– Bibiche ! Je pars ! Tu m’accompagnes ?… prends ma casquette sur le buffet, j’ai oublié.
Ouais d’accord tu pars, mais moi je ne suis pas prête. Je ne vais pas sortir comme ça quand même. Oh et puis zut, à 6 heures du mat y’a pas foule dans la rue.
Je passe devant le miroir de l’entrée.
Oh la tête ! Les cernes que je me paye ! Et les cheveux ! bien la peine de les avoir fait couper ! Ils partent dans tous les sens !
Marco est déjà dans la cabine de son camion et a démarré le moteur. Je sors jusqu’au portail et lui fait signe de la main : pas envie d’aller plus loin, on s’est déjà dit au revoir quand il est sorti de la salle de bains.
Il secoue la tête, fait signe, et démarre.
Je referme le portail, un dernier coup d’œil et je retourne vers la maison.
Grincement de frein. Je me retourne.
Ben il recule ! Qu’est-ce qui … merde ! Sa casquette ! M’a déjà dit, sans casquette, t’es pas un vrai routier ! Tu parles ! Rien qu’au bide on sait que tu ne bouges pas du volant !
Je cours jusqu’au salon en laissant traîner les pieds, courir en claquettes, c’est pas simple, prends la casquette et ressort en l’agitant :
– J’arrive !
Il s’est arrêté devant le portail et à ouvert la porte de la cabine. Je passe devant le camion, contourne la portière, et lui tends la casquette.
– Dernier bisou, Bibiche !
Je pose un pied sur le marchepied, me hisse vers lui et lui tend la joue.
Je le connais, il va encore me faire une léchouille baveuse, ça l’amuse … pas envie.
Il dépose un baiser sur ma joue … et me flatte les fesses de la main en relevant le t-shirt :
– Tu mets plus de culotte ?
Quelle andouille ! Je n’aime pas quand il fait ça ! Et puis pour la culotte je n’ai pas eu le temps …
Je redescends du marchepied, claque la portière et me recule vers le trottoir d’en face. Un dernier geste de la main, et il redémarre.
– Bonjour !
Je me retourne. Notre nouvelle voisine est appuyée à sa voiture, bras croisés, un grand sourire aux lèvres :
– Ah ! Bonjour … on vous empêchait de partir ?
– Pas grave. Il part longtemps ?
– … euh… 4 jours, la Roumanie et retour.
– C’est pour ça … c’est long quatre jours …
Pourquoi elle rigole ? … oh zut … elle l’a vu me mettre la main aux fesses …
– Il va encore faire beau aujourd’hui, alors attention … vous avez déjà un bon coup de soleil ! Bonne journée !
Elle monte dans sa voiture en souriant, me fait un clin d’œil, et démarre en me faisant un petit signe de la main.
Je reste comme une idiote sur le trottoir à tirer sur mon t-shirt, et je sens que j’ai les joues en feu.
Eh voilà ! Première fois que j’ai l’occasion de parler à mes voisins et qu’est-ce que je fais ? Je montre mes fesses ! Elle est toute mignonne dans son joli tailleur, et moi en t-shirt le cul à l’air !
Sa voiture a dépassé le virage. Je traverse la rue, remonte l’allée, et je rentre dans la maison.
Nouveau passage devant le miroir de l’entrée : je suis cramoisie ! Rouge comme une pivoine !
Pour une première rencontre c’est réussi, on peut ne pas dire. Depuis le temps que je me dis que ça serait sympa de lier connaissance … y a pas à dire ! J’ai assuré ! Bonjour madame, matez mes miches ! Encore heureux ce n’était pas son mec ! y aurait plus manqué que ça … quoique … elle, elle est canon, mais lui c’est carrément Keanu Reeves … « salut on se connaît pas, mais regardez donc mon joli p’tit cul quand même, voulez toucher ? » … comme l’autre dégoutant, y pouvez pas se retenir, non ? Pour une fois … plus ça va, plus y m’énerve ! Marco le beauf !
Je me retourne devant le miroir, me mets sur la pointe des pieds, soulève mon t-shirt :
… elle s’est bien rincée l’œil quand même, perchée comme j’étais. Il a soulevé comment ? Ouais comme ça … ben tiens, son histoire de coup de soleil, tu parles j’ai les fesses toutes rouges depuis ma bronzette d’hier sur la terrasse ! Oh, j’ai honte …
Je me penche un peu vers devant, essaie de retrouver la position que j’avais, perchée une jambe sur le marchepied :
– Et allez donc ! En plus, pleine vue sur les poils qui dépassent de partout ! (je suis souvent toute seule, alors je me parle à voix haute)
Une fois, au début de notre mariage, on avait décidé de passer une semaine au bord de la mer. Après quelques (beaucoup) essayages de maillots, (tiens les essayages, faudra que je vous en parle, marrant des fois …) une évidence était apparue : fallait débroussailler le minou !
