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Parcours croisés – Mercredi soir
Chapitre 21
Martina
Alain avait déjà ramené dans la cuisine les restes de tartes et les assiettes, mais s’était contenté de tout empiler sur la table, en vrac. J’ai enveloppé les tartes dans du papier alu et trouvé une place dans le réfrigérateur. J’ai mis les assiettes, les verres, les couverts dans le lave-vaisselle et démarré le lavage.
Sur la terrasse, Alain jetait dans un sac poubelle les serviettes et la nappe en papier, les bouteilles vides. Je l’ai aidé à rentrer la table et les chaises dans la maison ; il a remis en place les deux lits pis-cines et leur coussins qu’on avait poussés sur un côté de terrasse afin de libérer le passage. Pendant que je lavais à la main dans l’évier les verres ballons, il a mis en sourdine un CD de fado. Quand je l’ai rejoint dans le salon, il m’a tendu les bras et je m’y suis blottie, le nez enfouie au creux de son cou, les deux mains glissées dans son dos coincées sous la taille de son bermuda. Il fredonnait doucement en dansant, me tenant serrée contre lui, la joue dans mes cheveux.
J’ai aperçue Annie dans l’ouverture de la porte du couloir. Elle nous regardait danser. J’ai ouvert un bras pour l’inviter à nous rejoindre et Alain en a fait autant. Elle a passée un bras autour de la taille de chacun de nous deux :
– C’est qui ?
– Césaria Evora …
– C’est triste …
Elle a posé sa joue contre la poitrine d’Alain, qui avait l’air immense à côté d’elle. On tournait lente-ment, toutes les deux appuyées sur Alain :
– Tu le portes souvent ?
Elle a froncé les sourcils, ne comprenant pas, mimant « quoi ? » ; j’ai laissé glisser ma main de sa taille sur ses reins, et j’ai tapoté ses fesses en lui redemandant :
– Tu le portes souvent ?
Elle a fait non de la tête.
– Ça te gêne pas ?
Elle a fait la moue avec un éclair d’espièglerie dans l’œil et a fait encore non de la tête.
J’ai laissé ma main descendre doucement tout en bas de ses fesses, et des doigts, j’ai commencé à froisser sa robe pour la faire remonter. Elle a encore fait non en fronçant les sourcils, mais ça ne m’a pas arrêtée, je continuais à soulever, froissant sa robe dans mon poing. Par vengeance, elle fait la même chose de ma robe, plus vite que moi.
– Ça va les filles ? si je vous gêne, vous le dites !
– Non, non … t’es jaloux, mon chéri ?
et de ma main dans son dos, j’ai commencé à lui caresser les fesses aussi … Il a penché la tête par-dessus l’épaule d’Annie, puis par-dessus mon épaule pour vérifier ce qu’il suspectait, et à re-commencé à bouger lentement au son de la musique en poussant un profond soupir, ces mains sur nos épaules. Nos mains ont fini par se glisser sous le tissu en même temps. Alain s’est détaché de nous et est allé s’asseoir dans le canapé, nous laissant dans les bras l’une de l’autre. Toujours en dansant, Annie a tourné pour que je sois de dos à Alain. Elle a replié un bras entre nous , main sur mon sein et y a appuyé sa tête. J’ai passé ma deuxième main sous sa robe, caressé ses fesses chaudes et douces, les deux mains enrobant ses rondeurs qui se durcissaient l’une après l’autre quand notre danse nous faisait passer d’une jambe sur l’autre.
Elle avait laissé retomber ma robe et sa main dans mon dos était sagement remontée au bas du dos alors que l’autre main entre nous pressait doucement mon sein. Alain devait être un peu déçu … privé de spectacle. J’ai glissé un doigt entre ses rondeurs, en écartant une fesse de l’autre main, et suis descendue lentement, plus profond, mon doigt glissé sous le mince cordon du string qui s’enfonçait entre ses fesses. Dans son lent mouvement Annie s’est cambrée pour me faciliter le passage, et en longeant le sillon toujours plus bas, mon doigt a rencontré l’objet dur et chaud, plaqué contre sa peau, et puis une bille protubérante à l’endroit exact de son petit trou. De mon index sur cette bille, j’appuyais, la tirais vers le haut et la repoussais, donnais de petits coups de doigts du plat de l’index. La respiration d’Annie s’est faite plus profonde et ses doigts se crispaient sur mon sein en rythme avec mon doigt. J’ai dû jouer longtemps ainsi parce que j’ai entendu l’eau de la douche couler : je ne m’étais même pas aperçue du départ d’Alain.
