Bonjour,
Voici le premier chapitre de la suite de « Année de terminale« . Cette histoire fera souvent référence à la première. Si vous ne l’avez pas lue, vous risquez de ne pas comprendre certaines choses.
Bonne lecture.
Chapitre 1
J’étais à genoux dans cette salle obscure, les mains ligotées dans le dos, face à ces trois types cagoulés. Ils se tenaient face à moi, l’air menaçant. D’après leur forme, il y a une fille et deux mecs. L’un d’eux commença un interrogatoire :

- T’es arrivée quand ?
- Hier dans l’après-midi.
- T’as bien dormi ?
- Bof, à côté, il y avait une fête.
- Et tu n’as pas voulu y aller ?
- Non.
- Tu préférais rester seule à pleurer ta séparation avec ton papa et ta maman ?
- Non. Ma mère s’est barrée il y a un an et mon père est assez grand pour se démerder tout seul.
- Alors, t’as fait quoi ?
- Ca ne vous regarde pas.
Mes réponses sèches et désintéressées semblaient les énerver. Ils commencèrent à se déplacer, tournant autour de moi, tapant des pieds pour m’impressionner. L’un d’eux se baissa devant moi, me prit le menton, et m’hurlant dessus me fit :
- Qu’est-ce qui te donne l’impression que tu as le droit de ne pas répondre ?
- Ben, c’est évident, non ?… La mise en scène est pourrie… Ho, je ne dis pas que certains doivent être drôlement impressionnés. J’ai même entendu une fille chialer tout à l’heure. Ca vous a amusé ?
Je dois avoir un don pour énerver les gens, car le type m’a lâchée le menton pour appuyer sur ma tête afin que je la couche sur le sol. Je n’ai pas résisté, je ne voulais pas avoir mal.
- Je vais t’apprendre à faire la maline, sale conne. Lorsque tu t’adresseras à moi, tu m’appelleras maître ! Compris ?
- Oui, maître. Mais ça ne changera rien… Maître.
- Ca ne changera pas quoi ?
- Qu’il ne s’agit que d’un bizutage.
- Et tu te crois plus forte parce que tu as trouvé ça toute seule ?
- Non, pas du tout. Mais c’est juste que je ne suis pas impressionnée et que je n’ai pas peur.
Je me suis alors prise une claque sur les fesses qui me fit sortir un gémissement de surprise à défaut qu’elle ne fasse mal. Et une voix féminine, sur un ton sec, fit « t’as oublié de dire maître ». Ce à quoi je répondis : « heu, oui… pardon… », une nouvelle fessée, « …maître… ». Et le premier mec reprit, mais avec un ton plus doux :
- Bien Pauline. Histoire de te motiver un peu plus, dès que tu ne répondras pas aux questions, mes collègues se feront un plaisir de s’occuper de ton cul. C’est compris ?
- Oui, maitre.
- Comment t’appelles-tu ?
- Ben… Tu le sais déjà, tu viens de m’appeler… Aïe ! Pauline… Je m’appelle Pauline… Aïe ! Maitre.
- Orientation sexuelle ?
- Ca ne te regarde pas.
Et je me pris deux fessées : une pour ne pas avoir répondu correctement et l’autre pour avoir oublié « maître ». Et les autres questions étaient encore plus intimes : combien de mec je me suis tapée, combien de fois je me masturbais par semaine, comment s’est passé mon dépucelage, mes pratiques sexuelles, sexe de groupes… Tout y passait, je ne répondais à aucune d’entre elles. Et à chaque fois, mon postérieur se prenait deux nouveaux coups.
La fille ne tapait pas fort, mais à force, mes fesses commençaient à chauffer… Et pas qu’elles d’ailleurs. La situation devenait excitante, de plus en plus excitante même. Je tentais de me contrôler, mais chaque coup me faisait pousser un gémissement mélangeant la douleur et le plaisir.
Et, au bout d’un moment, je lui ai dit :
- Je ne crains pas la douleur.
- C’est ce qu’on va voir.
Quelques secondes après, elle avait baissé mon jean’s jusqu’à mi-cuisses, mon string cachant alors ce qu’il pouvait, et elle me donnait une dizaine de fessées rapidement sans s’arrêter. Cette fois, j’ai poussé quelques cris, et des larmes ont commencé à couler.
Et puis, plus de questions, plus de coups. Je suis restée la tête sur le sol, les fesses levées en attendant la suite. Je les entendais parler entre eux à voix basse, puis on me détacha les mains. Je me suis levée péniblement, l’esprit embrumé par une excitation qui ne m’étais pas arrivée depuis bien longtemps. Ils avaient retiré leur cagoule et me regardaient avec un petit air de honte. J’ai remonté mon pantalon, la fille prit la parole
- Excuse nous Pauline, on est allé un peu trop loin… On n’a pas su se contrôler. Ca va ?
- Oui… Un peu de Biafine sur mes fesses et tout rentrera dans l’ordre.
J’ai fantasmé un instant sur une réplique qu’aurait pu sortir l’un d’eux, qui m’aurait proposée de m’en enduire et à qui j’aurai dit oui… Mais non. Et l’un des mecs reprit

- Heu… Si ça pouvait rester juste entre nous… Que ça ne s’ébruite pas…
- Ok…
- Et ça… Normalement on ne le donne jamais à la première épreuve, mais c’est un laisser-passer pour sauter les autres épreuves et pour dire que t’es acceptée à la soirée de réconciliation de ce soir.
- Ok… Cool… Du coup, je peux rentrer chez moi ?
- Ben, oui… Le BDE organise un apéro ce soir à 19h00.
- BDE ?
- Bureau des élèves. Si tu viens, je t’offrirai un verre.
- Ok.
A peine arrivée dans mon petit studio de cette résidence étudiante, je me suis déshabillée et me suis jetée sous la douche. Sous l’eau, mes mains parcouraient mon corps, mon esprit imaginait des scénarios très cochons en prenant comme base ce qu’il s’était passé peu de temps avant.
Puis je me suis préparée pour le soir, mettant une mini-jupe et un débardeur, l’esprit pas totalement calmée de mes émotions. Tout le monde semblait être déjà présent depuis un moment, certains avaient visiblement trop bus. Ca discutait, je sentais que j’avais peut-être loupé quelque chose, je ne connaissais personne.
