Avant-propos :
“Bonjour, Véronique, la belle-sœur de Marie-Claude et auteur de la plupart de ses récits, vous racontera, au nom d’Annie et Jean-Luc, la deuxième histoire d’Annie : « Les vacances d’Annie et Jean-Luc ».”
Découvertes
Le lendemain matin, le réveil de Jean-Luc et Annie sont tardifs. Il faut dire qu’ils ont suivi leurs voisins jusqu’à ce qu’ils s’arrêtent, repus de jouissance peu après minuit. Ils prennent leurs affaires de toilette et filent ensemble à la douche, mais à cette heure-ci toutes les cabines sont occupées. Jean-Luc se souvient d’hier.
« On n’a qu’à aller dans les cabines ouvertes »
« Pour me faire mater pendant que je me savonne ? Pas question »
« Si on prend les deux douches du fond, on sera face à face, tranquilles »
« Mouais »
« Allez, ça me ferait plaisir »
« Bon, d’accord, allons-y »
Ils vont dans les deux douches se trouvant le plus au fond et commencent à faire couler l’eau. Jean-Luc a, à nouveau, une idée sexy qui lui traverse l’esprit, décidément ses voisins n’arrêtent pas de l’inspirer.
« Dis chérie, tu ne voudrais pas te raser le sexe ? »
« Tu n’es pas bien ? »
« Mais si, de nombreuses autres femmes le font sur la plage »
« Je ne veux pas »
« Sois sympa. Ce serait excitant »
« Tu as vu qu’il y a aussi des gars qui se rasent le sexe ? »
« Euh… J’ai moins fait attention »
« Tu vois ce que je veux dire ? »
Jean-Luc réfléchit un court instant. Après tout, ce serait dommage de ne pas essayer, l’excitation est trop forte et, de toute façon, ça repoussera.
« Bon d’accord. Alors je le fais aussi »
Jean-Luc sort un rasoir neuf qu’il passe à sa femme. Il décapsule la bombe de gel de rasage et en fait couler une bonne quantité dans sa main et la lui passe également. Annie se sert à son tour une dose de gel et regarde comment fait son mari pour l’appliquer et la faire mousser. Se saisissant ensuite de leurs rasoirs, ils mettent à nu leur intimité, ce qui n’est pas toujours aisé vu la quantité de poils à raser. Il aurait peut-être été préférable de procéder auparavant à un débroussaillage préliminaire, mais Jean-Luc n’y a pas songé et de toute façon il n’avait rien sous la main pour le faire. Une fois leurs sexes dégagés de cette barrière pileuse, ils terminent de se laver, s’essuient et terminent en se passant la lotion après-rasage adoucissante de Jean-Luc. C’est pour eux la première occasion d’une caresse avec ce fameux contact direct avec la peau, si sensuel, si érotique. Ne pouvant réprimer l’envie de découvrir cette sensation nouvelle, ils se masturbent, chacun dans sa cabine de douche, en observant l’autre faire de même. Ce plaisir inédit pour eux les amène rapidement à l’orgasme, l’un et l’autre. Comme la veille, Jean-Luc macule de sa semence les cloisons des douches. Au sortir du bloc sanitaire, Annie adresse un sourire à son mari.
« Merci, tu m’as fait découvrir de magnifiques sensations »
« Merci, à toi aussi, de m’avoir fait faire de même. C’est trop bon »
Tout en traversant la foule, ils continuent leur conversation à voix basse. Visiblement toujours excités.
« J’ai hâte de te lécher le sexe »
« Et moi de te sucer. On va sous la tente tout de suite ? »
« Laisse-moi le temps de récupérer un peu. On va d’abord aller faire les courses »
Le temps de passer prendre de quoi manger à midi et ils retournent s’enfermer dans la tente durant le reste de la matinée. Le temps de découvrir cette sensualité à fleur de peau. Un poil de plaisir en plus pour quelques poils de pubis en moins.
