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Parcours croisés – Vendredi
Chapitre 31
Jonathan
Je n’ai pas très bien dormi ; il faisait chaud, même en laissant la fenêtre ouverte, et puis depuis hier, j’ai un peu mal, malgré la pommade que m’a donnée Nelly. On doit retourner chez sa tante aujourd’hui, cet après-midi ; je retrouverai Nelly sur un banc dans le parc. Tout ce matin je me suis ennuyé, d’habitude je dors tard quand je ne travaille pas, mais pas moyen de rester au lit. Je suis allé à la laverie avec mon sac de linge et j’ai attendu, 2 heures à rien faire, juste regarder tourner les machines, deux heures à m’emmerder. Je suis rentré à une heure à l’appart, et j’ai mangé un peu, même pas faim … j’ai rangé les habits et la vaisselle : j’ai bien vu que Nelly avait trouvé que c’était minable et sale chez moi, quand elle est venue me chercher hier ; elle reviendra sans doute plus, mais on sait jamais … j’ai bien compris qu’elle me trouvait pas à son goût et qu’elle veut me voir uniquement chez sa tante, mais on sait jamais … ça les épaterait tous si c’était ma copine … sauf Christophe peut-être, lui, il serait en colère, je crois, que je sois avec la copine de son fils ; il trouverait ça un peu louche, un nigaud comme moi avec elle … elle est trop mignonne, et intelligente aussi, pour être avec moi.
J’ai attendu sur un banc, à l’ombre, en guettant Nelly. Je l’ai vue arriver de loin, habillée comme d’habitude, avec sa jupe plissée et une chemise blanche qu’elle boutonne jusqu’en haut. Elle s’est arrêtée en face de moi, et m’a dit bonjour, sans s’approcher, et elle est partie devant. On a marché sans parler jusque chez sa tante. Elle a ouvert avec sa clé et a refermé derrière nous. Sa tante était dans l’entrée, les bras croisés ; elle m’a fait un signe de la tête quand je lui ai dit bonjour et elle a embrassé Nelly sur le front :
– C’est bien, vous êtes à l’heure ! Suivez-moi !
On l’a suivie jusqu’au fond du couloir ; elle a poussé la porte en face de celle de sa chambre en nous faisant signe d’entrer :
– Je vous laisse vous préparer, rejoignez- moi dans le salon quand vous serez prêts !
Et en montrant la table au milieu de la pièce :
– N’oubliez rien !
Sur la table, il y avait un grand plateau avec tout un tas de matériel dessus ; des instruments emballés dans du plastique, des compresses. Nelly s’est appuyée à la table et a regardé le plateau et tout ce qu’il y avait dedans ; elle a soulevé un ou deux sachets et sa main tremblait. Quand elle s’est retournée vers moi, deux grosses larmes coulaient de ses yeux, mais elle m’a repoussé quand j’ai avancé ma main pour la consoler :
– Qu’est-ce qu’il y a Nelly ?
– Rien ! Tais-toi s’il te plaît ! Déshabille-toi !
Elle m’a regardé faire sans rien dire, bras croisés, tout le temps que je me suis déshabillé, et elle a pris les deux gros anneaux qui étaient posés à côté du plateau avec la petite clé ; elle les a dévissés pour les ouvrir en deux. Quand j’ai été nu, elle m’a dit de m’approcher et de m’asseoir au bord du tabouret. Elle s’est mise à genoux entre mes jambes :
– Prends tes couilles dans ta main et tire vers le bas … tire plus bas …
Elle a mis la moitié du premier anneau dessous, a posé l’autre moitié par-dessus et a revissé pour qu’elles tiennent ensemble :
– Lâche-les …
Elle a pris l’anneau dans une main en tirant vers le bas assez fort pour me faire mal, et avec l’autre main elle a tiré sur la peau tout le tour pour la faire remonter au-dessus de l’anneau. Mes couilles étaient très serrées dessous et la peau très tendue. Après, elle a fermé l’autre anneau au-dessus du premier ; le diamètre était plus petit que l’autre ; elle a coincé un peu de peau dedans en le refermant et en vissant. Elle s’en est aperçue quand j’ai crié et elle a recommencé en repoussant la peau avec un doigt ; cette fois, ça me pinçait plus et elle a vissé à fond. Elle a fait couler du gel sur les anneaux et les a fait remonter tous les deux pour laisser plus de place à mes couilles :
– Tu ne bandes pas aujourd’hui ?
– Tu m’as fait mal … et puis hier aussi …
– Tu saignes encore ? … derrière ?
– Plus beaucoup …
– Fais voir …
Je me suis tourné. Elle m’a fait pencher sur le tabouret et en écartant mes fesses, elle a passé du gel sur mon cul et un peu dedans aussi en rentrant son doigt :
– Pourquoi tu me mets du gel ? Elle va encore vouloir aujourd’hui ?
– Regardes sur la table …
A côté du plateau, il y avait un sexe en caoutchouc noir, bien imité, mais plus gros … pas mal plus gros que le mien en tout cas :
– C’est peut-être pour toi …
– Et peut-être pour toi ! … tu commences à aimer ça, on dirait …
Ce n’était pas de voir le gode … c’était ses doigts sur mes fesses, je commençais à bander un peu … Nelly s’est mise toute nue aussi ; elle a pris le plateau, moi le gros gode et le gel, et on est allés au salon rejoindre sa tante.
