’est con d’avoir inventé les habits.
- Pour te dire, je préfère être nue. Mais, je pense que ça risque de ne pas plaire à tout le monde. Et puis, faut toujours bien s’habiller pour le repas de Noël. Ha, tien, j’ai oublié le maquillage dans le salon.
Je pars le chercher sans me couvrir. Je reviens, il est assis sur le bord du lit entrain de se toucher la bite. Il dit qu’il adore me regarder marcher. De sorcière, je suis passée à déesse à ses yeux. Je ne m’occupe pas de lui, je me mets de l’eyeliner, du mascara, un peu de blush et j’essaie un rouge à lèvres, concentrée devant le miroir. Je me retourne et lui demande « Ca va comme ça ? ». Il bande à nouveau en disant « ouaip, trop canon ».
Je m’approche de lui et prends sa verge dans la main que je masturbe un peu avec un air hautin. Il s’allonge en disant « j’aime bien que tu t’en occupes », je donne une claque sur sa bite qui le fait se redressé tout étonné. Je suis surprise aussi de ce que je viens de faire, mais ça m’amuse de jouer la dominatrice. Il réagit
- C’est pas gentil ça.
- Je ne t’ai pas dit de t’allonger.
- Quoi ?… Mais… ok…
- Allonge-toi maintenant.
Il sourit, et le fait en me traitant de sale garce. Je me mets à genoux et commence une fellation, il se redresse un peu pour voir
- Tu suces aussi ?
- Si tu me connaissais, tu saurais que je sais faire plein de choses.
- … En tout cas, pour quelqu’un qui disait qu’on ne le refera jamais…
- T’affole pas, c’est juste que j’obéis à mon père qui veut qu’on fasse une trêve pour Noël. Mais, je n’en ai aucune envie.
- oui, bien sûr… Et moi, c’est pareil.
En tout cas, il aime beaucoup mon jeu de langue et de lèvres. Ca prend bien plus de temps, tant mieux, je peux m’appliquer et en profiter. Mais, nous n’iront pas jusqu’au bout. La porte d’entrée s’ouvre, on stoppe net. Il a du rouge à lèvre plein la queue, c’est amusant. Mais, nous n’avons pas le temps de rigoler. Il court dans la salle de bain pour prendre sa douche, je vais en profiter pour m’habiller.
Ma tante appelle pour savoir où nous sommes. Elle râle parce qu’on n’est pas prêt et qu’on ne va pas venir les aider pour préparer la table. J’ai alors aimé ce que Adrien répondit « Tu devrais être contente qu’on ne s’est pas entretué ».
Lorsqu’il est sortit de la douche, j’avais fini de m’habiller et je retouchais mon maquillage. Il s’assit sur le lit, ouvre sa serviette en disant
- J’ai un problème.
- C’est ma tenue qui te met dans cet état ?
- Je n’arrive plus à débander… Mais, j’aime bien aussi comment t’es habillé. T’as pas mis de soutien-gorge ?
Je lui souris, il l’a tout de suite vu. Mon chemisier noir n’est pas du tout transparent, mais ma poitrine ondule à chaque mouvement. J’aime alors sentir la soie caresser ma peau et mes tétons. Et je continue
- Et la jupe ?
- Elle moule bien tes fesses et j’aime la fente derrière. D’habitude, tu en mets des plus courtes, non ?
- C’est pour éviter qu’on voit dessous.
- Ha ? T’as des choses à cacher ?
Encore, je lui souris et la relève doucement. J’ai remis les bas auto-fixants. Mais, pour éviter qu’ils ne descendent tout seul, je les ai accrochés au porte-jarretelles. Il devient rouge en voyant déjà ça. Mais, je continue à lever le tissu, j’ai autre chose à lui montrer… Il réagit en commençant à se masturber et en disant « La vache, elle n’a pas de culotte ». Je le sens bien mur, j’ai envie de continuer où on s’est arrêté.
Je ferme la porte à clé. Je me mets à nouveau à genoux devant lui. J’aimerai baiser, mais c’est trop dangereux. Ils pourraient m’entendre s’il arrive à me faire du bien. C’était déjà très tendu cette nuit. Mais, je ne vais pas prendre mon temps. Je lèche, je suce et utilise mes mains pour que ça aille plus vite.
Je sens son jus monter au moment où on frappe à la porte. Ma tante, énervée, « Ca fait une heure qu’on vous attend ! Mais, vous faites quoi là ? ». Et elle essaie d’ouvrir la porte. Les premiers jets de sperme arrivent dans ma bouche. Je ne peux pas répondre à ma tante et Adrien en est incapable non plus. J’avale, mais ce n’est pas encore fini. Et surtout, je ne peux pas m’enlever maintenant au risque d’en avoir sur moi.
