Doriane Dolcett est mon épouse depuis près de dix ans et je dois dire, non sans une pointe d’orgueil, que nous filons le parfait amour.
C’est du moins ce que je croyais jusqu’à ce matin ensoleillé de juillet, au début de nos vacances, où la vie semblait me sourire sans un seul nuage. Doriane était enceinte de six mois ; c’était notre premier enfant. Nous venions de réaliser notre rêve commun : acheter une maison avec un grand jardin, loin de tout voisinage, ce qui nous autorisait, aux beaux jours, de bucoliques et coquins ébats, le cul sur l’herbe et tête dans l’azur.
Je croyais en effet être l’unique amour de Doriane, qui m’avait organisé un anniversaire-surprise. Je dois convenir que la surprise a été totale.
Joe est arrivé en premier. L’africain était grand, musclé, souriant. Il était surtout l’amant de ma femme depuis plusieurs années, ce que je venais de découvrir avec horreur. Doriane m’a dit qu’elle allait me quitter le jour même.
– Mais… pour aller où, ai-je demandé, interloqué ?
– C’est toi qui vas partir aujourd’hui, mon chéri adoré. Où ça ? Ne t’inquiète pas, tu n’auras pas démarche à effectuer : tu le découvriras bientôt. J’ai tout organisé pour toi. Tu n’as même pas besoin de faire tes bagages.
Les autres invités sont arrivés juste après. Il faudrait plutôt dire : les invitées, car Joe et moi étions les seuls hommes parmi une vingtaine de convives. Les amies de Doriane étaient toutes présentes. Même Karine, sa copine d’enfance avec laquelle j’avais passé un discret moment câlin sous les draps. J’ai découvert que Doriane savait déjà cela, et qu’elle ne nous en voulait pas du tout. Karine avait discrètement photographié ma nudité avec son téléphone, et les deux coquines avaient regardé les images en se moquant de la petite taille de mon pénis de surcroit affublé d’un phomisis, c’est-à-dire qu’il ne décalottait pas. Doriane avait même délibérément encouragé sa complice de jeu à me séduire afin de conduire à cette situation ô combien humiliante, et aussi pour justifier son propre adultère avec Joe.
Tous réunis, nous prenions l’apéritif dehors, sous la tonnelle afin de nous protéger du soleil déjà brûlant. Tandis que je sirotais ma flûte de champagne, j’ai vu Doriane et Joe s’embrasser à pleine bouche, langues sorties avec fougue, sans plus chercher à se cacher, toute discrétion étant devenue inutile. Sans cesser le baiser digne d’un Klimt pornographique, Doriane a baissé la braguette du jeans de Joe et sorti l’oiseau érectile du caleçon trop étroit pour cet énorme engin recourbé vers le ciel, au gland brillant de rosée, bien circoncis, le méat fendu comme un sourire incliné. Il était deux à trois fois plus long et plus large que le mien, Les testicules à leur tour sortis à l’air libre montraient toute la puissance sexuelle de mon rival. Face à un tel adversaire, la bataille était pour moi perdue d’avance. Pour donner le change, j’ai sorti de barbecue de l’abri de jardin, car me suis souvenu que Doriane m’avait demandé de le faire. Puis je suis allé à la cuisine pour chercher d’autres bouteilles de champagne.
– Tiens, ai-je fait remarquer à Doriane, où est la viande ? Je ne l’ai pas trouvée dans le frigidaire.
– Mais, mon chéri, inutile d’en acheter : la viande, c’est toi !
– Moi ? Mais que… ?
– Tu ne m’avais pas parlé de ton fantasme secret, une nuit où nous ne dormions pas ? Eh bien, tu vois, ton rêve se réalise enfin ! Tu es content ?
– Euh… effectivement mais… je ne croyais cela possible !
– Tout est possible, mon amour. Car si je t’aime, c’est d’une façon non pas amoureuse, mais… gustative ! Une fois bien assaisonné, tu seras succulent, j’en suis sûre !
Joe avait retiré sa chemise et laissé son pantalon à la ceinture débouclée par sa maîtresse tomber à ses chevilles. Le torse luisant de sueur, il avait une musculature vraiment impressionnante, manifestement sculptée sous les haltères. Mon physique si banal ne supportait absolument pas la comparaison avec ce jeune étalon. Doriane a léché la transpiration qui s’écoulait sur les pectoraux. Puis elle l’a branlé tout en continuer à me parler, et il a rapidement éjaculé en plusieurs longs jets d’un sperme abondant. Les autres femmes ont applaudi devant ce joli spectacle.
