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Histoire de Sexe

Parcours croisés Chapitre 35 & 36

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Parcours croisés – Vendredi
Chapitre 35
Annie

Véronique partie et Jérémy qui s’était décommandé … c’est égoïste, mais je suis bien mieux avec Alain et Tina. C’est marrant ! j’ai l’impression d’être chez moi quand les invités du week-end, qu’on aime bien, même beaucoup, s’en vont ! On est content qu’ils soient venus, on a passé un bon moment, et … on est content de se retrouver au calme, chez soi … sauf que je suis pas chez moi … eh ! remet les pieds sur terre ! t’es chez eux, pas chez toi ! Tina s’est douchée, je me suis douchée aussi et on est restées nues … pour nous, comme ça ! Sur la terrasse Alain s’est assis derrière moi … son torse dans mon dos, ses bras autour des miens, et on jouait sur la peau de Tina, comme des gamins, on faisait des dessins sur sa peau, du bout des doigts. On a mangé sur la terrasse … parlant de tout et n’importe quoi … un peu perdus de chaleur … un peu fatigués … j’ai lu les sorties d’imprimantes qui traînaient sur un coin de table : projets de vacances … normal, ils ont des projets, moi pas ; la Grèce, la Crète, la Tunisie …
– Vous avez choisi, ou pas encore ?
– Ni choisi, ni réservé … je les ai édités cet après-midi …
J’aimerais avoir des projets aussi, partir … voyager … mais voilà … c’est d’être avec eux que j’ai envie ! je me comporte comme une midinette ! on a dormi dans le même lit, on a fait l’amour … et alors ? pourquoi ça serait important pour eux ? toi t’es larguée ma fille ! enfin … c’est pas un jeu pour eux … je crois pas, ni Tina ni Alain, je peux pas me tromper à ce point-là …
– Lequel tu choisirais, toi ? … autant choisir ensemble …
Alain ! Alain, Alain … joue pas avec moi … choisir ensemble ? qu’est-ce que tu me dis, là ? j’ose même plus les regarder, je les vois me sourire, mais … ils se rendent pas compte … je sentais mes yeux qui commençaient à brûler, je voulais pas … je me suis enfuie dans la salle de bains, me cacher, qu’ils ne voient pas mes larmes. Je suis une grande malade ! C’est leur vie, pas la mienne ! j’ai plus quinze ans, enfin ! Tomber amoureuse, comme ça, d’elle, de lui ? peut-être … elle je sais, lui … peut-être … la porte s’est ouverte, il est là … derrière moi, et me regarde dans le miroir … il est resté derrière moi, a pris une brosse à cheveux et m’a peignée et il m’a dit … il m’a dit … et j’ai eu peur d’entendre ce que je voulais entendre, de me tromper, et j’ai vu ses yeux …
– … ne joue pas avec moi, Alain, ne joue pas …
Il a posé la brosse :
– J’y arrive pas … t’y arrive toi ? …
Il a pris une lingette à démaquiller pour m’essuyer les yeux en me retournant vers lui et j’avais bien vu, ces yeux aussi étaient prêts à déborder. J’ai levé une main pour essuyer une trace sur sa joue et il m’a soulevé très haut dans ses bras pour embrasser mes yeux … mes jambes nouées dans son dos autour de sa taille, j’ai passé mes bras autour de son cou pour le serrer très fort.
Il m’a ramené sur la terrasse en me tenant la main. Tina m’a serré le bras très fort quand on s’est assis. Aucun de nous n’osait parler … et quoi dire … la table débarrassée, je suis passée par la salle de bains, et j’ai accompagné Alain qui m’attendait à la porte de la chambre. Il a ouvert les volets sur la nuit et Tina nous a rejoint …
Tina et sa peau si douce et parfumée … ses seins lourds … sa bouche qui appelle ma bouche … Alain allongé sur elle … elle jouit de ma main dans les bras d’Alain et crie son plaisir dans son cou et je continue à la violer de mon index tendu, griffant de mon ongle la queue d’Alain enfouie complètement entre ses lèvres distendues, blanchies de l’étirement de sa queue et de mon doigt et elle inonde ma main, liqueur de mer épaisse qui coule sur ma main, mince filet humide qui fait briller le bijou qu’elle a toujours au creux de ses reins et bouge au rythme des contractions sur mon doigt. Ses jambes sont retombées autour de moi, assise entre ses jambes et les jambes d’Alain qui ne bouge toujours pas, mais tendu, sans doute proche du plaisir et le retenant, crispé dans son immobilité, mais je sens le petit tremblement de tension des muscles de ses fesses sous ma joue. Et je vais le faire jouir lui aussi, je le sais, qu’il le veuille ou non, il ne me résistera pas. Je recueille sur mon doigt la liqueur du plaisir du Tina, soulevant de l’autre main ses testicules chaudes et lourdes que je sens bouger dans ma main, roulant sous les contractions alternées du scrotum, et en posant de petits baisers sur ses fesses, je pousse mon doigt trempé de cyprine entre ses fesses qui résistent, sillon serré de tension me refusant un temps le passage et cédant à mes baisers. J’ai rentré mon doigt doucement, à petits coups, étirant l’anneau vers le bas, m’arrêtant quand il se raidissait pour céder à nouveau, plus à mes baisers sur ses fesses qu’à mon doigt qu’il acceptait mal. A peine engagé dans son cul, je massais doucement, étirant, tournant, et il a accepté … remontant les genoux en soulevant les cuisses de Tina sur les siennes jusqu’à les soulever très haut, ses genoux à lui à hauteur des fesses de Tina, ses fesses enfin ouvertes et tremblantes sous ma joue, sous mes lèvres et mes dents qui ont mordu … une phalange … et deux … et ses reins ont commencé à bouger au rythme du massage de mon doigt … les jambes de Tina se sont nouées dans son dos, un pied posant sur mes cheveux … le mouvement des reins se fait plus ample, accompagné d’un petit bruit humide quand il sort du vagin et replonge, et la plainte de Tina qui a soulevé les jambes très haut, une main glissée sur le dos d’Alain, qui se cramponne à mes cheveux … je retire mon doigt … enduit abondamment de salive mon index et mon majeur et pousse à nouveau sur l’anneau brun qui s’est contracté quand le l’ai abandonné … je pousse doucement attendant un relâchement, un accord … et son cul s’ouvre à nouveau pour moi, par saccades, et mon massage aussi profond que mes autres doigts fermés le permettent accompagnent le va-et-vient de son sexe, l’autre main tantôt enveloppant ses couilles, tantôt massant le périnée et le prolongement de la verge entre ses cuisses. A la contraction de l’anus sur mes doigts, je sais le moment exact où il jouit et je ne bouge plus mes doigts, le laissant profiter de la sensation de son cul s’ouvrant et se serrant autour des doigts plantés profonds. Tina accompagne son plaisir de ses hanches, et je sais aussi qu’elle ne jouit pas, qu’elle s’offre à son plaisir en s’ouvrant à lui. Aux dernières contractions je retire lentement mes doigts, et remonte chercher la main de Tina sur mes cheveux qui la serre dans la sienne d’une pression complice.
