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Histoire de Sexe

Parcours croisés Chapitre 11 & 12

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chapitre 11
Parcours croisés – Mardi
Chapitre 11
Martina

J’ai appelé Véronique à plusieurs reprises, laissé des messages ; et rien, pas de réponse. Bertrand est au bureau tout l’après-midi et gère les clients, peu nombreux ; à croire que tout le monde se prépare au grand week-end de l’ascension : c’est pourtant une bonne période d’habitude ! En tout cas, aujourd’hui, c’est calme … je ne vais pas m’attarder au bureau … il fait un temps superbe et j’aimerai bien profiter un peu du soleil. Alain m’a appelé du supermarché pour avoir mon avis : il a trouvé des coussins et un parasol pour les lits-piscine que nous avions vus et voulait mon avis pour la couleur. Nous aurons même une table basse et des reposes-verres. J’ai bien envie d’en profiter dès ce soir …

J’ai aidé Bertrand à changer l’affichage en vitrine, modifié quelques fiches de présentations, préparé les photos et textes à passer dans le journal d’annonces locales … 15 heures 30 … « au revoir tout le monde, à demain ! », je rentre. 20 minutes de route, et à moi le soleil !

En vérifiant mon protable, je vois que Véro m’a passé un SMS :
– « 14h25 – sur la route – appelle-moi – B ».
… B … bises ? baiser ?
– Allo ? bonjour ma belle, t’étais où ?
– …
– Ok, et là, t’es où ?
– …
– Eh ! tu vas passer à côté de chez nous ! tu t’arrêtes ?
– …
– Vers 17h, ok , t’as l’adresse exacte ? … sinon t’appelle, et on te guide …
– …
– D’accord, je suis contente de te voir bientôt, à très vite ma belle, bisou … bye !

A l’entré du village, je tourne à gauche : pharmacie ! Il me faut de la crème solaire, j’aime pas les coups de soleil !
Je me gare à l’ombre de l’église, sur le trottoir, entre dans la pharmacie :
– Hey ! salut, toi ! t’es malade, Annie ?
– Non, non, petit souci de rien du tout …tu rentres tôt, dis-moi !
– Fait trop beau pour rester au bureau. J’ai envie de soleil ! et puis avec Alain à la maison, j’ai pas envie de traîner le soir …
– Je l’ai vu en partant, il déchargeait des cartons …
– On change nos lits-piscine, y en avait un de cassé !
– S’ils sont aussi vieux que les miens…
– Oui … enfin, on a voulu tester à deux sur le même hier soir … il a pas aimé !
– Me dis rien ! je veux pas savoir comment …
– Madame ?
– … vas-y, c’est à toi …
J’ai choisi une crème de protection et un lait après-soleil sur un présentoir et me suis rapprochée d’Annie. L a Pharmacienne lui présentait une lotion anti-démangeaison :
– Sans ordonnance, c’est tout ce que peux vous donner, et honnêtement … je ne suis pas très sûre du résultat …
Annie a malgré tout pris la lotion et réglé.
– T’es à pied ? Je te ramènes, si tu veux …
– D’accord. Je passe à la boulangerie et je reviens …
Annie m’a rejoint, et est montée dans ma voiture :
– Tu t’es roulée dans l’herbe ? t’as des boutons ?
– … non …
– Des ennuis ? je suis curieuse, pardonne-moi …
– J’ai des plaques rouges … sur les cuisses …
– Oh ?
– … enfin en haut des cuisses … j’ai fait une bêtise … en m’épilant …
– Ah ! en effet, c’est pas drôle ! Moi je fais avec des lingettes imprégnées de cire …
– … mais avant, tu mets de la crème ? … ou tu rases …
– Non plus maintenant, seulement les lingettes, je … je fais l’intégral … c’est plus facile …
Je lui jette un coup d’œil. Elle rit, un peu gênée :
– Ouais, on a pas le même problème …
– J’ai pas très bien vu … mais, en effet …
Nous éclatons de rire, et en arrivant devant la maison, avant de descendre de voiture, d’un air de petite fille prise en faute :
– Je me suis rasée un peu … le maillot … je suis couverte de plaques rouges, ça boursouffle … c’est un horreur ! t’imagines pas ce que ça fait moche !
Et nous éclatons à nouveau de rire en descendant de voiture.
– Salut les filles ! on peut savoir ce qui vous fait rire ?
Nous crions ensemble :
– NON !!!
… à Alain en train d’écraser des cartons devant le garage.
Annie rentre chez elle pendant que j’embrasse Alain :
– T’as déjà tout installé ?
– Oui, j’ai fini. Tu rentres de plus en plus tôt, toi ! C’est bien !
– Je pensais te surprendre sous la douche …
– Eh ! pas tous les jours …
Nous sommes allés sur la terrasse en faisant le tour de la maison :
– Waouh ! ça fait vachement bien ! On va pas les casser toute suite, ceux-là … sont jolis les coussins ! C’est bien ! T’as bien travaillé !
– Une récompense ?
– … plus tard … peut-être …
Je suis allée dans la salle de bains, me suis entièrement déshabillée, mis culotte et soutien-gorge dans la corbeille de linge. J’ai enfilé un petit short et un polo court, à même la peau. J’ai fouillé dans mon stock de médicaments et retrouvé la crème que m’avait prescrite mon dermato quand j’avais eu des boutons : date de péremption … ok, pas de contre-indications …, notice … c’est adapté, … bien faire pénétrer … ça devrait la dépanner !
– ALAIN ! J’emmène un truc à Annie ! … au fait, j’ai eu Véronique au téléphone, elle est dans le coin, elle s’arrêtera en passant … vers 5 heures ! … j’y vais …

