Histoire de sexe Mon Parking Chapitre 18

Une fois Antoine monté au premier étage, je me suis déshabillé pour me doucher. Un papier est tombé de ma poche. Je l’ai ramassé et j’ai lu les mots : un numéro de portable avec un nom, Jean, ou en thaï, Woo Lo. Je l’ai mis de côté pour prendre la douche, bien nécessaire, puis je me suis couché en bas pour ne pas déranger et me suis endormi assez vite.

Mon téléphone a bipé, et j’ai vu le nom de mon pote affiché. Après les salutations d’usage, il m’a dit d’aller voir une note sur mes mails et m’a félicité. Avant la soirée, j’avais effectué quelques mouvements d’actions sur des groupements d’usines potentiellement intéressées par un regroupement en vue de matériels complexes militaires.

— Va voir, tu as gagné le gros lot. Je suis partant pour ta prochaine idée.

J’irai voir plus tard. Pour l’instant, j’ai appelé Woo. La voix qui a décroché avait en effet un fort accent asiatique.

— Bonjour, je suis Woo.

— Hier soir, tu as glissé ton numéro tout près de mon sexe. Tu t’en rappelles ?

— Oui, en effet, j’ai pensé que vous aviez oublié. Je vous le dis tout de suite, je suis puceau avec homme ou femme.

— Alors, que cherches-tu ?

— Un homme, un vrai, qui ne se cache pas, comme moi je le fais.

— Mais tu es là depuis quand ?

— Une annonce dans un journal thaï demandait un jeune mec parlant français pour servir dans un bar-restaurant. J’ai écrit, et je suis venu. Le patron n’est pas méchant, mais l’ambiance de l’établissement a révélé en moi des choses. Et puis, vous étiez beau, alors j’ai jeté la bouteille à l’eau. Je gêne en racontant ça ?

— Non, pas du tout. Mais tu as un travail et un logement ?

— Je veux bien tout quitter, je n’ai rien signé, et j’ai très envie de vous connaître mieux.

— Tu te doutes de ce que je vais t’imposer ?

— J’ai vu des vidéos, et j’adore le cuir et tout ce qui va avec.

— Même sans le cuir ? Nu ?

— J’espérais cette question. Oui, et je peux être libre vite. J’ai un jour libre entièrement mardi. Vous pouvez m’héberger ?

— Oui, je vais arranger ça, et si tu n’es pas farouche, tu restes chez moi. Tu sais que j’ai un ami ?

— Oui, hier soir, vous étiez deux. Je peux aussi être docile avec lui. On peut se voir avant si vous le souhaitez, j’ai les matins libres jusqu’à 11 heures.

— OK, viens demain vers 8 heures passer l’examen de ton corps.

Je lui ai donné l’adresse et l’étage, porte de droite.

— Oui, monsieur, je bande déjà.

— Ne te touche pas d’ici là. Bye, à demain.

Encore nu, je suis monté à l’étage. Antoine était réveillé et flemmardait.

— Tu sais que tu es à mon service aujourd’hui !

— Oui, je pensais à ça.

— Alors, debout, et fais le café. Pendant qu’il coule, douche-toi. Ne te branle pas, la caméra de la douche est ouverte. Aujourd’hui, je te laisse tranquille. Demain, à 8 heures, tu iras ouvrir et entrer, puis tu m’appelles. J’attends le café à la cuisine. Reste nu, j’irai bosser, et tu prépareras à manger pour midi et soir.

— OK, et je ne peux pas savoir à qui j’ouvre ?

— Non.

Il s’est levé, sexe raide.

— Douche-toi à l’eau froide.

J’ai attendu dans la cuisine qu’il ait préparé le café et les tartines beurrées. Une fois sur la table, assis face à moi, je lui ai dit que le jeu cesserait le lendemain.

— D’ici là, tu ne te branles pas, et je te pose un collier après déjeuner avec des menottes qui ne t’autoriseront pas à toucher ton sexe. Pour pisser, tu iras dans la douche pour ne pas arroser partout !

Après le café, je lui ai mis un collier avec des menottes fixées par des chaînettes courtes, lui permettant tout au plus de se toucher la poitrine, et je suis descendu bosser. En effet, ce que j’avais fait la veille avait fortement augmenté mon capital, et j’ai pu en retirer pour diversifier les actifs. Je ne vois jamais le temps passer quand je bosse, et c’est Antoine qui m’a appelé pour monter manger.

— Je vais mettre une carte bancaire bloquée à une somme dans la poche de ta chemise. Tu pourras faire les courses du soir, et fais du bon et frais. Je ne crains pas la chaleur, mais il fait quand même chaud aujourd’hui.

On a mangé, difficile pour lui, mais à chacun son problème.

— Après le repas du soir, tu t’allongeras sur le lit, cuisses ouvertes, disponibles, que je t’enfile bien à fond, et je te détacherai. Tu me réveilleras à 7h30 avec un café. Mets juste le short de jogging. Tu iras ouvrir quand ça sonnera.