Les voilà tous les deux en route pour se rendre chez l’ami de Karim. Il arrive devant une villa cachée au milieu d’une petite forêt, les voisins ont le même genre d’environnement, ils ne risquent pas d’être déranger.
L’ami Jean qui les accueille est un antillais blanc, c’est un béké, c’est-à-dire un descendant de colon européen.
Ils ne seront que trois convives, les autres invités ce sont décommander à la dernière minute. Jean est charmant et bon cuisinier. Le repas antillais est épicé, le rosé de Provence coule à flot dans les verres, surtout dans celui de Nicole.
À la fin du repas, ils sont tout bien guilleret, le rosé fait son petit effet, et Jean propose un bain de minuit dans la rivière toute proche, afin de retrouver ses esprits.
L’initiative est aussitôt acceptée, chacun ayant envie de se rafraîchir, le trio gagne une petite plage abritée, à l’écart derrière la maison.
La lune s’est levée, donnant des reflets argentés à l’eau qui s’écoule tranquillement, dans le grincement régulier du chant des grillons.
L’endroit est paisible, bien à l’abri des regards, et Jean, montre l’exemple, se défait de ses vêtements, et entre dans l’eau entièrement nu, bientôt rejoint par Karim.
– Allez, Nicole, viens ! S’exclame-t-il. Elle n’est pas froide… !
Après quelques hésitations Nicole se déshabille à son tour, espérant qu’ils regardent ailleurs, ce dont elle n’en est absolument pas convaincue, pensant plutôt qu’ils n’en perdent pas une miette.
Au moment d’enlever son string, elle leur tourne pudiquement le dos, puis entre dans l’eau en tenant ses bras croisés devant sa poitrine.
– Alors, elle n’est pas bonne ? L’interroge Jean en rigolant.
– Si, si… ça va !
Une fois rentré dans l’eau l’impression de froid s’atténue au profit d’une vivifiante sensation de fraîcheur qui parcourt tout son être, accentuée par l’absence de maillot qui se révèle finalement plutôt agréable.
Nicole se met à nager en direction de ses nouveaux amis qui ont gagné une poche d’eau calme, à l’abri d’un énorme rocher.
L’éclairage de la lune, certes faible, donne au décor une ambiance particulière, un peu irréelle, tout comme les têtes des deux hommes qui seules émergent de l’eau et se détachent du fond sombre des rochers.
Ils nagent pendant un petit moment, jouant et s’éclaboussant comme des gamins, se tournant autour, les garçons n’hésitant pas à plonger pour s’approcher de leur future victime et remonter en l’effleurant d’une main baladeuse, en s’excusant de ne pas l’avoir vue.
Celle-ci n’est pas dupe de leurs manœuvres, mais les laisse faire, se prêtant avec bonne grâce à ce jeu de toucher-pas pris.
Brusquement Nicole sent des mains se poser sur ses hanches et un corps se coller contre son dos.
– Coucou, ma belle… Rigole Karim, dont elle vient de reconnaître la voix.
– Qu’est-ce que tu fais ?
– Je t’ai fait peur ?
– Non, en revanche tu m’as surprise !
Elle sent son amant se presser contre elle, seules leurs têtes dépassent de l’eau, Jean est un peu plus loin.
Nicole voudrait se libérer, néanmoins le contact de ce corps nu lui est très agréable, et sur le moment, elle ne sait plus quoi faire.
– L’après midi t’a plu ? Lui chuchote-t-il à l’oreille.
– Disons que cela a été une expérience particulière ! Répond Nicole, un peu gênée.
– Tu ne m’en veux pas, hein ?
Elle ne répond pas tout de suite, partagée entre le remord d’avoir bafoué une certaine moralité et le souvenir du plaisir qui l’a submergée en faisant l’amour avec Karim et Max.
– Non je ne t’en veux pas ! Cependant cela doit rester entre nous, tu me le promets ?
– Nicole… Enfin… Cela sera notre petit secret ! Dit-il tout en se serrant un peu plus contre elle.
– Et là, tu n’es pas bien ?