Quand t’enfiles un bout de chiffon, d’autant plus cher (et donc joli !) qu’il est petit, les deux touffes de poils que t’arrives pas à faire tenir dedans et qui ressortent de chaque côté, ce n’est pas trop classe ! (bon, chez moi et quand je suis seule, je me passe de maillot, mais à la plage, j’y arrive pas. Enfin, ce n’est pas vrai, j’y arriverais sans doute, mais avec Marco dans la zone, mieux vaut éviter !).
Et là, deux solutions : tu fais toi-même ou tu délègues à une esthéticienne.
On n’avait pas trop de sous à l’époque, alors autant économiser pour les vacances (ou un petit, donc cher, maillot).
Faire moi-même : cire, crème, rasoir ? C’est qu’il faut s’en poser des questions quand on est une fille ! la vie est pas simple !
D’entrée, vu l’endroit dont on parle, je n’étais pas vraiment partante pour la cire chaude : ce que j’avais lu sur des magazines m’avais plutôt convaincue de m’y prendre autrement.
J’ai donc acheté la crème dépilatoire vantée dans mon magazine : tu étales, tu prends une douche, t’es nickel ! Ben voyons …
Ce qu’ils avaient oublié de dire, c’est que si le seul entretien que t’es jamais fait, depuis que t’es toute contente de voir pousser tes poils pour montrer aux copines à la piscine, (ça et les tampons dans le sac … ça en installe !) c’est un vague coup de ciseau sur les côtés, la crème machin-chose, ce n’est pas génial ! Tu étales, tu prends ta douche, t’arraches quelques poignées, … et c’est ni fait ni à faire !
J’avais étalé plus loin d’un côté que de l’autre … ça faisait des trous … y restait un vague tapis brosse entre les cuisses et les lèvres … ma chatte avait vraiment une sale tronche.
Marco faisait déjà ses déplacements à l’international : j’avais le temps de rattraper les choses avant son retour.
Et pour rattraper, j’avais rattrapé ! À coups de rasoir ! Une coupe au huron ! Une large bande de poils qui monte bien droite, coupe au carré en haut ! Je n’aimais pas trop, mais quand j’ai essayé de nouveaux maillots, tout allait bien, même les plus jolis (les plus petits et les plus chers).
Quand Marco est rentré, toute fière de moi je lui ai montré le joli maillot que j’avais acheté. Il n’a pas été intéressé plus que ça : ce qui l’intéressait, c’était ce qu’il y avait dedans ! Et quand il a vu mon nouveau brushing de foufoune … il s’est mis en rogne, il m’a fait une scène, il trouvait ça ridicule.
On en a reparlé une fois ou deux après, et maintenant j’obéis : monsieur me veut naturelle avec tous mes poils, alors je garde mes poils … des fois, il m’appelle « sa petite Portos », charmant … bon un petit coup de ciseau léger de temps en temps … et puis ça m’arrange aussi : je me souviens trop bien des démangeaisons, des boutons, des poils qui poussent sous la peau … et ça fait neuf ans qu’on est pas retourné au bord de la mer : plus de maillot !
Et donc : je suis une femme à poils ! Et brune en plus ! Devant ça déborde un peu sur les cuisses, ça s’étale au dessus des plis de l’aine, et derrière ça remonte entre mes fesses : spectacle gratos offert de bon matin à ma voisine à qui j’avais jamais adressé la parole ! Bien vu ma fille ! Bon, restons positive, j’ai un beau petit cul ! C’est sans doute ce que j’ai de mieux. Mon ventre s’arrondit un peu et mes seins sont trop petits (85B, c’est limite fillette !), mais mon cul tient la route !
Marco, les seins, il s’en fout : un jour il l’a dit tel quel à un de ses copains qui bavait sur les seins d’une présentatrice de télé :
– Moi, les seins, je ne m’en sers pas, alors je m’en fous ! Pas vrai Bibiche ? Et puis heureusement, hein ?
On était à table, ça a jeté comme un froid … son copain et sa femme étaient gênés. Pas Marco. Et moi, je suis partie chercher n’importe quoi à la cuisine …
6h45 : trop tôt pour les courses, rien à la télé, plus sommeil … pas envie de faire du ménage … et il fait déjà chaud.
La voisine avait raison, il va faire beau, et elle avait raison aussi, j’ai pris un coup de soleil hier, donc pas de bronzette.
Un bain, je vais prendre un bon bain, ça me détendra … et puis après le traitement d’hier soir, ça ne me fera pas de mal.