Comme la veille, ils mangent légèrement et rapidement. Ils n’ont pas vu leurs voisins de la matinée, ceux-ci ont dû partir avant leur réveil. Une fois leur repas terminé, ils quittent le camping, toujours aussi tôt, en direction de la plage. Contrairement à la veille, ils se rendent directement sur la zone naturiste en toute connaissance de cause, et s’installent à peu près au même endroit que la veille. Jean-Luc se met immédiatement nu tandis qu’Annie sort son maillot de bain de son sac. Jean-Luc réagit tout de suite.
« Attends, tu ne vas pas mettre ton maillot ? »
« Euh… Excuse-moi, l’habitude ! »
Et Annie se dénude sans gène, car il n’y a pas grand monde aux environs pour l’instant, et elle s’allonge immédiatement sur le dos. Jean-Luc la regarde allongée comme ça, son sexe, impudique à souhait, offert aux regards des voyeurs, quel délice ! Qu’est-ce que j’ai envie de lui caresser le corps ! Se dit-il. Ici, devant tout le monde. Après tout, elle acceptera bien une couche de crème solaire. Ce qui est dommage, c’est qu’il n’y a pas grand monde aux alentours, pas de voyeurs pour l’instant. C’est en observant les environs qu’il croise le regard de ses voisins qui arrivent à leur tour sur la plage. Ils l’ont vu, sourient et se dirigent vers eux. Dommage pour la crème solaire, mais il n’ose pas imaginer où pourra les mener cette rencontre inespérée.
« Chérie, nos voisins de camping arrivent vers nous »
Immédiatement, Annie se retourne sur le ventre, encore pudique, tandis que son mari, malgré lui remonte, ses jambes pour poser ses bras croisés sur les genoux.
C’est Anthony qui engage la conversation.
« Bonjour, j’ignorais que vous faisiez du naturisme. Rassurez-vous, nous aussi… Ça ne vous dérange pas si l’on est voisin ici aussi ? »
Jean-Luc est ravi de cette situation et la tournure possible des évènements.
« Non, pas du tout, installez-vous ! »
Sa femme l’est beaucoup moins. Alors qu’elle se passerait déjà bien d’être nue avec des personnes à bonne distance, s’il y a en plus de la promiscuité, sa pudeur risque de reprendre vite le dessus. Heureusement qu’elle s’est mise sur le ventre avant leur arrivée. Mais le problème, c’est qu’elle ne va pas pouvoir rester dans cette position tout l’après-midi. Pendant qu’ils s’installent, Carole murmure quelques mots à l’oreille de son mari qui acquiesce. Une fois installé, Anthony s’adresse à Jean-Luc.
« Tu es déjà venu sur cette plage ? »
« Ben, hier »
« Oui, mais avant ? »
« Euh… Jamais »
« Alors tu ne la connais pas. Viens, je voudrais te montrer un truc »
Jean-Luc se lève un peu gêné. L’autre couple ne peut s’empêcher de remarquer son sexe rasé qu’il dissimulait jusqu’à présent. Anthony commence à marcher.
« Viens »
Après quelques dizaines de pas, Anthony se confie à Jean-Luc.
« En fait, je n’ai rien de spécial à te montrer. Mais ma femme voulait être seule avec la tienne. J’espère que tu ne m’en veux pas »
« Non. Pas de problème »
« Sûr ? Parce qu’elle la trouve très belle. Elle va peut-être lui faire des avances »
À cette idée, un flux de picotements traverse le corps de Jean-Luc.
« Vraiment ? J’espère que ma femme se laissera faire »
« Nous saurons ça au retour. Allons quand même faire un tour »
Carole s’est installée à côté d’Annie. L’avantage sur la plage, c’est le fait de pouvoir recourir à l’enduction de crème solaire comme contact érotisant. Carole ne s’en gêne pas, elle s’allonge sur le dos puis tend le flacon de lait bronzant à Annie.
« Peux-tu me passer de la crème solaire dans le dos ? »
Annie s’exécute à contrecœur, agenouillée à côté. Tout d’abord, parce qu’elle aurait préféré rester allongée, et que se relever pour s’occuper de Carole va l’obliger à lui révéler sa poitrine et peut être même plus d’intimité si elle ne garde pas les jambes bien serrées. D’autre part, elle n’a jamais caressé le corps d’une inconnue et n’en a jamais eu l’idée.
