On me détache enfin et on retire mon bandeau.
C’est Brigitte.
Elle m’aide à me relever. Mes genoux ankylosés me font horriblement souffrir.
« Doucement Muriel. Là, c’est bien. Viens, je vais te soigner ça. »
L’extrême douceur de sa voix m’étonne un peu. Mais c’est comme prendre une cuillérée de miel, après avoir avalé du piment.
D’un regard, je fais le tour de la pièce. Jérôme n’est plus là.
« Ne le cherche pas. Il est parti se coucher. »
Il aura été dur avec moi jusqu’au bout. Il aurait pu me souhaiter une bonne nuit, me faire la bise. Oui ! Ne serait-ce que la bise. Mon petit cœur s’en serait contenté.
Peut-être a-t-il honte de ce qu’il m’a fait subir ? Ou peut-être est-il vraiment fâché contre moi ?
« Assis toi sur le lit. J’ai une pommade contre les coups. Ça devrait faire l’affaire. »
Je me sens bizarre. Comme vidée, anéantie. Je suis incapable de la moindre réaction.
« Je vais t’en passer sur les genoux et sur les poignets. D’accord ? »
« Brigitte ? Pourquoi es-tu si gentille avec moi ? »
« Parce que je t’aime, Muriel ! Parce que je t’aime ! »
« J’ai déconné, hein ? »
« Nous avons déconné toutes les deux, ma chérie. Le mieux est d’oublier très vite cette soirée. »
« Pas avant que tu m’aies dit. »
« Dit quoi, ma belle ? »
« Pas avant que tu m’aies dit si c’était bien. »
« Tu es vraiment incorrigible. Bon ! Ben, oui ! C’était bien. Là ! »
« Il t’a fait jouir plusieurs fois ? »
« Allez ! Ça suffit ! Repose-toi, maintenant ! Couche-toi. »
« Réponds-moi. Il t’a fait jouir plusieurs fois ? »
« Bon ! Après tu dors, d’accord ? Ben, oui. Il m’a envoyé au plafond au moins trois fois. Voilà ! Tu es contente ? »
« Tu as pris ta douche ? »
« Non, pas encore. J’attends que tu dormes et j’irais ensuite. Pourquoi ? »
« Donne-moi ta chatte ! Laisse-moi te nettoyer ! Tu me dois bien ça ! »
Je la renverse sur le lit et je plonge mon visage sous sa robe.
« Muriel, non ! Muriel ! Je ne veux pas ! Muriel ! Humm ! Ouiii ! Hummm ! »
Ma langue s’enfonce dans l’aggloméra de leurs plaisirs. J’écarte les grandes lèvres pour faire place à ma bouche. Les odeurs d’amour me rendent folle. Je la baise de mon nez, je me débarbouille des sécrétions gluantes. Je suis bien.
Une fois fait, je remonte jusqu’à son visage, et nous partageons les résidus qui persistent autour de ma bouche, dans un long baiser.
Je m’allonge près d’elle et prends sa main. Tout comme ce matin avec Marie.
« Brigitte ? Tu crois que je vais trop loin ? »
« Hein ? »
« Tu crois que je vais trop loin ? »
Elle ne répond pas. Je me tourne vers elle. Elle semble être endormie.
« Brigitte ? »
Elle dort. Son voyage et cette journée tumultueuse ont eu raison d’elle.
Je me lève et vais boire un verre de lait dans la cuisine. En retournant me coucher, j’aperçois de la lumière sous la porte de la chambre de Jérôme.
L’envie est trop forte. J’hésite, puis j’entre. Le cœur battant je referme doucement la porte derrière moi.
Jérôme est allongé sur son lit, en short, une revue à la main.
« Te gêne pas surtout ! On ne t’a jamais appris à frapper avant d’entrer ? »
« Ho ! Désolée ! J’ai frappé et il m’a bien semblé entendre « entrer » ! »
« Mais oui, bien sûr ! Fou toi de moi ! Qu’est-ce que tu veux ! »
J’avance doucement vers le lit, les mains dans le dos, en me tortillant comme une enfant.