Hier soir Marco est encore venu se coucher tard. Depuis qu’il a étendu son abonnement Canal+ à toutes les chaînes de cul qui existent, il ne se couche jamais avant 2h00. C’est pour le sport, qu’y disait ! Et il a fait l’étonné en zappant de découvrir qu’on recevait ces programmes-là !
Le premier jour de l’abonnement, il m’a empêché d’aller me coucher : attends encore, on ira au lit ensemble ! Et … oh, mais quelle surprise ! Vers minuit, il tombe « par hasard » sur un film de cul !
– Allez ! On regarde juste un peu …
Je le voyais venir, mon Marco, gros comme un camion !
Bon, ça m’a pas déplu tant que ça. Et puis avec une main qui te trifouille entre les cuisses, t’as du mal à suivre le scénario, ce qui tombe bien, d’ailleurs … quant aux images, au bout d’une demi-heure, j’avais plus vraiment la tête en face de l’écran … Marco, lui, surveillait ça de près, et ça le tenait en forme. Ce qui l’a un peu déçu, c’est que je ne reproduisais pas sur lui tout ce qu’il voyait ! Ce qui m’a déçue moi, c’est que j’étais juste une poupée gonflable. En fait il se faisait sucer par la télé ! Et c’est moi qui ai nettoyé le canapé avec un mouchoir ! Ma faute aussi ! Je n’avale pas ! j’ai essayé … et puis j’essaie plus … Je sais que les mecs aiment ça, ça et deux nanas dans leur lit, mais bon, plus envie de me forcer … au début je l’ai fait une fois ou deux, plus par accident que par envie … j’ai ressenti plus de plaisir, du plaisir que je lui donnais, que de plaisir perso, parce que question goût, c’est pas extraordinaire, un peu écœurant même, heureusement Marco à la giclée parcimonieuse, pour le canapé, m’a pas fallu un grand mouchoir, quoi … je me demande si tous les mecs ont le même goût ? Sûrement pas, doit être comme le vin, dépend du terroir … tu viens d’où toi ? Fait goûter ? Je suis folle…
Donc hier soir, il a encore dû « zapper sur du sport » comme il dit. Et forcément il est venu se coucher avec des envies au fond du slip. Ce n’est pas toujours le cas, soit dit en passant, je le soupçonne de salir des mouchoirs tout seul de temps en temps ! … et je ne veux pas le savoir. Hier soir ça m’aurait arrangé. D’abord je dormais bien. Et puis pas envie. Ce n’est pas que je n’ai pas envie d’amour, c’est que j’ai moins envie d’amour avec lui … Mais difficile de lui dire « va te tripoter dans la salle de bain ». Alors j’ai joué le sommeil profond : vachement dur quand ton bonhomme de 110kg s’écrase dans un lit de 140, te pose sa grosse paluche sur les fesses, te souffle dans le cou « tu dors ? On fait un câlin ? », Mais ça a pas marché. Alors je lui ai tourné le dos, j’ai soulevé une jambe, j’ai envoyé une main derrière moi et le l’ai guidé vers ma chatte, des fois qu’y se trompe. Faut lui reconnaître que ce qui pouvait être un défaut au début est devenu une qualité : il va vite. Et puis il a ronflé. Et puis je n’ai pas eu la force d’aller me laver. Et puis j’ai pleuré un peu. Et pendant quatre jours il n’est pas là. Je suis bien avec lui … mais … je l’aime bien … et ce n’est pas assez … si ?
Et ce soir, c’est moi qui regarderait « du sport » jusqu’à pas d’heure ! Ben quoi ? Avec quatre chaînes qui passent que des films de cul, j’en trouverai bien un qui m’émoustillera un peu, non ?
Quand le sujet arrive dans une conversation, les gars rigolent, et les filles font la moue ou poussent des ooh ! D’horreur (je fais pareil, d’accord, je suis aussi faux-cul que tout un chacun), mais je guette la petite lumière au coin de l’œil des copines … et je la vois de temps en temps !
C’est comme les « vibrateurs-masseurs » du catalogue des 3 Suisses, les godes, oh non ! pas elles ! Bon, je n’irais pas jusqu’à ouvrir leur table de nuit ou soulever leurs petites culottes pour vérifier, mais si personne achète, comment ça fait qu’on continue à en vendre ?
Moi, c’est Marco qui m’en a acheté (les chaînes cryptées lui ont ouvert l’esprit) pour « essayer » qu’il m’a dit : merci Marco ! Depuis, j’ai mes petits jouets !