Elle nous attendait sur le canapé, juste en culotte en en sous-pull noir :
– Posez tout ça sur la table !
Elle est allée jusqu’à la table et elle a enfilé un gant en caoutchouc sur la main gauche qu’elle a tartiné de gel :
– Jonathan, allonge-toi sur le tapis … Nelly, mets-toi sur lui … caresse-le !
Nelly s’est mise à cheval sur moi, au-dessus de ma tête et elle a commencé à me branler. Sa tante a enfilé un espèce de harnais en cuir qui tenait un gros gode devant, comme si elle avait une bite, aussi grosse et aussi longue que celui que j’avais amené de la chambre du fond et qu’elle avait posé entre mes jambes quand je m’étais allongé. Elle s’est mise derrière Nelly et l’a caressée un peu avec son gant, juste au-dessus de mes yeux, et elle a commencé à lui rentrer le gode dans la chatte en le tenant avec ses deux mains. Au début elle n’arrivait pas à le rentrer, il se pliait, mais Nelly s’est penchée plus en mettant sa joue sur mon ventre et là, il rentré plus loin. Je sentais les cheveux de Nelly contre moi et son souffle sur mon ventre et je bandais plus fort, même si elle avait arrêté de me branler ; elle tenait juste mes couilles dans une main, et elle les serrait un peu entre ses doigts. Au bout d’un moment, sa tante a arrêté de la baiser avec son gode et s’est reculée pour le sortir :
– Prends ses jambes sous tes bras !
Nelly s’est relevée et m’a soulevé une jambe après l’autre ; elle a passé ses bras au dessus, décollant mon cul du tapis, et elle a posé le bout du gode sur mon petit trou. Avec le gel dessus, ça faisait froid ; elle n’a pas essayé de le rentrer. Elle s’est reculée un peu sur ses genoux et en les écartant plus, elle a mis son sexe sur ma bouche pour que je la lèche. J’ai vu sa tante se rapprocher au-dessus de moi et essayer de lui mettre son gode entre les fesses. Nelly s’est mis à pousser le gode dans mon cul en même temps que sa tante poussait aussi. J’étais tout serré, ça me faisait mal, et Nelly arrivait pas à le rentrer ; je faisais exprès de serrer fort les fesses pour l’empêcher. Sa tante a réussi à rentrer le bout et elle a rajouté du gel ; ça gouttait sur mes cheveux. Elle a tendu le flacon à Nelly qui en a rajouté sur le sien aussi ; elle a recommencé à pousser plus fort et en même temps avec une main elle donnait des petits coups sur mes couilles. Je voyais sa tante rentrer lentement le gode, sans à-coups dans les fesses de Nelly, de plus en plus profond ; je n’aurais pas cru qu’on pouvait aller aussi profond que ça dans le cul … J’entendais Nelly qui se plaignait et gémissait. Elle a tapé plus fort sur mes couilles en poussant par petits coups sur le gode et il est rentré tout d’un coup. Elle s’est pas arrêté comme sa tante ; elle a continué à le rentrer autant qu’elle pouvait et je voyais sa tante qui l’avait presque rentré à fond ; ça faisait plus de vingt centimètres dans le cul de Nelly. Moi aussi je criais aussi en léchant Nelly. Sa tante la baisait à fond, et au bout d’un moment, j’ai senti sur ma bouche qu’elle se mettait à jouir ; en même temps qu’elle a joui, j’ai senti un jet chaud sur ma bouche. Elle ne s’est pas relevée du tout, au contraire, elle appuyait fort sa chatte sur moi et j’en ai eu aussi dans ma bouche que j’ai dû avaler. Elle a retiré le gode de mon cul, mais sa tante continuait à la baiser très fort en sortant presque pas à chaque fois, et elle a continué à me pisser à petits coups dans la bouche en jouissant et en criant. Sa tante a retiré son gode très vite du cul de Nelly et ça l’a fait crier encore plus fort. En levant les yeux je voyais son cul grand ouvert qui se fermait lentement et puis sa tante y a mis ses doigts avec le gant, ses quatre doigts en même temps qui lui branlaient le cul. Après elle est partie et Nelly m’a encore relevé le cul un peu plus en tenant mes jambes sous ses bras et j’ai senti sa tante me rentrer ses doigts aussi. Ça faisait moins mal que le gode ; je bandais presque plus mais ses doigts à l’intérieur, ça m’a fait gicler quand même, pas très fort …
– Bientôt, mes chéris, bientôt …
Elle a retiré sa main et elle est partie. Nelly a relâché mes jambes et s’est laissé tomber assise sur le tapis à côté de moi. On respirait fort et on transpirait tous les deux. J’ai essuyé ma figure avec ma main ; mes cheveux aussi étaient mouillés, de son pipi et de gel. Elle s’est relevée lentement, en se tenant à la table du salon, et en faisant une grimace :
– Viens te laver !
– Pourquoi elle a dit « bientôt » ?