paragraphe 4 rose

J’étais pieds nus, et en tenue légère ; j’ai préféré enjamber le muret entre les jardins au lieu de faire le tour par la rue.
– ANNIE ! OUH OUH ! c’est moi !
En contournant sa maison, j’ai aperçue Annie assise sur sa terrasse :
– C’est moi, j’ai retrouvé une crème que m’avait donné mon dermato, ça irait sûrement mieux que ta lotion !
Elle est assise sur un lit-brouette, petites lunettes sur le nez, les seins à l’air et en slip. En me voyant, elle a posée la notice de sa lotion sur ses genoux, et a resserré ses jambes. Elle a l’air d’une petite fille malheureuse, et en m’approchant je m’aperçois qu’elle a les yeux pleins de larmes :
– Je fais que des conneries …
Je m’assois à côté d’elle et passe un bras sur ses épaules :
– Eh ! ça va ! ça va s’arranger ! allez … c’est rien …
Elle a de tous petits seins avec un gros bout brun foncé. Elle ne s’est même pas rendu compte de sa tenue ! ou elle s’en fiche ? ça ne me gêne pas du tout, en tout cas … étonnant … on ne s’est parlé qu’hier pour la première fois …
– Allez, ça va aller …
Je la secoue un peu, et pose une bise sur sa joue. Elle enlève ses lunettes, s’essuie les yeux avec un mouchoir qu’elle tire d’une boîte … elle a déjà dû pleurer avant que j’arrive …
– Allez, fais voir …
Elle enlève la notice de ses genoux , la pose sur la table, et écarte un tout petit peu les jambes :
– OOOH ! la vaaaache !
Elle rit et sanglote en même temps :
– … je me suis pas ratée … hein ?
– Ah oui … t’avais pas fait depuis longtemps, non ?
– … 8 ans ? 9 ans ? chais plus …
– … ah, d’accord …
Je pose une main sur son genou, lui écartant un peu plus les jambes. Toutes les deux, têtes baissées côte à côte, on regarde les dégâts : des plaques d’un rose vif, boursouflant la peau, sur l’intérieur des cuisses, remontant le long du slip, à demi cachées par l’élastique.
– … bon … ya plus qu’à …
Je me relève, tire le deuxième fauteuil face au sien, prends le tube de crème :
– Allez, assieds-toi au bord !
Elle pivote, s’assoit au bord du fauteuil face à moi, genoux contre mon fauteuil. Je m’assois face à elle jambes de part et d’autres des siennes :
– Allonges-toi ! … allez, t’inquiète pas ! je ferais doucement … allonges-toi …
Elle s’allonge sur le fauteuil, un bras replié sur les yeux, l’autre sur ses seins :
– … et en plus je suis à moitié à poil …
Je ris doucement :
– J’avais remarqué … ils sont mignons, tes seins …
– … déconnes pas … trop petits …
– … moi je les trouve bien …
Je soulève ses jambes l’une après l’autre, pose ses pieds sur mes genoux écartés :
– On joue au docteur ?
– … c’est un peu ça, oui … attention , ça va être froid … tu me dis si je te fais mal … n’hésites pas … je vais faire doucement … mais il faut que la crème pénètre bien …
Je prends une noisette de crème de la main droite, du bout des doigts, et commence à étaler sur la cuisse, mon autre main posée sur son genou que je tiens écarté, jambe presque à plat.
Elle a des jambes fines, muscles dessinés, nerveuses : ça paye, le jogging ! et je vois et sens sous mes doigts le gros tendon qui descend du pubis sur la jambe. Je ne vois plus de trace de coup de soleil, et elle a déjà un hâle assez prononcé.
Je masse doucement, toujours du bout des doigts, sa cuisse, le pli de l’aine, le long du slip : la crème ne pénètre pas facilement. Je m’essuie la main avec un mouchoir, change de main pour faire l’autre jambe :
– … ça va, j’appuie pas trop ? … tu le dis, hein ? …
– … c’est bon … c’est froid, ça fait du bien … T’as les mains douces …