Bon, il choisit pas toujours très bien ! J’ai vu des trucs sur internet qui m’auraient davantage plu. Je crois que c’est aussi un truc de mecs : ils sont obsédés par la taille ! Eh, les gars ! Les battes de base-ball c’est vachement bien … pour jouer au base-ball ! Enfin, faut pas charrier non-plus, des fois … j’aimerais bien aussi la taille étalon de quelques acteurs de pornos … mais en plastique ça fait pas le même effet … sauf en fermant les yeux …
Et puis une fois il a eu un coup de génie : il m’a ramené un truc que je ne savais pas bien ce que c’était. Mais à la petite lumière dans l’œil et au sourire en coin, j’ai gommé les options presse-papier, pendentif, et bouchon de carafe :
– C’est quoi ? (petit air faux-cul, sourcil levé)
– Rosebud
– Hein ?
– On dit aussi un bouchon de cul !
Il pouvait bien se le permettre, parce de ce côté-là, je lui permets pas grand-chose … des fois, si je suis un peu pompette … et quand je le suis complètement (très rare), il peut faire ce qu’il veut, au mieux je m’en rends compte au réveil …
Bien sûr il a voulu l’essayer le soir même, et le mettre lui-même en place. Au début pas très agréable, et puis on l’oublie presque, et puis … rien. On a fait l’amour (en fait il m’a sauté, comme d’hab) et puis rien. Et puis il est reparti avec son gros camion. Et puis je l’ai remis en « regardant du sport » (j’aime mieux que « en me tapant un porno »), et en jouant avec mon minou, et c’est le pied ! Jouir avec ce truc qui bouge dans le cul c’est le pied ! Merci Marco !
Je me suis endormie dans mon bain, réveillée avec la peau grenue comme gorgée d’eau, la peau des doigts fripée. Réveillée par une sensation de froid.
Séchage rapide et je m’habille : polo tennis blanc, slip blanc, pas de soutif (me sert pas à grand chose), minijupe en jean. Parée pour les grandes surfaces. Je vais me débarrasser des courses pour les quatre jours à venir.
J’ai hésité : petite culotte ou string ? Avec ma minijupe … le string … je n’ai pas vraiment l’intention d’allumer ce matin. J’aime bien ça. Mais le matin y a que des papys qui accompagnent des mamys. Je ne vais pas provoquer de crises cardiaques à ces gentils vieux, quand même ! Et puis l’exhib, j’ai déjà donné ce matin. Donc culotte.
Avec l’abondance de mes poils pubiens : pour les strings, l’effet est … étonnant. Pour pas trop agresser, je ne les prends que noir. J’ai essayé rouge : avec les moustaches ça fait très pute, autant éviter … blanc ou chair : pas joli. J’ai vraiment une toison très foncée et ça fait pas joli.
En fait je ne porte de string que dans des occasions particulières. D’abord jamais avec Marco : il les bousillerait ! Quand je balade chez moi toute seule en ne portant que ça : plaisir perso. Quand je décide de faire de la provoc : magasins, essayages (rideau gentiment entrouvert), balades avec ma jupe « presque » transparente dans la rue (mais pas dans le village : je m’exile pour ça).
12h00 : Je suis rentrée, j’ai tout rangé, une petite faim ? Grignotage …
En rentrant j’ai vu qu’une des voitures des voisins était garée devant chez eux. Elle est partie ce matin, donc « Keanu Reeves » reste à la maison ?
Il fait vraiment aussi beau que prévu. Comme la bronzette est interdite aujourd’hui … jardinage ? Je ne me suis pas occupée des plates-bandes depuis un moment. Un désherbage ne leur fera pas de mal.
Je me mets en tenue de combat : le vieux t-shirt de Marco, le slip noir de mon vieux maillot de bain, un peu petit, les élastiques craqués, main confortable.
Au boulot…
(2)
Alain
Il fait chaud cet après-midi et j’ai promis de tondre la pelouse … galère.
Ma voisine a l’air de jardiner aussi. Quelle tenue ! T-shirt informe. Elle l’a sûrement piqué à son mari, elle nage dedans. Lui, je l’ai déjà vu une ou deux fois, bonjour-bonjour, sans plus. Il a l’air d’un gros beauf. Je l’ai vu partir un matin avec son bahut. J’ai rien contre les camionneurs, mais lui, c’est une caricature : bide, moustache, gouailleur … Par contre elle, elle n’est pas si mal, mais elle s’arrange pas avec son t-shirt pourri. Euh … j’ai aussi un vieux short et un t-shirt plein de peinture, pas mieux. Je m’en fous et elle aussi sans doute. Allez, au boulot …
… et maintenant tailler les bordures des massifs, pas drôle non-plus …
La voisine est toujours à genoux devant ses fleurs, elle n’a presque pas bougé depuis une heure. Deux trois fois quand j’ai regardé vers elle, il m’a semblé qu’elle tournait brusquement la tête. Mes pectoraux te plaisent, ma poule ? J’ai enlevé mon t-shirt, trop chaud, et elle mate en douce … moi aussi d’ailleurs ! A genoux, elle me tourne le dos et je vois son cul se balancer pendant qu’elle arrache ses herbes. On dirait que ça fait une heure qu’elle arrache les mêmes, d’ailleurs, se déplace pas beaucoup. Ah si ! … oh ! Oh ! Penche-toi à peine plus et … et je vois ta culotte ! Petit bout de tissu noir … jolies cuisses ma voisine !
