Histoire de Sexe

Pauline – années adulte – Chapitre 3

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Je me suis levée précipitamment. Et bien qu’il n’y avait personne, mais un truc en trop était présent… juste là… posé sur la table basse du salon : le double de mes clés… Yvan ? Je commençais à avoir les yeux qui piquaient, mes larmes montaient, ma gorge se serrait. Je me suis précipitée sur la porte d’entrée, Il n’y avait personne derrière… Le bruit d’une moto qui démarrait. J’ai couru à la fenêtre que j’ai ouverte, c’était bien lui qui était en train de partir. J’ai crié son nom le plus fort que je pouvais, mais il s’est éloigné précipitamment.

JC arriva derrière en disant  » Ha ben… Au moins c’est clair entre vous deux maintenant », j’ai cru que j’allais le tuer sur place. Quel enfoiré ! C’était de sa faute tout ça !

  • Je te laisse une minute pour partir !
  • Hey, ok, mais j’aimerai me prendre une douche avant.
  • DEGAGE DE CHEZ MOI !!!
  • … Putain, tu ne vas pas bien dans ta tête !

Et j’ai récupéré ses affaires que j’ai jeté dans la cage d’escalier et je l’ai foutu dehors. Je me suis ensuite précipitée sur mon téléphone, j’ai essayé d’appeler Yvan… Je suis tombée directement sur son répondeur. J’ai réessayé, encore et encore et encore… Avant d’abandonner. Et j’ai pleuré, pleuré, pleuré jusqu’à ce que je n’aie plus aucune force.

Une nouvelle fois, j’avais tout gâché.

Je suis restée sans bouger sur mon lit. La vie n’avait plus d’importance. Toutes mes envies et mes besoins s’étaient évanouis. Je n’avais plus de but, plus d’avis sur rien. Mon téléphone sonna, ce n’était pas Yvan. J’ai répondu mécaniquement

Pauline - années adulte - Chapitre 3
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  • Oui ?
  • Bonsoir. Désolé de vous appeler à une heure si tardive, mais, vraiment, sans vouloir vous harceler, j’ai besoin d’une réponse nette et précise.
  • Oui… Je viendrai témoigner. Je vais préparer mes affaires ce soir et tenterait de trouver un train demain.
  • Je suis content de vous entendre dire ça. Et c’est une bonne idée de venir en avance, ça nous laissera plus de temps pour nous préparer. Savez-vous où loger pendant quinze jours ?
  • Je n’ai pas réfléchi à la question.
  • Ok, je me charge de tout. Dès que vous connaitrez votre horaire d’arrivée, communiquez-la-moi, je viendrai vous chercher à la gare. Merci beaucoup pour cette bonne nouvelle, et bonne soirée.
  • … A demain.

Chapitre 7

  • Si tu n’étais pas dans un lit d’hôpital, je te tabasserais jusqu’à ce que les urgences viennent récupérer tes restes !
  • Salut Nathalie, content de te voir aussi. Peux-tu juste parler un peu moins fort, j’ai très mal à la tête.
  • Pauvre petit choux. J’en ai rien à foutre ! Je me suis faite un sang d’encre. T’es resté trois jours dans le coma. T’as vraiment de la chance de t’en être sorti aussi bien.
  • Aussi bien ? J’ai tout de même pas mal de côtes fêlées, une cheville en miette et je suis brûlé sur tout le côté gauche, sans parler du mal de tête.
  • Ca va se réparer. Par contre, ta moto est à la casse. Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
  • J’ai pris un virage un peu trop rapidement, je crois.
  • C’est-à-dire ?
  • Heu… A un moment, le compteur affichait 140…
  • Quoi ? En pleine ville ? Tu cherchais à te suicider ou finir en prison ? Mais, ça ne va pas bien dans ta tête ?
  • Crie moins fort, s’il te plait. Et peux-tu me passer de l’eau ?… Merci…

Je n’arrivais presque pas à bouger. J’étais drogué par tous ces médicaments et je ne savais même pas à quoi ils servaient. Rien qu’avaler une gorgée me faisait mal partout, mais je mourais trop de soif.

