Denis cède la place à Alicia
Résumé de l’épisode précédent :
Alicia a eu une relation avec deux hommes (séparément) avec l’accord total de Denis.
Après m’avoir fait lire sa relation des évènements récents de notre vie, à savoir mes infidélités avec deux hommes, mon Amour, Denis, m’a demandé d’écrire à mon tour et de donner ma version des faits. Je pense surtout qu’il veut se faire plaisir à lire un récit qu’il espère bien corsé. Il faut dire que si je lui ai raconté ma première histoire en direct, ce qui d’ailleurs l’a fait jouir, on ne s’est pas étendu sur la deuxième soirée avec le même homme et donc il a tout à découvrir… La troisième fois que j’ai trompé Denis, il a pu tout voir en direct par caméra interposée donc il n’y a pas grand-chose à en dire. Je verrai au fur et à mesure du récit si je trouve matière à écrire à ce sujet.
En fait, avant de parler de mes récentes escapades, il faut que je remonte à beaucoup plus loin que cela pour expliquer correctement notre relation actuelle.
Nous nous connaissons depuis plusieurs années maintenant, j’étais divorcée et comme il l’a dit, j’ai eu quelques relations avant lui. Sans être une marie-couche-toi-là, je dois avouer que j’ai connu pas mal d’hommes différents, mais qui avaient tous des points en commun parce que ce sont les caractéristiques que je recherchais : physique avantageux, sûrs d’eux-mêmes, machos, mâles dominants. Lorsque j’ai connu Denis, je sortais d’une relation qui avait été belle, mais qui, comme les précédentes, se finissait dans les scènes de jalousie et les rancœurs. La testostérone en surplus finit par créer plus de problèmes que de plaisirs.
Denis est arrivé dans ma vie de façon fortuite, il n’avait a priori rien pour me plaire, étant totalement à l’opposé de mes choix précédents : grand, tellement mince qu’il est plutôt maigre, pas dominateur pour un sou – je dirais même qu’il a quelque part une part de féminité non négligeable – et sans être laid, il n’est pas non plus bel homme… Allez savoir pourquoi ça a collé entre nous ! Peut-être sa persévérance tout en finesse dans la conquête de mon cœur, le fait qu’il était si prévenant (tous les hommes amoureux sont prévenants au début, c’est à l’usage qu’on sait s’ils ont joué un rôle ou s’ils étaient sincères, Denis fait partie de la deuxième catégorie, heureusement).
L’énorme différence qu’il a par rapport aux autres, c’est que lors de nos ébats il n’a qu’un but : me voir jouir ! Et pour ce faire, tous les moyens sont bons ! Son arme secrète, c’est le cunnilingus. Avant lui j’avais eu bien sûr des hommes qui l’avaient pratiqué, mais en amuse-gueule, en dilettante, sans conviction et donc ce n’était pas un plaisir que je recherchais particulièrement.
Mon Amour, lui est classé expert ! Quand il commence, je sais qu’il n’arrêtera que lorsque je serai pantelante d’avoir joui ou que je le supplierai d’arrêter pour passer à autre chose. Il commence par me lécher les lèvres très délicatement en salivant énormément, à petits coups de langue de plus en plus rapides. Le frétillement se déplace tout le long de ma fente sans interruption, si ce n’est quand il enfonce sa langue le plus profondément possible en moi à intervalles réguliers, puis il se consacre à mon clitoris. Là, sa langue se fait d’abord à peine sentir, légère sensation comme une vibration tellement elle remue vite, puis progressivement il met un peu de pression, encore un peu, encore, et le frétillement sur mon clitoris devient rapidement intenable.
Il envoie des ondes de plaisir qui sont impossibles à contenir, ça se transforme en vagues de jouissance. Je me tords sur le lit, et j’essaie de l’arrêter, mais il a une botte secrète imparable : des bras très longs qu’il passe sous mes cuisses pendant qu’il me caresse les seins. Si je bouge, il serre un tout petit peu et me voilà totalement bloquée à sa merci et il me lèche jusqu’à me faire crier de plaisir. Je jouis, souvent deux fois, parfois plus. Il adore ça, moi aussi, et il est très fier de savoir que j’ai failli m’évanouir pour de bon à plusieurs reprises ! Le vrai secret pour moi, c’est la régularité, la persévérance, l’attention permanente à mes réactions, le désir à chaque fois de se surpasser, et surtout il sait y consacrer le temps nécessaire, car il adore ça tout simplement.