Ma tante s’énerve encore « Et ho ! Je vous ai posé une question ! ». Et Adrien sort un gémissement roque alors que j’appuie plus fort et aspire plus pour l’aider à en finir rapidement. Ma tante a entendu, et avec un air plus inquiet « Ca va ? C’est qui qui s’est fait mal ? ». Un peu péniblement, il répond à sa mère
- C’est rien, ça va.
- T’es sûr ? Mais, qu’est-ce qui se passe ?
- Vaut mieux pas que tu le saches. on arrive bientôt.
- … ok. Dépêchez-vous.
on n’a plus le temps de discuter. Je laisse Adrien s’habiller pour me passer un coup de brosse à dent afin de masque l’odeur de sperme qui pourrait sortir de ma bouche. Je me remets un peu de rouge à lèvre et vais rejoindre tout le monde dans le salon. Ils nous attendaient pour trinquer à l’apéro. Adrien arrive à son tour, et ma tante remet ça
- Bon, on pourrait savoir pourquoi vous n’étiez pas prêt ?
- on s’est levé tard.
- Et il se passait quoi dans la chambre ? Pourquoi j’ai entendu ce gémissement ?
- J’ai essayé de casser le nez d’Adrien parce qu’il m’embêtait.
- Quoi ?… C’est vrai que tu as un bleu en plus. Bon, vous deux, ça suffit ! Vous pourrissez notre Noël ! Adrien, tu viens avec moi, Pauline va avec ton père.
Je suis mon père jusqu’au garage et il commence à me demander de faire un effort. Je ne peux m’empêcher de sourire, puis de me mettre à rigoler. Il s’énerve en disant « En plus, tu te fous de moi ? ». Je tente de reprendre un peu de souffle avant de lui dire « Il n’y a plus de problème entre Adrien et moi ». Il me regarde intrigué, penche la tête pour essayer de comprendre ou tenter de me croire.
Il me regarde de haut en bas avant d’ajouter
- Il a eu de la chance d’avoir une première fois avec toi.
- … Hein ? Comment tu sais ?
- Son comportement montrait qu’il n’avait aucune expérience… Et, il a les yeux qui brillent.
Il me caresse la joue tendrement, descend sa main qui effleure ma poitrine, j’ai une bouffée de chaleur, et la pause sur ma hanche
- Tu es très jolie.
- Merci.
- … Pour cette nuit…
Je m’attends à ce qu’il me dise qu’il ne se souvient de rien, ou qu’il a fait ça parce qu’il était bourré. Quoi qu’il en soit, il va me dire que ça ne se reproduira plus jamais. Mais, je me trompe « C’était formidable… Ca fait tellement longtemps que je n’ai pas fait l’amour comme ça… Bien avant ta mère. Je pensais que ça m’arriverait plus. C’est moi qui te remercie. Ma petite princesse, je t’aime ». Je suis touchée, je ne sais plus quoi dire. Je me sens rougir. Je le prends dans les bras, l’enlace fort. Il est temps de rejoindre les autres avant que nous n’arrivions plus à nous contrôler.
Ma tante est déjà revenue avec Adrien. Et elle lui fait « Adrien, je pense que tu as quelque chose à dire à Pauline ». Celui-ci avance la tête baissée, mais plus il s’approche, plus il sourit et, après s’être arrêté : « Pauline, je m’excuse pour ce que je t’ai fait tout à l’heure et je te promets de ne plus t’insulter ». Il est sur le point d’éclater de rire. Je tente de garder mon sérieux et réponds « Tu aurais tout de même pu te mettre à genoux ». Ma tante me fusille du regard. Alors, en prenant un air sérieux je dis « ok, c’est bon, je plaisante… Adrien, je ne m’excuse pas du tout de ce que je t’ai fait tout à l’heure, parce que j’ai adoré ». Je n’ai pas vu la réaction des parents, j’ai aussitôt éclaté de rire, Adrien en a fait de même, réussissant à dire « Pas autant que moi ».
Ils devaient nous prendre pour des fous. Et au bout d’un moment, mon grand-père s’est énervé « Bon, je ne comprends rien, mais ça semble réglé. Peut-on enfin prendre cet apéritif ? ». Et la famille a eu ce qu’elle attendait de nous, un repas de Noël sans chamaillerie.
Nous n’avons pas aidé pour les préparatifs, alors nous sommes de corvées de nettoyage. Le lave vaisselle plein, il faut faire le reste à la main. Je me colle au lavage, il s’occupe de l’essuyage. Mon père est allé faire une sieste, mon grand-père aussi. Mon oncle est dans le salon sur son ordinateur. Ma tante et ma grand-mère comatent chacune d’un côté du canapé avec un magasine à la main.