On me tapota sur l’épaule, le mec qui m’avait donné le laisser-passer. Il me dit
- C’est cool que tu sois venue. Ca va mieux ?
- On dirait que je suis en retard.
- Ben, ça a commencé plus tôt que prévu. Tu bois quelque chose ?
- Ok.
- Tu veux quoi ?
- … Je ne sais pas. Je n’ai pas trop l’habitude de boire de l’alcool.
- Ok, ne bouge pas de là.
Le mec traversa la masse humaine. J’observais le comportement des autres. On reconnaissait facilement les premières années, ma promo, plus sage que les autres. Des anciens se lâchaient totalement : des mecs étaient torse nu, des couples se roulant des pèles devant tout le monde… Et l’autre revint avec un verre pour moi. J’ai bu une gorgée…
- La vache, c’est fort.
- Ha bon ?
Il prit mon verre et y goûta avant de dire : « non ça va. Tu veux gouter le mien ? ». Ce n’était pas la peine, l’odeur d’alcool qui en sortait ne faisait aucun doute sur la dose que son gobelet en contenait. Je repris une gorgée du mien et lui demanda
- Tu t’appelles comment ?
- Thomas… Je suis en deuxième année. T’as un copain ?
- Au moins t’es directe.
- Oui, pardon, je devrai réfléchir avant de parler… C’était pour ouvrir la conversation.
Je bus une nouvelle gorgée. Je sentais déjà l’effet de l’alcool, j’avais chaud aux joues.
- Thomas, lorsque je suis venue aux portes ouvertes, je n’ai pas eu le temps de visiter… Et c’est plutôt un labyrinthe ici. Ca te dérange si tu…
- Ok, pas de problème. Je suis ton guide.
On s’éloigna des autres, il commença la visite… J’avais chaud, j’avais la tête qui tournait un peu, nous étions seuls… Je tentais de me contrôler… Repensais à la promesse que j’avais faite à mon père « promis, je serais super sage, je ne coucherai pas avec le premier venu, je n’allumerai pas… ».
- Il y a quoi en haut de ces escaliers ?
- Des salles de cour.
J’ai commencé à monter, me déhanchant au passage. Il me rattrapa en me disant
- Il ne vaut mieux pas que je reste derrière… Je ne voudrai pas que tu me surprennes à regarder sous ta jupe et que tu me prennes pour un pervers dès le premier jour.
- C’est-ce que tu as fait ?
- Heu… Non… Juste vu un petit peu, presque rien.
- J’ai encore les fesses rouges ?
- Heu… Je n’ai pas vu jusque-là… J’ai juste aperçu le haut de tes cuisses.
- Ha ok. Tant mieux, je ne porte rien sous ma jupe.
- … Heu… Ha ? Vraiment ?
Je lui ai souri, je vis une bosse gonfler dans son pantalon… Pardon papa, je ne tiendrai pas ma promesse… Mes mains glissèrent sous ma jupe et firent tomber mon string jusqu’à mes pieds. Je me suis accroupie pour le récupérer tout en regardant Thomas droit dans les yeux. Puis, je me suis approchée de lui jusqu’à ce que ma poitrine touche son torse, glissant mon sous-vêtement dans la poche de son pantalon, et lui ai dit « Oui, vraiment ». A cela, j’ai ajouté
- Et toi, t’as une copine ?
- Pas depuis quelques temps.
- Ha ?… On continue la visite ? Il y a quoi au deuxième étage ?
- Les salles informatiques.
J’ai commencé à avancer, à monter les marches, relevant ma jupe jusqu’à libérer entièrement mes fesses. Cette fois, il ne me rejoignit pas, il restait bien derrière, concentré par ce que je lui montrais.
Les salles étaient verrouillées, mais pas les toilettes. Ce fut assez rapide, mais bien agréable tout de même. Une chose est certaine, je lui ai fait beaucoup d’effets, il resta bien prêt de moi durant tout le reste de la soirée, ainsi que les jours suivants. Il devint ma première relation sérieuse. Il devint le seul avec qui je couchais… C’était plus par principe que par envie, mais je ne l’ai jamais trompé.
Chapitre 2
Un peu plus de deux ans plus tard, c’était le soir, je venais de prendre une douche. Dans la chambre, je m’habillais. Thomas entra
- Tu fais quoi ? Tu sors ?
- Ben oui.
- Sans moi ?
- J’ai besoin de prendre l’air.
- Et tu sors avec qui ?
- Personne.
- Tu sors toute seule… Vraiment ?
- Oui. J’étouffe ici. On n’invite jamais personne… J’ai l’impression d’être en prison.
Thomas avait toujours été pour moi attentionné, prêt à répondre à mes moindres désirs, affectueux, gentil. Une jalousie prononcée montrait qu’il tenait à moi plus qu’à tout. C’était agréable, mignon, touchant… Mais seulement au début. Notre relation déviait, les disputes arrivaient, devenant de plus en plus fréquentes.
Il répondit
- Ok ! Tu veux quoi ? Qu’on invite des potes ? Pas de problème, donne-moi les noms, j’appelle.
- Et tu me feras une crise de jalousie dès que je parlerai trop à l’un d’eux, ou qu’un autre me matte d’un peu trop prêt ?
- … Je peux me contrôler.
- Je ne veux pas que tu te contrôle, je veux être libre.
- Et être libre c’est mettre cette robe, la plus moulante au monde, pour sortir ?
- Elle te plaisait pourtant bien avant.
- Oui, il y a un an. Mais, là, t’as l’air d’une pute. Et en plus on voit les marques de tes sous-vêtements.
Alors, je les ai enlevés, devant lui. Il rougissait de rage. Mais, essayant de ne pas le montrer, d’une voix qui se voulait calme, il me fit
- Et le but de ta sortie c’est de te faire baiser par le premier venu ?
- Ou le second, je n’ai pas de préférence.
- J’imagine bien, un mec te voit en pensant que t’es qu’un pétasse juste bonne à baiser, et t’entraine à l’arrière de sa voiture.
- Ce n’est pas pire que toi qui m’a baisée la première fois dans les chiottes crades…
- J’étais déjà amoureux de toi à ce moment.
- Ben oui, évidemment, d’une fille que tu connaissais à peine et sans oublier ce que tu avais bu avant. T’avais juste eu pitié des fessées que j’avais reçues.
