Chapitre 1
La terrasse
Luxeuil, une luxueuse propriété dans un quartier résidentiel, à la fin de l’après-midi
Je sors de la maison. Sur la terrasse au bord de la piscine, je suis accueillie par le parfum de la nature. Je pose mon sac à dos sur la table. Je retire la tenue que je porte au lycée : body court laissant voir mon ventre onctueux orné d’un bijou au nombril, micro-short découvrant le rebond de mes fesses grasses (je suis nue et épilée en-dessous) et j’enlève le soutif, libérant mes seins lourds et mous qui dégringolent aussitôt. Je défais mes cheveux châtains foncés.
Laissant traîner le tout par terre, j’envoie promener mes baskets et, toute nue, j’ouvre mon sac pour la forme et j’en extrais un cahier et une tablette. Je m’installe avec satisfaction sur un transat. Je pose mes affaires par terre et j’entreprends de me masturber.
Tenant l’un de mes gros seins d’une main, écartant mes cuisses longues, épaisses et galbées, je caresse ma fente humide, hmmm, que c’est bon… Très excitée, je saisis l’anneau qui traverse depuis peu mon gros clito dans toute son épaisseur et je tire légèrement dessus, oh, que c’est sensible… La jouissance monte irrésistiblement lorsque je suis dérangée dans mon plaisir. Une voix féminine qui me paraît infiniment désagréable.
« Véronique, qu’est-ce que tu fabriques ?!
« Je… Je révisais… Tu me déranges en pleine montée de l’orgasme, Maman, c’est très désagréable ! Tu le vois bien, je me masturbe !
« Qu’est-ce que c’est que ce langage ? Comme ça, en public ? Tu pourrais mettre quelque chose, quand même ! Au moins un maillot de bain ! Et si René rentre ?
Je ricane :
« Tu as peur que je te pique ton jules ?! Pas de danger, tu peux te le garder ! Et tu sais bien qu’il va rentrer de l’hosto à pas d’heure ! Il ne m’a pas attendue pour te tromper, il se tape toutes les infirmières et aides-soignantes !
Je la sens en colère. Elle doit avoir envie de me frapper mais elle se retient.
« J’en ai assez de cette insolence !! Mais qu’est-ce que c’est ?!
« Ça ? C’est mon piercing au clitoris. Faut sortir un peu, ma petite Maman ! C’est un vrai, pas un piercing au capuchon ! Il faut le mériter, cela fait très mal quand on le pose !
« Le perceur n’a pas demandé mon autorisation ?! Et avec quel argent as-tu fait cela ?
« Tu es au courant que j’ai 18 ans depuis un mois, quand même ? D’abord c’est une tatoueuse-perceuse, c’est une nana, ensuite je l’ai payée avec une partie de l’argent que Mamie m’a donné pour mon anniversaire ! Bon, c’est fini, l’interrogatoire ? Il me faudra de l’argent pour me faire retirer les petites lèvres et le capuchon et me raccourcir les grandes lèvres, je suis allée voir un chirurgien esthétique, c’est très cher ! J’ai attendu mes 18 ans pour le faire parce que tu ne voulais pas ! Mamie veut bien me l’offrir mais seulement une partie de la somme.
« Et elle ne m’a pas mise au courant de tes lubies ? Je vais lui dire deux mots, moi !!
« D’abord tu lui fiches la paix, c’est la seule personne qui me comprend, ensuite elle n’est pas coincée comme toi !
Elle prend un air exaspéré mais essaie visiblement de se calmer.
« OK, on se calme et on va arrêter de s’engueuler… Mireille et Régis t’invitent pour les vacances chez eux, à Collioure. Tu sais qu’elle est prof de maths, elle propose de te faire réviser ! J’ai téléphoné à ton père, il est d’accord ! Et comme tu n’as pas de petit ami en ce moment…
« Ah oui, je veux bien, c’est une bonne idée, ils sont sympa… Oui, je sais, c’est ta meilleure amie et gnagnagna..
« Mets quelque chose, tu vas choquer Rachida !
L’employée de maison vient d’arriver sur la terrasse avec tout un matériel de nettoyage et entreprend de frotter vigoureusement le carrelage rugueux avec un balai perfectionné. Elle sourit :
« Ne vous inquiétez pas pour moi, Madame… Je donne simplement un coup à la terrasse avant de partir, ce sera plus propre pour Mademoiselle Véronique…
« Vous êtes adorable… Tu peux remercier Rachida…
« Merci, Rachida !
« Je t’ai pris ton billet de TGV pour demain matin, c’est un direct. Mireille t’attendra…
« Tu as hâte de me voir les talons, si je comprends bien ?
Sans attendre la réponse, je me lève et, toujours toute nue, je plonge dans la piscine.
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