Alain a basculé pour libérer Tina de son poids et je me suis allongée contre elle de l’autre côté. De la main j’ai essuyé son front, froissés les petits cheveux collés de transpiration sur ses tempes. Sur le dos, les bras rejetés en arrière, Alain reprend une respiration plus calme :
– Mais où t’as appris à faire ça, toi ?
Je ris, sans répondre, au regard interrogateur de Tina, qui insiste d’une pression de sa main sur ma jambe :
– Alain vient d’expérimenter ce qu’est le massage de la prostate …
– … tu sais faire ça toi ? je croyais …
– J’ai des lectures intéressantes … j’avais jamais fait avant …
– D’accord … me voilà devenu ton cobaye …
– Te plains pas, je sais que t’as aimé !
Tina, tournée ver Alain :
– C’était bon, mon chéri ?
– … oui … vraiment bien …
– Tu me montreras, Annie ?
– Bien sûr … quand tu veux !
– Pas tout de suite, les filles, pas tout de suite …
Je me suis levée pour aller chercher à boire :
– Au fait, faut que je vous dise … vous êtes couchés à l’envers, la tête de lit, c’est de l’autre côté …
J’ai pas été assez rapide ; Alain m’a donné une claque sur les fesses avant que je sorte de la chambre. Je suis allée prendre une bouteille d’eau au frigo et quand je suis revenue, il étaient couchés dans le bon sens et m’ont pris à témoin :
– C’est mieux comme ça ?
– Ça va …
Ils étaient couchés assez loin l’un de l’autre me laissant une place entre eux deux … Tina m’a fait un clin d’œil quand elle a vu que j’avais remarqué le troisième oreiller apparu dans le lit.
Je me suis couchée en faisant circuler la bouteille d’eau. Martina a passé une jambe sur les miennes en me caressant la joue du dos d’un doigt :
– Tu fais de drôle de choses avec tes doigts, ce soir …
– Je t’ai fait mal ?
– Non, au contraire …
– J’ai de petites mains et de petits doigts … tu trouves pas ?
Elle a pris ma main, et l’a faite tourner, la comparant à la sienne, plus forte :
– Si je te fais pareil, vaudrait mieux que j’enlève ma bague … surtout si je joue avec les fesses du monsieur ! tu vois pas que je la perde dedans?
Bien que victime de la plaisanterie, Alain a été gagné du même fou-rire que nous :
– Faudrait m’amener à l’hosto pour la récupérer !
– La tête de l’interne ! « Mon diamant ! rendez-moi mon diamant ! »
– Pas la peine, j’ai un ou deux spéculums dans mon armoire … on t’arrangera ça nous-mêmes !
– Tina, dorénavant tu enlèves ta bague avant de te coucher ! j’y tiens !
Elle l’a pris au mot, elle a enlevé sa bague et l’a posée sur la table de nuit :
– Voilà, c’est fait ! ça marche avec les filles aussi ?
– … non je crois pas … on est pas faites pareil …
Martina s’installe à cheval sur mes jambes, assise sur mes genoux. Alain nous tourne le dos et boit à la bouteille, tête rejetée en arrière, s’équilibrant d’un bras derrière lui. Incroyable le dos qu’il a ! les muscles saillants, … j’avance la main, suis du doigt le sillon marqué de la colonne vertébrale, main à plat sur les épaules, noueuses, descend sur les reins, ses hanches, la main de Tina …
– C’est l’aviron qui te muscle comme ça ?
– Mmm … d’ailleurs j’y vais demain … j’ai rendez-vous à 9 heures avec Jérémy … vous venez avec nous ?
– Pourquoi pas … on va au marché Annie ? et on passera voir Christophe … tu veux ?
– Oui, bonne idée, ça fait longtemps que j’ai pas fait le marché !