Elle a toujours un bras replié sur les yeux. Son autre main est posée sur son ventre, ne cachant plus ses seins au gros bout brun foncé.
– Annie … faudrait que tu écartes ton slip … je peux pas mettre de crème partout …
– … attends …
Elle glisse ses doigts sous l’élastique du slip et l’écarte un peu, pas suffisamment pour que toutes les zones rouges soient visibles en même temps …
– … Annie, ça va pas … si tu veux tu finis toute seule … ou si tu veux …
Je pose mes deux mains sur ses hanches , les doigts sur l’élastique de la taille du slip :
– … tu veux ? …
Elle baisse le bras qui masquait son visage, me regarde, sérieuse, se mordant la lèvre inférieure … et se décide … soulève ses reins en prenant appui de ses pieds sur mes genoux , et repose un bras sur son visage, l’autre main sur son ventre.
Je fais glisser doucement son slip, d’abord sous ses fesses ,puis sur son ventre, l’ écartant au plus loin de sa peau. Elle repose ses fesses, serre les jambes et replie ses genoux pour je puisse l’enlever complètement.
… éclair noir de sa toison entre ses fesses … déjà entrevue hier matin … hier matin ! … et elle est nue et ouverte devant moi …
J’enduis de crème la zone de peau qui était cachée, très rouge elle aussi. Je sens sous mes doigts de petites pointes de poils qu’elle n’a pas suffisamment bien rasée, et puis elle a oublié quelques petits poils qu’il faudrait enlever à la pince à épiler …
– Quand ça ira mieux, il faudrait arranger un peu … là et là …
… je lui indique les endroits en posant un doigt sur sa peau …
Je continue en massant doucement le bord des lèvres de son sexe, partout où elle a rasé ; les lèvres suivent mes mouvements de bas en haut, ouvrant le sexe en se soulevant.
Sa toison est épaisse, mais les poils sont très fins, étonnamment doux sous mes doigts. Ce n’était pas prémédité du tout, mais la situation est … très troublante … et je sens depuis un moment une boule chaude au fond de mon ventre. Annie non plus n’est pas insensible, j’ai surpris sous son bras une contraction du nez, sa bouche entrouverte et sa respiration plus rapide, sa main sur son ventre crispée en poing serré.
Je masse toujours, de deux doigts de chaque main, de chaque coté de sa fente qui s’écarte quand je remonte, découvrant les petites lèvres toutes roses … qu’est-ce que j’aimerais plonger mes doigts dans cette fente ! qui perle un peu, tout en haut … arrête … arrête ça … un peu … encore un peu …
J’arrête, sans pouvoir m’empêcher de poser ma main à plat, droit sur son sexe, flattant comme on passe une main sur les cheveux, pour rassurer.
Nous restons immobiles un instant, puis je prends sa main, la tire vers moi pour l’aider à se redresser. Elle glisse ses jambes entre les miennes et s’assoit. Elle a les joues très rouges et je sens que les miennes n’ont rien à leur envier. Je baisse les yeux, m’active à m’essuyer les mains, boucher le pot de crème.
Je me gratte un peu la gorge, pas très sûre de ma voix :
– … tu devras en remettre ce soir avant de te coucher … et demain matin … tu verras, c’est super !
Je me lève, lui mets le pot dans la main.
Elle se lève à son tour, entièrement nue face à moi, troublée, troublante, se met sur la pointe des pieds en s’appuyant à mon bras et m’embrasse sur la joue :
– … merci …
Je lui rends son baiser en caressant sa joue. Et en frôlant un de ses tétons du dos de l’index :
– … me raccompagne pas …
Elle prend la main qui l’a effleurée, embrasse mes doigts, et me regarde partir.
chapitre 12
Parcours croisés – Mardi
Chapitre 12
Véronique