Au bout de quelques minutes, je lui demande
- on échange ?
- Ben…
- Je sais que tu n’arrêtes pas de mater mes nichons qui bougent. Mais, faut que je fasse quelque chose.
- Bon, ok.
Je me rince les mains et me les essuie. Je vais jeter un coup d’œil dans le salon. Ma grand-mère s’est endormie la tête en arrière, bouche grande ouverte. Ma tante somnole, et mon oncle est absorbé par son ordinateur.
Je reviens en ondulant des hanches. Je continue à bouge des fesses en faisant du surplace. Il semble bien intéressé. Alors, je me mets à caresser mes seins et fais pointer mes tétons. Il me dit « Tu veux m’allumer ? Tu as encore envie de le faire ? ». Je sourie sans lui répondre, entre ouvre ma bouche pour lécher mes lèvres. Puis, je commence à déboutonner doucement mon chemisier. Il continue à laver la vaisselle, mais n’est pas très productif.
Mon décolleté descend maintenant jusqu’au nombril. Je fais glisser la soie sur mes épaules et découvre mes seins. Il tente d’en toucher un, je me retourne. Je remue des fesses et remonte ma jupe en me cambrant. Lorsque je sens une main mouillée sur la peau de mes fesses, je sais que je n’ai pas besoin de les découvrir plus. J’écarte un peu les jambes et me penche bien plus.
Et on entend ma tante dire « Bon, faut que je me bouge, je suis entrain de m’endormir ». Jupe remise en place, j’essaie de refermer mon chemisier en me mettant dos à l’entrée de la cuisine. Je la sens derrière moi, je ferme juste le bouton au centre de ma poitrine.
- Vous n’avez pas encore fini ?
- Il y en a beaucoup.
- Bon, je vais le faire, ça ira plus vite.
Super, on s’échappe et allons tout de suite dans ma chambre. A peine arrivé, il m’attrape les seins et les fesses. Il est brusque, maladroit, je le repousse
- Ben quoi ? Tu en as envie aussi.
- Pas comme ça. on n’est pas dans un porno.
- Tu vas faire le coup des préliminaires ?
- … Je t’es dépucelé, je t’ai sucé. Tu as aimé je crois. Alors, fais-moi confiance.
Je mets de la musique, il a peur que je l’oblige à danser. L’instant d’après ma tante qui débarque « Un peu moins fort, y’en a qui dorment ». ok… D’abord, on va fermer la porte à clé. Et ensuite, je baisse le son. Mais, ça serait dommage qu’ils se fassent réveiller par certains bruits.
J’enlève ma jupe, m’allonge sur le lit. Je veux qu’il me lèche. Je veux qu’il prenne l’habitude de s’occuper d’une fille. Il a un peu l’air dégoûté au début, n’ose pas trop. Il commence doucement, hésitant, puis s’y met franchement. Ca change par rapport à mon père. De temps en temps, je me demande vraiment ce qu’il fait. Je lui dit « occupe toi de mon clito ». Il lève la tête « C’est où ? ». J’hallucine, il ne sait pas comment est faite une fille.
Alors, je lui montre chaque partie de mon entre-jambe. C’est un élève attentif, il regarde. Je lui fais découvrir les zones, lui fait toucher avec son doigt. Il commence à comprendre là où ça me fait du bien. Je l’ai guidé avec ma main, mais je le laisse faire tout seul maintenant. Je commence à soufflé, à lancer quelques gémissements. J’ouvre complètement mon chemisier et me caresse la poitrine. Adrien me dit
- J’adore te voir prendre du plaisir, c’est génial. Je peux mettre un doigt dans ta chatte ?
- Vas-y… Fais-toi plaisir.
J’ai passé la nuit dans ma chambre cette fois. Mais, Adrien ne m’a pas laissée beaucoup dormir. Il adorait toucher mon corps, le caresser, l’embrasser, le lécher, même lorsqu’il n’avait pas d’envie sexuel. J’ai été sa première, et j’étais toute disposée à lui apprendre ce qu’aime une fille.
Et, il est parti dans l’après-midi, sans un petit pincement au cœur. Mes grands-parents ne se sont pas attardés non plus. J’étais à nouveau seule avec mon père. Bien qu’il savait très bien ce que j’avais fait avec Adrien, il ne me posa pas de question.
Alors que je rangeais de la vaisselle dans le placard, il vint se coller contre mon dos, m’enlaça tendrement et m’embrassa dans le cou. Il était doux et délicat. Mais, ça n’avait plus rien avoir avec une relation père-fille traditionnelle. J’étais toujours sa petite princesse, avec le statu de maitresse en plus.