– … bientôt elle mettra toute sa main … dedans …
On s’est lavés sous la douche. Quand on a été propre et essuyé, Nelly est restée longtemps assise sur la baignoire, sans bouger, et puis elle a pris le rasoir à lame et elle a rasée un peu sa chatte. Ses poils avaient pas trop repoussé, pourtant ; je crois surtout qu’elle n’avait pas envie de sortir ; elle pleurait encore en rinçant le rasoir dans le lavabo. Elle s’est assise sur les toilettes pour faire pipi, le menton appuyé sur une main ; cette fois elle avait plus seulement des larmes, elle sanglotait, et elle m’a pas repoussé quand j’ai mis mon bras sur ses épaules, agenouillé à côté d’elle. Au contraire, elle a appuyé sa tête contre la mienne. Elle s’est essuyée et on s’est relevé ensemble. Je l’ai serrée dans mes bras ; cette fois non plus, elle m’a pas repoussé, et m’a fait un petit sourire timide, les yeux pleins de larmes quand je lui ai fait une bise sur la joue. En sortant de la salle de bains, elle serrait ma main très fort.
– Enfin ! J’allais venir vous chercher !
Elle avait tiré la table basse, couverte d’un drap, collée en face du grand fauteuil. Elle a fait allonger Nelly sur la table, les pieds posés sur les accoudoirs du fauteuil. Nelly avait les jambes grandes ouvertes et protégeait son sexe sous ses deux mains. Le plateau avec les ustensiles emballés était sur la grande table. La lampe de bureau, posée sur le fauteuil entre les jambes de Nelly, éclairait ses mains.
Elle m’a fait asseoir sur la table derrière Nelly, sa tête relevée appuyée sur mon ventre :
– Prends ses seins dans tes mains, et toi, enlèves tes mains … tiens toi à lui !
Nelly a relevé ses bras en arrière, se cramponnant à mes bras. Elle avait la chair de poule, ses jambes tremblaient un peu, et ses seins étaient durs sous mes mains.
– Caresse-lui les tétons, ça la détendra peut-être !
J’ai trouvé qu’elle avait un petit sourire méchant en disant ça, elle se moquait de Nelly. J’ai fait rouler ses tétons entre le pouce et l’index, mais ils ne grossissaient pas beaucoup. Sa tante me regardait faire en secouant la tête ; elle a repoussé mes mains et a pris les tétons entre ses doigts, s’en servant pour soulever les seins et les secouer assez fort. Quand elle les a lâchés, les pointes étaient plus longues et plus dures et j’ai recommencé à les rouler entre mes doigts. Sa tante a enfilé une paire de gants blancs en caoutchouc très fins, et avec une compresse et un produit marron, elle a nettoyé tout le sexe de Nelly, et puis elle a recommencé avec une autre. Elle a posé une glace grossissante contre le fauteuil entre les jambes de Nelly :
– Ouvre les yeux, Nelly, je veux que tu regardes !
Elle a pris un sachet fermé sur le plateau et nous l’a montré :
– Je vais commencer par ces deux-là, sur les petites lèvres … je t’ai déjà expliqué, tu t’en souviens ? Réponds-moi ! Tu t’en souviens ?
– … oui …
– Bien !
Entre deux doigts, elle a pris ensemble les deux petites lèvres de Nelly et les a étirées très fort vers le bas, et puis de l’autre main, avec comme un rayon feutre, elle a marqué deux points, un sur chaque petite lèvre. Elle a déchiré trois sachets sur le plateau : un avec une aiguille, un anneau, et une pince qui ressemblait à un ciseau avec deux trous ronds en bas. Elle a entouré un élastique autour des branches, a pris une petite lèvre entre ses doigts et fermé la pince dessus en vérifiant que les trous étaient bien en face avec sa marque. Sans lâcher la pince, elle a pris l’aiguille derrière elle, a regardé Nelly :
– Ne bouge pas !
Elle a planté l’aiguille. La peau s’est étirée un peu et puis elle a traversé en sortant de l’autre côté. Nelly a planté ses doigts dans mon bras en raidissant sa nuque, mais elle n’a pas crié. Sa tante a retiré l’aiguille en laissant un petit tube à travers le trou percé, a coupé l’embout et retiré sa pince. Elle a pris un petit anneau ouvert, et l’a poussé à travers le trou en repoussant le petit tube. Nelly s’est encore raidie plus fort quand elle a mis l’anneau que quand elle avait percé avec l’aiguille. En tenant l’anneau, sa tante a fermé l’ouverture par une petite boule et a encore nettoyé avec plusieurs compresses. Ça saignait presque pas, moins que j’aurais cru.
– Alors ? Pas si terrible, n’est-ce pas ? Tu te vois bien ? … à l’autre, maintenant !
Et elle a recommencé de la même façon sur l’autre petite lèvre. Nelly a juste poussé deux petits gémissements en serrant les dents.
– Redresse-toi un peu ! Regarde-toi dans la glace !
J’ai aidé Nelly à s’asseoir ; sa tante a jeté tous ses ustensiles et les compresses dans une poubelle.
– Lève-toi Nelly ! Il faut que tu sois debout pour marquer le dernier !