Alain pose la bouteille et s’assoit face à moi, épaule contre épaule avec Tina, son pied glissé sous mon oreiller. Son mollet sous ma main et presque lisse, juste un fin duvet blond, très léger … et plus rien du tout sur la cuisse, on le croirait épilé, sauf tout en haut, quand j’arrive dans le pli de l’aine, où déborde un peu les poils du triangle du pubis qui remonte en un mince fil jusqu’au nombril. Je repousse son sexe sur sa cuisse et roule sous mes doigts la peau des testicules, les prenant avec précaution entre mes doigts, l’une après l’autre, comparant leur taille, les regardant tourner lentement sur elles-mêmes, d’un mouvement autonome, rotation lente, la sensation que la peau s’épaissit sous mes doigts, devient plus ferme, comme piquée de froid. Sa main sur mes jambes dans le dos de Martina me quitte ; je vois son étonnement d’abord, un sourire entendu ensuite, Martina qui tourne son visage vers lui en souriant aussi, et se penche pour l’embrasser … il a trouvé le petit objet sous son doigt, bien sûr … elle se cambre et retient son souffle … il joue avec le bouchon … sous ma main sa verge prend du volume, par pulsions lentes. Martina laisse sa bouche, se penche vers moi, ouvre grand sa bouche sur un sein, langue sur le téton, dents sur l’aréole, là où commence le gonflement de l’excitation … je ferme les yeux, attentive, à la caresse humide et Alain m’échappe … son bras sous mon cou, sa bouche sur mes lèvres … j’aime ses baisers … l’envahissement de sa langue dans ma bouche qui cherche la mienne que je retiens cachée pour attirer la sienne, je l’aime en moi, soulevant ma langue pour l’envelopper, suivre le filet qui se tend en-dessous, revenant sur mes dents, sous mes lèvres … j’aime ses baisers et la verge dure dans ma main, la peau souple, son gland lisse sous mon doigts glissé à l’intérieur du prépuce, l’ouverture du méat sous mon pouce, petite plaie que j’ouvre de la pulpe du pouce … image des tiges métalliques dans l’étui de cuir noir dans mon armoire secrète … un jour … cambrée sous la morsure sur mon sein, pointe de douleur bienvenue … encore … mords Tina … je veux l’empreinte de tes dents sur mon sein … mords … ma main s’est crispée sur la verge et une seconde la langue dans ma bouche est restée figée avant de quitter ma bouche et ses dents ont pris ma lèvre inférieure et sa bouche me quitte, la bouche de Tina me quitte, bouche et sein humides de leur salive, sensation de frais. J’ouvre les yeux … ombres à peine dessinées, leurs visages levés vers moi. Le petit rayon de lumière qui vient de la rue souligne un sein lourd sous le torse de Tina ; j’avance la main vers la chair chaude et souple, incroyablement douce au toucher. Alain est dans l’ombre, masse sombre immense et rassurante. Tous les deux s’allongent contre moi et sans invite j’ouvre les jambes, remontant les genoux, plante des pieds sur leurs cuisses, bassin décollé du lit à la rencontre des mains qui sous les côtes saillantes descendent sur le ventre creusé, contournent le pubis vers les cuisses en m’arrachant un soupir déçu d’attente. Je les veux sur moi, sur ma chatte et dedans, je veux qu’ils me fouillent, leurs doigts qui me violent, je veux être baisée !
… et ils sont sourds à mon sanglot, effleurant chacun l’intérieur des mes cuisses de mains légères, sur mes fesses dures, serrées de ma cambrure ; reins toujours plus haut soulevés, je ne suis plus qu’un arc, décollée du lit, portée de la nuque et des orteils, chiffonnant les draps à pleins poings. Je tremble de tension, mes seins, mon ventre sont douloureux d’attente. D’une main ouverte sous mes reins Alain m’a maintenu arquée quand Martina s’est glissée entre mes jambes, s’est saisie à pleine main de mes poils et m’a durement secouée le ventre. Elle ouvre mon sexe d’une main, gifle du plat des doigts ma chatte écartelée, cingle le clito bandé m’arrachant une plainte, et me viole enfin index et majeur tendus entrés d’un seul mouvement et son pouce entre mes fesses perçant l’anus, doigts en crochets qui se cherchent et se frottent au travers de la mince paroi … comme j’attendais, comme je voulais ce viol, et comme j’en veux plus, Martina … Je suis tellement mouillée, je coule littéralement sur sa main, et je sens mon odeur, odeur piquante que j’aspire narines dilatées. Martina retire son pouce, non… trop tôt … retire ses doigts de ma chatte … j’en pleurerais de frustration, et … oooh ! ouuui … elle m’ouvre de toute sa main, ses quatre doigts serrés à l’entrée du vagin, qui poussent et s’écartent, à plat, étirant les chairs vers le bas, m’écrasant sur la main d’Alain qui maintient mes reins levés. J’ai mal et j’en veux plus, toujours plus … oui ! oui ! oui ! … je prends le poignet de Tina et je me branle avec sa main, forçant et poussant de tout mon ventre jusqu’à sentir son pouce buter … et je jouis sous la morsure d’Alain sur un sein, le ventre secoué de violentes contractions, les jambes battant l’air … Tina a bu mon jus marin, embrassé mon sexe à pleine bouche accompagnant les dernières pointes aigues de plus en plus espacées de mon plaisir. Alain m’a reposée sur le lit, m’a soulevée dans ses bras en m’arrachant au baiser de Tina et d’un mouvement m’a assise sur ses cuisses, m’empalant d’un coup sur son sexe dressé dans mon sexe ouvert, me coupant la respiration, et me laissant bouche grande ouverte, perforée, pas de sa grosseur, mais de sa profondeur, son gland épais repoussant très haut et bousculant mes organes … mes jambes autour de lui, mes mains sur sa nuque, je reprends mon souffle, je le force à attendre du regard, je bouge un peu les hanches, je le replace au fond de moi, je m’habitue à lui. Je l’embrasse, moi cette fois, ma langue se bat dans sa bouche avec lui et je m’écarte. De mes mains je prends les siennes et les amènes sur mes fesses, et je remonte très haut les genoux en m’accrochant à son cou :
– Soulèves-moi ! branle-toi avec moi !