J’ai entraîné Annie vers le canapé et m’y suis assise, la tenant debout devant moi. Comme elle cherchait Alain du regard, l’air inquiète, je l’ai rassurée :
– Il se douche …
J’ai glissé les deux mains sous sa jupe, remontant de ses mollets à ses genoux, ses cuisses, ses hanches ; j’ai commencé à abaisser son string, sans tenir compte de sa protestation muette quand elle a posé ses mains sur les miennes pour m’empêcher de la déshabiller ; et elle a cédé, posant ses mains sur ma tête, glissant ses doigts dans mes cheveux et m’attirant vers son ventre. J’ai abaissé le string et elle a soulevé les jambes l’une après l’autre. J’ai laissé le string par terre et soulevé une de ses jambes de la main sous son genou, lui faisant poser le pied sur le canapé à côté de moi. Me glissant à nouveau sous la jupe, j’ai suivi d‘une main sa cuisse, la glissant entre mon visage qu’elle maintenait appuyé à son ventre et son sexe, doigts traversant sa toison, jusqu’à plaquer ma paume sur les lèvres. Mon autre main passée sous la cuisse relevée est remontée sous ses fesses, le pouce sur la fente de son sexe, l’index et le majeur fouillant le sillon serré, trouvant la parenthèse de métal collée au sillon. Je sentais sa chaleur humide sous mon pouce que j’ai entré entre les lèvres, le poussant en entier au creux de son ventre de toute la force de mon bras. Mes doigts jouaient avec la tige de métal, index et majeur se glissant en-dessous de chaque côté, provoquant presque la sortie de l’œuf. Je sentais les efforts de ses fesses se resserrant pour le maintenir en place. Ses doigts dans mes cheveux se crispaient au rythme des mouvements de mon pouce dans son vagin, cherchant à travers la fine paroi à reconnaître les contours de l’objet dont je sentais les mouvements provoqués de mes autres doigts. Sa jambe levée tremblait contre mon bras, et son autre jambe fléchissait, comme incapable de la soutenir. J’ai retiré mes mains et me suis levée. Annie m’a prise dans ses bras, me serrant fort contre elle et a levé le visage vers moi, un peu haletante et les yeux noyés, narines palpitantes, le feu aux joues. Elle m’a attirée pour un baiser, me fouillant la bouche d’une langue dure :
– … tu vas me faire mourir …
En poussant le pouce qui l’avait fouillée sur sa bouche, entre ses lèvres :
– … c’est bien mon intention … allonges-toi …
Je suis passée derrière elle, et prenant ses seins à pleines mains je l’ai poussée vers le canapé, où elle s’est agenouillée et je l’ai basculée, les seins sur le dossier, la tête dans le vide … et puis agenouillée au sol, j’ai relevé sa jupe sur ses reins et l’ai forcée à écarter plus largement les genoux … … très cambrée, fesses hautes, le sillon ouvert, une lame de bronze de quatre ou cinq centimètres, perle verte au milieu ,noyée dans de fins frisottis de poils très bruns entre ses fesses et descendant sur le périnée, s’ouvrant sur le sexe, petites lèvres d’un rose tendre, béantes, nacrées de liqueur, clitoris palpitant, petit gland débordant du repli de chair, éclat de rose encadrée de la toison noire … magnifique, fragile, indécente à l’extrême … J’ai saisi le tige de bronze à deux doigts, et tiré, voulant la décoller , arracher l’objet. Annie a lancée une main derrière elle, bloquant ma main, se redressant à demi :
– Non ! fais pas ça !