La petite dame m’a fait de la peine. Elle vend sa maison devenue trop grande pour elle, trop difficile à entretenir aussi : et c’est vrai qu’il y a quelques travaux à faire. Elle m’a raconté d’un air enjoué qu’elle partait vivre chez son fils, mais son regard était triste. Toute sa vie est là, en bibelots surchargeant les étagères, photos … mariages, voyages, enfants et petits-enfants, une vie sur les murs, sur un buffet, et dans son regard qui se perd dans le vague, les mains qui se crispent en replaçant un napperon, en tournant un peu une boule à neige, en redressant le baromètre de l’entrée.
J’ai rempli la fiche de vente sur un coin de la table du séjour en buvant le café qu’elle m’a offert.
En la quittant, j’ai consulté mon agenda : plus qu’un rendez-vous, une demi-heure de route.
Sur mon portable, trois messages de Martina, et je lui ai passé un SMS :
– « 14h25 – sur la route – appelle-moi – B ».
J’étais au volant quand elle m’a appelée. Mon dernier rendez-vous est à peine à 15 km de chez elle : je m’arrêterais … petite angoisse à rencontrer son copain, mais comme de toute façon on se rencontrera demain soir, autant faire sa connaissance … je me tiendrai bien devant lui … ça sera difficile de ne rien montrer, me tenir à distance, copine-copine … je me tiendrai bien … ça serait vraiment idiot de m’afficher, et ça la mettrait mal à l’aise ou elle me repousserait, tout sauf ça ! Je veux que ça dure entre nous, mais si je sais qu’elle aime cet Alain ; je sais que c’est lui qu’elle choisirait, aucun doute là-dessus, et finalement … la situation telle qu’elle est me convient … je me tiendrai bien …
Le proprio n’était pas sur les lieux quand je suis arrivé à mon dernier rendez-vous de la journée ; j’ai attendu presque une heure dans la voiture ; ça m’a mise de mauvaise humeur et j’ai été désagréable pendant toute la visite. Cet imbécile me draguait ; petit sourire entendu, remarques libidineuses, et il faisait le malin. La cinquantaine, une calvitie bien avancé, petite moustache … et en plus il se laisse pousser le ventre … « mais je vous en prie … madame ? mademoiselle ? … vous êtes charmante … » et moi je t’emmerde ! pauvre nase ! … mauvaise humeur, quoi ! en plus la maison est moche …
17h00 … « au plaisir de vous revoir ! » … tu parles ! en plus il a la main molle et humide, beurk !
J’ai regardé la carte avant de partir : inutile de téléphoner, je trouverai.