Assise sur la petite table et Nelly debout devant elle, elle a à nouveau nettoyé avec son produit marron et plusieurs compresses et puis en présentant un autre anneau devant son sexe, elle a fait une autre marque de crayon, sur une grande lèvre. Nelly appuyait son dos contre moi en me tenant les mains :
– … il a l’air plus gros …
– Il l’est ! C’est du 2, les autres c’étaient du 1,2 ! Viens voir !
Elle nous a montré le plateau en déchirant les sachets :
– Celui-ci, on le pose avec cette aiguille qui sert de guide ! Le même type d’aiguille que pour les tétons !
C’était creux et ça ressemblait plus à un tube aiguisé en biseau très pointu qu’à une aiguille, ça paraissait énorme ! Nelly me serrait les doigts très forts et ne quittait pas le plateau des yeux.
– Je t’en poserai un second sur l’autre lèvre, mais pas aujourd’hui … un autre jour ! Tiens, Jonathan, regarde ça !
Elle m’a tendu un paquet de feuille d’imprimante :
– Nelly, regarde aussi, tu m’aideras à choisir !
J’ai feuilleté les images : des piercings sur des sexes d’hommes … j’en avais déjà vus sur internet, mais là, d’imaginer sur mon sexe après que je l’ai vue faire sur Nelly, c’était différent … Je regardais les images, et à un moment, j’ai vu qu’elle me regardait, qu’elle regardait mon sexe qui se redressait. Nelly a baissé les yeux aussi, a essuyé d’un doigt le petit filet de mouille qui pendait au bout de mon gland. Elle me souriait et sa tante souriait aussi :
– Tu ne t’enfuies pas, Jonathan ? Regarde encore … regarde bien …
Elle a fait réinstaller Nelly sur la petite table et l’a nettoyée à nouveau avec des compresses, a fermé le clamp sur sa lèvre en le serrant fort, en tirant et en tournant pour regarder à l’intérieur et à l’extérieur pour vérifier qu’il était bien où elle voulait, et elle a pris le tube aiguille :
– Je ne veux pas t’entendre ! C’est compris ? … pas un seul cri !
Même serrée par le clamp, la lèvre semblait épaisse à traverser, beaucoup plus que les petites lèvres qui étaient fines comme de la peau quand elles les avaient étirées. Elle a posé l’aiguille en face d’un œil du clamp et l’a appuyée un peu avec son index :
– Respire fort … et ! Ne ! Crie ! Pas !
Elle a poussé fort avec son index. J’ai vu la chair s’étirer de l’autre côté du clamp à travers le trou de l’autre côté ; ça m’a paru long … Nelly serrait les dents très fort et tout son visage était crispé. Ses mains me faisaient mal à serrer mes bras … et l’aiguille est ressortie, dépassant de deux centimètres des deux côtés de sa lèvre. Sa tante a tout de suite posé l’anneau contre le trou du tube et l’a enfilé en faisant sortir l’aiguille. Sur le bout qui avait traversé, elle a vissé une petite bille, et puis elle a posé des compresses pour éponger le filet de sang qui coulait. Nelly tremblait ; les bras, le ventre, les jambes, elle tremblait de partout, et de grosses larmes coulaient de ses yeux.
En continuant à la nettoyer avec des compresses, sa tante a passé son doigt dans sa fente, et a frotté son index sur son pouce :
– Mais dis-moi … tu mouilles ! Eh ! Regarde-moi ça Jonathan …
Du doigt elle me montrait le clito de Nelly, relevait le capuchon de peau du bout de l’index… son clitoris palpitait, s’abaissait et se relevait … Nelly était en train de jouir …
Nelly est restée un long moment allongée sur la table, les jambes en l’air. Sa tante a posé des compresses avec du scotch sur sa lèvre quand elle a arrêté de saigner. Je suis resté avec elle tout le temps en lui tenant la main pendant que sa tante nettoyait tout et débarrassait le plateau. Elle m’a dit d’aller me rhabiller dans la chambre du fond, que Nelly resterait plus tard que moi aujourd’hui. Elle m’a suivi dans la chambre pour me retirer les anneaux que j’avais encore :
– Reviens demain après-midi, vers 14h00 ; n’attends pas Nelly, elle sera déjà là !
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Parcours croisés – Vendredi
Chapitre 32
Annie
Véro barbotait dans la piscine quand Martina m’a raccompagnée chez moi :
– Vous partez ?
– Je la ramène ! On t’abandonne avec les garçons ! Fais attention à toi !
– N’aie crainte, je vais m’en sortir … c’est plutôt eux qui devraient faire attention !
Martina m’a prise par le bras jusqu’à la voiture :
– Elle n’a pas tort … c’est à eux qu’on aurait dû dire de se méfier ! Elle est capable de tout …
Le trajet a été court ; j’aurais bien pu y aller à pied, sauf que ma tenue n’était pas vraiment appropriée à la traversée du village.
– Si il est déjà arrivé, je passerai par chez toi pour renfiler ma jupe. Je n’ai pas envie de lui mettre mes cuisses sous le nez pour le mettre dehors …
– … tu appréhendes ?