Son deuxième truc, c’est le godemiché. C’est grâce à lui que j’en ai utilisé un pour la première fois. Je me souviens du soir où il me l’a offert. Il était terrorisé à l’idée que je le prenne mal, mais il en avait tellement envie qu’il a couru le risque et il a bien fait ! C’est formidable comme un godemiché devient vite indispensable dans une vie de couple ! Mon Amour est littéralement fasciné lorsque je commence à l’introduire en moi. J’ai souvent les yeux fermés quand nous faisons l’amour, mais quand je les ouvre, je le vois suspendu au moindre de mes mouvements, guettant mes expressions, attendant de voir quand je commence à jouir. Et donc quand le gode commence à écarter mon sexe et que le gland entre en moi, ça le rend fou de désir, et je contrôle à la fois mon plaisir en me masturbant et son plaisir en m’exhibant devant lui.
Nous en avons une petite collection, réalistes, design, colorés, etc., mais tous présentent la même caractéristique : ils sont plus gros et longs que le sexe de mon Amour et comme c’est lui qui les choisit, je me dis que ça doit être super important à ses yeux. Attention, précision, Denis a été très bien doté par la nature, Dieu merci, et donc nos godes sont réellement d’un calibre conséquent…
Avec lui j’ai découvert aussi l’exhibitionnisme, mais en version light : je dévoile mes seins en voiture pendant que nous roulons. J’ai toujours peur qu’on me voie alors que lui ne rêve que de ça, et quand je tente de dissimuler ma poitrine, il me demande de la montrer à nouveau, sans jamais me forcer, en essayant de me convaincre. Plusieurs fois j’ai même accepté d’être entièrement nue pendant que nous roulions. C’était extrêmement troublant parce que là, pas question de pouvoir me couvrir, il fallait assumer ma nudité et je dois dire que, passé les premières minutes de crainte, j’ai à chaque fois atteint un moment d’excitation sexuelle assez intense qui s’est terminé par une masturbation frénétique dans le siège passager. Une fois même, Denis avait emmené un godemiché que je me suis empressée d’introduire jusqu’à la garde dans ma chatte trempée. Je me suis littéralement défoncée moi-même ce jour-là et j’ai joui comme une folle en espérant secrètement que, dans les voitures que nous croisions, quelqu’un me regarde et m’admire. On fait de ces trucs parfois…
Après avoir lu ce qui précède, vous ne serez donc peut-être pas étonnés d’apprendre que lorsque je lui demandais un jour quel était son plus grand fantasme, il me répond, après avoir hésité longtemps, sans doute à cause de l’énormité de la chose :
« Je voudrais te voir faire l’amour avec un autre homme. »
J’étais estomaquée ! Je sais que la plupart des hommes rêvent de plan à trois, mais avec une autre fille pas avec un autre homme…
Je n’ai même pas pensé à une blague ou une lubie passagère, parce qu’il avait la même expression qu’il a à chaque fois qu’il me propose quelque chose de nouveau : mélange d’excitation, de désir et en même temps, crainte de me braquer.
Il m’a expliqué que pour lui, le plus important dans notre relation, c’est que je sois comblée, au moins sexuellement, et qu’il pensait que si je pouvais faire l’amour avec un ou d’autres hommes, j’atteindrais le bonheur et serais donc encore plus heureuse avec lui. C’est beau, non ? Bon, il ne faut pas se leurrer, il oublie de dire qu’il a envie de mater aussi, c’est un homme !
Les années sont passées sans que son fantasme ne disparaisse, sans qu’il ne se réalise non plus, d’ailleurs. J’ai même longtemps pensé que c’était immoral et bizarre : peut-il vraiment m’aimer et vouloir qu’un autre me touche ? Comment pourrait-il me chérir alors qu’un homme m’a pénétrée et a joui en moi ? S’il est prêt à me partager, c’est qu’il ne m’aime pas, non ?
Et donc, pendant des années, il m’a parlé régulièrement de candaulisme et souvent, quand nous faisons l’amour, il me demande de lui inventer des histoires d’adultère, généralement pendant que j’use d’un de ses godemichés préférés sur ma petite personne. Il a toujours adoré observer le gode pénétrer mon intimité. Il commence par me lécher pour m’amener au bord de la jouissance, puis il me donne un godemiché et je prends le relais, pas besoin de lubrification additionnelle, je suis en général suffisamment excitée.
