Chapitre 32 et 33

Mariette et Véronique

Dans l’après-midi

Mariette, toute nue, est couchée sur le dos en travers du lit et ses seins sont répandus mollement sur chacun de ses flancs. La tête renversée, la femme mûre et même âgée accueille jusqu’au fond de sa gorge la verge de Albert, debout, qui la laboure sans ménagements et à chaque passage le sexe en érection gonfle le cou de la femme. Les bras levés et les aisselles sont toutes blanches, parfaitement épilées, elle enserre les hanches de l’homme. Très entraînés à cet exercice, ils savent interrompre le rapport un bref instant, le temps que la femme reprenne sa respiration puis il rentre à nouveau.

Si vous vous demandez ce que je fais au milieu de ce couple bien rôdé et on peut légitimement se poser la question, eh bien je tiens fermement les hanches de la gouvernante et, entre ses cuisses écartées, je pénètre son sexe épilé et préalablement lubrifié par mes soins avec un gode ceinture fourni par eux. Un gode absolument énorme avec des anfractuosités destinées à augmenter les sensations et même à faire souffrir. Assise sur les talons, je tente de synchroniser mes mouvements avec ceux de Albert et les seins de Mariette sont secoués et se promènent le long de ses flancs. Mes seins aussi se balancent en tous sens.

Albert gémit et grogne de plaisir.

« Plus fort, m’ordonne-t-il entre deux halètements.

Mariette jouit comme l’attestent les mouvements de son ventre défraîchi qui semble ramper comme un serpent. Albert interrompt ses mouvements et éjacule tout au fond de la gorge de la femme et ressort. Je sors de son vagin et elle se redresse, le visage et les yeux rougis pleins d’un mélange de salive et de sperme. Visiblement en pleine forme et le corps comblé, elle se blottit contre son amant et ils échangent une fois de plus un baiser qui me semble passionné.

Mais ce à quoi je m’attendais le moins, c’est qu’elle se détache de son partenaire pour se tourner vers moi. Elle colle son corps contre le mien et elle fourre sa langue dans ma bouche, me donnant un baiser inattendu plein du sperme de Albert. Je réponds au baiser et suce la langue offerte, l’entourant de ma propre langue. Rampant sur mon corps, elle prend l’une de mes cuisses entre les siennes et prend mes gros seins dans ses mains. Elle se laisse aller à un orgasme puis descend, avisant mon gros clitoris percé dont elle tire l’anneau et qu’elle prend dans sa bouche. Je jouis comme une folle, criant et me débattant, prenant ce que je peux dans mes mains, l’oreiller, le drap et la verge en érection de Albert prête pour de nouveaux ébats.

Véronique vous souhaite un joyeux Noël !

Mamie

Mireille m’appelle depuis le vestibule.

« Véronique, viens voir !

Couchée sur le dos, subissant les assauts de mon « client » de l’instant, je voudrais le laisser finir.

« On m’appelle, pouvez-vous abréger, s’il vous plaît ? Vous pouvez éjaculer maintenant si vous voulez…

L’homme, qui tient mes grosses fesses par en-dessous, éjacule dans le préservatif en grognant de plaisir et se retire. Je m’assieds sur le bord de ma table d’opération ou de baise, comme on voudra, provoquant les vives protestations des hommes et des quelques femmes qui attendaient leur tour et, avec l’aide de Valérie, je tente de me lever et je pousse un cri : mon sexe me fait horriblement mal ! Toujours toute nue, je parviens en boitant à l’interphone à côte de Mireille également nue. Dans l’encadrement de l’étroit écran, je vois Mamie !!

« Cette personne prétend être ta grand-mère. C’est vrai ? Elle a dû vieillir, j’ai du mal à la reconnaître…

« C’est toi, Mamie ?! Qu’est-ce que tu f… ici ?!

« Ah, Véronique, je suis contente d’entendre ta voix ! Comment vas-tu, j’étais inquiète ! C’est plein de voitures, je n’ai pu arriver au portail qu’à pied ! Mireille, tu m’ouvres ?

Mireille appuie sur le bouton. Un instant plus tard, Mamie apparaît, cheveux gris courts et lunettes. Elle est en pull et en pantalon et a une trousse à la ceinture ainsi qu’un objet que je n’identifie pas (il fait encore nuit). Elle considère mon corps et regarde à l’intérieur de la maison. Elle avise mon sexe ensanglanté et mes cuisses dégoulinantes de sperme puis l’assistance qui a interrompu ses ébats et le silence règne.

« Qu’est-ce qu’on t’a fait, chérie ?!

« J’ai un peu mal mais tout est OK, Mamie, tout va bien, t’inquiète…

Avec un ton autoritaire que je ne lui connaissais pas, elle ordonne :

« J’emmène Véronique. Chérie, va t’habiller rapidement et prends tes affaires, on rentre à Luxeuil !

« Essayez de vous calmer, Geneviève, Véronique est en sécurité chez nous !

« J’ai dit que j’emmenais Véronique !!

Elle fait un signe de tête.

« Va t’habiller et prends tes affaires, chérie ou l’essentiel…

Mireille intervient.

« C’est au premier, Madame, il faut que je l’aide !

Mamie la regarde avec méfiance puis :

« Ok, allez-y, dépêche-toi, Véronique.

Mireille veut se saisir de ma grand-mère mais la réaction est immédiate : rapide comme l’éclair, elle fait un bond en arrière et menace son adversaire avec le fameux « Lüger » allemand de la seconde guerre mondiale !

« Obéissez !! Je suis fille d’officier, je sais me servir d’une arme et je n’hésiterai pas à tirer !

Elle fait un signe avec son pistolet et Mireille commence à m’aider à monter l’escalier.

« Tu m’aides à m’habiller. Je veux surtout prendre mon argent, le reste, je le laisse.

A ce moment-là, Régis, toujours nu lui aussi, se précipite sur Mamie sans doute pour lui arracher son arme. Un coup de feu claque aussitôt et me déchire les tympans et Régis tombe en hurlant de douleur et en se tenant la jambe. Elle vise alors Mireille en tenant le pistolet à deux mains.

« Mireille, si tu bouges, ce n’est pas la jambe que je vise : je te tue !!

Des sirènes de police se font alors entendre. Une nuée de policiers armés jusqu’aux dents surgissent. Un homme mince et grisonnant, en civil, montre brièvement une carte barrée de tricolore.

« Divisionnaire Gerber, de la brigade de répression du proxénétisme. Tout va bien, Madame Maillot, posez calmement ce pistolet par terre, nous maîtrisons la situation !

Elle obéit. Un policier prend délicatement le Lüger avec des gants et le dépose dans une poche en plastique étiquetée.

Mireille tente de protester :

« Monsieur, c’est une réunion privée, vous n’avez pas le droit d’être ici, nous ne faisons rien d’illégal !

« Madame Pereaud, j’ai une commission rogatoire.

Et il lui tend une feuille de papier.

« Nous allons perquisitionner votre domicile et interroger tout ce joli petit monde ! Il est 6h07. Vous êtes en garde à vue pour proxénétisme aggravé et trafic d’êtres humains !

Je pousse un cri de surprise : on vient de poser dans l’entrée la chaise roulante de Laura.

« Mireille, j’attendais ce moment depuis tant d’années ! Cette fois-ci, tu vas pourrir en prison un bon bout de temps !

Voilà Mireille et Régis se retrouvèrent en prison, Véronique et sa mamie rentrèrent à Luxeuil.

Fin !