En se contorsionnant un peu, en restant au plus profond il s’est mis à genoux sur le lit, s’enfonçant encore plus maintenant que je n’ai plus d’appui sur ses cuisses et raffermit ses grandes mains sur mes fesses, il attend, il me regarde et attend … je suis prête … un regard de défi :
– Vas-y Alain ! vas-y … branle-toi avec moi !
… je ferme les yeux et bascule la tête en arrière … j’attends … c’est Tina, les seins collés à mon dos, qui glisse ses mains sous mes fesses et commence à me soulever. Alain se cambre, se décolle de moi et j’écarte plus les cuisses, et il me soulève et me laisse retomber, d’abord de quelques centimètres … et puis sur toute sa longueur … et puis il ne se contente plus de me laisser retomber mais me plaque sur lui … il se branle avec ma chatte et je coule encore autour de lui … je contracte les muscles de mon ventre par à-coups comme je le ferais de ma main ou de mes lèvres et j’oublie la douleur sous ses mains qui écrasent et maltraitent les chairs, il se raidit et je ressens les jets chauds, je ressens les tensions de sa queue, je sens l’odeur de sexe dans la chambre, l’odeur du sperme qui déborde et coule de mon sexe, et il gicle et se contracte encore … il me repose empalée sur son sexe et relâche la pression de ses doigts sur mes fesses. Je tourne le visage vers Tina, je cherche sa bouche, je trouve ses lèvres … Alain se penche pour me reposer sur le lit, elle m’accompagne sans lâcher ma bouche et je serre mes jambes autour des reins d’Alain, les talons pressant ses fesses. Je veux pas qu’il me quitte, je veux le garder en moi, encore un peu … dos sur le lit, je me sens … démolie … j’ai mal au ventre … mal aux seins … mal aux fesses … et j’embrasse Tina, et j’empêche Alain de sortir de mon ventre … je suis tellement bien … moulue et comblée comme jamais … que ça s’arrête pas … encore un peu …
On est resté en travers du lit, la bouche d’Alain remplaçant celle de Tina. Alain restait en appui sur ses coudes, ne voulant pas m’écraser sous son poids sans doute, mais j’aurais aimé aussi qu’il pèse sur moi. Je le retenais toujours de mes talons planté dans ses fesses. Il a essayé de sortir, et j’ ai serré mes jambes plus fort ; c’est tellement bon ce sexe en moi, je ne veux pas le lâcher, je voudrais dormir et me réveiller avec lui, sur moi, en moi … j’ai beaucoup rêvé, beaucoup imaginé ce que pouvait être le sexe … et c’est mieux, beaucoup mieux que ce que j’osais dans mes rêves …
– T’es toujours comme ça ? j’ai jamais vu une tornade pareille …
– … mais je suis jamais comme ça … c’est vous deux …
– Nous ? … Annie … on y est pour rien …
– Mais j’avais jamais fait l’amour … vraiment fait l’amour comme avec vous … Marco me baisait, je me laissais faire, et voilà … je savais que ça pouvait être autrement … mais là, là … ça dépasse tout …
Et puis j’ai pleuré, quelle conne, je peux pas m’empêcher … j’ai fini par relâcher Alain, laissant retomber mes jambes … et il est resté … il s’est allongé sur moi … et comme je suis vraiment très conne, devinez … eh oui ! j’ai encore pleuré …
– … même si tu me fais plus jamais l’amour, Alain, je m’en fous, j’aurais eu ça … personne peut me reprendre ça … je peux vivre sans, tu sais, maintenant je sais ce que ça fait … Tina, c’est vrai tu sais … je savais pas … j’en ai pas besoin, je vous aime …
Je me suis enfuie dans la salle de bains. Jamais j’ai dit à personne que je l’aimais, même pas à ma mère, et elle m’a jamais dit non plus qu’elle m’aimait ; Marco si, une fois, et on s’est marié ; et il me l’a jamais redit ! et je leur ai dit … j’aurais pas dû …
Tina est venue me retrouver …
– Pousse-toi un peu … allez, avance …
Elle s’est assis derrière moi dans la baignoire, ses jambes autour de moi, les mains dans mes cheveux.
Alain est venu aussi :
– Vous me faites une place ?
Il s’est assis aussi, appuyant son dos sur ma poitrine.
On est resté dans la baignoire sans bouger.
A un moment, Tina s’est mise à rire, secouant mon dos de son rire, et secouant Alain qui s’appuyait à moi. On lui a rien demandé et elle s’arrêtait pas :
– Vous sentez-rien ?
On a senti, cherchant, et on s’est mis à rire aussi :
– Ça sent le sexe … tous les trois on sent le sexe !
Alain s’est levé ; il a pris la douchette, réglé la température, et nous a arrosées. Tina m’a enduite de produit douche et m’a lavée du visage à la pointe des pieds, sans oublier un seul bout de peau, aucun pli caché ne lui a échappé et je l’ai lavée aussi, moi non plus n’oubliant aucun endroit. Alain nous a rincé, à genoux devant nous dans la baignoire et nous avons joint nos mains pour le laver à son tour.