En ramassant ce que je viens de couper le long de la barrière, je surveille du coin de l’œil. Son t-shirt a bien gentiment remonté d’un coté : sympa finalement ce truc. Un morceau de tissu noir, l’élastique qui mord sur la fesse. Maillot de bain ou culotte ? Culotte, ça me plait de l’imaginer en culotte. Le coté qui a glissé laisse voir le pli entre la cuisse et la fesse, chair généreuse, tremblant de ses mouvements. Si elle tourne la tête je lui dirais bonjour … quoique non, autant continuer à profiter du spectacle ! Peut-être qu’elle se rend compte de ce qu’elle laisse entrevoir … Elle fait exprès ? Non, je me fais un film … En tout cas c’est gentiment excitant ! Un joli petit cul qui se balance comme ça sous mes yeux !
Cinq heures, temps d’arrêter. Martina m’a dit qu’elle rentrait vers six heures. Juste le temps de prendre une douche.
Mes outils rangés, je me déshabille dans la salle de bains, amusé de constater que le peu entraperçu des fesses de ma voisine a laissé mon gland tout humide : un petit filet qui s’étire, comme un fil de salive, quand j’enlève mon slip … mais c’est qu’elle m’a excité ma voisine !
J’enjambe le rebord de la baignoire, tire le rideau de douche et me glisse sous le jet d’eau que je règle tiède, presque froid.
Les images continuent à défiler… ses cuisses à peine ouvertes, le pli de sa fesse …
Je les étoffe : … des reins qui se creusent … des fesses qui se soulèvent … une main qui se glisse dans son dos, un doigt qui glisse sous l’élastique de la culotte pour la remettre en place …et la laisse plus écartée encore … le t-shirt plus relevé qu’auparavant.
Ma main pleine de produit douche s’attarde sur mon sexe quasiment dressé, retrousse la peau du prépuce et la remonte, mes doigts passent doucement à la base du gland déjà gonflé par un afflux de sang. De mon autre main, je rejoins pouce et index au-dessus de mes couilles durcies, je les empêche de remonter vers mon ventre. Faire durer, tout doucement, images défilant dans ma tête. Je me caresse d’un lent va-et-vient sur la longueur du sexe, doigts légers, à peine serrés, remontant en griffant doucement, yeux clos et tête levée vers l’eau de la douche …
Le rideau de douche qui s’écarte :
– Eh ben ! Tu penses à moi j’espère !
Martina !
J’ouvre les yeux et lui tourne brusquement le dos en perdant presque l’équilibre sur l’eau savonneuse.
– Tourne-toi ! Montre-moi ça !
Son ton est moqueur, demi-colère.
Je tourne seulement la tête :
– T’es déjà là ?
– Apparemment tu ne m’attendais pas … oh, mais c’est qu’il est tout rouge !
Lèvres pincées, bras croisés, elle ne me regarde pas, elle a le regard baissé sur mes fesses.
– Je ne t’ai pas entendue arriver …
– Oui, je vois ça. Tourne-toi je te dis, allez, je veux te voir de face.
Son regard est toujours baissé, braqué sous la ceinture.
Je me retourne doucement, masquant mon sexe de ma main. Je bande moins, mon sexe est quasiment horizontal, difficile à cacher.
– Les mains dans le dos ! Je veux te voir, … allez … dépêche !
– Bon, ça va ! Laisse tomber…
Je me sens très con, là, et je sais ni quoi faire, ni quoi dire, pas drôle !
Martina pose son index sur mon plexus, les yeux toujours baissés sur mon sexe, de son autre main
Elle écarte mon bras, sans vraiment me toucher, du dos de sa main.
Je sens son regard, le poids de ses yeux sur moi, plutôt glaçant, et en même temps, je sens que mon sexe se redresse. Je sens à des picotements sur mes joues, que bêtement, mon visage est toujours aussi rouge et je m’en veux. De bander, de rougir, d’être surpris dans cette situation. Je la regarde toujours, vois ses lèvres serrées s’étirer en un sourire narquois.
– Enlève tes mains !
Lentement, je baisse les bras.
Agacé, gêné, … et en même temps ça me plaît.