  • Encore un peu… Merci… T’as vu un docteur ou un autre truc du genre ?
  • Oui. T’as vraiment eu de la chance. Ils ont eu peur que tu ais une liaison à la tête, mais à priori rien de grave. Ils préfèrent tout de même te garder en observation une dizaine de jours… Je n’ai pas réussi à joindre Pauline pour lui annoncer…
  • Je m’en fous d’elle !
  • Menteur. Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
  • Ben, j’ai pris un virage…
  • Ne te fous pas de ma gueule ! Alors ?
  • Il ne s’est rien passé ; je suis juste passé lundi midi chez elle, et elle était en train de baiser avec un type. C’est tout, fin de l’histoire.
  • T’es rentré comme ça ?
  • Elle m’avait prévenu que sa sonnette ne fonctionnait pas, et comme j’avais le double des clés…
  • Et tu t’es cassé la gueule en moto après. J’ai compris. Mais, je préfèrerai avoir la version longue et détaillée de cette histoire.

La version longue ? Non, je ne lui ai pas parlé de cette vidéo porno mettant en scène Pauline. J’ai tourné d’une autre façon, un désaccord, simplement. Pour le reste, je pouvais rentrer dans les détails. Le SMS que Pauline m’avait envoyé pour qu’on se voit le soir. J’étais content qu’elle veule encore me parler, reçu juste trente secondes avant que je ne lui en envoie un pour avoir de ses nouvelles. Elle avait été plus rapide que moi.

Trop pressé de vouloir lui répondre, j’ai cogné dans je ne sais plus qui, j’ai lâché mon téléphone exactement au moment où Bernadette passait…

  • Ha oui. Il aurait eu plus de chance de survivre si ça avait été un rouleau compresseur. Mais, tu ne pouvais pas l’appeler de ton fix ou de ton portable pro ?
  • Ben, je ne connais pas encore son numéro de téléphone par cœur.
  • Ben, moi je l’ai. Il est dans son dossier, imbécile !
  • J’avais de toute façon prévu d’aller la voir durant le midi. Ca n’aurait rien changé… si je l’avais appelée pour la voir le soir, elle se serait tout même faite baiser par ce connard avant !
  • Ha oui ? Je ne savais pas que tu lisais dans les pensées.
  • Pourquoi ? Tu en es capable toi ?
  • Non, alors, ne sois pas aussi catégorique. Imagine juste trente secondes l’inverse. Tu lui envoies un message, pas de réponse, tu désespère, et moi j’arrive pour te consoler… C’est peut-être ce qu’il s’est passé, non ?
  • … Merde… Comment t’arrives toujours à me donner l’impression que je ne suis qu’un gros con ? Tu fais vraiment chier !
  • C’est pour ça que tu m’aimes.
  • On a retrouvé mon portefeuille quelque part ?
  • Oui, c’est moi qui l’ait.
  • Ok, prends ma carte bleue, le code est 8456, tu vas m’acheter un nouveau téléphone. Tu me ramènes le cassé, il est dans le tiroir du haut de mon bureau. J’espère que la SIM est intacte. Je vais essayer de l’appeler.
  • Tu ne veux pas essayer du mien ?
  • Elle décrochera peut-être si elle voit mon numéro.

Nathalie revint le lendemain avec le nouveau téléphone. Elle avait pris le même modèle que l’ancien pour avoir plus de chances que les données puissent être récupérées. La carte SIM fonctionnait, la carte SD était morte. Ca n’avait pas beaucoup d’importance.

J’avais encore très mal partout. Nathalie se chargea d’initialiser le nouveau portable en suivant les indications que je lui donnais, lui dévoilant au passage tous mes mots de passe pour que la reconfiguration puisse aboutir. Et après de trop longues minutes

  • Bon, je crois que c’est bon.
  • Les contacts sont là ? Il y a Pauline ?
  • Oui… Hey ben… Sympa la photo de profil que tu lui as mis.
  • Ce n’est pas le moment.
  • Ok… Elle a vraiment de très beaux seins. J’en suis jalouse… Fais pas cette gueule, c’est bon, j’appelle… Désolée, je tombe sur le répondeur directement. Je réessaie ?
  • Oui, s’il te plait.
  • Non, pareil. Il faudra essayer plus tard. Elle l’a peut-être éteint.
  • D’accord… Laisse le à côté de moi que je puisse le récupérer facilement. Qu’est-ce que tu fais ?
  • … Je regarde ce que tu as mis comme photo de profil pour moi… Gros pervers ! J’espère que tu as montré ça à personne.
  • Ben, je trouve que cette guêpière te va très bien. Tu devrais la porter plus souvent.
  • Bon, sur ces conneries, je te laisse. Je repasse demain soir… C’est quoi cette tête ? Tu veux me dire quelque chose ?
  • … Je n’arrête pas de faire le même rêve depuis l’accident… Je sais que ce n’est pas vrai, mais ça a l’air réel… Je suis une sorte d’esprit et j’essaie de retenir une femme qui tombe d’un immeuble… Elle s’appelle Camille et c’est ma fille…
  • Ta fille ne s’appelle pas Camille.
  • Je sais… elle ressemble beaucoup à Pauline, mais ce n’est pas elle… Ca à l’air si réel à chaque fois.
  • Arrête ça ! Tu sais que je crois à toutes ces conneries de rêves prémonitoires et tout.
  • Pas moi.
  • Tant mieux alors… Je ne sais pas si c’est à cause des médicaments ou de ton accident, mais je te conseille de te reposer le plus possible.