Alors, j’ai annulé le nouvel an avec Paul. Je ne voulais pas laissé mon père seul. Pour l’occasion, je voulais me faire belle. J’avais trouvé une robe de soirée rouge, descendant jusqu’aux chevilles, une fente remontant à mi-cuisses. La partie haute été assez sexy aussi, de fines bretelles, un beau décolleté. J’avais dégoté de jolis bas fantaisie noirs pour aller avec, et surtout une paire de chaussure laquée rouge magnifique. Le seul problème a été les talons aiguilles. Je me suis entrainée plusieurs heures pour apprendre à marcher avec et ne pas avoir l’air cruche devant mon père.
A minuit, nous nous sommes souhaité la bonne année, allongés sur le canapé, nus l’un contre l’autre, en sueur, reprenant notre souffle après le moment intense que nous venions de vivre.
J’en avais presque oublié le lycée, les professeurs. Le jour de la rentrée, le premier jour du bac blanc. Je me suis habillée normalement, prête pour les épreuves. J’étais confiante, mais stressée tout de même. Je suis assise à la table qui m’a été assignée. Il ne reste plus que quelques minutes avant d’avoir les sujets.
Mon professeur principal arrive avec les feuilles et les pause sur le bureau du surveillant. Puis, il vient me voir « Pauline, peux-tu me suivre s’il te plait ? ». Je me lève et vais avec lui sans savoir pourquoi. Il me fait rentrer dans une salle de classe vide. Il me fait assoir, s’installe juste devant moi
- As-tu passé de bonnes vacances ?
- Heu… oui. Ca va.
- J’espère que tu t’es bien reposée.
- … Il faut que j’y retourne, ça va commencer.
- Reste ici.
Je le regarde, je me mets à comprendre. Je tente de ne pas pleurer, mais mes larmes coulent tout de même. J’étais prête pour cet examen, les notes étaient importantes pour mon bulletin, et pour mes dossiers de candidature aux grandes écoles. Mon rêve, mes ambitions sont entrain de partir. La sonnerie indiquant le début… Je le supplie
- S’il vous plait, laissez-moi y aller.
- Je ne peux plus rien faire. Nous n’admettons pas les retardataires. Mais, rassures-toi, tu seras notée aussi. Plusieurs critères permettent d’avoir la note… La bonne volonté… La tenue vestimentaire… Et tu auras tes résultats en même temps que les autres. Effectivement, je ne te cache pas que je suis déçu par ton comportement aujourd’hui. Tu avais si bien fini l’année. on va déjà commencer à améliorer certaines choses.
Il prend une paire de ciseaux. Je n’ai plus aucune volonté. Ma déception est totale. Et je le laisse faire sans réagir. Il a retiré mon gilet et a ensuite mis en petit morceau mon soutien-gorge. Il s’est occupé de mon débardeur, le raccourcissant pour avoir mon ventre nu, découpant les bretelle, et faisant des déchirures un peu partout, rendant mes seins quasiment nus.
Ma culotte eut le même sort que mon soutien-gorge. Mon jean fut découpé à son tour et il le transforma en jupe raz du cul. Il était fier de lui, et tout content me dit
- T’en penses quoi ?
- … Pas grand-chose.
- Il va falloir que tu changes ton comportement et accepter ce qu’il t’arrive. Est-ce que Emilie t’a racontée qu’elle se roulait un joint avant ? Ca la détendait bien. Si tu as envie…
- Non merci.
- Tu ne voudrais tout de même que tes parents découvrent certains de tes agissements à l’école.
Je ne réagis pas. Ma mère est bien trop occupée par sa petite personne et son besoin d’avoir de l’argent. Pour mon père, quelque part, il le sait déjà. La sonnerie indiquant la pause du matin. Les autres de terminal sont déjà à la moitié de leur épreuve. Les premières et secondes sortent dans les couloirs dans un vacarme assourdissant.
Le prof de sport débarque dans la salle et demande
- Alors, ça se passe comment ici ?
- Regarde là… on ne va rien en tirer aujourd’hui.
- Elle a besoin d’aller prendre l’air frais, c’est tout. Pauline, sorts !
Je le regarde, la peur commence à me monter. Je ne veux pas me retrouver comme ça devant ces élèves. C’est bien trop. Ceux de ma classe comprennent, savent… Mais tous les autres vont me voir différemment.
Voyant que je ne bouge, le prof de sport vient, me prend le bras en le serrant, il me fait mal, et me tire jusqu’à la porte. J’essaie de lui faire lâcher prise et me mets à le supplier « Je vous en prie, non. C’est d’accord, je fais tout ce que vous voulez ». Il me regarde de haut en entre-ouvrant la porte. Mon cœur bat très fort, je suis totalement essoufflée.
- Tu feras vraiment tout ce qu’on veut ?
