Chapitre 22 et 23
Le souvenir
Angoissée, je me retrouve seule dans ma magnifique chambre dont j’étais si contente en arrivant… Je me lève endolorie. Tout mon corps me fait mal : cette atroce punition est bien étudiée… Dans combien de temps le doliprane va-t-il agir ? Au fait, je ne me suis pas méfiée : j’espère que c’est bien du doliprane qu’elles m’ont donné…
La première chose à laquelle je pense désormais, c’est de pouvoir sortir de là. Je marche jusqu’à la porte. Les salopes, elles m’ont enfermée… Il faut que j’appelle : la police mais vont-ils croire mon histoire… Maman, Mamie ? Albert ? Laura est au courant et elle accepterait certainement de m’aider…
Je fouille fébrilement mon sac : mon téléphone est bien là. Au fait n’est-ce pas curieux qu’elle me l’ait laissé ? Elle a dû y placer un logiciel espion, c’est ainsi qu’elle sait que je suis passée par la propriété de Albert… Le réinitialiser ? Elle va s’en apercevoir et cette fois elle va vraiment me le confisquer… L’éteindre ? Elle va en conclure que je me doute de quelque chose. Le mieux est de ne toucher à rien mais je ne peux plus m’en servir normalement, elle doit suivre et même enregistrer mes conversations ou alors il faut que je joue la comédie…
Je dois essayer de fuir à la première occasion. Ouf, j’ai toujours mes papiers, elle ne me les a pas volés et j’ai toujours l’argent liquide de mes passes. Il faut avant tout que je fasse semblant de lui obéir… Je repense à Maman et à Mamie… Ce n’est pas entièrement de ma faute, tout cela, c’est Maman qui m’a envoyée chez Mireille… C’est promis, en rentrant je m’occuperai de mes révisions de maths et je me reconvertirai dans la bigoterie… Tiens, mon téléphone sonne, justement…
« Mamie ? Oui, super, t’inquiète, oui, mon ami est sympa et il baise bien, oui, il est honnête avec moi, oui, je sais, c’est important, l’honnêteté… Au fait tu te souviens de l’histoire que tu m’as racontée au moins dix fois ? Ton père, mon arrière-grand-père, Grand-Pa, l’officier allemand qui s’était rendu à lui en 1944 ? Il voulait être remis aux Américains et pas à la Résistance…
« Euh oui, je sais, chérie, oh, tu exagères, je te l’ai raconté une fois, peut-être deux, pourquoi m’en parles-tu ?
« J’ai repensé à cette histoire en voyant un monument commémoratif à Hyères (c’est inventé mais il y a certainement l’un de ces monuments…). L’Allemand avait remis un « souvenir » à Grand-Pa, tu me l’avais même montré…
« Tu veux dire…
« Un souvenir, Mamie, un joli souvenir, quelque chose d’allemand, je ne sais plus comment cela s’appelle, j’y ai repensé, c’est tout…
« Tu as l’air bizarre, chérie…
« Mais non, Mamie, pas du tout… Là, je vais te laisser, Mireille vient d’entrer… A plus…
J’espère qu’elle aura compris qu’il se passe quelque chose et que cette sale espionne de Mireille, elle, n’y aura vu que du feu (si j’ose dire)… Le souvenir, c’était le pistolet que cet Allemand avait remis à mon arrière-grand-père, un « Lüger » avec toutes ses munitions (huit balles) et que Mamie gardait précieusement (et illégalement).
Valérie vient d’entrer toute nue avec sa table à roulettes.
« Je dois te faire un lavement comme Mireille me l’a ordonné : ton anus est très apprécié par les clients. Tu passes d’abord aux toilettes, s’il te plaît ?
Nue pour la séance de sexe
Mireille entre dans la chambre. J’entends des conversations au rez-de-chaussée.
« Tu peux mettre la robe que tu avais tout à l’heure, elle conviendra très bien…
« Ils sont combien ?
« Il y a une centaine de couples.
« Je ne peux pas, Mireille, j’ai trop mal après la punition, je peux à peine bouger !
Elle ricane :
« Qui te parle de bouger ?! Ils veulent simplement tes trous !!
« Mais, Mireille…
Une violente gifle me fait exploser la tête.
« C’est tout, oui ? On t’attend au rez-de-chaussée ! Dépêche-toi !