« Ben, en fait, je voulais savoir. »
« Savoir quoi ! »
Je monte sur le lit, doucement, comme un fauve, et je m’avance vers lui, à quatre pattes.
« Pourquoi avez-vous choisi de baiser ma belle-mère, plutôt que moi ? »
Une bretelle glisse de mon épaule et entraîne ma nuisette, découvrant un de mes seins.
« Je ne vous plais pas ? Vous n’avez pas envie de moi ? »
Mon visage est maintenant au-dessus du sien, juste à quelques centimètres.
« Écoute ! Et d’une, tu es trop jeune et je ne couche pas avec une mineure, et de deux, de la façon dont tu t’es comportée avec ma femme et ta belle-mère, je pense que tu es plus lesbienne qu’hétéro. Donc ! »
D’un revers de main, j’envoie balader sa revue à l’autre bout de la pièce et avant qu’il ne puisse réagir, je l’enfourche.
« Et d’une, j’ai dix-huit ans révolus et depuis belle lurette. De deux, ne reprochez pas à votre femme un moment d’égarement, une envie de fantaisie. Et de trois, je me tape ma belle-mère et mon beau-père également. Comment dit-on… Je suis bi ? »
« Tu es surtout une sacrée putain ! »
Je passe mes mains derrière mon dos et caresse sa queue au travers du short.
« Hummm ! Merci pour ce gentil compliment. »
Il reste sans bouger, laissant sagement ses mains, juste posées sur mes cuisses.
« Qui a commencé ? Marie ou toi ? »
« Humm ! Ça vous torture ça, hein ? »
Ça le torture et ça l’excite aussi. À moins que ce ne soit mes caresses, mais son gland vient de dépasser de la jambe gauche de son short.
« Marie est belle. Comment résister ? Lorsque je l’ai vu sous la douche, mon cœur s’est emballé. Pour le reste, je ne sais pas. Elle a dû me trouver jolie… C’est parti comme ça… On n’a rien vu venir, rien n’était programmé et …On a déliré. Ça vous va comme explication ? J’espère, parce que c’est la seule que je vous donnerais.»
Il commence à respirer fort et pousse son membre dans mes mains par petits à coups.
Il est à point.
Je me penche sur lui, écrasant ma poitrine contre la sienne. J’approche mes lèvres des siennes, doucement, lentement, jusqu’à ce qu’elles se frôlent.
« Mais vous avez raison. Je n’aurais pas dû. Je suis désolée. Bonne nuit ! »
Je saute du lit et retourne vers la porte.
Je ne l’ai pas atteinte, qu’une main puissante arrache ma nuisette.
« Petite salope ! »
Je suis soulevée et balancée sur le ventre, en travers du lit, comme une vulgaire poupée.
« Tu veux ma bite ? Tu vas l’avoir, putain ! Viens par là, sac à foutre ! »
Il attrape mes chevilles et les tire de façon que seul mon buste reste sur le matelas.
Maintenant, mes pieds reposés au sol, je comprends que je n’ai plus qu’à m’agripper. L’assaut risque d’être bestial.
Je cambre mes reins pour bien mettre en évidence mes deux orifices.
Derrière moi, j’entends Jérôme se débarrasser de son short.
« Tu vas regretter d’être venu à Lausanne, petite ! »
Ses deux mains se posent sur mes reins et il s’introduit en moi, immédiatement après, sans préliminaires, sans douceur, sans tendresse.
Je n’en attendais pas moins après mes provocations successives.
C’est un forcené qui me pilonne. Un marteau-piqueur qui se serait emballé.
Je peine à respirer, même à gémir ou bien crier. Parler, ce n’est même pas la peine d’essayer.