Entre le moment où Nathalie est partie et son retour le lendemain, j’avais dû essayer d’appeler Pauline des milliers de fois, envoyé des centaines de SMS. Mais rien… Je tombais tout le temps sur son répondeur directement, elle ne répondait à aucun de mes messages. Et Nathalie m’annonça une nouvelle qui m’inquiétait encore plus

  • Je suis passée chez elle… J’ai parlé à un voisin qui m’a dit qu’elle était partie mardi avec un sac et il ne l’a pas revue depuis.
  • Partie où ?
  • Ben ça, je n’en sais rien. Dans sa famille peut-être ? A sa place, c’est certainement ce que j’aurais fait histoire de me ressourcer.
  • … Chez son père…
  • Ok, je regarderai dans son dossier demain si je trouve quelque chose.
  • Heu… Deep Blue, ça veut dire quelque chose ?
  • Ben, c’est un film avec des requins, je crois.
  • Je sais, mais je pensais à un truc à caractère sexuel.
  • Ha ben non, ça ne me dit rien du tout. Pourquoi ?
  • Pour rien.
  • Yvan ? Pour te remonter le moral…

Elle ouvrit son chemisier pour me montrer qu’elle portait la guêpière dont nous avions parlé la veille. Elle lui allait vraiment bien, mais je n’avais pas la tête à ça. Je l’ai remerciée, elle avait tout de même l’air déçu. Avant de partir, elle posa ses lèvres sur les miennes, ça ne me fit aucun effet.

Le lendemain, elle m’apporta une copie du dossier de Pauline. Je cherchais juste s’il y avait un numéro de téléphone d’une personne à contacter. Mais non. Par contre, il y avait l’adresse postale de son père.

Pauline - années adulte - Chapitre 3
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Les jours passèrent, Pauline restait totalement injoignable. J’arrivais à marcher, mais avec des béquilles. Je me sentais assez en forme pour quitter cet hôpital. Nathalie avait été une perle. Elle venait tous les jours me voir. Mes enfants, accompagnée de mon ex-femme, étaient venus les mercredi et le week-end.

Enfin, le jour de ma sortie. Nathalie vint me chercher. Dans sa voiture, elle me dit

  • Dis-moi si j’ai oublié quelque chose : affaires de rechange, brosse à dent, rasoir…
  • De quoi tu parles ? Et ce n’est pas la direction pour chez moi…
  • Je t’amène à la gare. J’ai oublié de te le dire ? Je t’ai pris un billet de train pour essayer de retrouver Pauline. J’ai aussi loué une voiture avec boîte automatique pour ton arrivée, ça sera plus facile vu ton état.
  • Mais…
  • Tu me remercieras plus tard.
  • … Tu m’enverras la facture.
  • Pas besoin, j’ai payé avec ta carte. Par contre, le trajet en train risque d’être long. Il va s’arrêter à plein de petites gares. Désolée, il n’y a pas de ligne directe. Tu arriveras à te débrouiller pour trouver un hôtel sur place ?
  • C’est bon, je viens d’avoir quarante ans, je suis un adulte.
  • Mouais, ça reste à prouver.