Les yeux rivés sur mon sexe, elle s’assoit sur le rebord de la baignoire, se penche, tend le bras, prends un flacon de savon-douche :
– Tends ta main !
J’ai les yeux rivés sur son visage : masque figé. On vit ensemble depuis trois mois, et je ne lui ai jamais vu ce visage-là.
Je tends la main droite. Elle débouche le flacon et me remplit la main de produit.
– Ce que tu étais en train de faire … continue … je veux voir !
Elle pose le flacon, croise les mains sur ses genoux. Elle n’a toujours pas levé les yeux vers moi, et je reste la main tendue, temps arrêté, conscient à l’extrême de mon sexe tendu, je sens la peau du prépuce qui glisse doucement vers la base du gland, comme si ses yeux la tirait vers le bas, je sens mes couilles contractées, je sens la peau du scrotum durcie, tendue, provoquant la remontée des couilles vers mon ventre.
– Caresse-toi. Ferme les yeux et caresse-toi. Continue ce que tu faisais, je veux en profiter, allez, vas-y… ferme les yeux, je te dis ! Allez …
Je ferme les yeux. Je la vois encore, pourtant. Je sens le poids de son regard. Je sens toujours mes joues qui piquent, je veux arrêter et je sais que je vais le faire, je vais lui obéir, je sens mon sexe raidi à l’extrême, je sens le sang palpiter dans mon gland, je sens mon scrotum qui se contracte, je vais le faire, pour ses yeux qui pèsent sur moi, pour elle et pour moi, en même temps envie d’être ailleurs et envie que ça s’arrête pas. Le temps s’est arrêté depuis qu’elle est arrivée. Je ne sais pas trop si je rêve. Si, je sais, je ne rêve pas, ce n’est pas le temps qui s’est figé, c’est moi qui le suis. Je ne sais pas trop où j’en suis, excité comme jamais. Je ne me suis jamais branlé devant elle, je n’y ai même jamais pensé.
… et ma main commence à bouger, et je sens les yeux de Martina qui me brûle, … , et je sens mes couilles durcies, je les sens bouger quand ma main remonte sur mon sexe, je les sens se glisser sous la peau de part et d’autre de ma queue, et ma main commence un lent va-et-vient, mécanique.
– Quand j’suis arrivée tu tenais tes couilles dans l’autre main, fais pareil, fais pareil que tu faisais, je veux voir comment tu t’occupes de toi quand je ne suis pas là. Serre-les dans ta main.
Sa voix a changé, toujours sèche, toujours la même autorité sous-jacente, mais plus voilée. J’ouvre les yeux pour la regarder, une seconde…
– Ferme les yeux ! Je t’ai dit de fermer les yeux ! Prends tes couilles dans ta main!
Je lâche mon sexe. Du pouce et de l’index de part et d’autre de mon sexe je repousse mes couilles vers le bas, je plie les genoux en écartant un peu les cuisses, et je referme les doigts de la main gauche au-dessus des couilles en les repoussant, resserre jusqu’à ce que mon pouce et mon index se croisent.
– Dans l’autre sens, mets ta main dessous, je veux les voir aussi.
Je les relâche, les prends dans ma main droite, passe ma main gauche dessous et referme le pouce au-dessus.
– Serre plus fort !
Je resserre mes doigts. Les couilles compressées et étirant la peau, exposées à sa vue. Je reprends mon sexe de la main droite et recommence à me branler.
– Tu te caresses souvent sous la douche ?
– …
– Réponds-moi. T’a déjà fait cette semaine ?
– Non …
– La semaine dernière ?
– Je sais plus …
– Dis-moi … tous les gars se branlent … sois pas hypocrite !
– Des fois …
– Et tu penses à quoi ?
– … (l’image de la voisine arrive immédiatement ! … rien dire !)
– Tu fais toujours pareil ? Pourquoi tu m’as jamais demandé de te serrer les couilles si t’aimes ça ? Parce que t’aimes ça, hein ?… accélère…
J’ai toujours mes couilles serrées et tendues vers elle et tout à coup je sens ses ongles sur la peau tendue. Elle passe ses ongles, pince les couilles entre ses ongles, de temps en temps tire sur les poils. Douleur et plaisir en même temps.
– La dernière fois, je t’ai touché derrière, t’as aimé ? Tu aimes quand je te touche derrière ?
– …
– Tu aimes ou pas ?
– Oui …
– Tu te touches comme ça des fois ?
– …
– Tourne-toi, donne ta main ! Non, l’autre…
Elle se met du savon dans le creux de sa main, prends ma main gauche et m’enduit les doigts de savon. De ses mains sur mes hanches elle me fait tourner puis appuie d’une main dans mon dos.