- oui, je vous promets.
- Et bien, ce que je veux, c’est que tu prennes l’air.
Il ouvre entièrement la porte et me jette dehors, et la verrouille derrière moi pour éviter que je ne rentre. J’ai tellement honte, je baisse la tête, mais l’agitation qu’il y avait avant commence à diminuer. Je sens des centaines d’yeux qui se posent sur moi. Il y a des interrogations au début « Qu’est-ce qu’elle fait comme ça ? », et puis des commentaires plus salaces.
Un mec vient carrément m’aborder, et d’un ton moqueur me dit « C’est bien de se maitre à l’aise. Mais tu dois avoir trop chaud ». Je suis incapable de dire quoi que se soit ou de me défendre. L’humiliation est terrible. Il tire sur une des déchirures de mon débardeur et fait sortir un téton. Ca fait rire tout le monde.
Il passe sa main sous mon menton et me fait relever la tête. Je regarde dans le vide. Il me pince le téton qui me déclenche un petit cri et me demande « T’as froid ou excitée ? ». Je ne réponds pas, mais de toute façon, il se préparait déjà. Il releva ma jupe, et les insultes se mirent à fuser dans tout les sens, de la part de tout le monde, et surtout parce que je n’ai pas de sous-vêtement.
La sonnerie de fin de pause, enfin. Le mec me dit « T’es qu’une sale pute ! », et me crache au visage. Se ne sera pas le seul à le faire. Les couloirs se vident, la porte s’ouvre enfin. D’un air amusé, les profs me demandent si ça s’est bien passé. Je les regarde les yeux à moitiés clos, la bouche entre-ouverte.
J’ai oublié le bac blanc, il y a eu trop d’émotions contradictoires. Je suis dans un état second. J’ai envie d’évacuer tout le stress que j’ai ressenti, j’ai envie de baise, ils le sentent. C’était certainement calculé. Ils savent comment je réagis.
Le bac blanc s’est terminé sans que je n’écrive la moindre ligne. Et j’ai compris ce que c’est de devenir un jouet sexuel. Faire des choses dépassant ses propres capacités physiques… Je me suis prise des gifles car j’ai vomi lors de gorges profondes. Ils continuaient, ils disaient que je devais m’habituer. Je me suis prise des coups car j’étais trop bruyantes, il y avait toujours une bonne excuse pour qu’ils ne soient pas contents de moi.
Ca ne s’est pas arrêté après le bac blanc, évidemment. Je me voyais mal demander à mon père sa carte bleue pour aller m’acheter des habits pour répondre à leurs envies. Alors, je me suis occupée de ma garde robe. J’ai ressortis de vieilles choses trop petites ou que je n’aimais plus, j’ai retouché, découpé lorsque besoin. J’obtenais des choses très sexy. Ca leur plaisait de me voir arriver en jupe taille douze ans qui couvraient même pas entièrement mes fesses… Mais, le haut ne leur convenait pas… ou inversement.
Je me suis occupée de mes sous-vêtements aussi, enlevant le maximum de tissu. Il n’y avait presque plus que les armatures de mes soutiens-gorges, mes strings n’avaient plus que les élastiques. Et je me faisais baiser. Ils me prenaient par tous les trous, dans toutes les positions.
Et moi, j’en redemandais. J’étais top excitée, je ne me contrôlais pas, j’étais sur une autre planète. Mais, une fois à la maison, c’était autre chose. J’effaçais toutes les traces, je m’occupais du linge, je faisais le dîner pour mon père. Ca lui faisait plaisir que je participe à la maison. Mais, dès qu’il s’approchait de trop prêt, je fuyais. Je ne voulais pas qu’il me touche, je me sentais tellement sale.
Il a voulu savoir ce qu’il se passait, pourquoi je refusais même un bisou de sa part sur le front, alors que j’adorais ça. Je lui disais qu’il n’y avait rien, mais que je ne voulais pas. Il me demandait s’il avait fait quelque chose de mal, mais non… Je ne pouvais pas, c’est tout.
Alors, pendant les semaines suivantes, j’ai eu une double vie. Il y avait la fille sage, qui s’occupait de la maison et de son père. J’aimais cette vie, mais les secrets me pesaient. Et il y avait l’autre, à l’école. Il était rare que les élèves de ma classe ne me voient pas au moins à moitié dénudée. J’avais eu consigne de ne pas me montrer à ceux des autres classes. C’était arrivé une fois, le premier jour du bac blanc, ça avait largement suffit pour créer ma réputation. Mais, il ne fallait pas qu’ils voient que c’était régulier.