– Plus maintenant … le plus dur, c’est de me décider … après je suis plutôt du style bulldozer … je fonce et je m’y tiens ! Hier j’avais des scrupules … après le week-end que j’ai passé … je me sentais pas de lui reprocher ses mensonges. Maintenant, je sais que c’est ce que je veux … et depuis longtemps … ce n’est pas très courageux de prendre ce prétexte, mais bon … c’est ce que je veux !
En tournant le coin de notre rue, on a aperçu le camion garé devant mon portail. C’était aussi bien, je n’avais pas envie de l’attendre des heures à réfléchir à quoi lui dire, comment lui dire … je préférais qu’il soit déjà arrivé.
J’ai récupéré ma jupe et mon caraco dans la chambre de Martina. Par contre :
– Et mon string, où il est ? Je sais même plus à quel moment je l’ai enlevé !
– C’est moi qui te l’ai enlevé, dans le salon …
– Oui, juste avant de me … présenter … Alain ! Tu as pris des risques ! Je suis une femme libre, maintenant, enfin pas encore, mais presque !
Martina m’a donné un petit coup sur l’épaule :
– Et ça veut dire quoi, ça, madame ? Tu n’envisages tout de même pas d’accorder tes charmes à Alain en m’en privant, moi ?
– Meuh non … tu sais bien que tu peux tout faire de moi !
– Vrai ?
Collée à mon dos, elle m’a entouré de ses bras, dénoué le paréo qui est tombé à mes pieds ; ses yeux me détaillaient dans la psyché en face de moi, suivait le parcours de ses mains descendant de dessous mes seins sur mes hanches, venant se croiser sur le petit rebond de mon ventre, ses doigts lissant la toison brune du pubis, jugeant de la longueur des poils en les tirant à deux doigts. Ses yeux ont retrouvé les miens dans le miroir ; ses mains jouaient sur moi, légères et douces :
– Ouvre le tiroir du haut, prend une culotte à moi ! je vais pas te laisser partir les fesses à l’air …
Je me suis penchée pour fouiller dans ses dentelles, Martina toujours collée à mon dos, regardait par-dessus mon épaule !
– Fouille plus profond … c’est tout en 38, ça ira ?
– Mmm mmm … je mets du 36, mais c’est bon …
– Là … celle-là … à gauche … oui, donne !
Elle s’est baissée dans ma dos, et m’a enfilé une culotte toute blanche en coton, sans dentelles ni chichis, montant assez haut, glissant ses doigts sous les élastiques pour bien la mettre en place devant et sur mes fesses, lissant le coton sur mon ventre :
– Tu me veux en écolière ?
– Quand tu reviendras, je te donnerais des socquettes blanches et j’attacherai des petits rubans dans tes cheveux …
– Et ?
– Et rien … je te mettrai au pied du lit, un doigt dans la bouche, le visage penché sur l’épaule, et je te prendrai en photo … je la montrerai à tout le monde … en disant que c’est ma petite chérie … que je peux plus m’en passer … que je veux la serrer dans mes bras tous les jours … et l’embrasser … et la caresser … que c’est mon nouvel amour …
Elle m’avait retournée dans ses bras et entrecoupait ses mots doux de baisers, de caresses, de baisers, de caresses …
– Je reste ici … si tu as le moindre problème … tu appelles, tu te sauves, je serai là !
– Ne t’inquiète pas, tout ira bien !
J’ai enfilé ma jupe et passé mon caraco ; je suis passée par la rue pour rentrer chez moi.
Depuis la porte d’entrée, j’ai entendu la télé qui marchait à fond dans le salon ; dans le prolongement du couloir, la porte-fenêtre donnant sur la terrasse était grande ouverte. J’ai respiré un grand coup en rentrant. J’allais vers la terrasse et quand je suis passée devant l’entrée de la cuisine, j’ai aperçu Marco assis devant la table. La porte du frigo était restée ouverte et il mangeait du pâté à la pointe d’un couteau, mâchant bouche ouverte à son habitude. Je suis restée sur le pas de la porte, bras croisés, attendant qu’il finisse d’avaler ce qu’il avait dans la bouche. Lui n’a pas attendu et a postillonné son pâté :
– Chalut ma puce !
… j’en rajoute pas, je me souviens de toute la scène comme d’une scène de film vue et revue … c’était vraiment le bof dans toute sa beauté … le marcel étiré sur le ventre qui débordait sur la ceinture du jean, l’œil rigolard, les morceaux de pâté qui jaillissaient de sa bouche …
– Cha va ? Tu t’es mise en dimanche ? … eh ben, t’as perdu ta langue ? Viens me faire un bisou …
… tu parles que j’allais lui faire un bisou ! …
– Patrick a téléphoné, t’as oublié de laisser des papiers à ton retour … il en a besoin …
– Oh c’est rien, j’irais t’à l’heure !
– Il a téléphoné mercredi … et c’est mardi soir que t’es rentré …
Il allait replonger le couteau dans la boîte de pâté : ça l’a arrêté net ! De rosé, il a viré rouge ! Les lèvres bougeaient un peu, mais y avait plus le son qui va normalement avec ! Ses yeux fixaient cette fichue boîte de pâté …
– Ça fait combien de temps que ça dure, cette comédie ?