Nous sommes arrivés à la gare. Elle m’accompagna jusqu’au train pour m’aider à m’installer. Elle prit alors un regard que je lui connaissais que trop bien. Elle avait envie de dire quelque chose, mais se retenait. Je lui fis alors

  • Bon, accouche.
  • Non, c’est rien. Mais… Tu suis l’affaire des profs violeurs ?
  • Pas plus que ça. Ca traine vraiment en longueur alors qu’il est évident qu’ils sont tous coupables. Pourquoi tu me demandes ça ?
  • Pour rien. C’est juste une drôle de coïncidence parce que le père de Pauline habite juste dans le village à côté de la ville où ils exerçaient.
  • Vraiment ?…
  • Bon, il faut que je descende. Bisous mon grand, et soit sage.
  • Oui, maman !
  • Je t’aime Yvan. Tiens-moi au courant.

Elle m’embrassa chaleureusement, en y mettant même la langue. Elle me caressa la joue en me regardant avec cet air déçu que je ne ressente pas la même chose pour elle. Puis, elle descendit du train.

Je voulais bien croire aux coïncidences, mais là, il y en avait trop avec ces mails à l’avocat, la vidéo où elle devait avoir à peine 18 ans dessus. Et ce qu’elle m’avait dit : elle avait une relation incestueuse avec son père, mais c’était lié à d’autres évènements dont elle ne voulut pas me parler.

Plus le train avançait, plus je comprenais… J’en profitais pour rattraper mon retard de connaissance sur cette affaire des profs violeurs, lisant tout ce que je pouvais trouver sur internet lorsque j’avais un peu de réseau.

La culpabilité des professeurs était évidente. Mais, il n’y avait aucune preuve concernant le directeur. Toutes les victimes avaient témoigné, sauf une, qui était la seule à avoir des éléments contre ce dernier. Aucun nom n’était donné, juste les dates et des faits… Pauline avait 25 ans, elle avait certainement eu son bac à 17 ou 18 ans… Vraiment trop de coïncidences…

Le train s’est arrêté à une gare… Je la reconnaissais… C’était celle où j’étais descendu cinq ans plus tôt, laissant derrière moi cette fille aux cheveux bleus pour qui j’avais eu un coup de foudre immédiat… Cheveux bleus… Blue… Deep Blue ?

J’ai repris mon téléphone, et j’ai cherché à nouveau… Je suis tombé sur une vidéo de cul… C’était bien Pauline avec des cheveux bleus… Il y avait plusieurs vidéos, je ne les ai pas regardées. J’avais l’impression que ma tête allait exploser.

Chapitre 8

  • Heu… C’est Charline ?
  • Oui. Pauline… Je suis contente de t’entendre. Comment vas-tu ?
  • … Je n’arrive pas à joindre mon père.
  • Oui, il est en train de faire une sieste.
  • Il n’est pas à son travail ?
  • Heu… Non… Il a attrapé un petit virus. Il a besoin de se reposer.
  • Je suis en route pour Bordeaux, mais je peux passer…
  • Pour Bordeaux ?… Tu vas y aller ?
  • Oui. J’ai prévenu l’avocat, et il prépare tout. Mais, je peux faire un détour.
  • Non, ce n’est pas la peine. Tu vas avoir besoin de te concentrer. Fais tout ce qu’il faut pour faire tomber ces salauds et ensuite tu passeras à la maison.
  • D’accord. On va faire ça.
  • Tu as pris la bonne décision.
  • Tu penses vraiment ? Mais papa ne voulait pas…
  • Entre ce que Martin dit et ce qu’il pense, il y a un monde. Tu le sais mieux que moi. Il sera très fier de toi.
  • Tu ne sais pas à quel point ça me fait du bien d’entendre ça.
  • Tu as une petite voix.

J’étais dans le train, j’avais peur de ce qui allait arriver. J’avais honte de moi… Je m’étais laissée entrainée par JC et à cause de ça, Yvan me détestait. Oui, j’avais une petite voix parce que je ne me sentais pas bien du tout. J’avais envie de vomir, j’avais envie de disparaitre. Mais, les mots de Charline me réchauffèrent le cœur et me donnèrent du courage pour aller jusqu’au bout.