(Annie ne compare pas les relations saphiques qu’elle a eues avec Muriel et Justine, ses meilleures amies, lire : les vacances de Muriel ! Car cette fois-ci la situation est différente, elle est mariée et Carole est une inconnue qu’elle ne connaît qu’en étant voisine au camping).
Et c’est aussi une question d’éducation, qui depuis hier, part en miettes par petits bouts ! Se dit-elle. Jusqu’où cela va-t-il aller ? Elle se place à côté de sa voisine et commence par les épaules, Carole retire ses lunettes de soleil, elle permet ainsi à Annie de savoir ou se porte son regard. Elle le sait et la fait exprès. La gêne monte dans l’esprit d’Annie, après l’avoir regardée dans les yeux, sa voisine descend ostensiblement sur la poitrine qu’elle observe sans retenue. Jamais Annie ne s’est sentie aussi offerte au regard d’une autre personne. Puis les yeux de Carole descendent encore, plus bas que le nombril. Elle va voir que je me suis rasé le sexe se dit Annie. Les épaules terminées, il lui faut bien bouger pour aller plus bas. Même aussi rapide qu’elle ait pu le faire, son mouvement de translation s’est immanquablement accompagné d’un bref écartement de ses jambes. Carole n’a pas relâché l’étreinte de son regard. Elle a tout vu, c’est sûr, son pubis, ses lèvres imberbes… Peut-être même plus ! Que faire ? Agir comme si de rien n’était ? Elle reprend l’application de crème. Passant rapidement sur les fesses, puis les jambes. Soulagée, Annie retourne s’allonger en s’efforçant de ne pas se tourner vers sa voisine. Elle s’affale, soulagée sur sa serviette. Ouf, c’est fini ! Se dit-elle.
En fait pas vraiment. Carole n’est pas encore allée au bout de son idée. Elle se redresse sur les épaules et observe le dos d’Annie.
« Tu ne t’es pas mis de crème solaire sur le dos. Je te dois bien ça »
« Quoi ? »
« Ben, je vais t’en mettre »
Et le calvaire continue pour Annie, alors qu’elle croyait qu’il était terminé. Carole commence également par les épaules, avec une infinie douceur. Malgré elle – mais est-ce réellement malgré elle —, Annie se tourne vers sa voisine. Elle peut à son tour voir sa poitrine s’agiter sous l’effet des mouvements de ses bras. Elle n’oserait pas ? Finalement si : son regard se porte sur le bas-ventre de celle qui lui caresse si bien le dos. Placée tout simplement les jambes croisées, en tailleur, elle laisse tout le champ libre à Annie pour l’observer. Ce triangle de poils joliment taillés sur le pubis, ces charmantes lèvres si bien épilées et entrouvertes sous l’effet de cette position indécente. Toute son intimité ainsi offerte sans gêne au regard de sa voisine. Elle sent les mains descendre jusqu’à la taille, puis d’un bond elle saute aux pieds. Pourquoi ? Se demande Annie. Les caresses remontent maintenant le long des jambes, tout droit en direction de… Non ? Si c’est donc ça. Que faire ? La caresse s’est interrompue à quelques centimètres de l’objet du désir et reprend immédiatement sur les fesses, parcourues en de longs cercles concentriques. En synchronisant les mouvements de ses deux mains, Carole arrive à écarter les fesses, dévoilant la raie culière d’Annie. Cette dernière a bien senti l’air frais effleurer sa rosette, comme une caresse. Jusqu’où va-t-elle aller ? Du bout des doigts, Carole continue sa caresse et retourne vers le haut des cuisses. Annie sent le retour de ses doigts. La gêne se change en plaisir. Le plaisir en désir. Elle n’en peut plus et comme une invite on ne peut plus explicite, elle écarte légèrement les jambes, juste ce qu’il faut pour révéler la fente de son sexe à la voisine. Il n’y a rien à regretter, dès qu’elle a fait ceci, Carole vient caresser les lèvres, parcourant le mince sillon à plusieurs reprises. Quel plaisir ! Annie écarte plus les jambes, cette fois-ci, elle veut que sa voisine entre en elle. Elle n’est pas déçue, dans l’instant, sa grotte secrète est explorée, le clitoris caressé. L’excitation est telle que Carole a à peine commencé à lui masturber le bouton d’amour entre ses doigts qu’elle jouit. Là, sur la plage, sous le regard d’éventuels voyeurs et sous les doigts d’une femme. Carole revient plus près d’Annie, les doigts recouverts de cyprine. Tout en regardant sa voisine droit dans les yeux, elle se lèche les doigts. En voyant cela, une décharge d’électricité traverse le corps d’Annie. Carole se penche vers elle.
