À 40 ans, je m’étais enfin décidée. Ce printemps, je voulais m’affiner, retrouver un peu de tonus et peut-être enfin oser ce bikini qui me faisait de l’œil depuis des années. Mes formes rondes avaient toujours fait tourner les têtes, mais l’idée de me sentir plus légère m’attirait. J’avais donc pris rendez-vous avec un coach sportif recommandé par une amie, un certain Thomas. Trente ans, grand, athlétique, et apparemment très efficace dans son domaine.
La première séance fut… déroutante. Thomas n’avait pas seulement un sourire désarmant, il avait cette manière de poser son regard sur moi, comme s’il voyait au-delà des vêtements amples que j’avais enfilés pour camoufler mes formes. Et ce tutoiement direct qu’il imposa dès les premiers instants… “Alors, prête à transpirer avec moi ?” Un frisson me traversa l’échine, et ce n’était pas à cause des étirements.
Les séances devinrent rapidement un rendez-vous que j’attendais avec impatience. Non seulement Thomas savait me pousser dans mes limites, mais il avait ce talent pour glisser des compliments qui semblaient innocents, mais me faisaient rougir.
“Tu sais, tes courbes… elles sont magnifiques comme elles sont”, m’avait-il dit un jour, alors que je m’effondrais après une série de squats.
Je l’avais rembarré avec un rire nerveux, mais il n’avait pas l’air de plaisanter. Ses mains, fermes mais toujours professionnelles, semblaient linger une seconde de trop sur mes hanches lorsqu’il corrigeait ma posture.
Un soir, après une séance particulièrement intense, il me proposa un massage de récupération. “Ça aidera à éviter les courbatures demain”, avait-il dit avec un sourire qui me fit presque oublier mon propre prénom.
Nous étions seuls dans la salle de sport, et l’idée de ses mains expertes sur mon corps m’excitait bien plus que je ne voulais l’admettre. J’acceptai, en essayant de masquer mon trouble.
Il m’invita à m’allonger sur un tapis de yoga dans une salle adjacente. “Détends-toi, je vais m’occuper de toi.”
Sa voix grave et chaude glissait sur moi comme une caresse. Ses mains commencèrent par mes épaules, douces, presque respectueuses. Mais au fur et à mesure qu’il descendait le long de mon dos, ses gestes devenaient plus insistants, plus intimes.
“Si je vais trop loin, dis-le-moi”, murmura-t-il, ses doigts s’aventurant dangereusement près de mes hanches.
“Non… c’est… parfait,” soufflai-je, déjà prise dans une tension que je ne pouvais plus ignorer.
Son corps se rapprocha, et bientôt, je sentis la chaleur de son souffle contre ma nuque. “Tu es tellement sexy,” murmura-t-il, ses lèvres frôlant ma peau.
Je me retournai, plongeant mon regard dans le sien. “Alors qu’est-ce que tu attends ?”
Il ne fallut qu’une seconde avant qu’il ne capture mes lèvres dans un baiser brûlant, ses mains explorant avec avidité mes formes. Ses gestes étaient à la fois gourmands et maîtrisés, comme s’il avait attendu ce moment depuis des semaines.
Il me souleva sans effort, me plaquant contre le mur. Mon corps tout entier était en feu, répondant à chaque caresse, chaque gémissement étouffé qu’il laissait échapper.
“Tu es encore plus belle que je ne l’imaginais,” murmura-t-il en déboutonnant précipitamment ma chemise de sport.
Nous laissâmes nos vêtements tomber en un amas désordonné. Sa bouche parcourait mon corps avec une ferveur presque religieuse, s’arrêtant pour goûter chaque parcelle de peau qu’il découvrait.
“Je savais que tu avais besoin de ça autant que moi,” souffla-t-il en s’agenouillant devant moi, ses mains remontant lentement le long de mes cuisses.
Et cette nuit-là, ce fut bien plus qu’un simple entraînement physique. Thomas me fit oublier mes complexes, mes doutes, et même mes résolutions pour le printemps.
Quand je repris mes esprits, encore haletante et étendue sur le tapis, il sourit et déclara : “Je crois que je vais devoir ajouter ces séances à ton programme.”
“Je suis prête à m’entraîner tous les jours,” plaisantai-je, déjà impatiente de le retrouver.
Ce printemps, je n’avais plus aucun doute : avec Thomas, j’allais me sentir plus belle que jamais.
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