Avant qu’elle ait pu répondre les mains de Karim ont remonté le long de son ventre, pour venir se poser sur ses seins, raffermis par l’eau fraîche.
Un frisson la parcoure tandis qu’elle tente de se soustraire à l’étreinte de son amant, lequel résiste et maintient sa prise, les mains bien refermées sur les deux volumineux mamelons appréciant ainsi leur poids conséquent et leur consistance.
Ses doigts se sont saisi des tétons durcis par l’eau et les tortille délicatement en les faisant rouler entre le pouce et l’index.
– Karim… Arrête ! Lui dit-elle à voix basse pour ne pas alerter Jean qui a rejoint la plage et semble les regarder.
– Allez, détends-toi ! C’est agréable, non ?
– C’est vrai… Mais bon je suis mariée, l’aurais-tu oublié ?
– Non, bien sûr… Toutefois je suis sûr que cela te plaît ! Je me trompe ?
Elle ne répond pas.
Nicole doit reconnaître qu’il a raison, car ses seins se sont légèrement gonflés sous les caresses de son amant, elle ressent ce désir particulier qui monte à nouveau en elle.
Elle ne cherche d’ailleurs plus à se détacher de Karim, qui l’ayant bien compris, intensifie ses caresses, se met à lui peloter la poitrine rendue particulièrement ferme par la baignade.
– Tu as vraiment de sacrés nichons ! Lui souffle-t-il à l’oreille, en lui pressant ses opulents mamelons entre ses doigts.
– Karim… ! Glousse-t-elle excitée par les mains qui pressent ses seins.
Il se serre contre elle, s’arrangeant pour coller lui son sexe contre les fesses.
À son contact, elle tressaute, surprise par la dureté du membre en érection, instinctivement sa main vient le saisir, comme pour en vérifier la réalité.
– Je croyais que l’eau froide vous faisait rétrécir ?
– Et bien pas toujours, tu vois… !
L’esprit encore un peu embrumé par le vin de la soirée, elle a du mal à mesurer ce qui se passe, gagnée par le plaisir des caresses sur sa poitrine et le contact chaud du membre qui gonfle dans sa main.
Machinalement elle se met à le branler, émoustillée par les conditions très particulières auxquelles elle est soumise, protégée du regard de Jean par la pénombre et l’eau dans laquelle ils sont plongés.
Silencieusement Karim et Nicole se caressent mutuellement, ils font monter leur plaisir respectif.
Elle sent son ventre s’irradier peu à peu d’une chaleur bienfaisante, tandis qu’une main court le long de son dos, glisse entre ses fesses, pour venir lui caresser son minou.
Les mouvements de jambes pour se maintenir à flot l’obligent à écarter les cuisses, facilitant ainsi la tâche de Karim qui se met à lui caresser le sexe, fouillant la toison drue et coupée court qui le recouvre, à la recherche des grandes lèvres.
Elle sent les doigts l’explorer, montant et descendant le long de sa fente jusqu’à ce que deux doigts viennent enserrer son clitoris, et le branlent délicatement.
L’attouchement lui procure une décharge de jouissance intense qui la traverse de part en part, puis les doigts de Karim s’infiltrent dans sa grotte, explorant son intimité avec une fébrilité jouissive.
La sensation de l’eau qui pénètre dans son vagin, est nouvelle pour elle, elle est plutôt grisante, et peu à peu elle s’abandonne, la main serrée sur le sexe durci, le branlant à l’unisson de son plaisir.
L’obscurité la rassure et décuple les sensations physiques que lui procure son amant en lui pétrissant les seins d’une main vigoureuse.
Karim exulte littéralement, galvanisé par la tournure des événements en cette fin de soirée la réalité dépasse ses espérances, elle va droit vers une totale soumission.
La main qui enserre son sexe et qui le branle n’est pas une illusion, tout comme la grotte tiède dans laquelle ses doigts s’activent, mélangeant les sécrétions vaginales et l’eau fraîche de la rivière.
Contre toute probabilité Nicole a accepté ses caresses et semblent y prendre du plaisir, aussi l’idée qu’il est possible d’obtenir plus, qu’il en fasse une femme totalement soumise, se fait jour en lui.