« Tu as aimé ? »
« Beaucoup »
« C’est ta première fois avec une femme ? »
Annie hésite entre dire oui, ou de lui raconter, finalement elle répond à Carole :
« Oui, c’est la première fois »
Carole s’allonge à côté d’Annie, qui est exténuée par le plaisir qu’elle vient de recevoir.
Y a-t-il eu des voyeurs pour observer ces attouchements ? Au moins deux en tout cas. Jean-Luc et Anthony redescendent de la dune sur laquelle ils étaient postés depuis le début. Ils arrivent, le sexe légèrement gonflé, les yeux brillants de désir, le sourire aux lèvres. Jean-Luc s’approche de sa femme pour lui murmurer au creux de l’oreille :
« Je t’ai vue te faire caresser et jouir »
Annie sent son visage rougir à cette évocation. Elle ne sait comment l’interpréter. Jalousie ou excitation ?
« Et… Tu as apprécié ? »
« Beaucoup. J’ai envie de te faire l’amour tout de suite »
Et il joint son geste à la parole, placé à côté de sa femme, il commence à lui caresser le corps, tandis qu’Anthony fait de même à la sienne. Les deux hommes se regardent, appréciant ce plaisir partagé. D’un simple mouvement de tête désignant la dune et ses buissons, ils entraînent leur compagne vers cet endroit propice à des jeux plus explicites. Les deux femmes s’allongent côte à côte, mais tête-bêche, et recommencent à se caresser. Annie a oublié la retenue qui était sienne il y a encore vingt minutes et elle parcourt avec plaisir les courbes du corps de sa voisine. Les deux hommes viennent leur sucer les seins, leur lécher le sexe. Alors que Carole ressort deux doigts du sexe trempé d’Annie, elle les présente à Jean-Luc qui les suce avec délectation, excité de ce premier contact érotique avec une femme qui n’est pas la sienne, sous les yeux de la sienne. Annie a bien senti le trouble de son mari à ce moment, à son tour , elle va chercher de la cyprine dans le conduit d’amour de Carole et la présente à Anthony comme une offrande. Il lui suce les doigts avec attention, jouant de sa langue, tournant autour, les aspirants tous les deux. Jean-Luc n’en croit pas ses yeux, il a l’impression de voir Anthony effectuer une fellation sur les doigts de sa femme. N’en pouvant plus, son sexe pénètre promptement Annie. Cette situation est telle qu’au bout de quelques allers-retours seulement, ne se contrôlant plus, il déverse sa semence au fond de sa femme dans un râle de jouissance. Il n’en faut pas plus pour exciter Anthony qui pénètre à son tour sa femme. Habitué à ce genre de situation érotique, il contrôle son plaisir et peut faire durer ses allers-retours plusieurs minutes, durant lesquelles Jean-Luc caresse Annie, qui elle-même caresse Carole, jusqu’à la jouissance simultanée d’Anthony et de sa femme. Ivres de plaisir, ils retournent vers la plage en titubant. Jean-Luc se permet une confidence à leurs nouveaux amis.
« Tu sais, hier soir, nous vous avons regardé faire l’amour »
« Et ça vous a plu ? »
« Oui, nous avons fait les mêmes choses que vous »
« Je me doutais que vous pourriez nous voir. J’y pensais depuis le matin »
« Ah ! La douche ! »
« Oui, vous n’avez jamais essayé ? »
« Un peu, ce matin. On était dans des cabines face à face »
« J’imagine ! »
Ils s’allongent tous les quatre, épuisés. Profitant du beau soleil qui baigne cette journée d’été, la somnolence les gagne.
À suivre !!
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