J’ai reconnu la voiture de Martina, garée devant la maison. C’est elle qui est venue m’ouvrir, enveloppée d’un paréo noué au-dessus de sa poitrine, le serrant d’une main sur ses cuisses pour l’empêcher de s’ouvrir. Quelques gouttes de transpiration perlent sur son front :
– Tu sens la plage !
– Je bronzais sur la terrasse, viens ! On étrenne nos lits-piscine tout neufs !
Je l’ai suivi, abandonnant mon sac sur le canapé du salon au passage :
– Jolie maison, dis-donc ! de l’espace, lumineux !
Elle se retourne en riant :
– Eh ! t’es plus au boulot ! On vend pas !
La première chose que j’ai vue en arrivant sur la terrasse, c’est un homme allongé nu à plat ventre, la tête reposant sur ses bras. Martina s’est tournée vers moi, un doigt sur la bouche et a chuchoté :
– Il dort … chhhhut !
Elle a ramassé une serviette de bain et l’a tout doucement déposée sur ses fesses et le haut de ses cuisses :
– Je te présente Alain …
– Au premier abord, il m’est déjà sympathique … et jolies épaules …
– Eh ! c’est pas ses épaules que tu regardais !
Non, c’est pas sur ses épaules que je m’étais arrêtée … mais sur son cul … bronzé … bien dessiné … un beau cul, vraiment … et maintenant je vois ses cuisses couvertes d’un fin duvet blond, et ses larges épaules creusées d’un sillon au milieu du dos, muscles saillants dans cette position, luisants de transpiration.
– Ferme, la bouche, Véro, et arrête de le détailler comme ça ! rien que ce regard pourrait le réveiller !
Elle rit en se mordant la lèvre :
– Il est beau, non ?
– Eh bien … vu comme ça … pas mal … pas mal du tout !
Elle s’est assise sur une chaise et m’a montré le lit-piscine pour que je m’y installe. Son paréo s’est ouvert sur ses cuisses et l’a découverte jusqu’au ventre, le petit clou orné d’un brillant planté sur une lèvre de son sexe jetant des éclats au soleil. Elle a suivi mon regard et m’a souri, sans chercher à se couvrir.
– Vous faites club naturiste ?
– Tu veux participer ? mets- toi à l’aise …
– … si tu étais seule … mais ça lui ferait un choc … et puis je suis pudique, moi !
Martina a fait une petite moue dubitative :
– Pas toujours, ma belle, pas toujours … et puis lui, se réveiller et découvrir deux femmes nues à ses côtés, je parie que ça lui plairait ! Viens, on va le laisser dormir …
Elle a tendu la main pour me relever et nous sommes allées dans le salon :
– Tu viendras demain, bien sûr, c’est d’accord ?
– Oui, je viendrai. On sera nombreux ?
– Christophe et Jonathan, nous trois, et notre voisine, Annie.
– C’est qui ? Tu la connais depuis longtemps ?
– Hier matin !
– Ah … sympa ?
– Oui, très, tu verras, je suis sûre qu’elle te plaira …
– Oh ?
– Si, si, tu verras, très nature, et amusante !
– Elle vit seule ?
– Non, mais son mari, est routier, il n’est pas là !
Martina est assise en travers, une jambe repliée sur les coussins. Son bras est posé sur le dossier et elle joue avec mes cheveux. Son paréo baille largement sur ses jambes nues et comme sur la terrasse son sexe exposé attire irrésistiblement mon regard. Elle attire mon visage vers elle et m’embrasse doucement au coin des lèvres, deux, trois petits baisers, du bout des lèvres. J’ouvre les lèvres, j’en veux plus … et elle lèche mes lèvres d’un bout de langue. Elle prend ma main et la pose sur sa cuisse, garde sa main sur la mienne, la caressant du bout des doigts. Ma main glisse vers l’ouverture de ses jambes, et de l’index levé je remonte sur la fente entre ses lèvres, joue avec son brillant, caresse doucement cette chair si douce, entièrement épilée. Elle gémit doucement et presse sa bouche sur la mienne, cherche ma langue de la sienne …
– Bonjour !
Je sursaute et me redresse brusquement . Il est là, devant nous, à un mètre de nous, serrant d’une main son drap de bain autour de sa taille, immense. Je veux disparaître, je veux m’enfoncer dans les coussins, être ailleurs …
– Mais ! Bon sang, mais c’est toi ? Véronique ? ça, alors …
Et il éclate de rire. Quoi ? Qu’est-ce qu’il lui prend ? … je veux partir … loin …
Il s’assoit sur la table basse en face de nous, se penche et me secoue l’épaule :
– Eh ! Véro ! J’ai tellement changé ?
– Tu la connais ? Véro, tu le connais ?
J’ose enfin lever la tête, Martina me regarde, yeux écarquillés, et je regarde, et :
– Oh ! merde ! Alain … mais …
– Oh oh ? Je peux savoir ? eh ! je suis là !
Je le regarde et je ris avec lui, … et … brusquement je repense à la situation dans laquelle il nous a surpris et je rougis violemment.
Il se penche vers moi toujours en riant et m’embrasse dans le cou en me secouant gentiment par l’épaule :
– Martina m’a parlé d’une Véronique ! mais j’imaginais pas que ça puisse être LA Véronique !
Martina a les mains sur les hanches, nous regarde tour à tour, et prends un air fâché :