Je joue avec le gode, je me caresse, je frotte ma fente humide, je pointe la tête du jouet et je la fais pénétrer lentement, mais d’une seule poussée, jusqu’au bout. Pendant que je sens la hampe entrer en moi, écarter les muqueuses, m’envahir progressivement, je regarde mon Amour qui est toujours subjugué par cette vision. Il observe la lente pénétration, la sortie du gode luisant, puis le mouvement de va-et-vient. Il me caresse les seins pendant que je me masturbe jusqu’à la jouissance. J’arrive parfois à me faire jouir comme ça, deux ou trois fois avant de déclarer forfait et de retirer le gode. C’est le signal pour Denis de venir sur moi et de me pénétrer à son tour. Il adore la sensation de ma chatte brûlante, mais si douce, il sait que j’ai pris mon plaisir, il peut donc me sauter dessus et me faire ce qu’il veut. La soirée aura été bonne pour moi. Généralement, je jouis encore une fois pendant qu’il me prend. Pas toujours, je ne suis pas une machine, mais ma vie sexuelle depuis des années est particulièrement épanouie.
En fait, son truc c’est de me voir jouir, c’est carrément une obsession : Alicia DOIT jouir. Je pense qu’il craint que je ne le quitte si je ne suis pas satisfaite au lit. C’est en partie de ma faute, puisque je lui ai parlé de mes aventures passées (enfin, certaines, il faut garder un jardin secret…) et il sait que je considère que le sexe est un élément primordial du couple.
Du coup, peu importe pour lui comment je suis heureuse, d’où l’idée que si je couche avec d’autres hommes, je serai comblée et donc je l’aimerais encore plus. C’est tordu, hein ? D’un autre côté, ça se tient. Et puis il ne serait pas trompé puisqu’il est d’accord. Le tout, c’est qu’il le sache, surtout pas de dissimulation.
Car curieusement, mon Amour est jaloux. Il déteste les types qui essaient de me draguer derrière son dos, les bellâtres sûrs de leur sex-appeal, les lourdingues aux mains baladeuses ou aux sous-entendus vulgaires. Plus que tout, il détesterait apprendre que j’ai eu une aventure et que je ne lui en aie pas parlé. Là, il y aurait tromperie impardonnable…
De mon côté, cet émerveillement permanent à mon égard, cette quasi-vénération, me donne un sentiment de sécurité, je sais que Denis est fou de moi et qu’il ne cherche pas d’aventure à côté, son amour est exclusif. Attention, il est fou de moi, mais il a aussi son caractère et il peut être royalement emm… Quand il veut, ce n’est pas non plus un saint !
Ah oui, son gros défaut au lit, si c’en est un : il est incapable de me donner une bonne claque sur les fesses, il a trop peur de me faire mal, pourtant, une bonne fessée de temps à autre… Tiens, je le tromperais si j’avais la certitude que ça se termine par une bonne déculottée pour punir la vilaine fille que je suis…
Terminons par une de mes particularités au lit : parfois, en fonction des circonstances, du degré d’excitation, je sors des énormités, des grossièretés incroyables genre : « Baise-moi », « saute-moi », « tu l’aimes ta grosse salope, hein ? » etc. Dans le contexte, ça peut être super excitant, Amour adore !
Bon, ça a été long, mais il fallait tout ça pour vous donner une idée de ce qu’est notre couple.
Il y a quelques mois, il m’a proposé de simuler l’adultère. Moi, bien sûr, jouant la femme infidèle rencontrant son amant dans une chambre d’hôtel, je devais lui raconter ensuite cette rencontre. Le changement par rapport à nos jeux habituels, c’est qu’il voulait vraiment louer une chambre d’hôtel, jouer le rôle de l’amant dans le noir pour que l’imagination prenne le dessus.
Il a donc tout préparé et ça avait l’air de lui faire très plaisir, il était excité comme un fou. Je suis donc entrée dans le jeu, je me suis rendue à l’hôtel, habillée comme une traînée et je me suis comportée comme une véritable catin ! Je me suis exhibée dans un couloir, je me suis fait sauter comme une reine, j’ai joui comme une folle (Denis a très bien écrit tout ça).