Il se mit devant la porte de la chambre pour m’empêcher de passer. Et d’un ton énervé il me dit
- Si tu sors, c’est fini entre nous.
- Tu sembles être le seul à ne pas encore t’en être rendu compte.
- Alors, puisque tu es si maline, pourquoi tu ne me l’as pas dit ?
- Parce qu’il est impossible de te parler sans que tu t’énerves. Ma façon de faire est peut-être maladroite, mais je n’ai pas trouvé mieux pour t’obliger à comprendre. Je vais sortir et j’ai envie de finir la soirée dans le lit d’un autre.
- … Et ça te dérange pas qu’on te prenne comme un objet ou un vide couilles ?
- Je veux juste m’amuser.
- Je t’aime toujours.
- … Laisse-moi passer s’il te plait.
Il se poussa. Je suis allée dans le hall d’entrée du petit appartement que nous partageons depuis un an et demi. Je me suis regardée dans le miroir, j’ai réajusté mon maquillage. Il était derrière moi à m’observer, les yeux rouges. Et il me dit, d’un ton vraiment calme
- Pardon de t’avoir traitée de pute. Tu es vraiment très belle dans cette robe. J’aurai aimé que tu la mettes plus souvent pour moi.
- Il suffisait de demander.
- Je n’osais pas… Il y a plein d’autres trucs que je n’ai jamais osés te demander…. Le pire, c’est que je savais que tu allais me quitter un jour ou l’autre. Je crois que c’est pour ça que je t’empêchais de faire certains trucs… Je peux te demander quelque chose ?
- Vas-y.
- M’as-tu déjà trompé ?
- Très souvent dans mes fantasmes, jamais en réel.
- C’est pour ça que tu te caresses si souvent ?
- Oui, mais tu ne montres plus aucune motivation à me prendre… C’est devenu tellement banal, comme si c’était une obligation, un devoir à faire.
- J’y prends pas de plaisir non plus. Et pourtant, j’ai souvent imaginé te faire des trucs déments.
- Comme quoi ?
- Tu vas me prendre pour un gros pervers.
- Arrête de penser ça. Qui te dit que ça ne m’aurait pas plu ?
- C’est pas le genre de trucs qu’on fait à sa petite copine.
- Ca tombe bien, on vient de rompre.
Je me suis retournée, le fixant dans les yeux, le provocant. Qu’avait-il donc en tête ? Quels étaient ses fantasmes ? Il ne m’en avait jamais parlé. Je lui en avais avoué un qu’il avait pris très mal à l’époque. Je n’ai jamais recommencé depuis. Il baissa la tête un moment, la releva prenant un air déterminé comme je ne lui connaissais pas. Et il me dit
- Je ne te raconte pas, mais je te montre si tu restes là ce soir.
- … A une condition : tu te lâches vraiment. Pas de retenue, pas de petite copine et faux semblants.
- Ca marche. Ne bouge pas.
Il partit dans la chambre et revint peu après. Il me banda les yeux et m’attacha les mains dans le dos avec un kit sado maso acheté quelques mois plus tôt que nous n’avions jamais utilisé jusque-là. Je l’ai laissé faire, mais le connaissant, ça n’allait pas aller bien plus loin. A la limite, il allait me demander de me mettre à genoux pour que je le suce… Acte sexuel qui ne durerait pas plus de 5 minutes maximum. Et justement : « A genoux ! ». Je me suis exécutée. J’ouvrais déjà ma bouche en attendant que sa verge y rentre… Mais, les secondes passaient et toujours rien. Impatiente, je lui demandais
- Tu fais quoi ?
- Tais-toi !
- … Sérieusement, tu fais quoi ?
En réponse, il me bâillonna avec la boule du kit. Il me surprit sur le coup, et une légère vague d’excitation me gagna. Mais, je me doutais que ça n’irait pas très loin. Et certainement son silence précédent indiquait qu’il ne savait pas quoi me faire.
« Tu allais vraiment sortir juste habillée comme ça ? » Je fis oui de la tête. « Ce n’est pas juste pour me faire marcher ? ». Je lui fis signe que non. « Ok. Voyons voir ça », et il m’aida à me lever, puis me guida. Même si j’avais les yeux bandés, je savais que nous allions à la porte d’entrée de l’appartement. Il l’ouvrit et nous sommes sortis.
Il allait de surprise en surprise, je ne m’attendais pas à autant d’audace de sa part. D’un autre côté, j’étais de moins en moins rassurée. Et si un de nos voisins nous surprenait ? Comment réagirais-je par une telle humiliation ?
« Tu trembles, tu veux rentrer ? ». Hors de question de lui faire ce plaisir, il n’attend que ça, je le savais. Tant pis si on nous surprend, ils se douteront bien que ce n’est qu’un jeu un peu sexy. « D’accord. Mais je te trouve un peu trop couverte ». Avant même que j’analyse ce qu’il venait de dire, il remonta ma robe, la fit passer par-dessus ma tête et elle resta bloquée contre mes poignées ligotées dans le dos. Je n’ai pas eu le temps de réagir ou de me débattre, c’est arrivé tellement vite… J’étais totalement nue dans ce couloir d’immeuble.
Je me suis accroupie, plus affolée que jamais, désorientée. J’étais en train de perdre mes repères. Je voulais cacher ma poitrine, je ne pouvais pas. Je voulais savoir si des personnes pouvais venir, je ne voyais que du noir. Je voulais le supplier d’arrêter, mais ce qui sortait de ma bouche était étouffé et incompréhensible.
Ma respiration s’était accélérée, mon cœur battait fort. « As-tu envie de rentrer ? » Je dis oui frénétiquement de la tête. « Il faut d’abord que j’aille chercher un truc dans la voiture. Tu viens avec moi ou tu préfères rester là ? ». J’ai perdu pied. Je ne voulais ni l’un, ni l’autre. « Alors, tu restes ici ? ». Je fis non de la tête.
Il me débanda les yeux et me dit « suis moi ». Ne sachant pas quoi faire, je lui ai obéi. En attendant l’ascenseur, il me posa des questions et je lui réponds avec des signes de tête : « t’as peur ? » oui, « tu ne t’attendais pas à ce que je fasse ça » non, « tu vas faire tout ce que je veux ? » oui… « Ok, je n’ai même pas besoin de te menacer ».