Certaines avaient sorti leur petit vibromasseur du sac à main et se masturbaient sous leur courte robe d’été. D’autres s’adonnaient entre elles à des chatteries lesbiennes. Malgré l’aspect pénible de ma situation, l’excitation sexuelle m’a fait aimer ce moment d’érotisme en groupe. Même vidé, Joe ne débandait nullement. Doriane est venue vers moi.
– Regarde, mon trésor adoré, il y a de la semence sur mes pieds. Tu veux bien les nettoyer ?
Ma femme allait toujours déchaussée lorsque nous étions chez nous, et ses petons étaient effectivement maculés de la substance masculine de son amant.
– Mais d’abord, déshabille-toi, a-t-elle exigé. Nous n’allons pas manger un homme tout habillé ! Ce serait comme faire cuire un poulet sans l’avoir plumé.
Cette comparaison de ma personne avec un poulet a provoqué l’hilarité de toute l’assistance. J’ai ri aussi, pour faire comme tout le monde, bien que me sachant le dindon de cette cruelle farce. Il a donc fallu me dénuder devant nos invités : nouvelle épreuve de cette journée décidément si particulière. J’ai soigneusement rangé mes habits sur le dos d’une chaise, comme le patient d’un médecin. Comme j’hésitais à dévoiler mes parties intimes devant les regards gourmands de toutes ces dames, Doriane a elle-même abaissé mon slip, découvrant des génitoires aux dimension modestes, du moins ne soutenant pas du tout la comparaison avec la virilité de Joe. De nouveau, j’ai entendu s’esclaffer. Doriane semblait aux anges. Une ravissante jeune fille que je ne connais pas prenait sans cesse des photos avec un gros Reflex.
– Ta culotte est encore sale, a-t-elle fait remarquer. Tu aurais dû mieux te torcher.
Le cache-sexe est passé de main en mains. Les invitées prenaient un ait dégoûté en manipulant le tissu, mais je voyais bien qu’elles s’amusaient beaucoup de me voir si honteux. Cela me faisait bander. Obéissant, je me suis mis à genoux et j’ai léché les pieds de ma femme, lapant d’une manière très servile le sperme de Joe jusqu’à en éliminer toute trace. Puis j’ai sucé les orteils, l’un après l’autre, et ensuite, tous les cinq dans ma bouche, jusqu’au fond de ma gorge, provoquant la nausée.
Je me rendais compte d’une certaine agitation, mais ne pouvais pas voir la distribution de godes-ceintures. Dans un grand carton, il y a en avait pour chacune, à enfiler autour de la taille afin de bénéficier d’un organe mâle artificiel. Les tailles des engins étaient variées ; certains étaient de très gros diamètre, d’autre très longs, voire les deux caractéristiques en même temps. Du lubrifiant était disponible ; elles se l’étalaient avec application comme un homme se branle.
Karine est passée derrière moi en premier, tandis que je suçais toujours les pieds de ma femme. Elle m’a attrapé par les hanches et sodomisé avec brutalité, d’un grand coup de reins. J’étais encore vierge de ce côté-là. La bite artificielle m’écartelait douloureusement la petite rosette, mais en même temps, elle appuyait sur ma prostate, ce qui renforçait mon excitation et provoquait l’écoulement d’un peu de liquide par ma verge.
Délaissant l’adoration podale, Doriane a revêtu l’un de ces godes, m’a saisi par les cheveux, attiré vers elle et obligé à enfourner la longue tige dans la bouche, en appuyant sur ma nuque afin que l’engin descende jusqu’au fond de ma gorge. Une autre femme l’a rejointe pour une double fellation de plastique. Encore une autre, pour une double intromission rectale. Mon anus complètement écartelé saignait abondamment. Elles se sont relayées et toutes ont eu l’occasion de m’enculer jusqu’à la garde de leur tige qu’elles m’ont ensuite donné à sucer. Certaines portaient, sanglés sur leurs hanches, des engins à la fois pénétrants et vibrants qui les conduisait à des jouissances sadiques. Même Joe a participé à cette partie fine, comble de l’horreur, car je n’ai jamais été un homosexuel. Doriane lui a chatouillé les bourses et il a éjaculé dans ma bouche avec la même prodigalité que la fois d’avant, et j’ai dû tout avaler. Il a félicité pour ma manière de pratiquer la fellation et m’a dit que j’étais une amante formidable.