Je dois quand même avouer que dès mon entrée dans la chambre, j’ai eu le sentiment que quelque chose n’était pas normal, mais j’ai attribué cette impression aux circonstances du jeu, au stress. Pendant que je me faisais prendre sauvagement, je me disais : waouh ! Il prend vraiment son rôle à cœur. Il était totalement différent de sa personnalité habituelle, tellement plus brutal, sans aucune des prévenances habituelles. Sur le coup j’ai trouvé que c’était hyperexcitant d’être traitée avec aussi peu de ménagement et en même temps je me disais que c’était sympa une fois, mais que je ne le supporterais pas en permanence.
J’ai joui avec une intensité particulière, j’avais le sentiment d’avoir été utilisée comme un objet sexuel, et en même temps je menais le jeu, clairement nous avions baisé comme des bêtes, sensations purement physiques sans un soupçon de sentiments amoureux.
Après coup (si j’ose dire), de retour à la maison, j’ai continué la suite du jeu et raconté à mon Amour ma soirée avec tous les détails et je dois dire qu’il a joui comme un fou. Et là, il a commencé à me poser des questions puis à m’expliquer que j’avais réellement couché avec un autre !
J’ai d’abord refusé d’admettre cette possibilité, puis j’ai cru qu’il avait volontairement organisé cette rencontre avant de comprendre que nous avions « simplement » fait une énorme boulette. J’étais effondrée, furieuse, humiliée aussi parce que j’avais fait l’amour avec un inconnu, sans le vouloir et quelque part cette petite voix dans ma tête me rabâchant que, dès le début, j’avais senti que ce ne pouvait pas être Denis et sentiment de culpabilité de ma part.
Ça a été un moment très pénible de ma vie, j’en ai voulu à Denis pendant plusieurs jours. Après tout, l’idée était de lui, et il prenait la situation à la légère, on voit que ce n’est pas lui qui était à ma place.
Toutefois, plus les jours passaient moins j’éprouvais de colère et plus je me remémorais le bon côté de cette soirée : cette étreinte brutale, sans amour, purement sexuelle, c’est moi qui l’avais initiée en entrant dans cette chambre d’hôtel. Les orgasmes que j’avais ressentis n’étaient pas simulés, j’avais bien été satisfaite, mais j’ai quand même mis du temps avant de pouvoir regarder en face mes sentiments réels :
– Ça ne se fait pas.
– Oui, mais ça a été hyperexcitant !
– Ça ne se fait pas.
– Oui, mais Amour a toujours voulu que je le fasse, et non seulement il ne m’en veut pas, mais il me couvre encore plus d’attentions que d’habitude.
– On ne doit pas prendre de plaisir hors du couple.
– Après tout, pourquoi pas ? Si mon chéri est pour et que je ne suis pas contre…
Des jours à ruminer, à culpabiliser, non seulement à cause de l’acte lui-même, mais surtout parce que petit à petit je commençais à admettre que j’avais adoré ça.
Finalement, Denis a fini par me convaincre de recontacter mon amant de l’hôtel, un homme charmant prénommé Vincent, c’est d’ailleurs curieux cette différence de caractère entre le Vincent bien policé lors de relations sociales et le Vincent brutal au cours d’ébats sexuels.
Denis l’a invité chez nous et m’a littéralement jeté dans ses bras, et quand j’écris « littéralement », c’est exactement ça : il m’a excitée comme une folle, il m’a habillée, pomponnée, m’a guidée toute la soirée pour que je me jette à la tête de Vincent et, en fin de soirée, il s’est absenté pour me laisser le champ libre ! Vous pouvez imaginer un mari plus complaisant ? Il faut dire que si pendant toute la soirée je ne rêvais que de faire l’amour avec Vincent. L’idée d’avoir mon mari à proximité coupait tous mes moyens, même en sachant qu’il rêvait de ça depuis des années. Je ne pouvais tout simplement pas me résoudre à le tromper sous ses yeux, et pourtant dans mon esprit je n’avais qu’une idée : la verge de Vincent me pénétrant enfin, encore et encore. Denis a bien senti ce conflit et c’est la raison pour laquelle il est parti.
Et me voilà seule à la cuisine avec les tasses à café sur le plateau.
Je reviens au salon, je pose le plateau sur la table basse devant le canapé et m’assieds à côté de Vincent. Je me penche sur lui et l’embrasse sur la bouche, juste mes lèvres sur ses lèvres, presque chastement, et pourtant je me sens en fusion.