Quatre étages à descendre, plus le sous-sol. Je réalisais qu’une fois arrivé, il faudra traverser tout le parking pour atteindre la voiture. J’avais déjà peur qu’on s’arrête à un étage à cause d’une personne qui aurait appelé l’ascenseur.
Cette descente ne m’a jamais parue aussi longe que cette fois-ci. Enfin arrivé au sous-sol, les portes s’ouvrirent, et ce que j’espérais qui n’arrive pas s’est produit : un homme étant devant, le vieil homme qui habite sur le même pallier que nous. Celui-ci se mit sur le côté pour nous laisser passer, l’air plus que surpris de me voir ainsi. Thomas sortit d’un pas hésitant, je le suivais. Personne ne prononça le moindre mot.
J’entendis les portes de l’ascenseur se refermer, j’ai tourné la tête, le vieil homme n’était plus là, et j’entendis l’ascenseur monter. Même si nous n’avions échangé que des bonjours avec lui lorsqu’on se croisait les fois d’avant, il me connaissait, il sait où j’habite… Je me suis ainsi retrouvée humiliée devant lui et tout mon corps s’est mis à réagir comme il ne l’avait pas fait depuis très longtemps, bien trop longtemps.
« Putain, il y avait évidemment des risques que ça arrive, mais je ne pensais pas que… Ca va Pauline ? C’est quoi ce regard… Me dis pas que ça t’excite ? ». Ho que si. Ma poitrine était terriblement gonflée, mes tétons pointaient douloureusement. Il y avait même un filet de mouille qui commençait à couler le long de l’intérieur de mes cuisses.
Chapitre 3
- Je ne t’ai jamais vue dans un tel état, ni gémir autant. Ca te plait ?
- Ho oui… C’est terriblement bon.
- Ca t’arrive souvent ?
- Non, c’est la première fois… Tu ne veux que regarder ?
- Pour le moment, oui.
Nous étions dans la voiture au fond du parking de notre immeuble. Il avait libéré mes mains et retiré le bâillon, mais m’avait à nouveau rendue aveugle. C’était bien, j’étais encore plus dépendante de lui qui devait surveiller si une nouvelle personne risquait de nous surprendre. Ca m’excitait d’avantage.
Je suis incapable de dire comment c’est arrivé, mais j’étais sur le levier de vitesse… Enfin, il était dans mon vagin, et je me masturbais avec. Ma chatte n’avait pas été aussi remplie depuis bien longtemps, et les sensations étaient fortes, très fortes.
- Ne jouis pas tout de suite.
- … Mais… J’étais sur le point…
- Je veux que tu restes dans cet état jusqu’à ce qu’on rentre à l’appart.
- Ok… Mais, baise-moi un peu alors.
- Ma bite est bien plus petite, tu ne sentirais rien.
- Encule-moi alors.
- … On dirait une petite chienne en manque.
- Ho oui, je suis tout ce que tu veux : ta chienne, ta salope…
- Sorts de la voiture, pétasse !
Je suis sortie à tâtons, ne voyant rien. Je me suis mise à quatre pattes, jambes écartées, me cambrant, prête à ce qu’il me prenne. Mais, c’est de ma bouche qu’il avait envie. Alors, je l’ai sucé, aspiré, astiqué. Il me dit que c’était la meilleure pipe que je lui avais faite jusque-là, « j’ai l’impression que tu as envie de bouffer ma bite ». C’était peu dire. J’ai enfoncé sa tige aussi loin que possible, lui ai offert sa première gorge profonde. Il y prit vite goût, il s’amusait à me tenir la tête, m’étouffant au passage, et j’adorais ça. Et il éjacula sur mon visage et ma poitrine.
C’était l’heure de retourner à l’appartement. Il me guidait, m’obligeant à garder mon bandeau sur les yeux. Et tout en avançant, mes doigts récupéraient le sperme qui souillait mon corps pour le lécher et l’avaler avec plaisir.
- Pauline, tu te souviens de ce que tu avais dit l’an dernier ?
- … Heu, je ne suis pas sûre.
- Tu sais, à Biarritz, lorsqu’on a vu cette fille.
- Oui, je vois… Tu veux ?
- Tu me l’avais promis à l’époque.
- C’est vrai, j’avais oublié. Ca va prendre un peu de temps.
- Le temps qui sera nécessaire.
- Je ne suis pas certaine d’en avoir envie.
- Je m’en fous. Tu as dit que tu feras tout ce que je veux.
- Ok.
Nous avions vu à l’époque une fille aux cheveux bleus. C’était étonnant, surprenant, et j’avais trouvé ça super joli. J’avais envie de faire la même chose, Thomas me motivait, mais je n’avais pas pris le courage de passer à l’acte, peur que j’attire trop l’attention sur moi. Pourtant, nous avions acheté tout ce qu’il fallait… Je ne pouvais pas lui dire non, j’espérai qu’il m’offre bien plus qu’une simple pipe… J’étais prête à tout pour qu’il s’occupe de cette fille hors de contrôle que j’étais à ce moment là.
Je suis allée dans la salle de bain, sans me poser la moindre question. J’ai pris la couleur, suivi la notice. Une heure plus tard, enfin prête comme Thomas le voulais, je suis sortie pour le rejoindre. Il m’attendait dans le salon.
- Ca te va bien. T’es très jolie comme ça.
- Je trouve que ça me fait une tête bizarre.
- Ca change, mais non, je suis sérieux… J’aimerai beaucoup que…
Thomas avait son appareil photo dans les mains. Plus d’une fois il avait voulu que je pose pour lui nue ou quasiment. J’ai toujours refusé. Je voulais échapper au moindre risque de me retrouver un jour sur internet, qu’on me reconnaisse, que les choses dérapent, que je retourne dans une spirale comme j’ai pu connaitre en terminale. Ce mélange de plaisir, désir et d’obligation, d’humiliation m’avait laissé un goût amer.
Oui, je lui avais promis de faire tout ce qu’il voulait lorsque j’étais nue dans le couloir de l’immeuble. Mais, les choses avaient évolué. Le temps que je fasse cette couleur mon excitation était bien retombée. J’aurai bien aimé qu’il me prenne une dernière fois, mais s’il ne voulait pas ce n’était pas important. Je pouvais m’en passer. Mais, le fait qu’il me demande ça, alors qu’il sait depuis qu’on est ensemble que c’est hors de question, me retira le peu d’envie de lui.
- Allez, y’a plein de couples qui le font.