  • Ca va Charline. C’est compliqué tout ça.
  • Je comprends. J’ai entendu un bip.
  • Oui, un double appel. Je n’ai pas prévenu le boulot et la DRH essaye certainement de savoir pourquoi je n’y suis pas… Tu as raison en disant que je dois me concentrer. Je vais couper mon téléphone pendant quelques jours, donc ne t’inquiète pas si je suis injoignable, d’accord ?
  • … Ok… Pauline, tu veux me dire autre chose ?
  • Non… Si… Au cas où, mais je ne pense pas que ça arrive… si jamais un homme prend contact avec toi ou mon père… Enfin… si jamais il le fait, tu pourras lui dire que je l’appellerai plus tard ? Non, dis-moi juste s’il a pris contact, d’accord ?
  • Ca m’a l’air bien compliqué cette histoire…
  • Oui, un peu.
  • Et comment saurais-je si c’est celui auquel tu penses ?
  • Il s’appelle Yvan, il a de magnifiques yeux bleus, il fait à peu près ta taille, quarante ans, mais il donne l’impression d’en avoir moins, assez fin, un charme fou…
  • Ok, je pense que je le reconnaitrais si je le vois.
  • … Je vais te laisser. Merci Charline.
  • Prends bien soin de toi, ma belle.

J’ai raccroché… Un message vocal, je ne l’ai pas écouté. C’était Nathalie qui avait essayé de m’appeler. Je n’avais pas envie d’entendre parler boulot. Et si c’était parce qu’Yvan n’avait pas le courage de m’appeler lui-même, c’était pire.

J’ai hésité à couper mon téléphone… J’ai attendu… Encore Nathalie, j’arrivais à Bordeaux… Je suis restée appuyée sur le bouton de verrouillage… Eteindre…

L’avocat était bien à la sortie du train. Un petit homme bedonnant, mais qui m’impressionna rapidement de l’implication qu’il mettait sur cette affaire. Il avait réservé une chambre d’hôtel pour moi, juste en face de son cabinet. Il prenait les frais à sa charge, tout en précisant qu’il toucherait 25% des indemnités que je toucherai. Je m’en fichais, il pouvait tout prendre. Je ne faisais pas ça pour l’argent.

Nous avons commencé le jour même à me prépare. J’ai commencé par lui dire

  • Je ne me considère pas comme une victime.
  • C’est parfait, ça leur fait un angle d’attaque en moins. Mais, ils restent tous coupables, vous étiez mineur au moment des faits.
  • Ca va se passer comment ?
  • Ils vont vous foutre à poil, ils vont vous briser, vous écarteler, vous pulvériser jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de vous. Et c’est à ça que je vais vous préparer.
  • Pourquoi ? C’est déjà quasiment joué, non ?
  • C’est leur dernière chance pour que le directeur s’en sorte. Ils vont vous faire revivre tous ces évènements, du début jusqu’à la fin, en rentrant dans les moindres détails. La défense sera là pour vous ridiculiser, pour vous faire passer pour une folle, pour qu’on croit que vous mentez, et ceci, dans un seul but : manipuler le juge pour qu’il ne croit plus un seul de vos mots lorsque vous parlerez du directeur.
  • … Ca n’a pas l’air très engageant tout ça.
  • Vous m’avez dit que vous ne teniez pas de journal… Il va falloir faire marcher votre mémoire, chaque détail sera important. On commence ? Je jouerai les avocats de la défense.
  • … D’accord.
  • Très bien… Vous avez 17 ans, et vous êtes en terminal. Comment cela a commencé ?

Je ne sais pas si ces avocats de la défense étaient comme il les avait décrits, mais lui était vraiment très dur. Dès que je sortais un mot, il me coupait la parole, se moquait de moi, m’humiliait. J’avais déjà l’impression d’être une merde, une moins que rien, une pute… et je n’en étais encore qu’à parler du premier jour, lorsque je m’exhibais involontairement devant toute la classe.

Je manquais déjà d’air… Je stressais, mes mains devenaient moites, je transpirais de partout, mes oreilles bourdonnaient. Je n’arrivais plus à parler… L’avocat continuait à être violent verbalement, à être dur, à m’humilier… Je bafouillais… Mes seins commençaient à me faire mal tellement ils étaient gonflés. Une tâche foncée apparaissait nettement sur mon pantalon au niveau de mon entre-jambe. Je me suis levée d’un coup et je me suis enfermée dans les toilettes… J’avais besoin d’évacuer tout ce stress. Je me suis masturbée comme une folle…

Je venais de jouir, je ne me sentais pas mieux, je pleurais. On frappa à la porte.

  • Pauline, est-ce que ça va ?
  • Non !
  • Ils ont été comme ça avec les autres victimes.
  • … Il faut que je vous dise alors quelque chose… Il faut que je vous dise ce que ça me fait lorsque je suis stressée…

Combien de fois m’étais-je masturbée devant lui ? Combien de fois m’étais-je exhibée devant cet homme ? Il continuait cependant à me préparer, jouait les avocats de la défense, et ne s’arrêtait pas de m’attaquer alors même que je tentais d’évacuer ce stress devant lui. J’avais tellement peur de ne pas pouvoir me contrôler durant l’audience, ça gâcherait tout ce travail si difficile. Mais lui… Il ne tenta pas une seule seconde de profiter de la situation.