Il a levé les yeux ; vides ; et toujours sa bouche ouverte …
– Réponds pas, tu vas inventer un truc qui tient pas debout et tu regretteras ! Tais-toi Marco ! Tais-toi ! En fait, je ne veux pas savoir, je m’en fiche, complètement !
Il a posé le couteau et repoussé la boîte, pris appui sur la table pour se lever. Je l’ai arrêté dans son élan :
– Reste assis ! Bouge pas, j’ai pas fini ! Je sais pas d’où tu viens, je ne sais pas où t’étais, mais je t’ai dit, ça m’est égal ! Me dis rien ! Mais j’en ai marre, marre de tout ça, de toi, de toi ici à te gaver de ton pâté … et ferme-moi ce frigo ! Je ne sais pas d’où tu viens, mais tu vas y retourner, tout de suite, et puis tu vas y rester ! T’as plus rien à faire ici, Marco ! Je veux plus de toi … de … de ton camion, de ton pâté, de tes chaussettes sales ! Terminé !
… j’ai quand même fini par savoir, Patrick, son patron, m’a raconté … je demandais rien mais il m’a raconté quand même. Depuis presque deux ans, il trichait d’un ou deux jours toutes les semaines. Il avait changé de desserte en Allemagne et il rentrait le mercredi soir, faisait du local le jeudi. Et tous les mercredis soir et souvent le jeudi soir, il les passait chez la secrétaire de la boîte … et ça m’a rien fait, rien du tout, même pas une petite pointe de colère pour m’être fait rouler dans la farine pendant aussi longtemps, rien …
– Mais att…
– Ya pas de mais, Marco ! Terminé ! Tu remets ton sac dans ton camion et tu finis ton week-end où tu l’as commencé ! Et puis tu reviens plus, ni la semaine prochaine, ni la suivante, ni jamais ! Tu fais laver tes slips et tes chaussettes ailleurs ! J’en veux plus ! Je veux plus de toi !
– Je va…
– STOP ! Non, tu vas rien dire … arrête … on ne va pas discuter … on ne va pas se fâcher … ça sert à rien ; et je vais te dire ce que tu vas faire ! Écoute bien ! Tu vas dans la chambre ; la dernière porte du dressing, y a un sac et une valise ; tu les remplis ; tes affaires, c’est la porte du milieu ; tu prends tout ce que tu peux ; le reste, je ferai des cartons et je les amènerai chez Patrick ! Ne t’inquiète pas … et si j’oublie un truc, tu le fais dire par Patrick …
– Annie, laisse-moi-t’exp…
– Rien du tout ! Ça ne m’intéresse pas ! Fais ce que j’ai dit, tout de suite ! Ça ne sert à rien, Marco ! Je ne veux pas me fâcher avec toi … je veux plus te voir … c’est tout !
Je me suis écartée de la porte et je suis allée couper le son de la télé et m’installer sur la terrasse, guettant son passage vers la chambre. Il a mis du temps à se décider, tête basse et en traînant les pieds. Je m’en voulais un peu, enfin … pas trop, je me sentais un peu coupable après le les deux jours que je venais de passer à le tromper dans les bras de Martina et d’Alain.
… je me souviens que j’étais pas très bien sur mon transat … une fois ou deux j’avais failli aller voir comment il s’en sortait … c’est vrai que je me sentais un peu coupable … je lui avais pas laissé une seule chance … je le connaissais par cœur, je savais à l’avance comment il réagirait … ou plutôt comment il ne réagirait pas … et après ce que j’ai appris de Patrick, finalement, j’ai pas été si injuste que ça … sauf que sur le moment, je ne le savais pas …
Il s’est arrêté à l’entrée du salon, la grande valise marron dans une main, son sac de voyage dans l’autre. Il hésitait. Je lui ai fait signe « NON » de la tête. Il hésitait encore, et puis il a tourné les talons. J’ai entendu la porte d’entrée se refermer, le moteur démarrer, et puis plus rien.