Dès que ma bouche libérée m’a permis de m’exprimer, j’ai supplié pour être achevé rapidement. Doriane m’a répondu que nous avions tout notre temps, et que nous n’en étions qu’au début des festivités. D’ailleurs, elle n’oubliait pas que c’était mon anniversaire. Elle m’a présenté le gâteau avec les bougies que j’ai soufflées. Mais je n’ai pas eu l’occasion d’y goûter, car elle m’a entarté par surprise, ce qui a fait rire tout le monde. Elle a dit que pour ce qui allait suivre, il valait mieux que je fusse à jeun. Effectivement…
La veille, j’avais fini installer au milieu du jardin un grand portique dans le but d’amuser notre futur enfant, avec échelle de cordes et une balançoire. Ce que j’ignorais, c’était le but réel que poursuivait ma femme en voulant cet équipement. À peine le temps de me remettre de mes émotions, et j’étais suspendu par les poignets à la barre supérieure, en plein soleil, les pieds ne touchant pas le sol. À cette situation déjà inconfortable, la chaleur s’ajoutant à une respiration difficile, allait suivre un tourment dont je fantasmais depuis longtemps.
Chacune, à tour de rôle, a reçu la permission de m’infliger trois coups de fouet. La lanière de cuir produisait une musique caractéristique lorsque son extrémité passait le mur du son. Lorsqu’elle a senti que je risquais de m’évanouir à cause d’une douleur trop intense, Doriane m’a libéré et j’ai cru que mon supplice prenait fin. Il n’en était rien : avec l’aide de Joe dont la force permettait de me porter d’un seul bras, elle m’a simplement suspendu par les chevilles, la tête en bas. De la sorte, le sang irriguait mieux mon cerveau, et je suis resté conscient pendant que le fouet labourait mon dos, mon torse, mon ventre et mes membres de stries sanglantes que Doriane enduisait de vinaigre et de sel. Lorsque je me plaignais d’une manière trop insistante, elle me donnait ses pieds à sucer, et les autres femmes aussi, ce qui m’apportait du réconfort.
Je lui ai dit que j’avais soif, alors elles m’ont donné à boire : chacune a uriné dans une bassine dans laquelle j’ai eu la tête entièrement plongée, toujours suspendu par les pieds, ce qui m’a contraint à une apnée prolongée. Lorsque Doriane m’a enfin permis de respirer de nouveau, j’étais presque noyé, mais c’était pour replonger aussitôt. Finalement, je préférais la flagellation. Mais je n’avais plus soif du tout.
Elles m’ont laissé sécher pendant une heure dans cette inconfortable position. J’ai vu à l’envers l’orgie à laquelle s’abandonnaient Doriane et tous les invités. Joe était un amant extraordinaire : il a déshabillé chacune de nos convives, puis a copulé avec elles sans jamais perdre de sa vigueur et de sa bandaison, pénétrant par tous les orifices, suçant avec gourmandise les vulves de celles qu’il soulevait comme des plumes afin de porter les entrejambes jusqu’à ses lèvres, debout pendant qu’il recevait une profonde fellation devant – j’ai pu constater l’expertise de Doriane – et les doigts agiles derrière, éjaculant à profusion dans les bouches, les vagins et les culs.
La jeune fille à l’appareil photo est venue vers moi et a pris plusieurs clichés à gros plan de mon pauvre corps meurtri. Comme je lui ai dit que j’avais trop chaud, elle a relevé sa robe, a baissé ma culotte et m’a donné à boire ses menstrues, car elle avait ses règles et celles-ci étaient abondantes. J’ai constaté en buvant le sang au délicieux goût ferreux qu’elle était encore vierge. J’ai léché le clitoris. Lorsqu’elle est parvenue à l’orgasme, elle a broyé mes testicules entre ses belles mains blanches, et je l’ai remerciée pour s’être si bien occupée de moi.
Enfin repus de sexe, Doriane, accompagnée de toutes les autres ainsi que de son amant, sont revenus vers moi. Elle avait bu beaucoup de champagne et titubait. Elle était nue et, sous son ventre arrondi, ses orifices intimes dégoulinaient de semence.