« Ho-ho-ho-ho-ho ! Ou-ou-ou-ou-ou-iiiii-iiii-iiii ! »
Soudain, sans crier gare, je peux prendre une grande bouffée d’air.
Il reste en moi un long moment, sans bouger. Sans doute fait-il du self-control pour ne pas jouir de suite.
Il se retire doucement et se place contre mon anus. Il pousse doucement et progressivement. Je me remplis lentement, sans douleur.
« T’aime ça, te faire enculer, hein ? »
« Hummm ! Ho oui ! C’est bon, comme ça ! Ouiiii ! »
« Tu la sens bien ma queue dans ton cul ? Hummm ! »
« Ho ouiiii ! Elle est bonne ! Hummmm ! Ouiiii encooore ! »
« T’en veux salope ? Je vais t’en donner moi ! Rhann ! »
Il plonge fort dans mon cul, puis, comme tout à l’heure, il accélère jusqu’à me rendre folle de plaisir.
Ses couilles frappent mon vagin si fort qu’elles me font presque mal.
Je n’ai jamais été sodomisée si fort, si vite. Je sens l’air qui se comprime dans mes intestins.
« Tu mouilles du cul, salope ! Tu aimes ça, hein ? »
Ho oui, j’aime ça et je ne suis pas longue à hurler de bonheur.
Je le sens, il veut me finir, il veut se finir.
Il libère mon cul et replonge sans attendre dans mon ventre. Plaisir divin du membre qui rentre à la maison, je remonte en flèche.
« Rhooo ! Ouiii ! J’aime quand tu me baises à fond ! Hummm ! Hoooo ! Ouiii ! »
« Harggg ! Tu es bonne ! Salooope ! Je vais tout te donner, petite pute ! Harggg ! »
Soudain, sans ménagement, il me jette au sol et place mon visage devant sa queue, en me tenant par les cheveux.
« T’en veux ? Tiens, en voilààààà ! Hargggggg ! Hummmmm ! Ouiiiii ! »
Son foutre éclabousse mon visage. J’ouvre la bouche avec l’espoir d’en récolter un peu. Mais son plaisir semble être de me souiller au maximum.
« Toi et ta salope de belle-mère, vous êtes deux belles putains ! Tu m’as fait cocufier ma femme, merde ! La honte ! Elle ne mérite pas ça ! Merde ! »
Il a lâché mes cheveux et il s’est assis sur le bord du lit. Moi, toujours au sol, je récupère du miel chaud au bout de mon index et je m’en délecte.
« Ben ? Vous n’allez pas faire une dépression, non ? Allons ! Il n’y a pas mort d’homme ! »
« Tu ne comprends pas ! Je ne veux pas perdre ma femme, moi ! »
« Vous ne la perdrez pas. Je vous le jure. Vous ne la perdrez pas, parce que… »
« Parce que quoi ? »
« Non, rien. Je n’en sais rien. »
« Parce que quoi, Muriel ? Réponds bon sang ! »
« Ben… Parce que…C’est Marie qui me l’a demandé. Voilà ! »
« Quoi ? Ma femme a demandé que je couche avec vous deux ? Tu te fous de moi, là ? »
« Non, non ! C’est vrai ! Enfin… Pour moi. Brigitte se n’était pas prévu, mais bon ! »
« Pourquoi aurait elle fait ça, hein ? »
« Parce qu’elle vous aime et voulait vous faire un joli cadeau. Je ne suis pas un joli cadeau ? »
Je le sens complètement ahuri parce que je viens de lui dire. Je me glisse entre ses cuisses et prends son membre ramolli entre mes lèvres. Mais l’appareil ne répond plus.
Je me contente alors de le nettoyer comme il faut.
Je me lève et avant de partir, je lui donne un dernier baiser.
« Allez ! Je vous laisse. Pour ce qui est de ce que vous avez vu… Vous savez ? Moi, Marie… Le concombre,…Gardez ça pour vous. Vous risqueriez de l’embarrasser inutilement. »
Je l’abandonne à ses songes et vais prendre une douche.