La voix de son ami le sort brusquement de sa rêverie érotique.
– Je commence à avoir froid ! On rentre ?
– Tu as raison… Répond t-il. Il murmure à Nicole, j’espère qu’on pourra poursuivre… ?
– Ce n’est peut-être pas une bonne idée… ! Bredouille-t-elle, d’une voix peu convaincante.
Ils regagnent la berge ou les attend Jean, un petit sourire aux lèvres, se contentant de mater Nicole qui sort de l’eau en tentant maladroitement de masquer sa nudité aux yeux des deux garçons.
– Rien ne vaut un bon bain de minuit avec cette chaleur ! – Oui, il faisait trop chaud ! – Entrez ! Il y a des draps de bain dans le couloir ! Je vous offre un verre ?
– C’est gentil, mais on allait se coucher ! Dit Karim.
– Allez, faites-moi plaisir ! Juste un dernier verre avant de partir !
– Bon d’accord !
Nicole revient rhabillée et tend ses vêtements à Karim.
Jean les guide jusqu’au salon où il leur sert un verre de punch bien frais.
– Je le fais moi-même… Vous m’en direz des nouvelles !
– C’est vrai qu’il est bon ! Le félicite Karim. Quelle est ta recette ?
– Ah ça…. Du rhum, du jus d’ananas, du sucre de canne !
– Il y a un arrière-goût poivré… ! S’étonne Karim. Qu’est-ce que c’est ?
– J’ajoute toujours quelques épices pour le corser. Ça vous plaît ? Demande-t-il en lorgnant sur les seins de Nicole, qu’elle tente de masquer en croisant ses bras.
– Oui… il est très bon, ça passe tout seul !
Le premier verre fini Jean insiste pour leur en servir un deuxième, ce n’est qu’après le troisième et un bon quart d’heure de palabres les effets de l’alcool commencent à se faire sentir, les amenant à parler fort et à rire pour un rien.
– Il est costaud ton punch… ! Rigole Karim.
Une euphorie communicative s’installe, accompagnée d’une grande fébrilité et une curieuse sensation d’énergie.
– J’ai une de ces pêches ! S’exclame Karim. C’est incroyable… !
La fatigue de la journée semble s’être évaporée comme par enchantement, au grand étonnement du trio qui met cette sensation sur le compte de la baignade nocturne, tout compte fait très relaxante.
Ils se mettent à danser dans la pièce, sur une musique lancinante, inventant des figures plus folles les unes que les autres, en éclatant de rire.
Nicole qui semble être bien partie, s’agite devant un immense miroir ancré dans le mur, en prenant des poses de plus en plus sexy, encouragée par les deux garçons.
Elle se sent légère, enivrée certes, mais une ivresse particulière qui lui donne un sentiment de liberté, de puissance.
– Oui… Vas-y Nicole….super ! Fais-nous voir ce que tu sais faire… !
– Allez, sois sexy… oui ! S’écrie Karim en se déhanchant à ses côtés. Fais-nous un petit strip ? Allez !
Prise par son jeu, galvanisée par les cris de ses nouveaux amis, elle se déhanche de plus belle en se regardant dans la glace, doucement elle commence à dégrafer son corsage, prenant un malin plaisir à faire durer l’opération.
Les deux garçons la regardent faire en se pressant autour d’elle, l’encourageant, pressés de voir le vêtement à terre.
Un par un elle défait les boutons du vêtement avant de le faire glisser lentement sur ses épaules, apparaissant en soutien-gorge, sous des applaudissements nourris.
– Chiche d’enlever le haut ? La défie Karim, tout excité.
– Et toi ? Lui répond Nicole, la bouche empâtée. Toi aussi tu pourrais nous faire voir quelque chose !
– D’accord ! Répond-il
Et joignant le geste à la parole Karim se déshabille à son tour, ne conservant que son slip, largement insuffisant pour masquer l’imposante érection qui orne son bas-ventre.
– Tiens… Ça te va ? Dit-il en se tournant ostensiblement vers elle.
– Ouais …pas mal ! Mais tu peux mieux faire ! Répond t-elle les yeux fixés sur le renflement énorme qui distend le tissu.