Avant de me détacher, elle a versé le charbon dans le barbecue, puis allumé le feu. Elle a fait brûler mes vêtements, puis je n’en n’aurai plus jamais besoin, à l’exception du slip qu’elle a conservé comme souvenir. Elle a aiguisé les lames des deux grands couteaux de cuisine, l’une sur l’autre ; j’ai frémi en entendant le bruit métallique des instruments qui allaient trancher ma chair afin de la déguster. Puis elle a préparé la longue broche très pointue, avec des fourches coulissantes pour maintenir la viande en place – c’est-à-dire moi. Elle m’a soigneusement rasé le crâne ainsi que les poils pubiens, qui autrement auraient brûlé, et m’a pesé afin de calculer la quantité par personne. Dans le cochon, tout est bon – elle m’a toujours considéré comme un cochon lubrique, sans doute avec raison.
J’ai voulu embrasser une dernière fois mon fils à naître à travers la paroi de son ventre arrondi. Elle a accepté, mais lorsque je me suis mis à genoux afin de poser mes lèvres contre la peau de son ventre, elle m’a dit :
– Il faut que je t’avoue une chose, mon chéri : tu n’es pas son père. J’ai toujours pris une contraception du lendemain, chaque fois que nous faisions l’amour. C’est Joe qui m’a permis de concevoir cet enfant, et puisqu’il est le géniteur, nous l’élèverons ensemble.
– Mais… pourquoi, ai-je demandé en pleurant ?
– Parce qu’en fait, je ne t’ai jamais aimé. J’ai toujours fait semblant, pour profiter de ton argent, mais en réalité, je te méprise depuis que nous nous sommes rencontrés. Mais je n’aurais jamais pu aimer un homme qui a un zizi aussi ridicule que le tien. Il me faut un gros braquemard, comme celui de Joe. Tous les orgasmes que tu as cru me procurer, je les ai simulés. Et aussi, à cause de l’hérédité : je ne veux pas que mon fils soit aussi pauvrement membré que toi. Allons, courage, mon chéri. D’atroces souffrances t’attendent encore, mais c’est bientôt fini : tu va pouvoir me caresser le ventre de l’intérieur, et celui des autres femmes aussi.
– Puisqu’il en est ainsi, ai-je répondu entre deux sanglots, il est mieux pour moi que tout se termine aujourd’hui. Merci, mon doux amour, de si bien t’occuper de moi. Même dans le ciel, je t’aimerai toujours.
– Allonge-toi donc sur la table, que je te glisse la broche dans le cul. Elle est bien lubrifiée et devrait te pénétrer facilement. Allons, détends-toi : je te sens un peu crispé, cela risque de rendre les choses plus difficiles. Miam ! Nous allons bien nous régaler.
– Bon appétit tout le monde !
Ce furent mes dernières paroles. La broche a glissé dans mes intestins, puis les a transpercés pour me traverser et ressortir par ma bouche. Je pouvais encore respirer presque normalement, mais pas parler.
Une fois sur le barbecue, j’ai cuit sur les braises en tournant sur moi-même au rythme du moteur électrique qui actionnait le mécanisme, en restant conscient pendant plus d’une heure. À chaque tour, lorsque j’étais tourné vers le bas, le gland de mon pénis en érection prenait feu pour s’éteindre peu après, puis s’enflammer à nouveau. La souffrance était démentielle, mais j’étais content, car chacune autour de moi appréciait le spectacle de ma longue agonie. Tout en cuisant, j’ai vu Joe dépuceler la jeune photographe dont la peau si claire contrastait bellement avec le corps noir de l’homme. Il avait la verge toute ensanglantée.
La suite, je l’ai contemplée depuis le Paradis des cocus. Les invitées ont mangé mon sexe en premier, qu’elles ont découpé avant même que je sois mort. Joe a eu la force d’étreindre encore toutes les femmes avant que chacune rentre à la maison après avoir chaudement remercié l’hôtesse, et en se disant que ce moment merveilleux devrait de dérouler plus souvent, par exemple avec leur propre époux…
Scribouillard
Content de voir que mon histoire a été publié aussi rapidement – merci pour votre réactivité. J’espère qu’elle vous plaira. Ce texte a été refusé partout ailleurs, car trop gore et dérangeant : les saintes âmes qui parcourent la toile n’aiment pas que le cul et le sang se mélangent. Il semble qu’ici, on n’ait pas froid aux yeux et qu »il y ait une place pour les fantasmes extrêmes. Bonne lecture à toutes et tous ! N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, ça fait toujours plaisir. Si vous voulez, je vous enverrai d’autres textes.
Avec plaisir d’en publier d’autres ;) oui ici on emmerde les bien pensants ;)