A peine épongés pour garder la fraîcheur sur notre peau, nous sommes allés sur la terrasse où Alain nous a amené un grand verre de coca à chacune, lui, a fini la bouteille en buvant au goulot.
Comme dans la baignoire, Tina m’a attirée entre ses jambes sur un transat, ma tête reposant contre sa joue. Alain s’est assis face à moi en soulevant mes jambes pour les passer sur ses cuisses. J’étais enfermée dans leur bras.
– C’est un bon signe, le transat résiste à notre poids !
– C’est un bon signe, Alain, tu as raison … Annie … tu veux bien essayer ? Je ne sais pas comment … mais on aimerait, Alain et moi …
Alain me regardait intensément, et comme j’allais parler, il a posé un doigt sur mes lèvres pour m’en empêcher :
– C’est pas simple tu sais … mais je voudrais essayer …
– … et moi aussi, Annie …
– … reste avec nous …
– … reste avec nous … je t’aime …
– … je t’aime …
Il m’a soulevée dans ses bras en se levant ; me tenant d’un seul bras contre lui, il a tendu la main pour aider Martina à se lever et gardant sa main dans la sienne nous a amenées dans la chambre.
Couchée entre eux, leurs mains sur moi, j’ai eu beaucoup de mal à m’endormir, bien après que leur respiration se soit apaisée en tout cas. Alain s’est endormi le premier cramponné à un de mes seins et Martina a chuchoté dans mon cou : « faut t’habituer, il ronfle un peu, pas très fort » ; elle a pris ma main pour la glisser entre ses jambes et a posé la sienne sur mon ventre après avoir tiré le drap sur nous. Le sommeil me fuit, je veux profiter de ce moment, de leur chaleur, de leur souffle calme dans mon cou.
36
Parcours croisés – Samedi
Chapitre 36
Annie

Un rai de lumière sur le visage m’a réveillée. Martina ou Alain, l’un des deux a dû se lever dans la nuit : les volets étaient grands ouverts sur la nuit et ils sont tirés maintenant, pas assez … Alain me tourne le dos et Martina a une jambe en travers des miennes, les draps sont repoussés au pied du lit. J’ai mal partout. Surtout sur les hanches et les fesses … c’est par là qu’Alain me cramponnait … hier soir on n’a pas fait l’amour, on a baisé ! … qu’est-ce que c’était bon ! Tout doucement je repousse la jambe de Martina et je me glisse vers le pied du lit pour ne pas les réveiller en les enjambant. Je remonte le drap sur eux jusqu’aux épaules et je prends le réveil sur la table de nuit avec moi : moi je n’aime pas me réveiller en sursaut avec une sonnerie, tâtonner de la main pour chercher le réveil … je n’aime pas ça … je n’ai pas l’intention de me recoucher, de toute façon, je les réveillerai moi-même.
Passage par les toilettes, un coup d’œil dans le miroir, j’arrange mes cheveux, et j’enfile un grand t-shirt pris sur une étagère de la salle de bains.
Il est 6h45 à l’horloge de la cuisine … et le réveil devait sonner à ? Comment ça marche ce truc …ah oui ! En le basculant sur une des quatre faces … 7h15 … bon, j’ai le temps ! Un jus d’orange d’abord et je cherche le café pour Alain, le thé pour Tina … pas là … non plus … ah ! Voilà ! Et leurs mugs sont dans le placard de gauche, ça je sais !
J’ai ouvert la porte-fenêtre de la terrasse et bu ma première tasse de café. Le chat de la vieille dame du bout de la rue est au pied de l’érable. Il a à peine daigné tourner la tête vers moi un instant et a repris la surveillance des oiseaux dans l’arbre, immobile à part de petits mouvements d’oreille quand je bouge, et son bout de queue qui s’agite. Le ciel est encore tout bleu aujourd’hui.
Un sucre pour Alain, un demi pour Tina … Elle a roulé vers Alain, passant un bras au-dessus de lui. Les draps sont à nouveau en chiffon au pied du lit. Je pose les deux mugs sur la table de nuit d’Alain et je m’agenouille à côté du lit. Ils sont beaux, tous les deux. Elle a la bouche entrouverte et ses paupières frémissent par saccades … elle rêve … Lui dort sur le côté, de dos à Martina ; il a enfoui la tête et les mains sous l’oreiller, un genou hors du lit, il bande un peu … qu’est-ce que ça m’énervait de voir Marco se lever le matin la trique en l’air dépassant du t-shirt ! il était moche ; je trouvais ça d’un ridicule ! je me tournais, exaspérée, pour pas le voir ! et là, au contraire … je le réveille ? non … pas comme ça … une autre fois … d’une main je remue la cuillère dans son mug, je la fais sonner doucement contre les bords, et de l’autre je caresse son bras … Petit grognement, les jambes qui s’étirent, une main qui soulève l’oreiller, il cligne des yeux et me voit … sa main sur ma joue … il se redresse sur les coudes … il a senti l’odeur du café. Il se libère du bras de Tina en le posant entre eux deux et se tourne vers elle, caresse le front pour dégager ses cheveux, petit baiser, et s’assoit contre la tête de lit en se retournant, se penche vers moi, m’embrasse sur le front. Il cherche le réveil, voit le mug et sourit … première gorgée, yeux fermés …
– Quelle heure ?