Je peux à peine remuer et j’ai du mal à marcher. Le lubrifiant épais que Valérie a injecté dans mon rectum après le lavement fuit et coule entre mes fesses et mes cuisses, zut, je vais tacher la robe… Valérie, toute nue, me charge sur son épaule et descend l’escalier, chargée de son fardeau et nous sommes accueillies par des exclamations.
A l’envers, je vois une foule dénudée d’hommes et de femmes de différents âges. Les hommes sont souvent en érection et certains se masturbent. Mireille, entièrement nue elle aussi, claque des mains et réclame le silence tandis que Valérie me dépose sur un lit surélevé et m’étend sur le dos et je crie de douleur : tous les mouvements me font mal. Me tête pend dans le vide sur le rebord du lit. Elle m’enlève ma robe.
« Le corps de cette petite pute est à votre disposition et tout le monde aura sa part, dit-elle, je vous demanderai seulement d’attendre votre tour dans l’ ordre !
Des filles nues manifestement recrutées à cet effet sucent la verge des hommes qui le désirent.
« Écarte et relève les cuisses, ordonne Mireille.
Elle verse du lubrifiant sur mon sexe et, relevant la tête, je vois une femme mûre avec de très beaux seins tombants et un ventre flétri. Elle rit cruellement. Elle a un gode ceinture énorme, beaucoup trop gros pour moi avec une surface rugueuse et, tenant mes cuisses, elle me pénètre brutalement d’un coup de reins. Elle commence des va-et-vient et c’est très douloureux. Ses seins sont secoués en tous sens et les miens aussi Je n’ai pas le temps de crier : à l’autre extrémité de mon corps, un homme prend dans ses mains ma tête renversée en arrière et rentre son sexe en érection dans ma gorge, tout au fond. Le gland bute tandis que la femme a cédé sa place à un homme : je reconnais une verge de dimensions normales. Mireille verse du lubrifiant dont je sens le froid sur mon sexe.
De l’autre côté l’homme laboure ma gorge et, brusquement, par réflexe, je vomis abondamment et douloureusement, ce qui provoque l’intervention de plusieurs femmes. Le liquide nauséabond a jailli partout, y compris, bien sûr, sur le corps de mon partenaire.
« Il ne faut pas vomir, dit la voix de Mireille d’un ton irrité, tu seras punie tout à l’heure !!
Enfin tout est réparé et nettoyé en un tournemain y compris mon visage et de mon partenaire et ma gorge est pénétrée à nouveau par un sexe qui a l’odeur et le goût de vomi. La verge se rigidifie, les mouvements ralentissent, le gland se gonfle et je sens des jets tièdes au goût de lessive caractéristique. J’avale le tout.
D’autres hommes se succèdent dans mon sexe et dans ma gorge et éjaculent en moi et ma poitrine est secouée en tous sens.
« Les yeux, réclame une voix d’homme au milieu du brouhaha.
Mireille et Valérie écartent mes paupières sur mon visage renversé et maintiennent mes yeux grands ouverts. L’idée plaît beaucoup et plusieurs hommes éjaculent dans mes yeux et j’ai la vue brouillée. D’autres viennent se masturber sur mes seins, m’arrosant de jets épais et visqueux.
On retourne mon corps endolori.
« Écarte tes fesses, ordonne et elle verse du lubrifiant sur mon anus entrouvert par les exercices des jours passés. Je me sens pénétrée sans ménagements et les hommes se succèdent dans mon rectum et éjaculent. J’entends des remarques sur ma cellulite. Des femmes me pénètrent aussi avec un gode et me font mal.
Couchée à nouveau sur le dos, je vois Régis et il pénètre mon sexe lubrifié par le mélange du sperme des participants et du lubrifiant de Valérie et je crie de surprise : je vois Albert !! Il est nu et en érection et son regard est vitreux de désir et d’excitation.
D’une voix hachée par les secousses, je demande :
« Qu’est-ce que tu fais là, Albert ?!
Sans répondre, il rentre en moi d’un coup de reins et me laboure brutalement. Il se satisfait en quelques mouvements et éjacule dans mon vagin, rugissant de plaisir, laissant la place au suivant et moi qui ai cru naïvement qu’il était amoureux de moi et qu’il y aurait même une histoire d’amour entre nous. Quelle conne… Mes larmes coulent.
