J’avais mis ma vieille voiture en vente sur LeBonCoin. Rien d’extraordinaire, une petite citadine avec quelques kilomètres au compteur, mais encore en bon état. Les messages avaient commencé à affluer, mais celui de Clara avait retenu mon attention. Une femme intéressée par une voiture, ce n’était pas si fréquent, et son ton direct dans les échanges m’avait intrigué.
On avait fixé un rendez-vous devant chez moi pour qu’elle vienne voir le véhicule. Quand elle est arrivée, j’ai été surpris. Elle était sublime : grande, brune, une allure élégante, et un regard qui semblait tout comprendre d’un seul coup d’œil.
“Alors, c’est elle ?” demanda-t-elle en pointant la voiture.
“Oui, c’est ma petite citadine. Elle a ses années, mais elle roule bien.”
On fit le tour du véhicule, elle posait des questions techniques que je répondais tant bien que mal. Mais je remarquais rapidement que son intérêt semblait glisser. Ses yeux, plus souvent que nécessaire, descendaient sur moi, scrutant mes bras, mon torse à peine dissimulé sous mon t-shirt.
“Vous avez l’air de bien l’entretenir… La voiture aussi,” lança-t-elle avec un sourire en coin.
J’eus un petit rire nerveux. “On fait ce qu’on peut. Alors, elle vous plaît ?”
“Elle me plaît… Mais je crois que j’aimerais en savoir un peu plus sur vous avant de conclure.”
Le ton de sa voix avait changé, et son regard aussi. Une tension s’installa, électrique. Elle était tout près, tellement près que je pouvais sentir son parfum, mélange enivrant de fleurs et de quelque chose de plus musqué.
“Vous êtes sûre que c’est la voiture que vous voulez ?” dis-je, la voix un peu rauque.
“Pas que,” murmura-t-elle en s’approchant encore plus, jusqu’à ce que sa main frôle mon bras.
En un instant, nos lèvres se rencontrèrent avec une urgence incontrôlable. Sa bouche était chaude, avide, et ses mains se glissèrent sous mon t-shirt, traçant des chemins brûlants sur ma peau.
On ne prit même pas le temps de rentrer. Elle m’entraîna à l’arrière de la voiture que je vendais, riant de cette situation improbable.
“Elle a encore du coffre, non ?” plaisanta-t-elle en déboutonnant sa chemise.
Je la fis basculer sur la banquette, mes mains découvrant son corps avec une impatience dévorante. Ses courbes étaient à la fois fermes et douces, et ses gémissements m’encourageaient à aller toujours plus loin.
Ses jambes s’enroulèrent autour de moi tandis que je m’installais entre ses cuisses. Ses ongles s’accrochaient à mes épaules, traçant des sillons de plaisir dans ma peau.
“Plus fort,” haleta-t-elle, son souffle entrecoupé par des soupirs rauques.
Le rythme s’intensifiait, les mouvements devenaient plus désordonnés, guidés uniquement par le désir brut qui nous consumait. Chaque contact, chaque va-et-vient était un feu d’artifice de sensations.
Quand nous atteignîmes l’extase, nos cris se perdirent dans l’habitacle, les vitres embuées témoignant de cette rencontre brûlante.
Alors que nous reprenions notre souffle, elle me regarda avec un sourire satisfait.
“Si j’achète cette voiture, elle va toujours me rappeler ce moment,” dit-elle en riant doucement.
“Et si je vous fais une réduction pour l’entretien, ça vous convient ?” répondis-je, le cœur encore battant à tout rompre.
Clara partit avec la voiture ce jour-là, mais elle m’avait laissé bien plus que l’argent de la transaction. Une expérience aussi chaude que la journée d’été où tout avait commencé.
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