– Viens ! Dit-il avec un air de défi. Fais-le toi-même !
La vue de Karim, presque nu, la silhouette de ce sexe qui ne demande qu’à jaillir de sa prison font monter son désir d’un cran, et sans plus y réfléchir, elle s’approche de son amant, saisit son slip qu’elle fait rouler sur ses cuisses, libérant un membre imposant qui se redresse instantanément.
– Belle pièce ! Lâche-telle, en effleurant de la main le sexe érigé.
– À toi maintenant ! Insiste Jean.
Un curieux sentiment l’a envahie progressivement qui lui ôte toute velléité de refus, mieux elle a envie de s’exhiber, de se rendre désirable.
Se montrer nue ne lui pose plus de problème, au contraire, elle se sent fière de son corps, consciente de l’attrait qu’il exerce sur les deux hommes, elle veut en jouer avec eux.
Silencieusement elle dégrafe son soutien-gorge, fait glisser les bretelles, tout en maintenant les bonnets en place avec son avant-bras au grand dam des deux garçons qui s’impatientent.
Tournée face au miroir, elle regarde Jean et Karim, debout derrière elle, elle se remet à danser, une danse lente, sensuelle quand sans prévenir, d’un geste rapide, elle leur jette son soutien-gorge par-dessus la tête, révélant sa majestueuse poitrine.
– Tenez… Il est à vous !dit-elle en continuant d’onduler devant le miroir,
– Je peux le garder ? Interroge Jean en ramassant le sous-vêtement de dentelle noire, impressionné par la taille des bonnets.
– Si tu veux….. ! Répond-elle, amusée devant l’attitude du copain de Karim qui lui fait penser à un gamin qui aurait décroché le pompon sur un manège de fête foraine.
Prise d’une pulsion soudaine elle se livre alors à une véritable danse érotique, n’hésitant pas à se caresser le corps, le dos cambré, se massant les seins dont les pointes hérissées trahissent son état d’excitation, sous le regard médusé des deux hommes.
Elle ne porte plus que son string qui rentrer entre ses fesses, rend diaboliquement sexy sa croupe généreuse.
Les poses qu’elle prend sont de plus en plus suggestives, visiblement destinées à exciter son public qui se régale du spectacle.
Jean a du mal à reconnaître la femme de son ami qui se caresse les seins devant lui en ondulant du bassin, mimant quasiment un rapport sexuel.
Le punch y est pour quelque chose.
Les déhanchements torrides auxquels elle se livre depuis un moment, en exhibant ses fabuleux mamelons sous son nez ne font qu’attiser son appétit et l’envie de la prendre.
Il se déleste rapidement de ses affaires, et s’approche d’elle, le sexe dressé, dur comme de la pierre, sous le regard de Karim qui lui aussi s’est dénudé et se caresse le sexe, lequel a pris une taille impressionnante.
Il vient derrière elle et l’enlace d’autorité, l’accompagnant dans sa danse lascive.
Elle sourit sans se soustraire, se contentant de regarder leur image qui se reflète dans le miroir, et s’abandonne aux caresses de Jean qui a jeté son dévolu sur sa poitrine dont il pétrit avidement les globes lourds et fermes.
Elle adore sentir ses doigts s’enfoncer dans ses chairs généreuses, les presser pour en faire gonfler les pointes brunes maintenant bien dures, presque douloureuses.
– Qu’est-ce que j’aime tes seins ! S’exclame Jean en les regardant dans le miroir. Ce sont de vrais obus… ! J’ai l’impression qu’ils sont encore plus gros ce soir … !
– C’est parce que je suis excitée… Ils grossissent toujours un peu !
– Excitée comment ? Demande-t-il la bouche sèche, en se serrant un peu plus contre son corps nu.
– Très excitée… !
– Comme nous alors… !
Karim les a rejoints, s’agenouille devant Nicole et lentement fait glisser le string le long de ses jambes, en guettant ses réactions.
Elle reste silencieuse, acceptant de bonne grâce la perte de son dernier rempart, elle regarde le bout d’étoffe rejoindre le sol, tandis que les deux garçons découvrent la toison qui couvre son pubis.