J’ai très envie de faire pipi et je voudrais demander mais je n’en ai pas le temps : je ne peux plus me retenir et, morte de honte, je fais sur moi et j’inonde l’alèse et mon urine coule par terre, ce qui fait rire la foule et provoque à nouveau la colère de Mireille :
« Tu nous couvre de ridicule, crie-t-elle, tu auras le fouet !
Mon corps torturé par la punition me fait souffrir, mes trous sont de plus en plus douloureux à chaque pénétration malgré l’arrosage quasi-permanent d’un lubrifiant épais par Mireille… La séance s’éternise et dure toute la nuit. Je suis pénétrée par mes trois orifices, inondée de sperme, on éjacule sur ma poitrine, sur mon dos, mes fesses, dans mes trous, sur mon visage, dans mes yeux qui me brûlent. Mes gros seins très endoloris par la punition sont malaxés sans ménagements.
« Relève toi, ordonne Mireille et elle me tend une immense coupe remplie à ras bord d’un liquide épais et opaque : du sperme !
« Bois, ordonne-t-elle.
Tout le monde me regarde. Comprenant ce qu’on attend de moi, je bois tout le contenu de la coupe, très lentement, par petites gorgées et j’ai beau aimer le sperme, c’est écœurant. Je finis par tout avaler, provoquant un tonnerre d’applaudissements. Puis je dois encore recevoir plusieurs pénétrations et des hommes se masturbent et éjaculent sur mon visage, mes seins, mon ventre, mes yeux grands ouverts…
C’est le petit matin et je jour se lève. Mireille a abandonné mon corps sur son lit et sert du café. On félicite Mireille et Régis pour cette soirée si réussie et personne ne songe à moi…
Mes yeux me brûlent. J’ai mal. Dégoulinante de sperme, je me redresse sur les coudes puis j’essaie de me tenir debout et une rivière gluante coule de mon vagin et de mon anus. Je glisse et je tombe. Mireille se précipite vers moi :
« Ça va, Véronique ? Tu ne t’es pas fait mal ? Tu vois, ce n’était pas si terrible, je trouve que tu as bien supporté la séance !
« Ramenez cette petite pute dans sa chambre et lavez-la ! Une nuit comme celle-là nous rapporte beaucoup d’argent, Véronique, tu auras ta part ! Tu seras quand même punie pour avoir vomi et pour avoir fait pipi sur toi, j’en discuterai avec Régis.
« Madame, on ne pourrait pas lui faire grâce de cette punition ? Elle a bien travaillé !
« Quand j’aurai besoin de votre avis, Valérie, je vous sonnerai !
Portée par Valérie et de retour dans ma chambre, je commence par tenter d’expulser les liquides de mon corps puis je me regarde dans la glace : j’ai un visage de boxeur, les paupières gonflées et les yeux rougis par le sperme.
Vers 11h
Je suis tirée de mon sommeil par Valérie, Régis et Mireille.
« Lève-toi, paresseuse ! Nous avons choisi ta punition : cent gifles sur les seins ! Cela laisse peu de traces et c’est très douloureux ! Lève les bras, les mains sur la nuque, c’est ça. Allez-y Valérie !
« Madame, je pense que ce serait mieux si c’était Monsieur qui le faisait…
« Vous avez raison : vas-y, Régis !
Régis se place devant moi. Il est entièrement nu et épilé et sa verge est dressée vers le haut. Les gifles commencent, à toute volée, c’est horriblement douloureux et mes seins ont déjà été frappés violemment lors de la première punition et mes larmes coulent. Le supplice est interminable ! Les gifles se succèdent sur mes gros seins et son visage est grimaçant, déformé par la luxure : il prend manifestement beaucoup de plaisir à cet exercice. Enfin les coups s’interrompent. Très excité, il m’allonge à plat ventre sur le lit. Mireille m’écarte les fesses et Valérie me verse du lubrifiant sur l’anus. Régis se couche sur moi et me pénètre d’une traite avec sa verge très dure. Grognant de plaisir, il éjacule dans mon rectum au bout de quelques mouvements.
Cette punition ne devait pas laisser de traces, ce n’est pas tout-à-fait vrai : très douloureux, ils resteront parsemés d’ecchymoses pendant des semaines.
« Ce n’est pas fini, déclare Mireille, j’ai dit que tu aurais le fouet mais ce sera pour plus tard…
A suivre
Ajouter un commentaire