… j’ai calculé, douze ans, on avait vécu douze ans ensemble, huit ans ici, dans la maison de ma mère. J’avais trente-deux ans, et une vie à reconstruire …
… des cartons, j’en ai fait ! J’ai passé trois jours à faire des cartons ! Ses fringues, ses outils, ses affaires de chasse, toutes ces saletés qu’on ne jette jamais au prétexte qu’on a de la place, que ça servira peut-être … tu parles ! J’ai tout emballé, à lui de faire le tri … Et puis j’ai fait le tour de la maison, pièce par pièce, j’ai ouvert tous les tiroirs, toutes les armoires, fouillé tous les recoins, et dieu sait qu’il y en a, des recoins, dans le sous-sol ! et j’ai trié, ce que je gardais, ce que je jetais, j’ai fait le vide, j’ai gommé un tiers de ma vie, en trois jours … pas complètement … j’ai gardé ma photo de mariée, c’est bête, je l’ai rangée au fond d’un tiroir que j’ouvrirais plus, des photos de vacances que j’avais plus vues depuis … longtemps, et que je reverrais sans doute pas de si tôt … pas simple de gommer douze années … la semaine suivante, quand je suis allée chez Patrick, son patron, pour poser la première livraison de carton, c’est sa secrétaire qui m’a dit où les poser, dans un coin de son bureau : une blonde plutôt gentille, un peu forte, sympa … au deuxième voyage, elle a eu l’air un peu étonnée et embêtée de voir le volume que ça prenait. Patrick m’a aidé à décharger la voiture et c’est là qu’il m’a raconté : son changement de circuit, sa liaison avec la secrétaire dont il s’était aperçu tout de suite… j’ai pas pu m’empêcher de regarder vers elle pendant qu’il me parlait sur le parking, et nos regards se sont croisés, vite … elle a disparu de la fenêtre aussitôt … j’ai fait quatre voyages en tout : 24 cartons, dont plus de la moitié ne contenait que des saletés bonnes à ficher à la poubelle, mais c’était à lui … Elle ne me regardait plus, se détournait : elle se doutait de ce que Patrick m’avait dit … moi, je lui aurais bien parlé, je ne lui en voulais même pas, pas une seconde, mais elle, était visiblement très gênée … et devait se demander ce qu’elle allait faire de tous ces cartons … et puis, au dernier voyage, je me suis souvenue : c’était une de mes locataires ! Un deux pièces avec garage à côté de l’épicerie ! Il allait être beau son garage ! J’ai eu un début de fou-rire en voyant la pile de cartons dans son bureau ! Elle a dû me prendre pour une malade, mais elle osait plus me regarder … et puis j’ai pensé aux petits cadeaux que Marc me ramenait … et j’ai imaginé qu’il achetait tout en double : un pour moi, un pour elle, et le fou-rire m’a repris en l’imaginant avec un bouchon de cul dans son gros derrière ! Patrick qui me raccompagnait pour prendre le dernier carton m’a jeté un coup d’œil étonné … j’ai presque eu envie de lui expliquer … mais non …
Je suis restée un long moment sur la terrasse, sans penser à rien de particulier, vidée, vide. Quel week-end ! Les images défilaient, Martina ici sur la terrasse, le premier soir, Alain dans son jardin et moi une heure à désherber le même massif … merde ! Les fleurs ! Trois jours que je n’ai pas arrosés ! Je suis descendue au sous-sol en courant (comme si c’était à deux minutes !) et avec mon arrosoir, j’ai fait le tour des pots et des massifs. J’ai sorti le jet d’eau pour arroser le long du mur entre le portail et la serre : pas de souci pour la serre, les arrosages goutte-à-goutte sont programmés. J’ai tiré le tuyau d’arrosage de l’autre côté de l’allée, longé le mur de la rue, remonté le long du muret qui allait en s’abaissant du côté de chez Martina … elle était là, assise sur le muret qu’on enjambait si souvent depuis quelques jours, jambes croisées, menton dans la main … je lui ai souri en faisant coucou de la main ; elle secouait la tête … elle devait me prendre pour une malade … elle s’est levée et s’est approchée :
– Tu vas bien ? Qu’est-ce qu’il te prend d’arroser comme ça ?
– Deux jours, c’est trop, c’est tout sec !
– Et … à part ça ?
– A part ça … je ne l’ai pas aidé …
– …
Je l’ai arrosée en riant, elle a tourné le dos pour s’enfuir, mais j’étais trop près d’elle, elle était toute trempée ; elle a renoncé à s’échapper :
– S’il te plaît, arrête … qu’est-ce que ça veut dire « je l’ai pas aidé » ?
– Qu’il a fait ses valises tout seul comme un grand !
– Il est … parti-parti ?
– Ouais … reviendra plus ! Suis toute seule, chez moi et toute seule !
Elle avait l’air étonnée. Bon, je reconnais, se séparer de son mari en trois quarts d’heure … c’est pas courant, mais en fait ça faisait des années que je me séparais de lui …
… et j’ai su quelques jours plus tard, que lui aussi me « quittait » depuis des années aussi …
– Et toi, tu le mets dehors et t’arroses tes fleurs ?
– C’est important les fleurs !
C’est quand elle m’a pris dans ses bras que je me suis mise à pleurer. Elle ne s’en est pas aperçue tout de suite … et moi non plus …
Je pleure facilement ; quand je ne vais pas bien, quand je vais bien, devant un truc à la télé bien nunuche et romantique et tout, quand s’est triste, quand ils s’embrassent enfin : pourtant on le sait depuis le début que ça finira comme ça ! Mais ça fait rien … moi je pleure, je me trouve bête, mais je pleure, et après ça va mieux ; on en rigole avec les copines : « t’as aimé le film, hier soir ? », « oh, oui ! J’ai pleuré ! » … et voilà, c’est tout moi, ça … et là, j’ai pleuré dans ses bras ; la tension ; le nœud dans le ventre qui se dénoue ; et puis qu’elle soit là ; qu’elle soit venue m’attendre sur le muret, sans doute depuis que le camion avait démarré … et puis qu’est-que je suis bien, dans ses bras !