– Penche-toi ! Allez, penche-toi mieux … mets ton pied sur le bord de la baignoire, je veux te voir faire, penche plus…
Elle prend ma main dans la sienne, tire mon bras dans mon dos, me pousse les doigts vers mon anus.
– Voilà … caresse bien … rentre un doigt …
Elle a gardé sa main sur mon poignet, et donne le rythme à mon index qui pénètre mon anus.
– Pas terrible comme ça, t’y mets de la mauvaise volonté, attends …
Elle se lève et j’en profite pour me redresser, un pied toujours sur le rebord de la baignoire.
Quelques secondes plus tard elle revient, un petit sourire pincé aux lèvres, mains dans le dos :
– Tourne-toi, je m’occupe de ton cul, branle-toi, et ferme les yeux, allez tourne-toi …penche-toi !
Une main me pousse au milieu du dos : je plie la taille, je m’équilibre de la main gauche sur le mitigeur. Une deuxième main écarte ma fesse du pouce. Je sens un appui sur l’œillet de mon anus, une pression plus forte, mon cul qui s’ouvre, un frottement lent. Ce n’est pas un doigt, la sensation est différente et ça glisse assez bien. Je sens que l’objet s’élargit un peu puis devient plus étroit. Elle ne le pousse plus et il reste en place.
– Redresse-toi ! Mets ton pied sur le rebord !
Elle reprend ma main gauche, la ramène dans mon dos, dirige mes doigts qui se referme sur … une brosse à dents ! Elle m’a enfilé le manche d’une brosse à dents dans le cul !
Elle appuie sur mon poignet et me fait faire un mouvement de va-et-vient puis me lâche.
– Tourne- toi vers moi, mets l’autre jambe sur le rebord … je veux te regarder te branler des deux cotés en même temps … je voulais ça depuis longtemps … on est trop … sages … tu ne trouves pas ?
Je bouge à peine la brosse et je recommence à caresser mon sexe, toujours aussi raide. Elle caresse mes couilles du bout des doigts, les sépare de son pouce, glisse ses doigts entre mes jambes vers l’anus, caresse ma main qui tient la brosse à dents, passe un doigt sur les replis de chair qui bougent au rythme du va-et-vient que je lui donne.
– T’as déjà été avec un homme ?
– Comment ça ?
– Je veux savoir si t’as déjà branlé un autre homme, si un autre homme t’a baisé … si t’as déjà eu une queue dans le cul ! Tu comprends, là ?
– Non, jamais.
– Hmm, tu réponds bien vite. Eh ! Ralentis pas ! Te fais pas jouir, mais continue … oui, comme ça. De toute façon, tu ne pourrais pas, je crois … t’as l’air trop serré.
– De quoi ?
– Tes fesses ! Ton p’tit trou à l’air trop étroit pour te faire enculer … quoique … si ça te plaisait tu y arriverais sans doute.
Elle a posé une main sur ma hanche et je sens ses doigts de l’autre main, plutôt ses ongles, sur mon gland, puis un ongle qui joue avec le trou. Sa main descend, avec deux doigts elle tire vers le bas la peau de mes couilles en pinçant fort la peau, en la roulant entre ses doigts.
– C’n’est pas beau tous ces poils ! Je crois que je t’aimerais bien aussi nu qu’un gamin. Je te ferai une épilation, un jour …
Sa voix s’est adoucie, plus basse et plus rauque. Je sens sa main plus lourde sur ma hanche. De son autre main elle tire sur les poils au dessus de mon sexe, sur les cotés, tantôt doucement et tantôt plus fort, étirant la peau.
– Je m’occuperai de ça une autre fois, T’es d’accord bien sûr …
Elle repasse la main entre mes jambes, tire aussi sur les poils autour de l’anus, le masse doucement autour du manche de la brosse que je ne bouge presque plus.
– Tu sais que j’ai un gode ?
– …
– Tu l’as jamais vu ? Il n’est pourtant pas trop caché …
– Je ne l’ai jamais vu.
Et c’est vrai. Il ne m’est jamais venu à l’idée de fouiller dans ses tiroirs. Je n’imaginais même pas qu’elle puisse avoir un gode. Bon, elle vivait seule depuis plus d’un an … alors … pourquoi pas un gode. La seule relation dont elle m’a parlé m’a plutôt émoustillé. Martina m’a raconté qu’elle s’était fait draguer par une commerciale qui visite sa boîte. Et moi, deux filles ensemble, ça m’excite assez, comme tout les mecs, je crois. Elle m’a dit que c’était pas allé très loin : des œillades, des bisous qui glissaient vers la bouche, des gestes un peu trop appuyés, mais pas plus :
– Et tu t’en servais souvent ?