– 7h00 …
– Comment tu vas, ma douce … bien dormi ?
… ma douce …
– Ça va …
Il remarque son érection, et pose l’oreiller par dessus. J’enlève l’oreiller … je fais le tour du lit et me couche contre Tina, emboîtée dans son dos ; je frotte sa hanche du plat de la main … elle ne bouge pas … avance le bras et pose la main sur le sexe d’Alain :
– … b’jour, chéri … b’jour ma puce …
… ma puce … en donnant un petit coup de fesses, c’est moi, sa puce ?
Alain se lève et part vers la salle de bains en emportant son mug.
– … je t’ai préparé un thé …
Elle se redresse, tend le bras et prend son mug :
– … je bois d’abord … je te dis bonjour après … c’est mieux …
Lentement, du bout des lèvres elle aspire son thé plus qu’elle ne le boit, le mug serré à deux mains ne quitte pas son menton :
– Si tu nous sers comme ça tous les matins, je t’achèterai un petit tablier blanc, c’est plus joli que ton truc, c’est ce qu’il met pour bricoler … je ne sais même pas s’il est propre …
Non, il ne sort pas du lavage … il a dû le mettre et transpirer un peu, j’ai senti en l’enfilant, et ça m’a plu …
Tina finit son thé, pose le mug sur le lit et me prend dans ses bras en me roulant dessus, m’écrasant sous elle et plantant pleins de petits baisers sur mes joues, ma bouche, mes yeux …
– Ma p’tite portugaise d’amour à moi …
– Ooohh ! Ça ce n’est pas gentil !
Alain nous a trouvées en train de nous battre dans le lit :
– La douche est libre ! Ne me mettez pas en retard !
– On y va !
J’ai pris ma douche la première pendant que Martina faisait pipi … elle a hésité, et puis a haussé les épaules en s’asseyant sur les toilettes …
– Tu t’habilles comment ?
– Sais pas, faut que j’aille chez moi chercher des fringues, à moins que je reste comme hier, mon pantalon et le caraco …
– Oui, tu peux, t’étais belle … je mettrai un pantalon aussi …

On est arrivés au bord de la Marne un peu avant neuf heures. Jérémy était arrivé avant nous et mettait le bateau à l’eau … bon, maintenant je sais que c’est pas un « bateau » mais un « deux-de-couple », Alain m’a fait la leçon … Les garçons se sont changés derrière la voiture.
… en chaussettes, avec leur maillot une pièce en lycra moulant … waouh ! sacrés morceaux ! et … révélateurs, ces maillots … Tina m’a poussé du coude et d’un signe de la tête m’a montré les promeneurs en vélo qui s’étaient arrêtés au bord du chemin devant le ponton : les deux filles les plus jeunes riaient, se parlant en se cachant derrière leurs mains, et la mère pinçait les lèvres l’œil brillant … et nous aussi, on riait de voir leur air admiratif, un peu fières quand même …
Ils sont montés en même temps, un pied sur le ponton, un pied dans le bateau, pendant que Martina le retenait par la pointe. Ils ont enfilé les chaussures déjà fixées dans les cale-pieds, vérifié la fixation des rames … bon, ça va … ooh ! Les avirons ! Les pelles ! … et en se repoussant de la main, ils se sont écartés du ponton. On les a regardés s’éloigner un petit moment et on a repris la voiture pour aller au marché du centre ville ; ils nous retrouveraient à l’Oasis vers midi.
Ça faisait bien longtemps que je n’étais pas venue au marché, et avec le beau temps, c’était très agréable … et puis les regards de ceux qui se retournaient quand Martina me tenait la main … rien que ça, ça valait la peine ! On a acheté des tomates et des fleurs, des pommes et un concombre. J’ai mis longtemps à le choisir, ce concombre, et Tina a donné son avis ; le petit jeune homme qui nous servait est vite devenu très rouge alors que son patron rigolait en nous faisant des clins d’œil ; par contre la dame qui attendait son tour à côté de nous est partie en rouspétant : « …c’est honteux… » ; La femme du patron riait aussi en donnant une bourrade au petit jeune homme : « … allez, petit, aide ces dames à choisir ! y en faut un bien ferme ! … ». On a aussi acheté du poisson pour le soir, enveloppé de glace pilée, que Martina a confiée au patron de l’Oasis pour le tenir au frais, avant qu’on aille à la librairie dire bonjour à Christophe.
Il n’était que 11 heures, mais passer une heure dans une librairie ne me gênait pas, bien au contraire, et puis Christophe était vraiment content de nous voir. Il a attendu d’avoir encaissé un client pour venir nous embrasser :
– Deux jolies femmes en même temps ! Vous éclairez ma journée !
Il nous a raconté son retour mercredi soir avec Jonathan qui s’était réveillé en cours de route :
– … sinon il aurait dormi dans la voiture ! Vous me voyez le traîner à son deuxième étage ? Jamais je n’y serais arrivé ! …
Il a pris des nouvelles de Véro, et comme la boutique était vide, Martina lui a raconté avec beaucoup de détails comme à son habitude le départ de Marco et de son camion. J’ai ajouté quelques précisions et à mon ton et à la manière dont je racontais, le pli d’inquiétude sur son front a vite disparu :
– … reste maintenant à me trouver une occupation autre que seulement mes fleurs ! j’ai envie de sortir de chez moi, de voir du monde !
– Elle pourrait se contenter de gérer ses affaires, ça serait déjà beaucoup !
– Ses affaires ?
