Bonjour,
J’ai vu qu’il y avait des témoignages de femmes et de filles sur ce site sur des expériences vécues difficiles. J’ai conscience que ça reste un blog de sexe, mais j’ai apprécié les messages de soutien que les autres filles ont reçu après la publication de leurs histoires. Alors je vais vous raconter ce qui s’est passé pour moi et, quel que soit l’accueil que vous réserverez à mon histoire vécue, ça me fera du bien d’en parler.
Je m’appelle Amélie et aujourd’hui j’ai 34 ans. Lorsque j’ai eu 18 ans, j’ai vécu une expérience difficile. Ma disparition avait fait grand bruit en Alsace tout comme mon échappatoire. Un jour, je quitte mes copines après la gymnastique et je regagne ma voiture pour rentrer chez moi. Il y avait une camionnette garée juste à côté de ma porte-conducteur. Lorsque je me suis approchée, la porte latérale du fourgon s’est ouverte et un homme est sorti et m’a entraînée dedans. Le chauffeur est parti en trombe, le gars derrière m’a frappé et j’ai perdu connaissance.
Lorsque je me suis réveillée, j’étais dans une pièce sombre et humide. Il y avait une toute petite fenêtre avec des barreaux et j’avais une chaîne au pied. J’ai cru que je vivais un vrai cauchemar ! J’étais en petite culotte et en T-shirt et ces vêtements n’étaient pas à moi. J’en ai déduit que mes ravisseurs m’avaient déshabillée et j’ai commencé à paniquer. À l’époque, j’étais friande de ce genre de polars ou de films. Je ne m’étais jamais vraiment projetée à la place de la victime sauf que là, j’étais en plein cœur de l’histoire.
J’ai fait le tour de la pièce, il y avait un sceau dans un coin, un matelas pourri avec une vieille couverture. J’étais trop petite pour accéder à la fenêtre et aux barreaux. Mais j’ai vite compris que j’étais dans le sous-sol d’une vieille maison et que j’allais vivre l’enfer. Je n’avais aucune notion du temps. La première fois, un des gars est arrivé et il m’a demandé de me déshabiller. Évidemment j’ai refusé. Alors il s’est approché de moi et m’a mis une gifle du revers de la main que j’ai senti passer. Il m’a dit qu’il ne répéterait pas. J’étais une grande rebelle à l’époque et je le suis encore plus aujourd’hui. Effectivement il n’a pas répété. Il m’a mis un coup de poing dans le ventre, il m’a insultée et il est parti.
Une demi-heure plus tard, il est revenu. J’ai obtempéré bien malgré moi. Le gars s’est allongé sur moi et m’a pénétrée de force. J’ai ressenti une vive douleur parce que je n’avais pas une activité sexuelle débordante et que surtout je n’étais pas consentante ! Il a fait son affaire, il ne s’est pas retiré pour jouir. Il est resté en moi quelques instants puis il s’est relevé. Il est parti l’air satisfait puis il a refermé la porte à clé. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Il venait de créer une terreur psychologique.
Lorsque j’ai entendu la clé tourner dans la serrure, mon cœur s’est emballé, j’ai cru que j’allais faire une crise cardiaque. C’était un autre homme. J’ai appris plus tard que c’était son frère. Apparemment il lui aurait dit que j’étais une bonne salope et il voulait vérifier. Il m’a demandé de me déshabiller et j’ai quand même résisté en refusant. Il m’a dit que son frère l’avait prévenu que j’allais dire ça. Alors il m’a arraché mes vêtements et à partir de ce moment-là j’ai été toute nue. J’avais seulement la couverture du drap pour me couvrir. Lui aussi il m’a baisée et il était encore plus brusque que son frère. J’ai découvert malheureusement un peu plus tard qu’il adorait le sexe anal.
Plusieurs fois, ils sont venus à deux pour me baiser ensemble. J’ai eu droit à tout. Contrairement à ce qui vous ferait plaisir de lire, je pense, je ne vais pas détailler tout ce qu’ils m’ont fait. Imaginez les pires perversités possibles et vous les multipliez par 10 ou 15 et vous arriverez peut-être à un semblant de ce que j’ai vécu. Je ne sais pas comment tout cela était possible, mais en sept mois de captivité, je ne suis pas tombée enceinte grâce à Dieu.
Pendant des mois j’ai subi leurs assauts et leur perversité. J’étais terrorisée et soumise psychologiquement. À partir du quatrième mois, je n’avais même plus peur lorsque j’entendais le verrou de la porte. Je m’échappais mentalement et je les laissais faire. Ils pouvaient posséder mon corps sauf que mon esprit n’était plus là. Je me suis créé un monde dans lequel j’étais bien et où ils ne pouvaient pas m’atteindre.
Un jour, quelqu’un a sonné à la porte et ils sont partis tous les deux précipitamment en oubliant ma chaîne et le verrou de la grosse porte en acier. Je me suis enveloppée dans la couverture et j’ai saisi ma chance. J’étais faible et amaigrie. J’ai perdu 18 kg au cours de ce calvaire. Comme je savais qu’ils étaient sur le devant de la maison, j’ai ouvert une fenêtre à l’arrière et je suis partie en courant. Je n’ai pas eu à me poser beaucoup de questions, car au bout de 200 ou 300 m, je suis tombée sur un chauffeur routier. D’ailleurs il a failli m’écraser ! Il a appelé la police qui est arrivée quelques minutes plus tard avec les pompiers. Je leur ai expliqué tout ce qui s’était passé. Ils ont monté une opération rapidement et ils sont allés arrêter mes ravisseurs.
Aujourd’hui tout ça est loin derrière moi. Pourtant, j’y pense tous les jours et même s’ils sont emprisonnés à perpétuité, je vis dans l’angoisse permanente qu’ils soient libérés. J’ai réussi à avoir un mari et une petite fille. Je lui ai tout raconté, il est au courant de tout. Il m’a beaucoup aidée et a totalement accepté mon manque d’activité sexuelle.
Si je suis venue raconter tout cela ici, ce n’est pas pour vous exciter. Je comprends tout à fait que vous soyez friands d’histoire de viol, de prostitution, et même de zoophilie. Mais sachez que certaines personnes sont perverses et ont besoin de faire souffrir les autres pour prendre leur pied. C’est juste le message que je voulais faire passer. Je ne cherche absolument pas à vous faire verser une larme ni à vous faire pitié. Aujourd’hui je me reconstruis doucement grâce à ma famille.
Que l’histoire soit publiée ou pas, ça m’a fait beaucoup de bien de l’écrire !
Amélie (Prénom modifié à sa demande)
Merci d’avoir oser nous en parler ,vous avez vécu un calvaire .
Oui merci d avoir parler il faut beaucoup de courage j espère de tous cœur que vous allez vous reconstruire une vie et surtous ne pas avoir peur de vos bourreaux soyer forte bon courage et beaucoup de bon