Il a un petit mouvement de recul, jette un coup d’œil vers la cuisine et me demande :
« Et ton mari ? »
« Il nous laisse la maison pour la soirée. »
« Il est parti ? Comme ça ? »
« Tu comptes m’embrasser ou pas ? »
Heureusement, c’est ce qu’il fait, nous échangeons de longs baisers de plus en plus passionnés. Il me serre contre lui, ses mains dans mon dos, sur mes épaules, me caressant, m’étreignant, je le serre également, mais j’ai décidé qu’il devait diriger pour le moment.
Il s’enhardit et tout en m’embrassant dans le cou, il commence à caresser mes seins qui sont sur le point de sortir de mon décolleté grand ouvert, merci à Denis qui a défait les boutons un à un au cours de la soirée. Il passe, les fait sortir du décolleté, commence à les embrasser, puis suce mes mamelons érigés, tout durs, tout raides de désir, d’une extrême sensibilité. Chaque suçotement envoie une onde de plaisir qui irradie dans tout mon corps.
Il pose une main sur ma cuisse, je sens les doigts qui crissent légèrement sur le nylon de mon bas, remontent lentement, se glissent sous ma robe et tentent de s’insinuer entre mes cuisses. Je fais mine de résister pour faire durer le plaisir, mais je cède vite à l’envie et écarte les jambes aussi loin que me le permet ma robe moulante. La main remonte, la respiration de Vincent s’accélère lorsqu’il touche ma peau frémissante au-dessus du bas, il continue ses caresses et remonte encore jusqu’à effleurer mon sexe nu puisque Denis m’a interdit de mettre une culotte.
Lorsque ses doigts touchent ma fourrure intime, Vincent a un petit sursaut, son souffle s’arrête pendant quelques secondes, et alors qu’il effleure mes poils humides de désir, je pense à Denis et me dis : Tu avais raison, mon amour, ça l’a électrisé ! Si tu pouvais me regarder, mon chéri, tu serais fier de ta petite femme qui va se faire sauter par son amant. Mon amour, on va faire ça dans notre lit, notre grand lit conjugal, là où tu m’as dit tant de fois que tu m’adorais, là où je t’ai dit que je t’aimais…
Les doigts de Vincent se sont faits plus insistants pendant que je songeais, et sont maintenant dans ma petite chatte trempée. Il me masturbe et je sens le plaisir m’envahir de façon irrépressible. Chaque mouvement de ses doigts déclenche une onde délicieuse qui me vrille. Je me concentre sur mes sensations, j’écarte le plus possible les cuisses, mais je suis bridée par ma robe. Alors, je lève les fesses et je tire le tissu vers le haut pour me dégager. Je peux maintenant ouvrir les jambes en grand, pendant que les doigts me fouillent, et je sens que de son autre main Vincent commence à effleurer mon clitoris. Je suis dans un tel état de tension sexuelle depuis cet après-midi que c’est l’orgasme immédiat. Je reçois une décharge de délice à l’état pur, une vague de plaisir qui me submerge d’un seul coup. Je ne suis plus qu’une explosion de jouissance, centrée sur ces doigts qui me fouaillent, me caresse, relancent des ondes voluptueuses.
J’ai dû crier, je crie toujours quand je jouis très fort. Je perds mon souffle, ma respiration s’arrête pendant de longues secondes, j’aspire, j’aspire et d’un coup tout craque, je crie, je me crispe, mon corps s’arque alors que je râle et que dans mon esprit ne défile plus qu’une seule pensée cohérente : Oh Denis ! Denis !
Je reprends conscience de la réalité, Vincent me masturbe toujours, mon visage est enfoui dans son cou, sur son épaule et je respire à grands coups en me serrant contre lui de toutes mes forces. Je me sens comme dédoublée, j’ai l’impression que je me regarde en train de me donner à cet homme.