… et Martina, cette fois sans trop insister, en restant plus discrète qu’à son habitude, a expliqué à Christophe qu’il avait devant lui la « presque propriétaire » du village entier. Ça, elle n’a pas pu s’empêcher de le dire!
– Et tu cherches quoi au juste … à priori pas un salaire, si j’ai bien compris ! Tu as une idée ?
– Non … pas la moindre idée … mais je ne suis pas difficile ! J’aimerais : voir du monde, être assez libre de mon temps, un travail agréable avec des gens sympathiques, près de chez moi, euh … quoi encore … c’est tout je crois !
– Effectivement, tu n’es pas difficile ! Tu ferais le bonheur d’un employé de l’ANPE ! Il te suffirait d’ajouter « salaire motivant » et « belles perspectives de carrière » et il te baiserait les pieds !
Pendant la discussion, Martina ne retenait aucun de ces petits gestes que j’aimais tant. Elle me frôlait la joue, passait sa main dans mon cou, me pressait la main en s’appuyant contre moi … Christophe, accoudé à un présentoir n’en perdait rien et souriait comme un chat qui tient sa proie. Martina ne voyait rien ou ne voulait rien voir, mais plusieurs fois j’ai rougi sous le regard rusé de Christophe, renforçant sans doute ce qu’il croyait deviner, d’autant qu’il connaissait beaucoup de ses jeux avec Véro et de ses goûts. Il s’amusait gentiment de me voir rougir …
– Annie, tu aimes les livres je crois ?
– Oui, j’en use et j’en abuse !
– Alors ! … imagine un vieux libraire qui aimerait quelques matinées ou quelques après-midis par semaine, s’éloigner de sa boutique et profiter d’un peu de ce temps gagné pour se consacrer à quelque activité pour laquelle il regrette d’avoir trop peu de temps … il aurait besoin de …
– OUI !
– Oui ? Mais je n’ai pas fini … les périodes de cette liberté de notre vieux libraire seraient bien sûr négociables à l’envie, mais malheureusement le salaire ne pourrait-être bien élevé …
J’ai passé mes bras autour de son cou et je l’ai serré très fort contre moi :
– J’ai dit oui ! Arrête !
Ces yeux brillaient quand je me suis écartée de lui :
– Si je continue un peu en développant quelques arguments, est-ce que tu me serreras à nouveau dans tes bras ? Mais pas trop tout de même, je vieillis belle enfant, ménage mon pauvre cœur !
Je l’ai à nouveau pris dans mes bras, plus doucement, et l’ai embrassé sur la joue en le quittant :
– Ça me plairait tellement ! Tu viens d’inventer ça ?
– Mais non voyons ! J’aimerais te mentir, te dire que je suis prêt à tout pour de si beaux yeux, mais non, regarde !
Il a tiré de sous le comptoir un exemplaire du petit journal local ouvert à la page des annonces classées sur laquelle était entourée en rouge un petit texte qu’il m’a donné à lire :
– « Recherche employé(e) librairie – environ 20 heures/semaine – mardi au vendredi – salaire base SMIC – à négocier selon profil. Tél. : … »
J’ai posé le journal sur le comptoir et sorti lunettes et téléphone portable de mon sac, composé le numéro.
Martina secouait la tête en riant pendant que Christophe faisait le tour du comptoir et s’arrêtait à côté du téléphone, main suspendue au-dessus.
– Vous savez que vous êtes deux grands malades ?
– Chut ! J’attends un appel !
Il a décroché à la deuxième sonnerie en me tournant le dos :
– Bonjour, librairie du Parc !
J’ai pris ma voix la plus douce et la plus sensuelle :
– Bonjour, je suis celle que vous cherchez, et vous êtes celui que je cherche ! Rencontrons-nous, voulez-vous ?
Il a reposé le téléphone sur son socle en se retournant vers moi :
– Même au téléphone, tu es belle ! Ces mots-là vingt ans plus tôt … mardi ?
– Mardi !
– Oooh ! Non ! Tu pleures déjà … avant qu’on ne parle du salaire …
Trois jeunes gens sont rentrés dans la librairie à ce moment-là :
– Ah ! Annie ! Je te présente mon fils Kevin, la jeune Nelly, et tu connais Jonathan, bien sûr !
Kévin m’a serré la main distraitement et a disparu dans vers l’arrière de la boutique sans même dire bonjour à Martina. La jeune fille blonde à l’air triste m’a tendu la main mais je me suis approchée pour l’embrasser sur une joue, et Jonathan s’est avancé pour m’embrasser aussi mais s’est arrêté à distance, interdit :
– T’as pleuré, Annie ?
Je n’ai pas trop réfléchi :
– J’ai fichu mon mari à la porte !
Lui a fait un « Oh ! » désolé, alors que Martina Christophe et moi, après un temps, avons éclaté de rire.
– Ben ce n’est pas drôle …
Il fini par m’embrasser sans rien comprendre, l’air malgré tout de se dire qu’on était un peu fous …
Nelly, la jeune fille à l’air triste, a embrassé Martina et Christophe, à qui elle a fait un petit geste pour l’attirer à l’écart, et s’est éloignée, suivie de Christophe.
Il avait l’air soucieux quand il est revenu vers nous :
– Nelly était la petite amie de mon fils … était … jusqu’à très récemment, une petite heure. Martina, excuse sa grossièreté de toute à l’heure, il ne t’a même pas dit bonjour.
– Ce n’est rien, ne t’en fais pas !