Brigitte dort toujours.
Ouf ! Quelle journée !
La nuit a été réparatrice. Je suis en pleine forme.
Brigitte dort toujours. Je me lève et tombe nez à nez avec Marie qui sort de la douche.
« Déjà rentrée ? Quelle heure est-il ? Jérôme est déjà parti ?»
« Alors ? Alors ? Raconte ! »
« Raconte quoi ? »
« Rhooo ! Ne fais pas l’idiote ! Je suis cocue ou pas ? »
« Comment s’’est passée ta nuit ? »
« Comme tu l’as dit ! J’ai tremblé, j’avais chaud, mon cœur battait fort et j’ai dû enfermer ma jalousie dans un coin de me tête. Alors ? Maintenant, tu vas répondre ? Je le suis ou pas ? »
« Tu es excitée, hein ? »
Elle prend ma main et la glisse sous sa robe de chambre.
J’ai ma réponse. Elle est trempée.
« Si tu ne me le dis pas, je… »
« Tu l’es ! Marie, tu l’es. Tu es cocue. »
Elle se jette dans mes bras et me serre fort contre elle. Mais je n’arrive pas à savoir si elle est heureuse ou triste.
« Ça va ? Marie ? »
« Ça fait tout drôle. Raconte-moi. Je veux tout savoir. »
« Et bien en fait, ça n’a pas été très simple et… »
« Et quoi ? »
« Eh bien Brigitte a beaucoup apprécié. »
« Il s’est tapé Brigitte ? Raconte-moi, vite ! »
Je lui raconte en détail les péripéties de la soirée. Elle écoute attentivement, jusqu’au bout, en silence.
« …Je lui ai donné un dernier baiser et je lui ai souhaité bonne nuit. Voilà ! Tu sais tout. »
« Putain Muriel ! Ma chatte dégouline ! C’est normal, ça ? Hihi ! »
« C’est que ton état de cocue te plaît. Alors c’est normal ! Hihihi ! »
Elle me prend de nouveau dans ses bras et me donne le plus doux des baisers.
C’est le moment que choisi Brigitte pour entrer dans le salon.
« Oups ! Désolée ! »
« Non, non, Brigitte ! Venez, j’ai préparé du thé ! »
Elle s’assoit dans le canapé. Je suis amusée par sa façon d’être mal à l’aise. Et ça ne s’arrange pas, lorsque Marie enfonce le clou.
« Alors, vous avez passé une bonne soirée ? »
Elle me regarde, rougissante, un grand vide dans les yeux.
« Hein ? Heuuu, oui, ça va. »
« Mais dites-moi. Muriel n’a pas pu voir qui avait commencé. Qui a embrassé l’autre le premier ? »
J’ai l’impression qu’elle va s’évanouir. Mais elle se reprend en cachant sa honte derrière une colère absurde et qui sonne faux.
« C’est la faute de cette petite pute ! C’est elle qui a tout provoqué ! C’est elle qui voulait coucher avec votre mari. C’est une manipulatrice, méfiez-vous ! Elle m’a balancé parce qu’il n’a pas voulu d’elle ! Mais c’est elle qui m’a poussé dans ses bras ! Tout vient d’elle et… »
Marie éclate de rire et décide de mettre fin au calvaire de ma belle-mère.
« Hahaha ! C’est bon Brigitte ! Calmez-vous ! Je vous fais marcher ! Hahaha ! Je suis au courant ! Tout va bien ! Hahaha ! »
Marie lui explique que c’est elle qui voulait être cocue, et qu’elle était heureuse que ce se soit produit.
J’essuie mes yeux qui pleurent de rire et avoue le reste de la nuit à belle-maman.
« Puff ! Bande de salopes ! J’ai cru mourir ! »
Finalement, elle le prend plutôt bien et en rit avec nous.
Marie nous laisse pour appeler Jérôme. Elle reste une bonne heure au téléphone et revient le rose aux joues.