Je serre les cuisses pour qu’il s’arrête. Je le lâche et me recule un peu. Son visage est rouge d’émotion et de désir, sa respiration est hachée. Je lui souris, saisis la boucle de sa ceinture et la défais, je déboutonne son pantalon et tente de glisser la main à l’intérieur, mais en vain, il est totalement coincé. Alors, je me mets à genoux, j’attrape à deux mains son pantalon et son caleçon et tire très fort pour descendre le tout. Vincent m’aide en se soulevant. Son sexe se dresse fièrement, je savais qu’il était d’une taille respectable puisqu’il m’a déjà fait l’amour, mais c’était dans le noir intégral et je n’avais pas pu le contempler. Là, je peux l’observer tout mon saoul, détailler le gland violacé émergeant de la peau tendue, la grosse veine irriguant cette verge tendue, et je prends réellement conscience que je suis en train de tromper Denis et que je vais tout faire pour que mon amant prenne le plus de plaisir possible. Cette double pensée m’électrise, car cette fois c’est sûr, je suis une femme infidèle, je suis une traînée !
Je ne touche pas la verge, je donne un petit coup de langue sur le gland, ce qui entraîne un sursaut immédiat. Je remets un petit coup, elle n’a pas le même goût que celle de Denis. Je continue de lécher légèrement, je fais le tour du gland, je titille la peau qui se trouve à la base, je continue à l’agacer à petits coups mutins pendant quelques instants et quand je sens que Vincent n’en peut plus de désir et de frustration, je l’engouffre lentement, lentement en salivant le plus possible pour le lubrifier. J’absorbe ainsi la verge de plus en plus loin tant que je peux respirer.
Mon chéri m’a toujours dit que j’étais extrêmement douée pour les pipes et, en toute modestie, jamais personne ne s’est plaint de mes talents… Je fixe le visage de Vincent pendant que je le suce, ma bouche monte et descend sur sa verge. Je fais de petits bruits de bouche, je guette les signes annonciateurs de la montée de sa jouissance parce que je ne veux pas l’emmener trop loin, c’est pour l’instant moi qui mène le jeu et nous sommes loin d’en avoir fini l’un avec l’autre.
Après plusieurs minutes à l’absorber, le relâcher, l’exciter jusqu’à être au bord de l’explosion, je m’écarte de lui et me relève. Je passe ma robe par-dessus ma tête en faisant un tour complet sur moi-même, tout en me tortillant afin qu’il puisse mieux m’admirer. Je dégrafe mon soutien-gorge en bombant la poitrine au maximum pour qu’il n’en perde pas une miette, puis je l’enjambe et me mets à califourchon sur ses cuisses.
Je l’embrasse furieusement, nos dents s’entrechoquent, il pétrit mes seins à deux mains. Mes genoux sont de chaque côté de ses cuisses, posés sur le canapé et de mes pieds je lui écarte les jambes. Je passe ma main derrière mes fesses, saisis son sexe gonflé et le guide vers ma vulve ouverte. Je frotte son gland tout luisant de ma salive contre ma fente trempée, il pousse et je sens sa verge m’envahir alors que je me laisse retomber sur lui, dilatant mes chairs, s’enfonçant encore et encore, se frayant un chemin dans mon intimité jusqu’à ce que son pubis touche le mien. Sensation incroyable d’être totalement remplie, chaque centimètre carré de mes muqueuses en contact avec cette chair dure et chaude qui frémit, qui entre et ressort, chaque frottement accentue le plaisir qui monte en moi.
Vincent enfouit son visage entre mes seins, ses mains sont nichées au creux de mes reins et il appuie pour essayer d’entrer encore plus profondément alors que je ne sais déjà pas comment j’ai pu l’absorber tout entier. Je contrôle le rythme de notre accouplement en montant et descendant selon mon désir. Je le monte et le domine complètement. Il cherche son souffle et je comprends qu’il est sur le point de jouir. Je m’enfonce d’un seul coup à fond et, en même temps, avec mes muscles internes, je presse sa verge de toutes mes forces. Il ne peut pas se contenir plus longtemps et, dans un grand spasme, il éjacule. Je sens son sperme jaillir dans mon vagin, à longues giclées chaudes et douces pendant que son sexe soubresaute en moi. Je serre encore et encore avec quelques mouvements plus lents, mais, après un dernier spasme, il se relâche complètement et se retire de moi. Un homme qui a joui est vite sensible… Je sens le sperme couler hors de mon sexe.
Je l’embrasse dans le cou puis je me laisse glisser sur le côté, curieusement, ou heureusement, je ne ressens pas du tout le besoin de tendresse post-coït alors qu’avec Denis, la suite de l’acte d’amour est aussi importante, câlins, tendres caresses, discussions, mais là, c’est mon amant, pas mon amoureux !