Quand je me suis redressée et écartée d’elle, elle aussi avait les yeux qui débordaient de larmes, alors on a en a ri, nous moquant de nous-mêmes. Elle avait les joues rougies, barrées de deux traces humides … dieu qu’elle était belle … j’ai pris ses joues dans mes mains, me suis mise sur la pointe des pieds, et je l’ai embrassée, un vrai long baiser de douceur et d’amour …
– On se donne en spectacle à deux mètres de la rue …
– Et ça ne va pas s’arranger … dans deux secondes, je t’arrache ton paréo …
Elle m’a repoussée en riant et s’est enfuie et je l’ai poursuivie avec mon jet d’eau jusque sur la terrasse où elle s’était réfugiée ; j’ai jeté le tuyau dans l’herbe pour la rejoindre. D’un doigt sur la poitrine, je l’ai poussée dans le salon ; son paréo dénoué a atterri sur un transat dans mon dos ; dans la salle de bain, je l’ai épongée lentement, de ses cheveux à la pointe de ses orteils, n’oubliant pas un centimètre carré de sa peau, vérifiant du bout des lèvres ; main dans la main on s’est assises sur mon lit. Devant les oreillers, un paquet enveloppé de papier rouge et noir … je connais ce papier … déjà vu … mais oui !
– Regarde ! Il m’avait ramené un de ses cadeaux !
– Ouvre-le …
– Tu crois ? Je ferais mieux de lui rendre, non ?
Martina a haussé les épaules :
– Après tout, c’est un cadeau, et il l’a laissé …
– Toi, t’es curieuse de savoir ce que c’est !
– … ben, oui … pas toi ?
Assises face-à-face en tailleur sur le lit, j’ai déchiré le papier d’emballage. Il y avait deux boîtes. J’ai pris la plus petite, ressemblant à un coffret à bijoux en plastique bleu foncé. Martina ouvrait sa boîte aussi :
– Waouh ! T’as vu ça ?
– C’est quoi ?
Elle a lu sur la boîte en carton dont elle avait sortie l’objet :
– Share … c’est le nom … « Partagez le plaisir » … ouh la la !!!
Elle a caché l’objet dans son dos et jeté la boîte d’emballage au pied du lit :
– Pas besoin de notice, je devine comment on s’en sert …
– Fais voir ?
– Après … et toi ? C’est quoi ?
– Un bijou … un « Collier de seins » … regarde !
J’ai sorti du coffret un joli collier couleur argent, avec un pendentif central dont partait deux chainettes, un anneau noir réglable au bout de chaque chainette, et sur chacun un pendentif argent ressemblant à un coquillage.
– Baisse la tête …
Martina s’est penchée en soulevant ses cheveux ; le fermoir en place, le pendentif reposait entre ses seins. En la regardant dans les yeux, j’ai roulé ses deux tétons en même temps entre pouces et index, les étirant, pinçant, peut être plus fort qu’il n’était utile … son regard se troublait, mais ses yeux ne quittaient pas les miens … ses tétons ont durcis, gros et tendus, très bruns, bien assortis à ses seins lourds :
– … tu bandes des seins, Tina …
J’ai enfilé les anneaux sur les tétons, repoussé les petits clips de serrage vers le haut, coinçant l’anneau sur le téton, peut-être trop serré … les deux petits coquillages se balançaient sous ses tétons maintenus étirés par les deux anneaux … mes deux mains entourant ses seins, pouces glissés en dessous dans le pli moite formé sous leur poids :
– Il était fait pour eux … ils sont beaux … et toi, fais voir ce que tu as caché !
Elle a tendu un bras dans son dos et ramené le « share » en question. Elle en tenait une partie à pleine main et levait devant moi un sexe rouge fièrement dressé, cambré, surmonté d’un gros gland, de grosses protubérances s’alternant sur sa longueur, épais :
– Un gode ?
– Pas seulement …
Elle a pris le gode dans son autre main, libérant l’autre partie à ma vue ; la deuxième partie, moins longue, attachée au gode par une tige plus fine et plate mais finissant en une boule plus grosse, moins longue que la verge cambrée …
– Et voilà la partie réservée au sexe féminin … mieux qu’un gode … un gode à partager …
Je me suis penchée vers ma table de nuit ; du tiroir, j’ai sorti le pot de lubrifiant que j’y rangeais, dévissé le couvercle, pris une noix du produit sur le bout de mes doigts ; j’ai enduit la plus courte des deux parties de gel de l’extrémité à la base et trempé à nouveau les doigts dans le flacon ; en regardant Martina tout le temps, j’ai étalé le gel sur son sexe, rentrant directement deux doigts dans son vagin … elle ne quittait pas mes yeux, pommettes rougies, bouche entrouverte, souffle saccadé.
Je me suis relevée et j’ai fait glisser ma jupe au sol d’une main ; face à elle, assise immobile sur le lit, j’ai écarté d’un doigt la culotte de coton qu’elle m’avait prêtée, et j’ai essuyé le gel qui restait sur mes doigt dans mon sexe, finissant de les essuyer sur la culotte que j’ai enlevée ainsi que le caraco. Je me suis allongée sur le lit, jambes ouvertes :
– … viens …
Elle m’a fait l’amour … les deux petits coquillages chatouillait mes seins à chaque coup de rein …
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- Stan Riff
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