« Alors ? »
Elle nous fait un sourire magnifique avec des étoiles dans les yeux.
« Ben, je crois que ça va changer notre vie ! »
Brigitte et moi sommes heureuses que tout se termine bien.
« Il m’a avoué aussi, nous avoir vu, hier. Et que tu le savais, Muriel chérie. »
« Ben oui, mais je ne voulais pas foutre la zizanie. Alors comme ça, vous allez continuer ? »
« Oui, sûrement. On ne sait pas très bien encore, comment, ni dans quelles conditions, mais c’est sûr, nous deviendrons libertins. Et ça, c’est grâce à toi et Brigitte. Mais ce n’est pas tout. Hihi ! »
« Ha bon ? Quoi d’autre ? »
« Je lui ai avoué pour Chantal. Il m’a dit qu’il avait des soupçons, mais rien de plus. Finalement, il trouve ça génial et ça l’excite beaucoup. »
« C’est cool ! Vous allez prendre un nouveau départ ! »
« Oui, c’est certain. Tiens, à propos de départ, Damien sort demain à quatorze heures. »
Mon sourire disparaît d’un coup.
« Ha ? Déjà ? Enfin, non… Ce n’est pas ce que je voulais dire. Je suis heureuse, mais ça veut dire que nous allons bientôt partir. »
« Si ça ne te dérange pas, Muriel, nous prendrons la route dès les papiers de sortie signée. »
« Oui, bien sûr ! Bien sûr. »
J’ai le cœur qui se serre. Me dire que je ne verrais plus Marie, m’est insupportable. Je ne pensais pas qu’un jour, je m’attacherais autant à une fille.
Fatiguée par une nuit difficile, elle part se coucher.
« Bon ! Eh bien puisque nous partons demain, je vais faire des emplettes avant d’aller à l’hôpital. Tu viens avec moi Muriel ? »
« Heu, non, je vais rester là. »
Mais à peine la porte fermée, je me faufile dans la chambre de Marie.
Elle est étendue en chien de fusil, à même la couverture, entièrement nue. À mon grand désarroi, elle dort déjà.
Je retire ma nuisette et je me couche tout contre elle, en épousant les formes de son corps.
Je l’entoure doucement, d’un de mes bras. Je pose ma main sur un de ses seins. Je le caresse avec amour, jouant avec son téton pour le faire durcir.
Je me sens tellement bien, que je m’endors.
C’est le bruit de la porte d’entrée qui me réveille.
Marie n’a pas bougé. Moi non plus du reste. Je me lève sans faire de bruit et sors de la chambre.
Brigitte ne semble pas étonnée de m’en voir sortir. Elle me montre les babioles qu’elle a achetées, nous mangeons un morceau et nous prenons la route de l’hôpital.
Damien va bien et est ravi d’apprendre que sa libération est proche.
Je suis contente de le voir et d’être avec lui, mais mon esprit est ailleurs. Ça devient très vite, une véritable torture et je m’échappe en milieu d’après midi, prétendant un mal de tête carabiné.
Je rentre doucement dans l’appartement et pousse la porte de la chambre.
« Haaaa ! Hinnnn ! Hinnnn ! Ouiiii ! »
Marie se masturbe gentiment. Elle a les yeux fermés. Je regarde son corps onduler comme une anguille, accompagner ses doigts qui la pénètrent doucement. De son autre main, elle frotte son clito, mais le mouvement s’accélère tout à coup.
« Ho Ouiii ! C’est bonnnn ! Ouiii ! Humm Muriellllll ! Muriellllll chériiiie ! Hummm ! »
Appuyée à la porte, je ne peux pas rester insensible à ce délicieux spectacle. Je glisse une main sous ma jupe et me caresse à mon tour.
Je suis touchée de la voir jouir en pensant à moi. Et je semble la rendre heureuse en plus.