Après quelques instants, je me lève, lui prends la main et le tire hors du canapé :
« Allez viens, on change de lieu. »
Et je l’entraîne jusque dans la chambre, notre chambre à Denis et moi, cette chambre que je vais désacraliser, ce lit que je vais souiller au cours de cette étreinte adultère. La pensée me fait frémir d’excitation, mince, mon mari déteint sur moi !
J’arrache le couvre-lit, je me jette sur la couette, me mets sur le dos les bras en croix, les jambes largement écartées, la poitrine haletante et je lui lance :
« Baise-moi comme une chienne, comme à l’hôtel ! »
Il n’en demande pas plus et se rue sur moi. Son érection est revenue, aussi belle et volumineuse que tout à l’heure. Il m’écrase de tout son poids pendant qu’il se couche sur moi. Il saisit sa verge d’une main, la guise vers mon sexe et me pénètre brutalement, comme un soudard. D’un seul coup mon vagin est irrémédiablement forcé, sensation de brûlure à la fois douloureuse, mais en même temps tellement merveilleuse, il s’enfonce totalement et commence à me pilonner sans pitié, sans égard pour ma fragile personne. Je ne suis qu’une poupée pantelante entre ses bras pendant qu’il se déchaîne et accélère encore son rythme. J’ai beau essayer de contrôler mes réactions, mon corps s’embrase, ma chatte n’est plus qu’un feu qui me consume tout entière, je ne vois même plus Vincent au-dessus de moi, je ne sais plus qui est sur moi. Mon corps n’est plus que le réceptacle de cette énorme verge qui me défonce et m’emmène vers la jouissance, je ne suis plus qu’un vagin en feu, je vais jouir, je vais j…
J’explose dans un torrent de plaisir, je crie des choses incohérentes, je le supplie d’arrêter, je l’implore de continuer, je halète, je crie encore.
Je sens que Vincent se retire et se relève, il m’attrape, me mets à genoux, pousse mon visage contre l’oreiller, il passe derrière moi et je sens sa verge glisser le long de mes fesses.
« Non ! Pas ça ! Pas derrière ! »
Il essaye d’insister, aussi je me laisse retomber sur le côté.
« Non, pas par-derrière, je ne veux pas. »
Il grogne, mais accepte ma décision :
« Alors en levrette, remets-toi à quatre pattes.
Je m’exécute, il revient derrière moi et je le sens frotter son sexe sur mes lèvres gonflées et hypersensibles. J’ai déjà tellement joui que la sensation est presque douloureuse, il doit le sentir, car il me pénètre tout doucement, sans doute aussi pour me montrer qu’il ne va pas abuser de ma position. Il entame un va-et-vient rapide, mais sans commune mesure avec ce qu’il m’a fait subir auparavant. Je sens plus de douceur, plus d’envie de profiter du moment et ses mouvements profonds me replongent dans la joie d’un acte d’amour partagé. Je suis à l’écoute de mes sensations, je perçois avec acuité le poids de mes seins lourds qui dansent au rythme de la pénétration, le pubis de Vincent qui tape sur mes fesses à chaque poussée, mon vagin qui semble chauffer de plus en plus sous le frottement de la verge puissante, mon visage pressé sur l’oreiller, l’odeur de Denis sur l’oreiller…
Vincent accélère, ses mouvements deviennent plus saccadés, il cherche à me pénétrer le plus profondément possible. Je sens qu’il est sur le point de jouir et je me concentre sur la montée de son plaisir. Il me maintient fermement par les épaules, son bassin continue à claquer sur mes fesses, mon vagin est maintenant quasiment insensible à force de sollicitations. Je sens le va-et-vient, mais ce n’est plus générateur de plaisir. Quelque part je ressens de la volupté à être prise ainsi depuis maintenant plusieurs minutes, mais j’ai passé le stade où je pourrais encore jouir. Enfin un gros soupir de Vincent qui déverse une nouvelle fois sa semence en moi. Encore une fois, je sens les jets puissants dans mon intimité, je suis fière de l’avoir à nouveau emmené au bout. Il demeure quelques instants immobile au-dessus de moi puis se laisse basculer sur le lit. Je reste dans ma position, la tête dans l’oreiller, les fesses en l’air, vulve largement ouverte. Le spectacle que j’offre doit être terriblement sexy, je dois ressembler à une chienne en chaleur incapable de se maîtriser, totalement impudique.