Les poils drus et coupés courts, forment un triangle qui s’arrête juste au-dessus de la vulve délicieusement bombée et épilée.
– Son mari est un sacré veinard ! S’exclame Karim, en caressant doucement la toison.
Avant qu’il ait eu besoin de le demander elle a écarté ses jambes pour lui faciliter l’accès à son sexe ce dont il s’empresse de profiter, en écartant les grandes lèvres brunes avec ses doigts.
Il plonge sa langue dans la chatte qui s’offre à lui, rose et luisante, et entame une voluptueuse exploration.
Il la fouille de fond en comble, la léchant goulûment sur toute sa surface, mettant tout son savoir-faire en la matière pour faire couler le délicat nectar qui rapidement détrempe l’orifice.
– Tu mouilles bien dis-donc ! C’est bon ça ! Exulte-t-il
La langue s’insinue dans les moindres replis, pénètre par petits coups rapides l’entrée du vagin, avant de remonter vers le clitoris que Karim vient de dégager.
– Ça, c’est un clito ! S’écrie-t-il en dévoilant le bouton nacré, gros comme un petit pois.
Tenant les lèvres relevées il se livre à un léchage soutenu de la petite excroissance rosée, ce qui fait tressaillir Nicole à chaque coup de langue.
Karim a compris la grande sensibilité de sa partenaire et il concentre ses caresses buccales sur son clito, le suçant et l’aspirant avec frénésie, impatient de la faire jouir.
L’écoulement abondant qui trempe sa grotte atteste de l’efficacité de son action, tout comme les gémissements de la femme qui s’intensifient, pour la plus grande joie des deux hommes.
Celle-ci s’abandonne de plus en plus à eux, donnant à leurs rêves les plus fous une réalité toute proche.
Jean s’agenouille derrière elle et vient enfouir sa tête entre les fesses charnues, glissant sa langue dans le sillon jusqu’à l’anus qu’il lèche amoureusement.
Ce cul est un vrai bonheur pour lui, doux et pulpeux, et comme c’est parti il est sûr qu’il va en profiter ce soir.
Tandis que Karim continue de la lécher, Jean lui pénètre la grotte détrempée de son index gauche, tandis qu’avec de l’autre il lui caresse l’œillet, pressant l’orifice pour le dilater.
D’abord timides, ses mouvements deviennent plus musclés, à la mesure de son désir pour Nicole, laquelle gémit de plus en plus fort, la tête rejetée en arrière.
Il la doigte maintenant avec énergie, enfonçant son index le plus profondément possible, tandis que son ami Karim branle le clitoris entre ses doigts.
Les deux hommes échangent un regard complice, bien déterminés à saisir l’opportunité qui s’offre à eux, en récompense de leurs efforts.
Elle mouille de plus en plus abondamment, inondant les doigts et la bouche qui la fouille toujours plus intensément, son corps se tord sous les vagues de plaisir qui la parcourent de toutes parts, l’obligeant à se tenir au dossier du canapé pour garder l’équilibre.
Son vagin distendu accueille désormais la moitié de la main de Jean avec quatre doigts introduits, qu’il fait aller et venir à un rythme rapide, cherchant à faire passer le pouce également.
Un incroyable frénésie s’est emparée de lui, il redouble d’efforts, poussant un peu plus sa main dans l’orifice détrempé.
Elle n’en peut bientôt plus, son orgasme éclate brutalement, avec un grand cri de jouissance qui résonne dans la pièce comme un coup de tonnerre.
Un immense frisson, d’une intensité sans égal, la parcoure de la tête aux pieds, tandis que Karim s’efforce de lui garder les cuisses écartées afin de s’abreuver du flot de cyprine qui s’écoule de sa grotte dévastée.
Brusquement Karim repense à leur arrivée dans le salon et l’impression bizarre que lui a faite le miroir bien trop grand pour la pièce.
Il occupe près de la moitié du mur sur deux mètres de haut.
Se pourrait-il que cela soit un miroir sans tain, comme il en existe dans certaines maisons closes pour assouvir le voyeurisme de son ami ?