Doucement, de l’autre main, j’ai voulu écarter sa main mais elle a résisté. J’ai embrassé sa main, posé de petits baisers sur ses fesses, léché la fente et la petite goutte de liqueur qui perlait tout en bas, Annie couvrant toujours l’objet de sa main :
– Annie … laisse-moi faire … s’il te plaît …
Elle a laissé ma main repousser la sienne, la gardant malgré tout très proche, avec un petit sanglot. Je savais ce qu’elle craignait, que l’objet soit souillé quand je le retirerais, mais ça m’était égal, quelle importance après tout, tout en comprenant sa réticence. J’ai posé ma joue sur sa main, le regard rivé sur ma main, pouce en bas, index en haut sur la parenthèses de bronze et j’ai tiré, doucement l’arrachant lentement de son anus. Les chairs s’étiraient, se gonflaient au fur et à mesure que je tirais, laissant apparaître une fine tige chromée. Annie résistait, resserrant les muscles des sphincters autour de la masse qui les étirait de l’intérieur … et doucement, avec un gémissement d’Annie, je l’ai sorti, grosse olive lisse et chromée, brillante, pointue à l’extrémité … Annie n’aurait pas dû s’inquiéter, il était propre … l’éclat du chrome seulement voilé d’une humeur translucide, très chaud dans la paume de ma main … Annie a poussé un soupir … la rosette sombre palpitait de desserrant et se fronçant sur mon index qui la massait, descendait se mouiller sur son sexe et remontait, s’appuyait, entrait doucement, masquant l’ongle, une phalange, caressant l’intérieur de l’anus de la pulpe du doigt … et Annie gémissait doucement … J’ai lubrifié l’œuf dans son sexe, j’ai présenté la pointe sur le petit trou sombre et froncé, et du pouce, je l’ai poussé, déformant et repoussant les chairs vers l’intérieur et … il entre, d’un coup comme avalé … Annie relâchant d’un coup sa respiration, a basculé sur le côté, s’asseyant loin de moi, jambe repliées sous elle, la respiration rapide :
– Je voulais pas que tu l’enlèves … des fois …
– Je sais … je sais … t’inquiète pas … je voulais le voir …
Je me suis relevée, me suis assise à ses côtés et la prenant dans mes bras je l’ai basculée sur le canapé, m’allongeant près d’elle :
– Je te laisse plus partir … je te garde là …
On est restées un long moment allongées, échangeant de petits baisers, nous caressant doucement, main frottant un bras, une épaule, lissant les cheveux, la joue, emprisonnant un sein, pinçant un téton pour un petit rire, échange de douceurs pour le plaisir de l’autre et un plaisir égoïste.
– J’espère qu’Alain n’est pas revenu espionner …
– Je ne crois pas … ça t’inquiète, on dirait …
– …
– Pourtant tu joues avec lui …
– … c’est pas pareil … comme tu dis … je joue …
– Il te plaît pourtant …
– … c’est pas une raison …
– Tu lui plais aussi, tu sais … Allez, viens , j’ai soif !
Dans la cuisine, j’ai sorti une bouteille de coca du réfrigérateur :
– Y’ a plus qu’ça !
Nous avons bu toutes les deux au goulot de la bouteille et Annie m’a bousculée le coude en riant pendant que je buvais :
– Eh ! j’en ai partout c’est malin ! je vais être collante ! J’ai plus qu’à me laver !
Annie m’a suivie dans la salle de bain. Pendant que je me lavais au gant, elle a brossé ses épais che-veux bruns, en faisant la moue :
– Même pas la peine ! je vais les faire couper … regarde-moi, ça !
Effectivement, des mèches rebelles partaient un peu dans tous les sens, mais quoi qu’elle en pense, ça lui donnait un petit air de gamine :
– T’as quel âge ?
– Trente-trois … et toi ?
– Trente-deux …
Elle s’est approchée du miroir, plissant les yeux :
– Ça commence à se voir …
en lissant du doigt les toutes petites rides au coin des yeux. Je me suis changée, enlevant robe et caraco et j’ai noué mon paréo bleu d’un nœud au-dessus de mes seins. Annie s’est retournée, a écarté d’un doigt un pan du paréo découvrant le minuscule triangle blanc du string, et en riant :
– … Salomé … belle et sulfureuse …
Je l’ai prise par la main en quittant la salle de bain, et j’ai éteint la lumière. Elle partait vers le salon, mais je l’ai tirée à ma suite vers le fond du couloir. Arrivée devant les portes des chambres, j’ai pris ses deux mains dans les miennes et poussé du pied la porte en face de celle où nous avions couché Véro. Elle a froncé les sourcils et murmuré :
– Qu’est-ce que tu fais ?
Un trait de lumière passait dans le couloir par l’ouverture de la porte, et elle regardait par l’entrebâillement, voyant comme moi un pied d’Alain sorti du drap. Elle reculait dans le couloir mais je tenais fermement ses mains en lui souriant. Elle résistait :
– Arrête ! t’es folle ! … c’est une bêtise … fais pas ça …
Et je l’ai attirée dans la chambre à ma suite, repoussant la porte derrière elle.