J’étais épuisée, haletante, allongée sur le parquet de son bureau. Je n’avais même plus la force de refermer mon chemisier et rebaisser ma jupe. Il vint s’assoir à côté de moi sur le sol et me dit

  • Il nous reste une semaine… J’ai peur que ce ne soit pas gagné. Je n’y comprends rien en psychologie, mais il falloir trouver un moyen de contrôler votre stress.
  • Je vous déçois…
  • Non. Je ne m’attendais pas à ce genre de réaction, c’est tout. Reposez-vous demain, et on recommence lundi. Vous n’avez vraiment rien qui vous permette de vous contrôler ?
  • Si vous avez la solution, je suis preneuse.
  • Essayez tout de même de bien y penser au calme. Ca nous aiderait vraiment.

J’ai réfléchi toute la journée de ce dimanche… Qu’est-ce qui pouvait me calmer ? Un lieu ? Une personne ? Un moment ?… Le week-end précédent… Lorsque j’étais avec la famille d’Yvan… Yvan… Ses mains chaudes posées sur mes épaules… Notre premier baiser… Oui… J’étais si énervée à ce moment-là, j’avais tout de même posé mes lèvres sur les siennes, il posa ses mains sur mes épaules pour m’embrasser plus longuement… Ca m’avait calmée instantanément.

Dès le lundi, j’ai essayé de repenser à ce moment lorsque le stress devenait trop important. Ca n’a pas fonctionné tout le temps, mais il y avait du mieux. L’avocat tentait de me bloquer cette pensée, ça faisait partie de la préparation.

Et je me suis retrouvée dans cette salle froide… Il y avait mes anciens profs et le directeur… Ils étaient tous là sans dire un mot avec les yeux rivés sur moi. Je n’ai pas pu… J’ai dû aller aux toilettes… Il fallait que je me calme… Il fallait que je réussisse à penser à Yvan.

La préparation que j’avais eu n’avait pas été inutile, loin de là. Mais, ils étaient encore plus dur avec moi que l’avait été mon avocat. Je tentais de résister à ce besoin qui me gagnait de plus en plus, je tentais de respirer du mieux que je pouvais. Je racontais mon histoire, les questions s’enchainaient les unes après les autres, parfois sans attendre une réponse pour passer à la question suivante, et souvent en essayant de me faire passer pour une pauvre fille dès que j’étais trop hésitante.

Ca durait une éternité ; ce n’était encore que le matin du premier jour. Mais, mon avocat demanda un report, puis alla parler au juge. J’avais donc été si nulle que ça ? Il trouvait finalement que je n’étais pas prête ? Il vint ensuite me voir

  • Pauline… Je ne sais pas trop comment vous le dire, mais… Je viens d’apprendre que votre père est à l’hôpital et ça a l’air sérieux.
  • Mon père ? Qu’est-ce qu’il a ?
  • Je n’en sais pas plus. Je vais vous appeler un taxi pour que vous puissiez vous y rendre.
  • … D’accord… Mais…
  • Je vous recontacte… Vous avez été formidable.

Et je me suis retrouvée dans ce taxi pour deux bonnes heures de route. Je ne comprenais rien à ce qu’il se passait. Tout se mélangeait dans ma tête. Pourquoi était-il à l’hôpital ? Charline m’avait peut-être menti, il n’avait jamais voulu que je témoigne, ça l’en avait rendu malade. C’était ma faute… A moins que le virus qu’il avait attrapé était plus virulent que prévu ?

Et je me suis remise à stresser tout en pleurant. Je me suis mise à me masturber. Le chauffeur dit alors

  • Hey ben, ce n’est pas courant de voir ça. Si vous avez besoin d’aide…
  • Occupez-vous de la route et laissez-moi tranquille.
  • Ho… Tant que je peux regarder, ça me va.

Chapitre 9

C’était bien l’adresse marquée sur le dossier de Pauline. Il faisait déjà nuit, mais il n’y avait aucune lumière dans la maison. J’ai tout de même sonné à la porte, mais personne. Ils étaient certainement de sortie. J’allais attendre, il y avait un petit bar un peu plus loin. Il faisait un froid de canard.