- Non. Et ce n’est pas nouveau.
- Ok, j’ai compris ce que tu veux… Salope ! Assieds-toi sur le canapé et écarte tes jambes !
- C’est con que tu gâches toute cette soirée pour ça. Je vais me coucher.
Le sommeil n’a pas voulu venir cette nuit-là. Je passais mon temps à repenser à ce que j’avais fait avec Thomas, honteuse d’être allée aussi loin. Je n’arrêtais pas de me dire que c’était une bêtise et qu’un jour ou l’autre j’allais le payer.
Thomas vint dans la chambre bien longtemps après que je m’étais couchée. Il remarqua tout de suite que je ne dormais pas encore. J’étais allongée nue sur le lit à feuilleter un magazine sans intérêt.
- Je peux te parler ?
- Ca dépend de ce que tu as à dire.
- … Je te laisse l’appartement, je partirai demain.
- … Heu… Ok… Enfin, y’a rien d’urgent non plus.
- Je crois que si. J’ai découvert un truc qui ne me plait pas… Toi… Comme tu as été ce soir.
- Je ne comprends pas bien. J’ai pourtant fait ce que tu voulais.
- C’est bien ça le problème… J’ai été super vexé lorsque tu m’as dit que tu rompais. J’ai voulu me venger, te faire peur et tout ce qui va bien. Et en fait, tu as trop été dans le jeu…. Merde quoi, même une lance à incendies n’aurait pas pu te calmer. J’ai pas aimé cette Pauline, ce que tu as fait était trop pour moi.
- Alors, pourquoi m’avoir demandé de continuer ?
- Pour voir jusqu’où t’étais capable d’aller. Ca fait plus de deux ans qu’on est ensemble, et je découvre seulement maintenant que je ne te connais pas.
- Tu me connais… Mais pas entièrement.
- J’ai perdu le respect que j’avais envers toi… Je… Je t’ai regardée comme si tu n’étais qu’une salope juste bonne à baiser… Moins que ça encore, comme si tu n’étais qu’une marionnette sans intérêt.
- C’est dur ce que tu dis.
J’ai posé mon magazine sur ma table de chevet. J’avais presque les larmes aux yeux. Je ne m’attendais pas à ça de lui alors même qu’il m’avait dit qu’il m’aimait juste quelques heures avant. Et il reprit
- J’ai profité que t’avais les yeux bandés pour te filmer et photographier avec mon téléphone.
- … Quoi ? Mais, tu n’avais pas le droit. Tu le sais, putain de merde ! Tu le sais !
- Oui, je l’ai tout de même fait.
- Efface tout ! S’il te plait, efface.
- … Non.
- Je t’en supplie, si tu as le moindre respect pour moi, efface.
- Je ne veux pas. Je ne peux que te promettre de ne montrer à personne.
- … Tu me déçois beaucoup. Je t’aiderai à rassembler tes affaires demain. Je vais dormir sur le canapé.
Je ne m’attendais pas à ça de sa part. Je veux bien croire qu’il a été surpris par ce que j’avais fait. Mais, je pensais le connaitre par cœur, je n’aurai jamais pensé qu’il trahisse ma confiance. Oui, j’étais déçue, terriblement déçue.
Dans le salon, son téléphone était en train de recharger. Je l’ai pris avec la ferme intention de supprimer tout ce qu’il y avait dessus… Il avait changé son code de déblocage, ayant certainement prévu ce que j’allais faire. Je savais que ça ne servirait à rien que je le casse, toutes ces images et vidéos se synchronisaient automatiquement avec un drive. J’avais besoin d’accéder à un de ses appareils pour y aller… Il avait profité que je sois dans le lit pour changer tous les mots de passe.
J’ai regretté amèrement de ne pas m’être tenue à mon plan de départ : sortir seule, me trouver un mec avec qui passer la nuit. J’avais eu pitié de Thomas, et pour tout remerciement il m’avait trahie. Je n’ai pas attendu le lever du soleil pour commencer à rassembler ses affaires que j’ai mis dans un coin du salon.
Et il est parti dans l’après-midi, allant chez un copain qui allait l’héberger durant le temps qu’il trouve où poser ses valises. Je ne l’ai même pas accompagné au parking, je ne l’ai pas aidé à charger sa voiture. Je suis juste restée dans l’appartement… Il était un peu plus vide, plus silencieux… Et en même temps que je me disais « enfin débarrassée », je me suis mise à pleurer. J’étais triste que notre couple n’ait pas su durer, j’avais peur de me retrouver toute seule, je me rendais compte qu’on avait tellement été l’un sur l’autre durant tout ce temps que je ne m’étais pas faite d’amis.
Je n’avais ainsi personne avec qui parler autre que mon père. Je l’ai appelé, nous avons discuté, il me faisait du bien. Nous avons passé plusieurs heures ensemble. J’aurai tellement voulue qu’il soit là, qu’il me prenne dans ses bras, sentir son odeur qui m’attire et qui me calme à la fois.
… J’étais libre, mais abandonnée.
Chapitre 4
On ne peut pas dire que ma nouvelle couleur de cheveux soit passée inaperçue. Mais, les retours étaient plutôt positifs, et moi aussi, je m’aimais bien ainsi. Je me sentais à la fois comme avant et différente.
L’effet visuel passé, les autres élèves furent bien plus intéressés de connaitre les raisons de ma rupture avec Thomas. « Qui a cassé ? » « Pourquoi ? » « C’est parce que tu as un gros cul ? »… Oui, ce n’était pas sympa, mais pas faux non plus. J’avais dû compenser mes frustrations sexuelles avec un peu de trop de nourriture… En deux ans, j’avais pris une dizaine de kilos. Je le savais, sans vouloir l’admettre. Mais là, seule chez moi, je me regardais nue devant le miroir, et je prenais conscience de ce que les autres voyaient de moi.
J’ai un beau visage, une paire de sein ferme, de jolies jambes. Mais, j’ai pris énormément des fesses, j’ai des bourrelets sur le ventre. Je n’ai pas mis longtemps pour me décider d’enfiler un legging, un débardeur et aller faire un footing.
Mes premières foulées étaient horriblement difficiles. Mes jambes me paraissaient lourdes, j’avais l’impression de ne pas réussir à avancer. Les foulées suivantes étaient encore plus dures. Je n’avais aucun souffle. Et c’est complètement exténuée que je suis retournée à mon immeuble, découvrant alors que je n’avais même pas tenu 15 minutes.