Le soutien des élèves de ma classe avait disparu. Des doutes étaient arrivés dans leur esprit. De moins en moins ils pensaient que j’étais obligée. Même Paul me regardait autrement. Il m’avait dit qu’il avait compris que je n’étais pas comme Emilie et qu’en fait, je semblais y prendre goût. Je n’ai pas tenté de le convaincre, ça ne servait à rien. Mais, je me suis sentie extrêmement seule.
C’est vrai que ce qui s’est passé en cours de biologie n’a pas aidé. Le prof a demandé à ce que je vienne devant tout le monde. Je me suis mise nue afin qu’il puisse expliquer au mieux l’anatomie féminine. Je me suis touchée pour que les autres élèves voient où étaient mes zones érogènes. Ils auraient peut-être compris que je sois obligée de m’exhiber de la sorte. Ils avaient du mal à admettre que j’arrive à me faire jouir si je n’en avais pas envie. Mais, ce qui leur posait vraiment problème, c’est l’air que je montrai.
Je donnais l’impression d’être heureuse et satisfaite. Mais, ils ne comprenaient pas que j’avais trouvé la porte d’un nouveau monde. Et je m’y évade dès que j’étais dans cette situation. Ca me permettait de ne pas penser à ce que je faisais, je ne voyais d’ailleurs plus rien, j’oubliais où j’étais. Je savais qu’il s’agissait d’un monde virtuel, mais il me permettait de garder pied.
Je ne pensais pas que ce monde allait s’écrouler si facilement. Ce début Février, les notes du bac blanc étaient affichées. Tout le monde s’est précipité pour voir, certains connaissaient déjà leurs notes, publiées sur le site internet de l’école à destination des parents. Je ne pense pas que mon père est regardé, il m’en aurait certainement parlé.
Je vais voir à mon tour : Math 2, Physique Chimie 6, histoire Géo 4… J’étais intérieurement effondrée, mon monde n’existait plus alors que j’essayais de l’atteindre. Tout était fini, et quoi que je fasse maintenant ne changerait plus rien. Adieu les grandes écoles qui me plaisaient, adieu à tout en fait. Ca ne servait à rien que j’envoie mes candidatures. J’attendais les résultats pour le faire, il me restait encore 15 jours avant que les inscriptions soient fermées. J’ai pensé sérieusement à mourir. Je n’avais plus d’avenir.
Le professeur principal m’a convoquée. Tous les deux seuls dans la salle, j’ai commencé à me déshabiller, comme un robot, comme programmée pour ça. Il m’arrête
- Tu as vu tes notes ?
- oui.
- Tu as beaucoup de qualités, Pauline. Mais, nous avons jugé que tu n’y mettais pas vraiment du tien. Tu comprends ?
- J’ai fait tout ce que vous vouliez.
- C’est pour toi que tu l’as fait, pour tes notes. Mais, on te sentait absente. Ce n’est pas grave, se ne sont que des notes. Et pour être franc, si tu n’as pas ton bac, nous aurons plaisir à t’accueillir une année supplémentaire… Mais, ne prévoyons pas si loin. Avant cela, on va t’aider à remonter ta moyenne. Nous allons proposer à ton père un soutien-scolaire. Je ne pense pas qu’il peut se permettre de refuser.
- Et moi non plus, je ne peux pas le refuser, c’est ça ?
- Allons Pauline, ne fait pas celle qui n’aime pas ça. La discussion est terminée, dépêche toi pour ne pas être en retard pour le sport. on se revoit ce midi.
Le surveillant général vient me chercher en cours de gym. Je dois aller voir le directeur. Je me demande quel stratège ils ont imaginé encore. J’ai peut-être trop clairement montré mon manque de motivation pour continuer. Je sais que je ne veux pas supporter me faire baiser une seule autre fois en étant consciente. Peut-être vais-je suivre l’exemple d’Emilie, et me mettre à fumer, ou même prendre des drogues plus dures.
Le surveillant me fait mettre mon manteau et mes chaussures pour traverser la cours et atteindre le bâtiment. Il fait froid dehors, ça m’embêterait que je sois malade. Je lui suis en silence jusqu’au bureau, il frappe, on entend « Entrez », et me voilà, la tête basse. Il y a une autre personne avec lui, je ne veux pas voir. J’ai si peur.