  • Bonsoir Monsieur, qu’est-ce que je vous sers ?
  • Une pression, s’il vous plait… La maison là-bas, à côté de celle qui a les volets bleus, elle est habitée ?
  • Pourquoi ? Vous voulez l’acheter ? Roger ! Tu sais si Martin vend sa maison ?… Ha celui-là, dès qu’il a un peu picolé, il n’entend plus rien. Mais, je ne suis pas au courant qu’elle soit en vente.
  • Ce n’est pas pour l’acheter.
  • Tenez, votre pression… Alors, c’est pour quoi que vous me posez cette question ?
  • Je voulais juste savoir si sa fille était chez lui actuellement.
  • Pauline ? Ha non ! Ca fait une paire d’années que je ne l’ai pas vue. Et je dois dire que ça me ferait bien plaisir de revoir ce joli brin de fille et son joli petit cul trainer dans les parages. D’ailleurs, ça fait longtemps que je n’ai pas vu Martin non plus. Il reste cloitré chez lui depuis des mois et c’est bien dommage, c’était un bon client.
  • J’ai sonné à la porte, mais personne n’a répondu.
  • Il n’ouvre à personne. Je crois qu’il a perdu la boule, le pauvre homme. Personne ne sait ce qu’il lui est arrivé. Le mieux serait que vous demandiez à sa gonzesse… Celle-là aussi, je me la taperai bien.
  • Charline, c’est ça ?
  • Si vous attendez un peu, elle va arriver. Elle bosse dans un restau à l’autre bout de la ville. Elle devrait bientôt finir son service.

Le temps passait, puis, enfin, le barman me fit signe que c’était la voiture de Charline. J’ai laissé un billet sur le comptoir, sans faire attention si c’était trop ou pas assez, et je suis parti. La somme devait suffire, le barman ne tenta pas de me retenir.

J’avais l’impression d’avancer aussi vite qu’un escargot avec ces putains de béquilles de merde. La femme était déjà sortie de la voiture et cherchait ses clés dans son sac. J’étais loin, trop loin, j’ai crié « Charline ? ». Elle se retourna vers moi, et attendit que je m’approche.

  • Pardon, vous êtes bien Charline ?
  • … Yvan, je présume.
  • Est-elle là ?
  • Je suis désolée, mais non.

Elle me regarda de haut en bas. Je la regardais aussi, je ne me l’étais pas imaginée ainsi. C’était une jolie femme, particulière, c’est vrai, avec des piercings sur la lèvre, le nez, le sourcil gauche, les oreilles ; un tatouage sur son cou, et sur sa main droite. C’est tout ce que je pouvais voir à ce moment-là si ce n’est qu’elle avait un très joli regard.

  • Elle m’a dit que vous étiez charmant… Ca m’a permis de vous reconnaitre.
  • Savez-vous où elle est ?
  • Oui.
  • J’ai comme l’impression que vous n’allez pas me le dire.
  • Je ne vous connais pas et je ne sais pas ce que vous lui voulez.
  • Ca ne regarde qu’elle et moi.
  • Bonne soirée, et peut-être à une prochaine fois.

Elle glissa une clé dans la porte d’entrée. Je ne tenais pas à ce que ça en reste là. J’ai joué ma dernière carte, j’ai suivi mon instinct

  • Elle est à Bordeaux, c’est ça ? Il y a une audience demain.
  • … Elle ne m’a pas dit que vous étiez au courant.
  • Elle ne m’en a pas parlé… C’est juste un ensemble de coïncidence qui m’a fait comprendre.
  • Et vous allez faire quoi ?
  • Je vais aller la rejoindre.
  • Là ? Tout de suite ? Vous tenez à peine debout.
  • Je vais me trouver un hôtel et je partirai…
  • Je ne sais pas où vous croyez être, mais c’est une petite ville ici. A moins de dormir dans votre voiture… Ils ont prévu -15 °C pour cette nuit. Allez, rentrez. Vous avez eu un accident ?
  • Oui, de moto, il y a quinze jours de ça. Je suis sorti de l’hôpital ce matin.
  • Vous voulez boire quelque chose ?
  • Je prendrai bien un rhum pour me réchauffer.
  • Vous prenez certainement des médicaments, alors ça sera café ou chocolat.
  • … Chocolat alors.

Stanriff

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