Menée 120 à 30, l’équipe de Gryffondor perdait ses chances de remporter la coupe à mesure que le temps passait.
Cependant, Harry savait qu’en attrapant le Vif d’Or, il donnerait 150 points à Gryffondor, ce qui leur assurerait de terminer à la première place.
Ron, dont le niveau de jeu pouvait varier considérablement d’un match à l’autre, n’était pas en grande forme aujourd’hui.
Bien entendu, les quolibets incessants des Serpentard n’aidaient pas à le mettre en confiance; Harry savait qu’il y était très sensible.
Alors que Ron laissait passer un énième but et que le désormais célèbre “Weasley est notre roi” retentissait à nouveau dans tout le stade, Harry l’aperçut. La petite balle dorée flottait à quelques centimètres de la cheville de Marcus Flint.
Ni une ni deux, Harry donna toute sa puissance à son Eclair de Feu et se retrouva en un rien de temps tout près du Vif d’Or.
Il y était presque, plus que quelques mètres à parcourir et Gryffondor serait champion !
Allez, allez encore un petit effort ! Il tendit la main pour l’attraper et…
« Harry, Harry !! Réveille-toi, on va être en retard ! »
Harry ouvrit les yeux, et aperçut une silhouette grande et trapue se pencher vers lui. Il lui fallut quelques secondes pour réaliser qu’il n’était pas dans son lit à baldaquin à Poudlard, mais bien dans la miteuse chambre du 3ème étage au Terrier.
Le visage constellé de taches de rousseur, les cheveux d’un roux presque rouge, Ron se tenait devant lui, le visage blafard.
« Allez Harry, Ginny et Hermione ont déjà terminé leur petit déjeuner et nous attendent en bas »
Grommelant quelque chose d’indistinguable, Harry se leva du lit et sentit quelque chose s’écraser sous ses pieds.
« Par le caleçon de Merlin ! » s’écria-t-il.
Ses lunettes s’étaient cassées sous son poids.
« Oculus réparo » dit-il en pointant sa baguette.
« Aaaaah, je devrais vraiment remercier Hermione pour ce sortilège » dit-il en baillant sans retenue tout en étirant les bras au-dessus de sa tête.
« Ouais, je te conseille d’attendre un autre jour, elle est d’une humeur massacrante ce matin. Elle n’a pas dormi de la nuit, si tu vois ce que je veux dire, dit-il avec un sourire entendu.
« Est-ce vraiment nécessaire ? » dit Harry en enfilant son t-shirt. «Je n’ai pas besoin de connaître ce genre de détails tu sais. »
« Excuse-moi, dit-il en s’esclaffant de rire, c’est juste que… tout ça c’est nouveau pour moi. En plus Hermione est si douce, si tu savais, elle est vraiment douée pour… »
« Je pensais qu’on était en retard » ? coupa Harry en se levant d’un bond, ce qui ne manqua pas de faire sursauter Ron.
« Oh oui c’est vrai dit-il en prenant un chocogrenouille sur la table de chevet. Va te laver on t’attend en bas ».
Harry se retrouva devant le miroir. Un jeune homme aux yeux verts le regardait. Les cheveux en bataille, le teint pâle et avec une cicatrice en forme d’éclair sur le front, Harry avait l’air malade, qui donnait l’illusion de quelqu’un qui a beaucoup grandi en très peu de temps.
Il faut dire qu’il avait maintenant 17 ans, ce qui lui donnait, outre le droit de faire de la magie en dehors de l’école, l’air beaucoup plus âgé qu’il ne l’était l’été dernier.
Il se brossa les dents et descendit les escaliers branlants qui menaient à la cuisine des Weasley.
« Oh tiens, tu es en retard, quelle surprise ! »
Ginny, les cheveux voletant derrière elle, se leva et enlaça Harry tendrement, les bras autour de son cou.
Harry leva la tête pour regarder l’heure, avant de se rappeler que l’horloge des Weasley était très particulière. Elle n’était d’aucune utilité pour connaître l’heure, mais donnait en revanche une indication précise de l’endroit où se situaient les membres de la famille Weasley.
Tandis que les aiguilles qui représentaient Ron et Ginny indiquait “A la maison” ,les 7autres aiguilles pointaient vers «En voyage».
« Ils sont bien arrivés ? » demanda Harry en lui glissant une main dans le creux du dos.
« Oh oui, dit Ginny, apparemment Marrakech est une ville passionnante et qui regorge d’histoire. Il paraît qu’ils y fabriquent des baguettes en poils de chameau.”
Sans savoir si elle était sérieuse, il embrassa Ginny et descendit lentement sa main, jusqu’à atteindre la courbure de ses fesses, ce qui ne manqua pas d’éveiller en lui certaines pulsions.
« Hé ! cria Ron, un peu de respect devant moi ! Ce n’est pas parce que j’ai donné mon autorisation que… »
« Oh ça va, laisse les tranquille », dit une fille aux cheveux longs et soyeux en pouffant de rire, un chat au visage écrasé sur les genoux.
Harry n’avait pas remarqué la présence d’Hermione, blottie près de la cheminée, qui le regardait avec un visage rayonnant.
« Allez oust », dit-elle en repoussant Pattenrond pour se lever et saluer Harry à son tour.
« Comment vas-tu ? » dit-elle en l’étreignant.
« Oh, répondit Harry, pas de cauchemars de couloirs interminables, pas de serpent, pas de Voldemort, cela faisait longtemps que je n’avais pas eu une aussi bonne nuit de sommeil. Ça me fait vraiment plaisir de te revoir ! »
« Bon on y va ? dit Ginny qui on ne savait pour quelle raison paraissait irritée. Coq vient de nous ramener une lettre de Tom, les chambres seront prêtes dans une demi-heure. »
« On ne pouvait pas aller autre part ? dit Ron d’un ton bourru. Je déteste cet endroit. »
« Ron ! Tu sais très bien que le Chaudron Baveur est une étape obligatoire avant de prendre le train pour Paris ! » dit Ginny la mine revêche.
« Bon d’accord, d’accord » dit Ron en attrapant la main d’Hermione.
CRAC !
Avec un bruit sourd, ils disparurent du seuil de la maison.
« On y va Harry ? Où est Hedwige ? » dit Ginny.
« Elle m’attend déjà au Chaudron Baveur dit Harry. Attends un peu. C’est la première fois que nous sommes seuls depuis le début de l’été… Ca ne te donne pas des idées ? »
« Oh Harry dit Ginny en se mettant sur la pointe des pieds pour l’embrasser, tu sais que j’en meurs d’envie, mais ils nous attendent. Tu sais comment est Ron, tout le temps à nous interrompre quand on commence à…Enfin, si tu sais être patient, je te promets une nuit de folie ce soir, dit-elle en glissant la main sous le caleçon d’Harry. »
Ce simple geste ne manqua pas de faire monter une certaine excitation sur Harry, lui qui dut se contenter de magazines moldus pendant de longs mois.
Sans rajouter un mot, elle prit sa main et ils tournèrent sur eux-mêmes.
Ben Younes
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