Entrant, je vis le vieux monsieur habiter au même étage que moi attendre l’ascenseur, les bras chargés de courses. Je suis restée en arrière, me disant que j’allais le laisser monter seul. Je me voyais mal lui faire face après ce que je lui avais montré de moi.
Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent, il entra en les bloquant, et me fit signe de venir. Merde, il m’avait vue. Je voulais lui dire d’y aller sans m’attendre, mais il insistait. Alors, j’y suis allée, peu fière de moi, la tête baissée. Je lui fis d’une petite voix
- Bonjour.
- Bonjour, mademoiselle. Vous avez raison de faire du sport, ça fait du bien au corps et à l’esprit.
A l’esprit, peut-être, au corps, je n’étais pas convaincue. J’avais l’impression que le mien se vengeait de tous ces mois durant lesquels je l’avais négligé. J’avais mal partout, et je croyais bien qu’il allait continuer à me faire souffrir avec des courbatures horribles durant plusieurs jours.
- Pardon de mon indiscrétion, mais j’ai cru voir que votre ami a déménagé ?
- Heu… Oui, nous nous sommes séparés.
- Ha… Et bien, je pense que c’est une bonne chose pour vous car vous étiez très mal assortis. Et une jolie fille comme vous ne mettra pas bien longtemps à trouver quelqu’un qui lui va mieux, même si la couleur de vos cheveux peut surprendre au début. J’espère que vous ne comptez pas déménager.
- Heu… Non. Il faut que je vois avec mon père s’il peut continuer à payer le loyer tout seul…
- Oui, évidemment. Ca serait bien dommage que vous deviez partir car ça fait longtemps que je n’ai pas eu de voisins aussi peu turbulents. Désolé si je peux me montrer aussi direct, mais à mon âge on prend beaucoup moins de gants avant d’ouvrir sa gueule.
Au moins, il réussit à me faire décrocher un sourire. Oui, directe le vieux pépé, mais amusant. L’ascenseur arriva à l’étage, nous sommes sortis, allant chacun de notre côté. Il m’interpella une nouvelle fois :
- Vous vous appelez Pauline, c’est ça ?
- Oui, c’est bien ça.
- Enchanté. Pour ma part, je suis André. J’ai une petite question à vous poser. Nos fenêtres de cuisine sont en vis-à-vis. Et je me demandais si vous voyez chez moi.
- Heu… Non. La nuit lorsque vous avez la lumière allumée, mais le jour ça fait effet miroir.
- Ha, d’accord. Si je peux vous suggérer quelque chose… Fermez vos rideaux la journée aussi ou installez un voilage, car je n’ai pas du tout cet effet miroir de mon côté, même si je n’ai pas été déçu de ce que j’ai pu entrevoir jusqu’à présent. Sur ce, je vous souhaite une excellente soirée.
Cette fois, il me fit rougir. Il devait voir beaucoup de choses alors. J’aime bien être nue chez moi, quel que soit le moment de la journée. Mais, il est arrivé plus d’une fois que Thomas et moi fassions l’amour devant cette fenêtre, sans se douter une seule seconde que nous étions espionnés.
Je me suis prise une bonne douche chaude. Qu’avait-il vu finalement ? Est-il resté regarder ? Est-ce que ça l’avait excité ? S’était-il branlé ?… Me savoir espionnée m’excitait… Ma main a fouillé mon entre-jambe, et je me suis masturbée doucement, longuement. Mon orgasme fut doux et agréable.
Je suis allée dans la cuisine entourée de ma serviette pour aller me préparer un petit quelque chose à manger. Je me suis sortie du frigo de la salade, un peu de jambon, un bout de fromage. C’était beaucoup moins que d’habitude. Mais, je commençais mon régime sérieusement.
Je me suis assise en face de la fenêtre. Il faisait encore jour en cette mi-octobre. Je tentais de voir si je voyais André. Mais non, l’effet miroir était trop fort. De plus, le soleil commençait à se refléter dans ses vitres, m’éblouissant un petit plus chaque instant. Était-il là ? Me regardait-il manger ? Je sentais l’excitation me gagner à nouveau.
Se doutait-il que pendant que je mangeais mon bout de fromage tenu par ma main gauche, ma main droite titillait mon clitoris ? Mes pensées dérivaient, mon excitation montait, mon bassin se mit à suivre le rythme qu’imposait ma main. Je n’étais plus en train de jouer de façon cachée, je m’exhibais ouvertement, sans pouvoir prendre l’excuse qu’on me forçait.
Ma serviette se détacha, libérant le haut de mon corps. Me sentir nue devant cette fenêtre fit monter en un instant une vague de chaleur déclenchant en même temps un orgasme surpuissant.
Essoufflée, j’ai pris quelques secondes avant de reprendre totalement mes esprits. Et honteuse de ce que je venais de faire, je me suis précipitée pour fermer le rideau de la cuisine.
J’avais passé la nuit à me demander comment j’allais réagir lorsque je croiserai à nouveau André après ce que j’avais fait. Ca s’est finalement passé dès le lendemain matin, alors que j’attendais l’ascenseur, pestant contre mes courbatures. Il sortit de son appartement, et vint l’attendre avec moi
- Bonjour Mademoiselle
- Bonjour André.
- Avez-vous passé une bonne nuit ?
- Ca va. Et vous ?
- Oui, plutôt agréable.
Ho oui, j’avais décidé d’assumer mes actes. Je le regardais franchement. Je voulais surtout savoir s’il avait joué les voyeurs.
- Et qu’a rendu cette nuit si agréable ?
- Je crois que c’est lié à notre conversation d’hier. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas parlé ainsi avec une personne. Ho, évidemment, je ne compte pas la boulangère ou le boucher dont les conversations restent bien insipides.
- Merci de m’avoir prévenu pour la fenêtre de la cuisine. Mais, je n’ai pas vraiment les moyens pour m’offrir des voilages en ce moment. Donc, si vous observez quelque chose qui vous choque ou vous déplait, n’hésitez pas à me le dire.
- Très bien, je le note.
L’ascenseur est arrivé. Nous sommes rentrés dedans. Je suis allée plus franchement
- M’avez-vous déjà vue nue dans ma cuisine ?
- Je mentirais si je vous disais non.