Alain a levé les yeux de son magazine, l’air surpris et interrogateur. La lampe de chevet allumée laissait le pied du lit dans l’ombre. La fenêtre et les volets grand ouverts laissaient rentrer un peu de fraîcheur et la lumière lointaine de l’éclairage à l’entrée de la rue. Annie, yeux écarquillés allant d’Alain à moi, frissonnait et tremblait quand je l’ai prise dans mes bras, et murmurait d’une petite voix inquiète :
– … c’est une bêtise Tina …
Debout au pied du lit, j’ai baissé la fermeture éclair dans son dos et sa jupe est tombée à ses pieds. Avec un temps d’hésitation, elle a levé les bras quand j’ai soulevé son petit caraco noir, et a caché ses seins de ses bras refermés sur la poitrine. Elle avait les joues en feu et respirait vite, bouche entrouverte ; Alain a jeté son magazine et a éteint la lampe de chevet ; la faible clarté ne venait plus que du lampadaire dans la rue.
Alain a repoussé le drap et à genoux au pied du lit a posé une main sur le bras d’Annie, le frottant doucement du plat de la main, comme pour la réchauffer, pour apaiser ses tremblements. D’une main dans ses reins, j’ai poussé Annie vers Alain qui s’était assis sur ses talons au pied du lit bas, visage levé vers Annie à quelques centimètres de ses seins. Il s’est reculé vers le milieu du lit et de ses mains sur ses hanches a attiré Annie qui s’est agenouillée sur le lit. Caressant son dos, je me suis assise. A la faible clarté, je voyais le doux sourire d’Alain ; ses grandes mains enveloppant ses hanches, il a lentement avancé le visage en tenant les yeux d’Annie dans les siens et a embrassé ses seins, l’un après l’autre… ses mains glissant dans son dos, retrouvant ma main et la pressant doucement au passage, remontant dans son dos vers les épaules, attirant Annie vers lui.
22
Parcours croisés – Mercredi soir
Chapitre 22
Annie
Martina s’est déshabillée derrière moi et je la regardais faire dans le miroir . Elle a croisé mon regard et m’a souri. Deux jours … on s’est parlées pour la première fois lundi soir … elle est capable de me faire le même coup que Véro, d’aller s’asseoir sur les toilettes et … arrête … Elle s’enveloppe de son paréo … c’est le signal … temps de partir … je vais rentrer à la maison … Alain est déjà couché, fau-drait pas que je m’incruste … elle est belle … et moi j’ai une sale tête … alcool, fatigue, il est quoi 2 heures, 3 heures ? je vais partir … j’écarte son paréo d’un doigt, son petit ventre rond, son mini string transparent qui dessine son sexe … je me garde l’image, je la ramène à la maison … qu’est-ce qui m’arrive ? pendant 8 ans, rien ! et là … je saute sur Martina sur ma terrasse, je raconte des histoires cochonnes à des inconnus, je rêve de ses mains et je caresse son mec devant tout le monde avec mon pied … l’alcool, belle excuse ! je suis pas comme ça ! ben si ma fille, t’es comme ça …
On sort de la salle de bains et Martina me tire vers le fond du couloir … on va voir Véro ? elle a pris mes mains et ouvre l’autre porte … NON ! elle est folle ! cette fille est folle ! … Alain dort même pas …
pas ça Tina … arrête …
– … c’est une bêtise Tina …
Elle écoute pas, elle écoute rien. Je devrais partir ! et je pars pas … pourquoi ? je me sens tendue, paralysée, tous les poils hérissés … j’ai froid … Alain a éteint sa lampe, ma jupe tombe, oh ! Tina …
mon caraco par terre … mes seins … les cacher ; et je me retrouve à genoux sur le lit … il est chaud, il a les mains chaudes et ses lèvres sur mes seins, douces … j’ai le ventre serré, je bascule vers lui, m’appuie à deux mains sur ses épaules … je le veux … je veux tout, sa peau chaude, ses mains fortes, ses muscles sous mes doigts, qui roulent, durs, je me sens toute petite … embrasse-moi, embrasse-moi … pas moi, je veux que toi t’en aies envie … embrasse-moi, prends ma bouche Alain … prends moi toute …
Il s’éloigne, m’attire, nu sur le lit et je baisse pas les yeux, je le regarderai pas … il m’attire d’une main et Martina m’accompagne, se colle à mon dos, sa main caressant un sein … Martina, je t’avais oubliée un instant … Lui face à moi s’approche, ses lèvres, timides, légères … ma main derrière son cou, viens, viens … je lève mes lèvres vers lui, pendue à son cou, ses dents cognent mes lèvres, ouvertes, sa langue … la main de Martina sur mon sein, la main d’Alain sur ma joue, ses lèvres sur les miennes, nos langues mêlées, se battent, Tina sur mon ventre, qui serre à pleine main les poils de ma chatte et relâche et caresse, Alain sur mon sein, dur, douloureux…
Je veux le toucher, le sentir … son ventre dur, le petit duvet sous le nombril, son souffle qui s’accélère sur ma bouche, sa langue plus dure, les poils plus drus sous mes doigts, et Martina derrière moi, la main entre mes jambes, ses seins dans mon dos, menton sur mon épaule :
– Je vais le raser un jour … sera aussi nu que moi …
et je me mets à rire, et Alain rit dans ma bouche, et tout se détend, tout d’un coup, et je sens le rire de Martina aux mouvements de ses seins dans mon dos :
– T’es folle ! t’es complètement folle !