« Hoo Ouiii ma petite Muriel ! Branle-moi biennn ! Ouiii ! Comme caaa ! Hummm ! »
« Hummm ! Marieeee ! Toi aussiii ! Branle-moi foooort ! »
Surprise d’entendre ma voix, elle sursaute et s’assoit au milieu du lit.
« Oups ! Tu es là depuis longtemps, ma chérie ? »
« Suffisamment pour savoir que tu penses à moi. Hihi ! »
« Hummm ! Viens là mon amour ! Viens m’embrasser. »
Je grimpe à genoux sur le lit et nous nous enlaçons un long moment, avant d’échanger un baiser fougueux et passionné.
« Je n’ai pas envie que tu partes, Muriel. »
« Je n’ai pas envie de partir non plus. Mais la vie est ainsi faite. »
« Tu sais, j’aime beaucoup Chantal, mais toi, c’est plus fort. Je ne sais pas pourquoi. »
« Ce n’est pas moi que tu vas regretter, mais mon grain de folie. »
« Tu crois vraiment ce que tu dis ? »
« Non, pas le moins du monde. Je veux juste que tu ne sois pas triste. »
« Ose me dire que toi, tu ne l’es pas, petite fille ! »
Nous laissons nos corps s’effondrer sur le matelas et nous laissons notre tristesse s’exprimer. C’est un festival de caresses, d’attouchements, de baisers de toutes sortes. Ce n’est pas l’amour pour l’amour, mais l’amour par amour.
Je sais que cette femme laissera une trace indélébile dans mon cœur et dans mon âme.
Les heures passent, inexorablement. Il nous semble manquer de temps pour donner tout ce que l’on a à se donner.
Jérôme rentre, puis Brigitte. C’est la première fois que nous nous retrouvons tous les quatre, ensembles.
Nous sentons bien qu’il pourrait se passer quelque chose de fantastique, de magnifique, d’exceptionnelle. Nous formons un quatuor plein de promesses, bourré d’envies.
Mais il est déjà l’heure pour Marie, de nous quitter.
Le trio restant, n’a pas le cœur à la frivolité. En tout cas, c’est valable pour moi.
Nous mangeons le concombre qui n’avait pas été touché. On se demande bien pourquoi.
Après manger, je surprends Brigitte faire les yeux doux à Jérôme.
Je décide de m’éclipser pour leur laisser le champ libre.
« Je sors ! Je vais me promener au bord du lac. À tout à l’heure ! »
Je pose un gilet sur mes épaules et sors avec ma petite robe d’été fétiche.
La chaleur à disparu et il fait bon marcher. Je trouve un coin agréable face au lac Léman et je m’installe sur un banc.
La nuit s’est installée et je rêvasse à ces derniers jours, tout en contemplant le jet d’eau illuminé.
« C’est joli, non ? »
C’est un homme qui c’est sur le banc. Perdue dans mes pensées, je ne l’ai même pas vu arriver. Il est assez élégant. Une cinquantaine, cheveux gris, large sourire, bedonnant, mais pas trop.
Devant mon silence, il tente d’engager la conversation.
« Tu es de Lausanne ? »
« Non, non ! Je suis française. »
« Ha ! En vacances alors ? »
« Non, même pas ! Ou presque. »
« Avec un petit ami ? Tes parents ? »
Encore un qui me prend pour une gamine. Il est plutôt pas mal et je décide de jouer le jeu pour oublier un peu ma peine.
« Oui, avec mes parents. Mais nous repartons demain. »
« Ho ! Je vois. Ils t’ont laissé la permission de minuit ? »
« Ho non ! Ils ne sont pas comme ça. Ils me laissent libre. J’ai dix-sept ans quand même ! »
« Ben oui. En effet, tu n’es plus un bébé. »
Il est à point, je le sens. Pour preuve, il se rapproche de moi, presque à me toucher.