Rire de Martina :
– Servais ? Qu’est-ce qui te fait croire que je m’en sers plus … et qu’est-ce qui te fait croire que j’étais seule à m’en servir …
– Avec ton ancien copain ?
Nouveau rire :
– Tu sais comment il s’appelle mon gode ? On appelle ça un double dong …
– …
– En général c’est pour des filles qui jouent ensemble …
– Ah ! Tu m’avais dit que ce n’était pas allé très loin avec la fille dont tu m’as parlé …
– Eh ! N’en profite pas, continue !
Elle redonne un mouvement de va-et-vient à ma main sur la brosse à dents toujours plantée entre mes fesses.
– C’était au tout début, nous deux, je ne voulais pas te choquer.
– Ah, ok …
– On ne parlait pas de ça … je te l’essaierai peut-être, à moins que tu préfères un mec …
– Quoi ?
– Fait pas semblant, t’as bien compris.
Elle tire toujours sur la peau de mes couilles et y plante ses ongles. Elle glisse sa main entre mes cuisses, appuie sur le bout de la brosse, l’enfonce complètement et repousse ma main qui la tenait.
– A toi de la faire sortir, sans y toucher mon grand !
Du bout du doigt elle donne de petits coups sur l’extrémité qui résonnent à l’intérieur de mon ventre. Son autre main est aussi entre mes jambes, ses doigts ont dépassé mes couilles et me massent entre les couilles et l’anus, ongles sortis.
– Je te l’essaierai, mon gode. Je suis sûre que t’aimera. Je te ferais bien essayer un homme aussi, et comme je serais avec toi, je suis sûre que t’aimerais aussi …
Elle a remonté la main qui s’occupait de mon cul et elle me branle le gland entre le pouce et l’index serrés.
– Imagine, imagine une bite dans ton cul pendant que je te sucerais, une bite bien épaisse qui étirerais ton petit cul, mes doigts qui t’emprisonneraient comme ça …
Elle serre mes couilles dans sa main et les tire vers le bas en cadence avec ma main sur mon sexe et ses doigts autour de mon gland, lentement, c’est elle qui donne le rythme et je sens qu’elle ne veut toujours pas que je jouisse.
– Tu veux que j’y pense ? Tu veux que j’arrange quelque chose ? Regardes-moi !
J’ouvre les yeux enfin et la regarde. Fini le sourire pincé. Ses pommettes ont pris de la couleur, elle respire plus vite en me regardant droit dans les yeux, un bout de langue entre ses dents. Les mouvements de ses doigts sur mon gland s’accélèrent, la main qui tient mes couilles suit le même rythme, ses ongles se plantent plus fort et sa main se resserre, juste en dessous, ou presque, du seuil de la douleur, ma main suis le rythme le long de mon sexe.
– Regarde-moi, dis-moi que tu veux … dis-moi que je dois te trouver un mec … que tu veux te faire enculer pour moi … demande-moi … dis-moi : « je veux me faire enculer », allez dis-le, dis-le … « je veux me faire enculer pour toi » …
– OUUUI, OUUUUI … …
Nous avons accéléré ensemble jusqu’au point de non-retour, j’ai joui comme je n’avais pas joui depuis longtemps, je sentais la brosse à dents bouger au rythme des contractions de l’anus qui accompagnaient les jets de sperme, et je sentais ses ongles plantés dans mes couilles qui bougeaient au rythme de mon plaisir.
Je la regardais droit dans les yeux, elle me regardait droit dans les yeux, et elle riait, se mordait la lèvre pendant que je l’éclaboussais de mon sperme. Et doucement, d’une petite voix sucrée, des paillettes dans les yeux :
– T’as dit oui ! T’as dit oui ! Tu vas te faire défoncer mon grand, tu vas te faire enculer bien profond, … je vais te trouver un homme … et tu le feras pour moi …
Elle a relâché la pression de ses doigts sur mon gland et le dernier jet de sperme s’est posé sur ses lèvres. Elle a léché la larme de sperme :
– Tu vois, marché conclu !
Elle se lève, me pose un baiser sur la joue, ferme le rideau de douche.
5 secondes, le rideau s’ouvre à nouveau, je n’ai pas bougé. Martina, yeux embués, pleins de larmes.
Elle prend ma tête entre ses deux mains, ses doigts dans mes cheveux, m’embrasse brusquement bouche fermée, appuyant très fort ses lèvres sur les miennes.
Elle se recule. Une larme coule sur sa joue. Yeux écarquillés.
Voix basse, douce et intense à la fois :
– Je t’aime … oh, comme je t’aime !
Elle me lâche, la larme glisse au coin d’un doux sourire, elle recule lentement, ferme la porte de la salle de bain
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