– Ouais je sais … t’aime le poil, toi !
elle a repris ma toison à pleine main et me secoue.
Alain s’est écarté, allongé. Je m’assois sur mes talons, genoux contre sa taille, sa main sur mon ge-nou.
Ma main descend, main à plat sur son ventre, doigts ouverts encadrant son sexe entre index et majeur, repoussant la verge vers ses cuisses, ma main qui contourne son sexe, et Martina le menton sur mon cou qui ne perd rien de ma caresse :
– Prends ses couilles … prends les dans ta main … tu sens comme elles sont lourdes ? et chaudes ? … la droite est plus grosse, c’est drôle … regarde … regarde je t’avais dit qu’il aimait …
Je les roule sous mes doigts, c’est vrai qu’elles sont chaudes et lourdes … et son sexe se redresse, traînant avec lui un petit filet mouillé qui s’étire dans les poils sur son ventre. Sa main glisse dans mon dos, pèse, remonte dans mes cheveux et abaisse ma tête.
Martina s’est reculée , est allée s’asseoir, en tailleur, triangle blanc de son string, à hauteur des ge-noux d’Alain et caresse sa cuisse, me regardant dans les yeux, tête inclinée sur l’épaule. Je m’allonge en travers du lit, la joue sur le ventre d’Alain, les yeux sur son sexe qui se redresse lentement, venant à ma rencontre. Ma main sur sa cuisse, du bout des doigts, légère, descend, presse la main de Martina et remonte, s’insère entre ses cuisses. Alain écarte un genou, laissant ma main glisser vers l’intérieur de la cuisse, mes doigts sur les plis de la fesse, passant sous ses couilles main ouverte pour les soulever, trop grosses pour tenir dans ma main. Son sexe pointe vers ma bouche, se tend, et j’avance la langue, suçant le filet liquide, jouant sur l’ouverture du méat, provoquant un brusque redressement de la verge, tendue, et j’avance ma bouche, soulevant ma joue de son ventre pour saisir le sexe tendu, décollé du ventre ; bouche ouverte, mes lèvres se refermant au-delà du gland, et je repose ma joue ; je ne bouge plus ; je goutte la chaleur dans ma bouche ; lèvres étirées ; éprouvant le durcissement par saccades ; le gonflement sur ma langue, contre mon palais ; et je coule sur la main de Martina qui me fouille le ventre à deux doigts …
Je me suis agenouillée, un genou entre les jambes d’Alain, mains à plats sur ses abdos tellement durs, et j’ai pris sa verge dans ma bouche, sans le toucher de mes mains ; mes dents fermées sous le gland ; ma langue qui joue sur le filet tendu ; ses doigts sont glissés dans mes cheveux ; et je le prends dans mes mains ; à deux mains ; l’une au-dessus de l’autre ; et la tête me tourne à l’imaginer, si grand, si dur, au fond de mon ventre ; ma main, en bas, le serre, à m’en faire mal aux doigts, l’autre main tend et détend la peau souple, descend à toucher l’autre main, remonte à toucher mes lèvres, qui aspirent, accompagnant la descente de ma main, écrasant du pouce la boursouflure gonflée … je lève les yeux en le suçant et en le branlant, je surveille de la main la tension du sexe, des yeux ses yeux qui se voilent et j’arrête … C’est dans mon ventre que je le veux, au fond de mon ventre que Martina a abandonné que je veux sentir son explosion.