« Tu n’as pas froid ? »
« Si un peu. »
Il passe un bras derrière moi, pour frictionner mon dos et mes épaules. Avec sa main libre, il prend mes mains pour les réchauffer. Bref ! Il a établi le contact physique et je suis certaine qu’il bande déjà.
Les hommes sont tellement prévisibles.
« C’est normal ! Tu es très peu vêtue. Tu sais, ici, les nuits sont fraîches. »
Je veux le faire languir un peu, alors je me lève.
« Non, mais ça va quand même. Merci. »
« Tu t’en vas ? »
« Non, je vais me promener un peu. »
« Connais-tu le parc ? »
« Heuu, non, pas du tout. »
« Houla ! Il ne faut pas que tu repartes sans avoir vu ça ! Viens, je vais te montrer. Il y a une statue superbe. Tu vas adorer.»
Nous voilà parti le long des berges du lac.
Il me prend par la taille. Mais petit à petit, sa main remonte insidieusement, jusqu’à venir se caler sous mon sein droit.
Doucement, il l’entoure de son pouce et de son index. Voyant que je suis sans réaction, s’imaginant peut-être que je n’y prends pas garde, il laisse glisser son pouce jusqu’à mon téton, puis remonte et ainsi de suite.
Mais nous arrivons au parc et voyant une statue, je me dégage et cours vers elle.
Il doit enrager, car il s’apprêtait à palper ma poitrine à pleine main.
« C’est celle-ci ? Elle est belle ! »
Je virevolte autour de l’œuvre d’art. Je dois le rendre fou, de bouger ainsi.
« Oui, c’est une sculpture d’un certain H. Paquet. »
« Paquet ? Comme un paquet ? Hihi ! C’est drôle ! »
Elle représente une femme nue, accroupie et reposant sur un genou, ses mains posées sur celui-ci.
Je finis par arrêter de courir et me place devant pour la contempler.
« Comment la trouves-tu ? Elle est jolie, non ? »
« Elle est magnifique ! »
Il se colle dans mon dos et me serre dans ses bras en posant ses mains sur mon ventre.
Je jette un œil aux alentours.
Le parc est désert. Il savait qu’ici nous serions tranquilles.
Il fait bien une tête de plus que moi, et il pose sa joue sur mes cheveux.
« Oui, c’est vrai ! Elle est très belle. Je pense qu’elle a les mêmes seins que toi. Et son ventre doit être aussi dur que le tien. Non ? »
Il s’excite tout seul et je sens une protubérance apparaître dans son pantalon.
« Ben, pour mes seins, oui, probablement ! Mais pour mon ventre, je ne sais pas ! Hihi ! »
« Fais voir ça ! »
Il fait sauter deux boutons de ma robe et glisse ses mains dans l’ouverture. Le contact de celles-ci sur mon ventre, me donne un long frisson et contracte mes muscles.
« Humm ! Oui, oui ! Ton ventre est très dur. »
Il le caresse doucement et remonte jusqu’à mes seins qu’il prend cette fois-ci à pleines mains.
« Eux aussi sont bien durs ! Hummm ! J’adore ! Tu ne portes jamais de soutien-gorge ? »
Deux autres boutons sautent et tout le haut de ma robe est désormais entièrement ouvert.
Je me dégage et commence à me reboutonner.
« Écoutez, je ne sais pas si… »
Je me suis retournée et lui fais face. Il prend mes poignets et baisse mes bras le long de mon corps. Mes seins sont toujours offerts à son regard.
Il me maintient fermement et m’écrase entre lui et le socle de la statue.
« Tu as peur ? Tu as peur de l’amour ? »
L’occasion rêvée pour jouer l’ado offusquée.
« Ho ! Je ne suis pas vierge ! J’ai déjà fait l’amour ! »
« Ha oui ? Beaucoup ? »
Je lui fais une petite moue. Et je lui réponds timidement, presque imperceptiblement.
« Trois fois. »
Je sais que ça va le rendre fou de désir.
« Avec le même ? C’est ton petit ami.»