« Assis-toi Pauline ». Je réagis aussitôt, c’est la voix de mon père. Mais… Que fait-il là ? Pourquoi l’ont-ils fait venir ? Pour parler des cours de soutien ? Pour m’humilier face à lui ? Je ne bouge pas, et regarde mon père, surprise et inquiète. Il est habillé en costume cravate, comme lorsqu’il allait au travail à Paris. Je le sens énervé, il est froid et direct. Et il redit « Assis-toi ! »… C’est plus un ordre qu’autre chose, même si sa voix semble douce et calme. Je m’exécute aussitôt. Il ajoute alors :
« Je t’explique brièvement l’objet de ma présence. N’ayant plus d’accès à l’extranet de l’école depuis le début de l’année, et ce, malgré mes nombreuses relances pour débloquer la situation, j’ai décidé de venir. Malgré une réticence certaine du secrétariat, j’ai tout de même réussi à avoir accès à ton dossier scolaire. Je n’ai pas choisi le jour de ma venue au hasard, tu penses bien. Et j’ai été surpris de tes notes au bac blanc. Le directeur a gentiment accepté de me recevoir, même si j’ai dû fortement insister. As-tu eu tes copies pour que je jette un œil ? ». Je fais non de la tête, le directeur ajoute, mal assuré
- oui, la classe de Pauline était en sport. Ils les auront cet après-midi.
- Et bien, je regarderai cet après-midi. Je vous tiendrais compagnie jusque là.
- Heu… Non, Pauline vous montrera ce soir. J’ai beaucoup de choses à faire et …
- Moi aussi, être indépendant demande beaucoup de travail. Mais, je ne vous demande pas votre avis. Je veux comprendre pourquoi les notes de ma fille sont en chute libre depuis le début de l’année.
Le directeur commence alors à sortir tout plein de trucs liés à la séparation des parents, comment ça peut perturber les enfants, expliquant qu’il a vu des cas de premiers de la classe devenir des cancres après un divorce. Mon père écoute, je sens une tension émanée de lui, qui grimpe encore et encore. Je peux presque la toucher. Mais, lorsqu’on le regarde, il a l’air très calme et attentif à ce que dit le directeur. Il l’interrompt juste pour me dire « Enlève ton manteau, il fait chaud ici ».
Je sais qu’il ne me laisse pas le choix, je sais que sa demande est volontaire. Mais, j’ai honte de me montrer devant lui, qu’il découvre que j’ai transformé un débardeur moulant et un peu transparent en bandeau qui cache tout juste ma poitrine. Je voudrais éviter qu’il voit que je ne porte rien d’autre qu’un string auquel j’ai enlevé le tissu pour laisser à la vue de tous mon pubis nu. Mais, je retire mon manteau, j’ai envie de pleurer, j’ai envie de m’évader, je veux retrouver mon petit monde. Il n’est définitivement plus là. Je ne ressens qu’une honte extrême, sans la moindre excitation.
Et le directeur ose alors sortir à mon père
- Nous avons un problème comportemental avec votre fille.
- Je vois ça.
J’ai l’impression qu’il va exploser. Pourtant, dans un calme total, il reprend
- Et, ça dure depuis longtemps ?
- … Fin de l’année, ça s’est accentué en Janvier.
- Et vous avez essayé de gérer ceci en interne afin d’éviter de me perturber suite au départ de ma femme, c’est bien ça ?
- En résumé, oui…
- C’est très généreux de votre part. Pauline, remets ton manteau et attends moi dehors. Je voudrais discuter en tête à tête avec monsieur Lereune.
Je sors du bureau. J’aimerai savoir ce qu’ils se disent, mais je n’entends rien de compréhensible. Un moment, le directeur s’énerve, mais se calme aussitôt. Mon père n’a jamais élevé la voix, il se contrôle parfaitement. Ca dure longtemps. Mon professeur principal arrive, il baisse la tête en me voyant et rentre à son tour dans le bureau du directeur. Et ça dure encore.
La sonnerie pour aller à la cantine. Je reste toujours debout à attendre mon père. Les minutes passent lentement. Je ne sais pas ce qu’il se passe, mais j’ai l’impression de respirer à nouveau. Et enfin, mon père sort en disant « J’attends votre décision pour ce soir. A très bientôt, messieurs ».
Il s’approche et me sourit. Je le laisse me caresser la joue et me déposer un baiser sur le front. Puis, il me prend la main en disant « Viens, on rentre à la maison. T’es dispensée de cours jusqu’à la fin de la semaine. Tu vas pouvoir te reposer ».
Dans la voiture, nous n’avons pas beaucoup parlé :
- Tu vas le dire à maman ?
- Non.
- Elle risquerait de dire que c’est de ta faute. Tu te doutais de quelque chose ?
- oui.
- Pourquoi ?
- Ton comportement. Très serviable mais distante, des gémissements que je n’entendais plus le soir.
- … Tu ne voulais pas savoir ?
- Pour que tu me dises que tout allait bien ?
Je n’ai rien demandé de plus. Quelque part, je ne voulais pas savoir ce qu’il s’était passé dans le bureau du directeur.
**********
Mon père m’avait préparé un bain en rentrant, comme je les aime, avec une tonne de mousse. Mais, je ne l’ai pas pris, je me suis endormie dans mon lit avant. J’en suis sortie deux jours après, pour décrocher le téléphone qui sonnait.