Je m’avance au-dessus de lui, à cheval sur lui, venant offrir mes seins à sa bouche et mains sur mes hanches, il me soulève. C’est Martina qui écarte mes lèvres à deux doigts et redresse le sexe d’Alain quand il me repose doucement sur lui, tout doucement, me soutenant à bout de bras jusqu’à ce que mes genoux retrouve le contact du lit, déjà à moitié en moi, déjà pour moi aussi loin que je peux l’engloutir ; je me sens … ouverte … étirée, je tremble entre ses mains … et je me couche sur son torse, fesses levées au maximum :
– … attends, s’il te plaît … attends …
J’ai bloqué ma respiration quand il a commencé à glisser en moi et j’ai du mal à retrouver mon souffle ; j’ai pas mal, c’est pas ça, non … mais je me sens … distendue, et j’essaie de me calmer, d’arrêter le tremblement de mes jambes. Ses mains sur mes reins, pouces sous les os de mes hanches, attendent. Martina assise à côté de moi se penche et embrasse ma joue. Je creuse le ventre, rapproche mes genoux sous moi, m’empalant plus profond encore, et Alain commence à bouger, creusant les reins et les remontant vers moi, lentement, et je l’accompagne, et je le sens plus profond en moi, bousculant tout dans mon ventre, butant sur l’entrée de la matrice et la repoussant un peu plus chaque fois et devant mes yeux fermés je vois ce sexe que je tenais dans ma bouche et mes mains, et je le vois en moi … et je me détends et je m’ouvre plus grand encore à lui, et je me sens couler, mon sexe inondé, et Alain se rend compte, et sans accélérer, d’un mouvement de hanches lent et régulier, il se fait plus ample, sortant plus de mon ventre à chaque fois et revenant buter plus au fond, et c’est moi qui accélère, à mesure que la chaleur m’envahit, que mes seins durcissent encore et les tétons se tendent. Je me suis redressée, m’appuyant des deux mains à sa poitrine et quand je sens la main de Martina descendre vers mon ventre :
– NON ! … non, me touche pas … je veux jouir comme ça … non …
et j’accélère encore, encore … encore … ouuuui …
La vague de plaisir monte, monte, et comme je ne bouge presque plus, et que je me remets à trembler, c’est Alain qui me soulève à long coups de reins , et je jouis à longues et profondes contractions, tous mes muscles se resserrant et se relâchant autour de lui, et ça continue … continue encore et encore quand je sens le sexe en moi se durcir encore plus et Alain me soulever du lit et les jets brûlants au fond de mon ventre … et Alain qui reprend ses coups de reins et je jouis toujours, secouée de contractions de tout le ventre … et je m’écroule sur lui … respirant très vite, essoufflée et molle, toute molle entre ses bras qui me bercent, sa bouche qui embrasse mes cheveux, ses mains qui soulève mon visage et du pouce chassent les larmes au coin de mes yeux.
Je ne dors pas ; le visage posé sur sa poitrine, enfermée dans ses bras, les yeux fermés. Je sens son sexe en moi se ramollir, son sperme couler doucement de moi. Je ne veux pas bouger, je veux rester là toute la nuit, bercée par sa respiration profonde qui soulève sa poitrine sous ma joue . Depuis quand ? Depuis quand j’ai été aussi bien ? Il va bien falloir que je remette les pieds sur terre ! mais pas tout de suite, pas encore … demain … on verra demain … Alain soulève un genou, et … il me quitte … sors de mon ventre doucement … avec un soupir … je lève la tête et malgré la faible clarté je vois son sourire quand il soulève la tête de l’oreiller et m’embrasse, mordille ma lèvre. Je roule sur le côté enveloppé de son bras sous mes épaules, roule vers Martina qui m’embrasse à son tour, baiser tendre à lèvres fermées sur mes lèvres, Martina tout en douceur qui lisse mes sourcils et mes yeux d’un doigt léger. Je suis blottie entre eux deux ; je me sens … bien …
Par-dessus-moi, Martina tend la main vers Alain, caresse sa joue, sa bouche. Il se tourne vers nous et je me retrouve enfermée entre leurs deux corps chaud, sous leurs jambes mêlées sur mes jambes, leurs mains doigts noués sur mon ventre, et … j’ouvre grand les yeux et je me mets à rire :
– Ooohh … je coule …
et je ris en sentant le sperme d’Alain couler sur les draps, et Martina qui devine rit avec moi, glisse le paréo qu’elle a enlevé entre mes jambes, le pousse en bouchon sous mes fesses. Alain me pince un sein :
– Je te donne le meilleur de moi-même et tu n’en veux pas ?