« Oui, mais il m’a quitté. J’ai beaucoup de peine. »
« Ma pauvre chérie. Laisse-moi te consoler comme tu le mérites. »
Il dépose un baiser sur mon front et entreprend de déboutonner la totalité de ma robe.
« Mais ? Tu ne portes rien ? Pas même un string ? »
Il glisse une main entre mes cuisses et frotte mon coquillage, tout en caressant mes seins de son autre main.
Je m’abandonne.
« Tu mouilles salope ! Ça te plaît ? »
« Hummm oui ! Damien ne me caressait pas si bien. »
« Et comme ça ? Il te branlait comme ça ? »
Il plonge deux doigts dans ma fente et me branle comme un malade.
« Ohhh ! C’est trop bon ! Ouiii ! Comme ça ! Ouiii ! »
« Tu sens la bosse dans mon pantalon ? Sors ma queue, chérie ! »
Je fais celle qui hésite.
« Vas-y mon amour ! N’aie pas peur ! Tu vas voir ce que c’est qu’une bite d’homme ! »
Timidement, je descends sa fermeture éclair et y glisse ma main. C’est drôle, mais je ne suis pas surprise de constater que lui aussi, ne porte rien.
« Alors ? Elle te plaît ? Vas-y, goutte la mon amour ! »
« Ho ! Non, je… »
« Goutte-la ! Tu vas aimer, tu vas voir ! »
Il appuie sur mes épaules. Je ne le montre pas, mais j’ai hâte de la sentir sur ma langue.
Je m’agenouille sur l’herbe et dans un premier temps, je gobe ses couilles.
C’est agréable. L’homme est parfumé et sent très bon.
Sa queue, dure comme du béton, frotte ma joue, mon front. Et puis je me décide à la laisser glisser entre mes lèvres.
Je le suce maintenant depuis quelques minutes. J’ai très peur de le faire jouir, alors je me relève.
« Alors ? Ça t’a plu ? Elle est bonne ?»
« Oui, un peu. »
« Allez ! Ne fais pas ta timide. Viens là que je te baise ! »
Il me fait reculer, jusqu’à l’accoudoir d’un banc, sur lequel il me fait m’asseoir, puis, il relève mes jambes.
Je perds l’équilibre et je me retiens comme je peux au banc et à son dossier.
Il se penche sur moi, trouve lui aussi un moyen de se tenir, et il me pénètre enfin.
Ça bite est bonne. Il me prend bien et très vite je monte à l’orgasme.
« C’est trop boooon ! Hummmmm ! Encore ! Ouiii ! Encore !»
«! »
« Non, non ! Ne jouissez pas en moi ! »
« Petite pute ! Tu préfères me boire, hein ? »
« Non, non ! Ce n’est pas ça ! Je ne prends pas la pilule ! »
« Génial ! Je vais t’engrosser, petite pute. Tu repartiras en France avec mon bâtard dans le ventre ! »
« Non, non, je vous en supplie ! »
Trop content de penser me saillir, il éjacule en longs jets tout au fond de mon utérus.
Pauvre homme. S’il savait.
Content de lui, il essuie sa queue sur mon ventre et sur mes cuisses.
« Alors, tu vois ! Un vrai homme c’est mieux, non ? Salut putain ! Quand tu mettras bas, pense à moi. Hahaha !»
Et il disparaît derrière des arbres.
C’est avec le cœur un peu plus léger que je retourne à l’appartement.
J’entends Brigitte jouir dans la chambre de Jérôme.
Je ne les dérangerais pas et je vais prendre une douche avant d’aller me coucher.
Le lendemain matin, nous nous préparons. Marie ne va pas se coucher et reste avec nous, jusqu’au moment du départ.
Ce sont les larmes aux yeux que nous nous disons au revoir. On se promet de se téléphoner, de se revoir.
Je pleure une grande partie du trajet retour.
Marie me manque déjà.
À Suivre !
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