- Halo ?
- Heu… oui, je voudrais parler à monsieur…
Une voix de femme, hésitante et elle continue
- Vous êtes Pauline, c’est ça ?
- Heu, oui.
- Bonjour, je m’appelle Sophie Tallère… Je… J’étais à votre place il y a cinq ans… Pouvez-vous dire à votre père que c’est d’accord ?… Au revoir.
- … Attendez… Comment avez-vous eu ce numéro… Et… Vous connaissez mon père ?
- … Il ai venu me voir il y a deux semaines… Hallo ? Vous êtes là ?
- oui… Mais… J’ai… Est-ce que vous y pensez encore ?
- Tous les jours… Je dois raccrocher, je n’ai plus de forfait…
- Donnez-moi votre numéro, je vous rappelle.
- … D’accord.
Nous avons parlé pendant des heures. Elle ne me raconta pas grand-chose de ce qu’elle avait subit, mais était plus expressive sur ce qu’elle avait ressenti, sur comment elle était seule et abandonnée de tout le monde, même de sa famille. En l’écoutant, je me disais que j’avais de la chance d’avoir mon père.
Il est rentré, je venais de raccrocher.
- Coucou ma chérie. Tu es enfin réveillée ? Tu étais avec qui au téléphone ?
- Sophie Tallère.
- … Et ?
- Elle accepte de témoigner. Tu vas porter plainte ?
- Non, toi. Mais, fini ton année scolaire avant. on va éviter de faire des vagues avant le bac.
- Tu l’as trouvée comment ?
- Avec l’annuaire des anciens élèves. J’ai contacté des centaines d’élèves… Et ai trouvé six victimes.
- Et tu les as rencontrées ?
- Non, pas toutes, elles ne voulaient plus en entendre parler. Mais Sophie a bien voulu me recevoir, et une autre aussi…
- Emilie ?
- oui. Je sais que tu l’as rencontrée… Sinon, tu vas passer le bac blanc la semaine prochaine, histoire d’avoir de vraies notes. Penses-tu que ça ira ?
- … oui… Merci… C’est super.
- Et, j’ai récupéré les dossiers de candidatures pour les écoles…
- … Il faut les avis des professeurs. Et les enveloppes sont celées…
- Tu ne verras pas ce qu’ils mettent. Mais, je serais présent au moment où ils les cèleront.
J’ai l’impression d’être plus légère. J’ai l’impression d’être tellement légère que je vais m’envoler. Se sont les yeux pleins de larmes que je me suis blottie dans les bras de mon père. Il était mon héro, l’homme de ma vie.
Et j’ai passé le reste de la semaine à réviser, à oublier, à reprendre confiance en moi et redevenir Pauline. Mon père a fait du shopping pour moi, me rachetant des habits que j’aime, des sous-vêtements. Je ne lui avais pourtant rien demandé, mais ça m’a fait plaisir. Et il me surprit une fois de plus en ne se trompant pas sur les tailles. Le week-end avant mon retour à l’école a permis de rassurer mon père son mon état. Il a pu m’entendre gémir seule dans ma chambre, redécouvrant le plaisir de la chaire sans en être contrainte.
Je suis prête, je suis seule dans une salle avec le sujet de la première épreuve. C’est le surveillant général qui me surveille. Je finis rapidement. Je n’ai peut-être pas tout bon, mais je suis confiante. Je sais que le règlement indique qu’on n’a pas le droit de sortir avant l’heure. C’est pour éviter de déranger les autres qui n’ont pas finis. Même si je suis la seule, je reste sur ma chaise à fixer cet homme.
Il est visiblement gêné, je me sens supérieure. Et après quelques minutes à tenter d’éviter mes yeux, il me dit
- Tu peux me rendre ta copie si t’as fini et sortir.
- Tu me trouves comment ?
- Heu… Je ne sais pas…
- Me trouves-tu jolie ?
- Heu… oui…
- Il reste une bonne heure là… Tu pourrais me demander de me déshabiller. En plus, habillée comme je suis, ça te donne pas envie de tout découper avec des ciseaux ?
- … Pauline… Arrête, c’est fini tout ça… Tu veux quoi ?
- Que tu te foutes à poil. Que tu te foutes à quatre pattes à me lécher mes chaussures boueuses pendant que je t’encule avec le plus gros concombre que je trouverai.
- … Je ne t’avais pas sodomisée.
- Non, mais tu n’as pas de chatte, je ferai en fonction…
Je me lève et dépose ma copie sur le bureau. D’un air supérieur, je lui dis « Tu n’es vraiment qu’une grosse merde ! », et je suis allée en classe.
Stanriff
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