– Pardon, je garderez tout la prochaine fois, promis !
– Pas tout de suite … laisse-moi souffler un peu !
Martina me pince à son tour :
– Eh ! toi ! faut partager ! pas tout pour toi !
– Toi tu l’as tous les jours … tu peux prêter un peu, quand même !
– Doucement les filles ! Tarzan a besoin d’une pause !
– … si Christophe veut d’autres histoires de « première fois » … je saurai quoi raconter …
Martina joue avec un de mes seins, montant les doigts vers le téton, le pressant et redescendant doigts ouverts :
– Tu ne cries pas d’habitude ?
– … j’ai crié ?
Tous les deux s’exclament d’une seule voix :
– Oh ! oui !
Et Martina d’ajouter :
– Faut vraiment que Véro ait le sommeil lourd pour pas être accourue !
– … oh … non, c’est autre chose …
– Dis-moi, alors … c’est la première fois avec Alain ? ça je savais déjà …
– … non … j’ai jamais joui comme ça … sans … sans me toucher …
– …
– … je voulais pas que tu me touches le clito … j’ai jamais joui comme ça avant … juste en faisant l’amour … je connaissais pas … ça montait, ça montait …
– Et t’as crié ! … on aurait dû fermer les volets, chéri, les voisins ont dû s’inquiéter !
Je me suis couchée sur le côté, face à Alain, Martina emboîtée dans mon dos, le nez au creux du bras d’Alain. Je regarde la main de Martina jouer sur la cuisse d’Alain, griffer en remontant sur l’aine, roulant sa verge sous sa paume, pinçant la peau du scrotum, l’étirant puis la cajolant, et reprenant son sexe, glissant l’index entre le prépuce et le gland encore humide … En levant la tête, je vois qu’Alain a fermé les yeux, savourant la caresse d’une main connue. Je glisse la main dans mon dos entre nos deux corps ; Martina recule un peu le bassin pour me faciliter le passage et pose son genou sur ma hanche ? je trouve le haut du string, y glisse la main, et le majeur en haut de la fente je commence un lent mouvement du plat du doigt sur son bouton , éprouvant à chaque tour la tige durcie. La main de Martina monte et descend sur la verge, déjà redressée, adoptant exactement le rythme de mon doigt, ralentissant avec moi, accélérant de même, étirant le frein, remontant en serrant, faisant gonfler le gland qui luit doucement à la clarté de la rue.
Je prends mon temps, réglant le rythme de ma caresse à sa respiration à elle dans mon cou, à son souffle à lui sur ma joue, yeux gourmands fixés sur la verge tendue … il est beau, son sexe … grand et fort comme lui …
Alain m’enjambe, s’agenouille entre les jambes de Martina soulève ses jambes ; je l’aide à faire glisser le string ; il pose ses jambes sur ses épaules ; arqué en appui sur les mains, reins creusés et jambes tendues derrière lui, il pousse de son torse les cuisses de Martina qui les tire de ses mains sous les genoux vers sa poitrine ; ses lents coups de reins sont ponctués des expirations plaintives de Martina, et j’accompagne ses poussées de ma main sur ses fesses dures et bombées d’Alain, encourageant et le poussant plus loin plus fort, plus vite … Martina halète et gémis, reins soulevés du drap. Je glisse l’autre main entre ses jambes, étirent ses lèvres de l’index et du majeur, fait rouler, doigts serrés, la tige du clitoris, plus fort, plus vite … guettant la contraction des mâchoires, les visages crispés de l’attente et de la montée du plaisir. Il jouit le premier, un râle sourd au fond de la gorge. Elle gémit, bouche fermée, tremble et se tend, détend ses jambes contre les épaules d’Alain, comme pour le repousser et se mord la main en geignant, tête relevée, cou crispé, s’agitant de droite à gauche …
- Stan Riff
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