Jonathan avait rejoint Nelly, assez loin de nous, et Christophe a baissé la voix :
– A vrai dire, je ne les ai jamais vus très proches ou très amoureux comme on l’est à leur âge d’habitude … une relation je crois très platonique … ce qui avait l’air d’agacer Kévin, m’a-t-il semblé en quelques occasions … Impatience de la jeunesse !
– Elle aussi a l’air triste !
– … je lui ai toujours connu cette mine … triste et réservée … Annie, je te ferai découvrir en détail les lieux mardi, mais j’aimerais des idées neuves, découvre donc par toi-même pendant que j’œuvre …
Christophe s’est approché des présentoirs où un couple entré à la suite des jeunes feuilletait quelques livres au hasard en jetant un œil vers nous, visiblement en attente d’aide.
Martina m’a prise par la taille :
– Contente ?
– Bien plus que ça ! Je ne pouvais pas espérer mieux ! La vie est belle !
Martina m’a embrassée sur la joue. Du coin de l’œil j’ai vu Christophe secouer la tête et soupirer …
– Je te laisse te promener, moi je vais essayer de trouver le fameux rayon de livres dont nous a parlé Christophe !
Je suis sortie du magasin pour aller voir la vitrine depuis le trottoir ; des romans récemment parus, quelques livres documentaires, le livre d’un journaliste de télé qui faisait scandale.
En entrant dans la librairie, j’ai regardé d’un œil différent de celui que j’avais d’habitude : peu de place, des livres très différents empilés les uns sur les autres … et les rayonnages muraux étiquetés par thèmes, littérature enfants, romans jeunes, livres scolaires et annales. Je me suis promenée le nez en l’air, regardant tout ce que je n’avais jamais vu les quelques fois où j’étais venue acheter un livre. Nelly et Jonathan étaient toujours là, en face du même rayon depuis leur entrée : médecine … oh … Jonathan sortait et reposait des livres, Nelly feuilletait … je n’imaginais pas Jonathan s’intéresser à la médecine. Par curiosité tout en essayant d’être discrète j’ai regardé quelques titres qu’ils feuilletaient … Martina venait de me dire que Kévin et Nelly étaient tous deux étudiants en Lettres … et les titres des livres consultés m’ont semblé bien loin des préoccupations habituelles d’une étudiante en Lettre. Et puis quelque chose me surprenait dans leur attitude, leur attitude vis-à-vis l’un de l’autre … ils se tenaient à distance, mais les regards, les chuchotements, démentaient cette distance ; ils avaient l’air complices, c’est ça, complices et proches ! Un petit amour entre eux ? Du peu que je savais de Jonathan, je trouvais étonnant qu’ils soient proches, et pourtant … j’ai surpris une grimace de Nelly et aussitôt l’inquiétude sur le visage de Jonathan … et ces livres de médecine … curieux … J’ai continué ma visite en essayant de les oublier.
Martina, où est passée Martina … A l’arrière de la librairie, deux grands rayonnages forment comme un mur laissant malgré tout le passage à droite et à gauche, un passage plus étroit au milieu. La voilà, assise sur un petit escabeau, bien utile avec des rayons aussi haut, en train de feuilleter une bande dessinée :
– Tu aimes les BD ?
Elle a levé les yeux sur moi, comme prise en faute, et puis elle m’a adressé un petit sourire coquin :
– D’habitude non, mais celle-là … je la ramènerais volontiers à la maison … et elle irait très bien dans ton armoire secrète … regarde !
Je me suis penchée sur son épaule …
– Mais c’est cochon !
– Ouais ! Et ça ressemble aux histoires de Christophe ! regarde-ça !
Les planches dessinées étaient surtout en blanc et noir : pleine page, une femme de dos et nue attachée par les poignets à une poutre du plafond avait les jambes entravées très écartées par une barre, ses chevilles prises dans des bracelets, de cuir, sans doute. A ses côtés une seconde femme en guêpière noire sur des talons aiguilles interminables lui cinglait les fesses avec une cravache : seule note de couleur de la page, les striures sanglantes sur les fesses d’un rouge violent. A l’arrière plan un homme nu doté d’une érection disproportionnée, visage cagoulé, était attaché aux poignets et aux chevilles sur une croix de Saint-André …
En feuilletant, elle s’est arrêtée sur une autre page : la même jeune femme toujours aussi nue à plat ventre sur un chevalet se faisait sodomiser par la femme aux talons aiguilles équipée d’un gode énorme … sur la page suivante, c’est l’homme qui se faisait sodomiser pendant que le jeune femme aux fesses zébrées le suçait …
Martina a levé les yeux vers moi :
– Deux femmes, un homme … ça ne te donne pas des idées à toi ?
Elle est revenue sur la première image …
– Prends-le Martina, je te l’offre ! Mais promets-moi de te contenter du plaisir des yeux !
Christophe nous regardait, d’un œil rieur. Il s’est approché et baissé vers l’oreille de Martina :
– N’abîme pas la jolie peau de ma nouvelle employée …
Martina a marqué un temps d’arrêt et a refermé la BD :
– Et si c’était elle qui abîmait ma jolie peau ?
– Je la gronderais bien sûr … sauf si je vois les photos !
– Oh ! Christophe ! Tu ne me défends même pas !
– … parce que j’ai confiance en elle, voyons !
Il est parti en riant, et a repassé la tête au coin du rayonnage deux secondes plus tard :
– Mais pense aux photos, Annie ! Et il a disparu à nouveau …
Tina s’est tournée vers moi … amusée … faussement en colère … troublée aussi …
– On le prend ?
– On le prend !

 

paragraphe 4 rose
  • Stan Riff

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