– STOP ! on arrête ! Vous jouez à quoi ? Alain ! explique !
– D’accord, d’accord, attends … toi ou moi ?
– … toi, vas-y, explique, toi …
– Ok …
Alain a pris les mains de Martina dans les siennes, et il nous regarde l’une après l’autre, un grand sourire plaqué sur le visage. Il est toujours aussi beau ! bien sûr que je le reconnais, pas le genre de type qu’on oublie …
– On a été étudiants ensemble. On a passé deux ans à fac : mêmes soirées, mêmes copains, mêmes conneries … et puis, t’es partie dans le midi, c’est ça ?
– … oui … Marseille …
– Et t’es là ! ca alors ! incroyable ! Tu vois Martina, j’aurais dû savoir, j’aurais dû m’en douter quand tu m’as parlé d’elle, quand tu m’as dit que tu l’aimais …
– Hein ??
Martina lui a dit quoi ? … je veux disparaître … je rêve … je vais me pincer, je vais me réveiller.
Martina me regarde, regarde Alain, lui enlève une de ses mains et prend la mienne :
– Tu la connaissais avant moi, alors …
– Oui … j’ai 10 ans d’avance, Tina ! C’est génial de se retrouver …
Il est resté là, assis sur la petite table, tenant la main de Martina, Martina tenant la mienne, et il a raconté, les 2 ans de fac, les cours d’économie, les virées au ski, les échappées à La Baule, les restos, les fous-rires, les soirées qui traînaient jusqu’à l’aube à refaire le monde, les bouteilles de vin qui circulaient, les matelas étalés dans une chambre minuscule.
Il s’est arrêté. Il est allé nous chercher un verre de jus de fruit.
Il s’est rassis, m’a fait un petit signe interrogateur, a regardé Martina, et il a raconté encore.
– On passait tout notre temps ensemble, toujours le même groupe … et parfois on se retrouvait aussi de temps en temps dans un lit. On était trois garçons amoureux de deux filles, et on avait 18, 20 ans … je crois que j’ai passé plus de temps dans le lit de Véro que les autres … et plus de temps que dans le lit de Catherine … je crois … mais on en parlait pas … et puis Patrick est parti, et toi ensuite … c’était plus pareil … 10 ans …
Quand Alain a raconté, toutes les images sont revenues, par flashes, et puis j’ai eu peur qu’il parle de nos nuits, et il l’a fait, et Martina me sourit et serre ma main :
– … et on se retrouve …
– Je ne suis pas surpris que vous vous soyez trouvées, toutes les deux …
… elle lui a dit … elle lui a dit pour nous deux … et je ne sais pas quoi en penser … je savais qu’elle était folle amoureuse de son copain ; Christophe, qui voit tout, qui me voyait avec Martina, qui se doutait, m’a parlé d’elle et de lui, m’a prévenue que je ne pouvais pas exister entre eux deux. Et voilà, c’est Alain, et elle lui a tout dit, … tout ? … sans doute, je la connais assez pour savoir que oui …
Martina se lève, se penche vers moi et m’embrasse sur la bouche. Elle se retourne vers Alain, le prend dans ses bras et l’embrasse aussi :
– Vous avez dix ans à rattraper et moi j’ai un travail d’infirmière à assurer …
– Qu’est-ce qu’il se passe ?
– Annie a un petit souci, je la soigne …
– Grave ?
– Non, un truc de filles, c’est rien … j’y vais … vous avez pleins de trucs à vous dire …
– Tu vas chez elle ?
– Une petite heure, pas plus. Véro, tu restes ce soir ! Je te laisse pas partir ! Vous aurez aussi plein de choses à me raconter. Je veux tout savoir …
Martina nous a laissé. Alain est venu s’asseoir sur le canapé à côté de moi ; il a passé son bras sur mes épaules et m’a serré contre lui.
Pendant un long moment, il n’a rien dit et moi non plus. J’ai fermé les yeux. Je me suis souvenue. Sa force, son calme, sa douceur, nos nuits … j’étais amoureuse ? un peu … de Pascal aussi … un peu …
Il m’a raconté sa rencontre avec Martina, je lui ai raconté les dix années passées, mes amours … déçues, souvent … ma découverte des amours au féminin … sa main était plongée dans mes cheveux, caressait une oreille, ma joue, je retrouvais ses gestes … son mariage raté … je lui ai raconté mes efforts pour séduire Martina, les instants volés et il souriait en enroulant une mèche de mes cheveux autour d’un doigt … et on s’est tus.
Ma tête sur son épaule, une main sur son torse, sa main dans mes cheveux :
– Je vais arrêter … avec elle, Alain ; je sais à quel point elle t’aime ; je sais ; je veux rester votre amie ; je veux pas vous perdre …
– Véro … tais-toi … tu la connais assez … tu sais qu’elle est forte … plus que nous … et que c’est elle qui décidera … alors tais-toi …
Martina est revenue vers 8h00, nous étions toujours dans le canapé :
– Allez mes amours, on mange ! Et vous me racontez ! Je veux tout savoir !
Elle se retourne, attire vers nous une jeune femme brune :
– Je te présente Annie ! … et voilà Véro … Vous m’aidez à préparer ?

— Stan Riff

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