- Est-ce que ça vous gêne.
- A nouveau, je dirais que je …
L’ascenseur s’est arrêté à l’étage du dessous. Une mère de famille avec ses deux enfants sont rentrés. Notre discussion se terminait bien brusquement. En tout cas, le soir, s’il était dans sa cuisine, il a dû me voir nue. Je ne me suis pas masturbée cette fois… Enfin, pas devant lui. Les jours suivants, c’était la même chose. Ce n’était pas vraiment que je m’exhibais devant lui, mais plutôt que j’avais envie de lui offrir quelque chose d’inhabituel, tout en ne devinant pas s’il me regardait.
Même si nous n’en parlions pas, il sortait à chaque fois de chez lui lorsque j’attendais l’ascenseur, que ce soit pour aller en cours, ou pour aller faire un petit footing. Et quelque part, j’attendais qu’il me rejoigne. Je l’aimais bien, ce petit vieillard.
Trois semaines après ma rupture avec Thomas, celui-ci s’affichait en public avec Amandine, une fille de ma promotion. Je n’étais pas jalouse, mais ultra énervée. En effet, pour une raison que je ne connaissais pas, cette connasse ne me supportait pas. De plus, Thomas n’arrêtait pas de me dire que c’était une fille insipide et sans intérêt. Alors, pourquoi sortir avec elle si c’était vrai ?
Puis, début Décembre alors que je travaillais à la bibliothèque de l’école :
- Hey, Pauline, t’es libre ce soir ?
- … JC ? C’est quoi ton délire ?
- Ben, je me disais qu’on pourrait se faire une petite sortie ensemble.
- C’est pas toi qui disait que j’avais un cul aussi gros que celui d’une baleine ?
- Ben, oui, mais c’était avant. T’es mieux maintenant. Non, mais je me disais que tu aimerais peut-être ma voiture.
- Je comprends pas là.
- Elle a un bon gros levier de vitesses…
- … Heu… Je ne vois pas le rapport… Je ne saisis toujours pas…
- Ha oui ? Vraiment ? … Ho oui, c’est bon… Ho, je le sens bien.
- Je dois y aller !
Je savais où trouver Thomas, il avait une explication à me donner.
- Putain, t’es un vrai salaud ! Tu avais promis !!!!
- Heu… Déjà, calme toi, et ensuite explique-moi de quoi tu parles.
- De quoi je parle ? D’un putain de levier de vitesses. Merde, comment JC est au courant ?
- Heu… Je peux tout t’expliquer, ce n’est pas de ma faute… C’était juste lors d’une soirée un peu trop arrosée et… J’ai rien montré, je te jure… C’est Amandine qui est allée un peu trop…
- Amandine ? Et comment elle est au courant ?
- Ben… Heu… Et puis merde, fais pas chier. On n’est plus ensemble.
Il ne reçut aucune autre réponse de ma part qu’une gifle monumentale. J’en avait encore mal à la main plusieurs heures plus tard. Et, à peine rentrée chez moi, je me suis masturbée trois fois d’affilé. Ce n’était pas par plaisir ou par excitation. Non, c’était pour tenter de calmer mon énervement, ma rage contre Thomas, essayer de diminuer mon stress. Je sentais que cette affaire n’allait pas en rester là.
Chapitre 5
A peine calmée, je faisais les cents pas dans mon appartement toute nue. Je me demandais qui d’autre avait vu cette vidéo. Et en fait, je ne savais même pas ce qu’il avait filmé exactement ou photographié. Mais une chose était certaine, on allait se moquait de moi, on allait me créer une réputation, et je ne savais pas comment empêcher ça.
On sonna à ma porte. Je suis allée regarder par le judo, c’était JC. L’enfoiré, il était même venu jusque chez moi…
- Si c’est pour m’humilier, tu peux dégager.
- Non, pas du tout. Ouvre s’il te plait, je veux juste te parler.
- Alors, vas-y, parle.
- … J’aime pas parler à une porte. Non, c’est sérieux, je ne viens pas en ennemi.
- Attends.
Je suis allée vite fait enfiler ma jupe et mon débardeur, et cacher le reste de mes vêtements dans la salle de bain. J’ai ouvert la porte, JC n’était pas seul, mais accompagné de Amandine.
- Qu’est-ce qu’elle fait là ?
- Je l’ai amenée pour vous réconcilier.
- C’est quoi ce délire ?
- Bon, on peut entrer ?
Je les ai laisser entrer, nous sommes allés dans le salon. JC et Amandine se sont assis sur le canapé l’un à côté de l’autre, et moi sur une chaise en face. Elle me regardait avec un air pincé. Elle donnait l’impression de n’avoir pas plus envie d’être là que moi de la voir chez moi.
- Bon, et tu veux parler de quoi ?
- Je ne vais pas y aller par quatre chemins : il l’a fait sans te prévenir, n’est-ce pas ?
- De quoi ?
- De te filmer. Tu ne savais pas, j’en suis sûr.
- Et ça change quoi ?
- Tout. Alors ? Oui ou non.
- Non, évidemment que je ne savais pas. Je ne suis pas folle non plus, je venais de le larguer.
JC se tourna vers Amandine, tout sourire, et lui dit
- Tu vois, je te l’avais dit.
- Ouais… Bon…
- Tu me dois 20 euros. Depuis le début, je te disais que c’était une petite bite. Et voilà, la preuve.
Je suis intervenue, énervée et étonnée à la fois
- Vous êtes venus juste pour savoir qui avait gagné un pari à la con ?
- Non. JC m’a forcée à venir pour éviter que je fasse un truc…
- Quoi comme truc ?
- … Mettre la vidéo sur internet… Et les autres aussi… J’ai pas apprécié que tu frappes mon copain, mais finalement, je trouve que t’as été trop gentille avec lui. J’aurai pas aimé qu’il me fasse ça.
- Et je peux savoir qui d’autre à vu ?
- Personne. Bon, je dois y aller, j’ai des trucs à faire.
Amandine est partie, JC restait confortablement assis sur le canapé avec un grand sourire aux lèvres. Je lui demandai
- Bon, on dirait que mon gros cul te doit une fière chandelle. Tu veux boire quelque chose ?
- Ouaip.
- … Et quoi ?
- Tu proposes quoi ?
- Heu… Je vais voir ce qu’il me reste dans le frigo.