Après plusieurs minutes, je me redresse enfin, je me mets debout et dis à Vincent :
« Ça a été une formidable soirée, j’ai beaucoup aimé ! »
« Pareil, c’était super ! »
« Allez, on va aller se faire un café avant que tu ne repartes. »
« Déjà ? Tu es sûre que tu ne veux pas recommencer ? »
« Certaine. Là, j’ai mon compte et puis il faut que je trouve mon mari maintenant… »
« Ah oui… Vraiment sûre ? »
« Vraiment. C’était trop bien, je ne pourrais plus maintenant, je suis juste bonne à ramasser à la petite cuillère. »
Je me rends compte à nouveau que l’après-coït est primordial dans un couple. C’est le moment intime par excellence, le moment où toutes les tensions ont disparu, où les corps sont comblés, où les esprits sont relaxés, sereins, c’est le moment pendant lequel avec Denis nous échangeons ces banalités qui sont tellement importantes, c’est le scellement de notre union, l’aboutissement de notre lien. C’est bien sûr un moment que je ne peux pas, que je ne désire pas partager avec Vincent.
Nous prenons un café ensemble après avoir revêtu une robe de chambre et qu’il se fut rhabillé. Puis je le raccompagne à la porte, je le félicite encore une fois, il veut m’embrasser, mais je dévie adroitement ses lèvres sur ma joue, lui souhaite une bonne nuit et referme la porte. Je me fais l’impression de la femme fatale qui a reçu ce qu’elle voulait et qui n’a plus qu’une envie, qu’on la laisse tranquille.
Je vais ensuite prendre une douche très chaude qui a un effet extrêmement relaxant. Je me mets en peignoir et me sens totalement épuisée. La tension des derniers jours, l’excitation qui est montée de plus en plus au cours de la journée, le début de soirée générant à la fois désir et appréhension, nos ébats, tout cela contribue à un sentiment à la fois d’euphorie, de contentement, de plénitude et surtout d’apaisement.
Parce que maintenant je prends conscience que je vais revoir Denis, je comprends que cette fois je l’ai trompé, et cette fois je ne peux pas plaider l’ignorance ou l’erreur, et même s’il est d’accord, je ne peux m’empêcher de ressentir un peu de culpabilité, un peu de honte d’avoir laissé mes désirs prendre le pas sur ma volonté de femme honnête. En même temps, j’assume désormais mes désirs profonds, j’ai résolu mon conflit.
Je compose le numéro de portable de Denis, ça sonne, ça sonne, pas de réponse. Je recommence, sonnerie, pas de réponse. Que se passe-t-il ? Je suis sûre qu’il a pris son portable, pourvu qu’il ne lui soit rien arrivé ! Je commence à imaginer le pire, s’il a eu un accident pendant que…
La porte d’entrée s’ouvre, il est là, je me jette dans ses bras, nous nous étreignons, je le regarde avec amour :
« Je t’aime, mon bébé. »
« Je t’aime, mon amour. »
« Tu es sûr que rien n’a changé ? »
« Sûr, tu sais que je t’aime comme un fou depuis le début. »
« Oui, mais maintenant tu as vraiment une femme adultère. »
« Est-ce que tu es heureuse ? »
« Je suis heureuse parce que tu es là. »
« Ne fais pas semblant, tu as bien compris ce que je voulais dire. »
« Oui, je suis fourbue, je me suis fait prendre comme une perdue, j’ai joui trois ou quatre fois, il a joui deux fois, donc ça a été une super soirée et donc, oui, je suis comblée sexuellement, mais je suis heureuse parce que tu es là dans mes bras et parce que c’est toi que j’aime. »
« J’espère bien ! Un mari comme moi, tu peux toujours chercher ! »
Je suis bien dans ses bras, le nez dans son cou. Il caresse mon dos et embrasse mes cheveux, c’est vrai qu’il m’aime, c’est vrai que je l’aime.
Après cet épisode, nous n’avons pas reparlé d’éventuelle coucherie pendant des mois, lui, parce qu’il ne voulait pas m’imposer ses désirs, moi, parce que je ne cherchais pas à renouveler mon exploit, ça avait été très sympa, mais il faut savoir se réserver.
Jusqu’au jour où j’ai vu approcher l’échéance de son anniversaire…
À Suivre
Véronique et Julie
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