Je me suis levée beaucoup plus soulagée et détendue. JC me suivit, j’ouvris la porte du réfrigérateur, il se mit derrière moi en posant sa tête sur mon épaule pour regarder, et en me tenant les hanches avec ses mains posées délicatement. Et il me dit doucement à l’oreille
- J’adore voir tes magnifiques seins nus se balader sous ton haut quand tu bouges.
- … Heu… Il me reste une bière si tu veux…
- Je trouve ça très excitant.
- … J’allais prendre une douche… J’ai dû me rhabiller rapidement.
- Ha oui ? Vraiment ? Alors sous ta jupe… Tu sais que tu es la fille de troisième année qui s’est tapée le moins de mecs de l’école ?
- Je sais aussi que t’es le mec qui s’est tapé le plus de filles.
- Oui, je veux bien la bière.
Il a retiré ses mains, s’est reculé et a pris appuie sur le mur. J’ai décapsulé la bière et la lui ai donnée. Je lui ai demandé :
- Et tu penses que parce que tu m’as aidée, je vais te laisser me baiser pour te montrer toute ma gratitude ?
- Non, pas du tout. Je pense qu’on va baiser parce qu’à ma connaissance tu ne l’as pas fait depuis bien longtemps et que ça doit commencer à bien te chatouiller le minou, et parce que j’ai de plus en plus envie de savoir ce que tu vaux au lit.
- … Ta technique de drague laisse à désirer. Et puis, t’es pas mon type de mec.
- Ha oui ? C’est quoi ton type de mec alors ?
- Pas toi en tout cas.
- T’as peur de quoi ? On baise, c’est tout. Je vais pas m’incruster, ça ne changera pas nos vies. Et si on a tous les deux bien aimé, on recommencera peut-être un jour. Et avec moi, c’est discrétion assurée.
- Ha oui ? Pourtant, tout le monde connait ton tableau de chasse.
- Ce n’est pas de ma faute si les filles se vantent.
Il posa la bière sur la table et s’est approché de moi. Il passa un doigt entre la bretelle de mon débardeur et ma peau. Je me demandai si je devais le laisser faire. Ca me ferait du bien de coucher avec lui, et j’ai déjà entendue plusieurs fois qu’il était bon amant. Mais, je me restais sur mes gardes, ne sachant pas s’il ne cherchait pas à me piéger, malgré ce qu’il venait de faire pour moi.
- Je ne te promets pas la lune, mais juste de passer un moment agréable. T’en penses quoi ?
- … Pourquoi pas.
Il me prit la main et me guida jusqu’au salon. J’ai alors pensé « André, si tu es derrière ta fenêtre, désolée, mais tu n’en verras pas plus ». JC m’emmena sur le canapé et me fit m’allonger. «Laisse-moi d’abord faire connaissance de ton corps », me dit-il avant de commencer à me faire de petits bisous sur les cuisses, remontant de plus en plus.
Alors qu’il avait la tête sous ma jupe à m’offrir l’un des meilleurs cunnilingus de ma vie, je me suis félicitée de m’être épilée la veille. Je n’aurai peut-être pas osé le laisser faire avec mes jambes et mon minou négligé.
Il ne s’arrêta pas lorsque je le prévins que j’étais sur le point de jouir. Il a attendu que je finisse mon orgasme avant de relever la tête, et souriant
- Tu vois que tu en avais bien besoin. C’est autre chose que la branlette.
- Bon, on passe à la suite ?
- Avec plaisir. J’ai le droit juste à ton minou ou tu me laisses découvrir…
- Prends-moi par où tu veux tant que tu me baises convenablement.
J’ai retiré mon haut et ma jupe. Il venait seulement d’enlever ses chaussures et chaussettes. Je me suis attaquée à sa ceinture pendant qu’il retirait son pull. Je baissais son pantalon et son caleçon en même temps alors qu’il commençait tout juste à déboutonner sa chemise. Il avait su me donner fortement envie d’aller plus loin avec lui. Et je n’ai pas été déçue en découvrant sa verge, pas encore totalement dure, d’une taille imposante, bien loin de celle de Thomas.
Je n’ai pas résisté, je me suis mise à la sucer pendant qu’il finissait de se déshabiller. Et il m’a prise, dans une position, puis une autre, changeant, ne me laissant aucun répit. J’ai joui à nouveau, et une nouvelle fois encore. Et c’est exténué que nous avons essayé de retrouver notre souffle, allongés tous les deux sur le tapis.
J’étalais son sperme que j’avais reçu sur mon ventre, comme s’il s’agissait d’une crème de soin. Et il me dit
- Et l’autre con qui disait que c’était chiant de baiser avec toi…
- Qui ? Thomas ? Il préférait se branler sur des films de boules. Il n’a jamais su y faire avec moi. J’en conclue que t’as pas été déçu.
- Je ne suis jamais déçu de découvrir une nouvelle fille. Par contre, il est rare que je termine avec cette impression de non fini…
- Comment ça ?
- Je suis convaincu que je n’ai pas découvert tout ton potentiel. Je suis convaincu que tu as encore envie de jouer.
- De toute façon, à moins que tu arrives à bander maintenant…
- Non, là tu m’as vidé pour un bon moment. Mais, on peut faire autrement.
- Et tu proposes quoi ?
- T’as bien un sextoy quelque part…
Je ris, je me sentais bien, je me sentais libre. J’avais l’impression que je pouvais faire confiance à JC, et je lui répondis
- Non, je n’en ai pas.
- Toutes les filles en ont un.
- Pas moi. J’en ai eu un il y a longtemps que j’ai jeté. Et rien depuis et pas vraiment les moyens de m’en offrir un pour mes moments de solitude.
- Mais, c’est bien mieux à utiliser pour les moments à partager… J’ai vu des bananes dans la cuisine.
- T’es sérieux ? Tu veux vraiment continuer à jouer ?
- Oui… Je suis curieux de savoir combien de temps tu peux encore tenir avant de me supplier d’arrêter. Ok pour la banane ?
- Si tu parles de ça à qui que ce soit…
- Je serai encore plus muet qu’une tombe.
Je me suis levée pour allumer une lumière. La nuit était arrivée et on n’y voyait déjà plus rien. Et je répondis à JC « Ok pour la banane. Mais, je ne te supplierai jamais d’arrêter. Je peux tenir toute la nuit ». Cela le fit rire, il se leva également.
Stanriff
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