Mais il est difficile de vérifier, le miroir étant monté sur un cadre vissé au mur.
Jamais l’ivresse ne lui a donné autant d’énergie, cela en est presque étrange, en revanche cela le rend euphorique et sûr de lui.
Il a une trique d’enfer, comme rarement il a eu, qui gonfle formidablement son sexe, le rendant particulièrement dur et volumineux.
Il est sûr que Nicole l’apprécie, il lui tarde de la lui faire goûter à nouveau. Tout comme elle va certainement goûter celle de Jean.
Elle s’est affalé sur l’un des fauteuils pour récupérer du violent orgasme qui l’a dévasté, elle observe ses compagnons, partagée entre l’impérieux désir qui la submerge et une sourde inquiétude d’aller encore trop loin.
L’esprit noyé dans une brume cotonneuse, elle sent bien que ce n’est pas son état normal, mais son ventre brûle d’un désir irrationnel pour les deux hommes qui arborent de superbes érections, là, sous ses yeux.
Un frisson délicieux la parcoure en se remémorant l’après midi quand elle a été prises, particulièrement la verge qui se dresse entre les cuisses de son amant tunisien, tel un mât puissant et inflexible.
Karim, assis en face d’elle sur l’autre fauteuil, se branle doucement en la regardant, fier de son imposante virilité.
Jean rapproche la table puis aide Nicole à se relever.
– Viens par là…. Allonges-toi sur la table… Dit-il
– Qu’est-ce que tu veux faire ? Demande-t-elle d’une voix vaseuse, obéissant sagement à la demande.
Faisant face à elle, il lui écarte les jambes, contemplant sa vulve magnifiquement bombée encore mouillée du précédent orgasme.
– Quelle belle chatte ! Dit-il en la léchant. Tu me fais vraiment bander, tu sais…
– OOOHH… Jean ! Gémit-elle en frissonnant sous l’action de la langue qui glisse sur sa chair
– J’ai envie de toi ! Dit-il en se relevant et en frottant son membre contre son puits d’amour.
– Jean… Ce n’est pas une bonne idée ! Proteste-t-elle pour la forme, consciente qu’elle n’a qu’une envie, celle de sentir son membre la pénétrer.
– Si on le fait, rien ne sera plus comme avant, en plus Karim est ton ami.
– Il est d’accord, et ce sera vite oublié.
Tout en parlant il continue de frotter son gland contre sa grotte et cela semble porter ses fruits, car brusquement il a l’impression qu’elle écarte un peu plus ses cuisses, comme pour mieux l’accueillir.
– Jean… S’il te plaît… Non ! Ne fais pas ça ! Karim ?? Pas encore! Non ! Répète-t-elle en tentant mollement de le repousser. Mais sa résistance parait bien faible.
– Je te veux ! Dit-il dans un souffle. Tu me chauffes trop tu sais… !
Karim regarde la bite arquée caresser la fente entrouverte, et pendant qu’elle tente de dissuader son ami, le gland lisse et brillant s’enfonce tout doucement entre les lèvres roses, puis la verge tout entière.
– Jean, l’implore-t-elle, on ne devrait pas… ! Supplie-t-elle de plus en plus faiblement en sentant la verge s’enfoncer en elle, écartelant ses chairs, jusqu’à ce que les cuisses de Jean viennent au contact de ses fesses.
Tout en lui caressant les hanches, il ondule du bassin, histoire de bien lui faire sentir sa queue bien dure.
– Ne t’en fais pas !… Tu n’aimes pas ?
La chaleur du membre qui n’est pas celui de son amant irradie dans son vagin et lui procure un bien-être absolu. Les sentiments se bousculent dans sa tête, partagée entre l’envie de se faire prendre par Jean, et une culpabilité diffuse.
– Si, bien sûr… Mais …. Mais…..
– Ne culpabilise pas ! Je sais que tu en crèves d’envie…!
Il se retire doucement puis sa queue bien raide plonge à nouveau dans le ventre de Nicole résignée qui l’accueille les cuisses largement ouvertes.
Karim se dit que la partie est gagnée en regardant le membre courbe et épais qui se met à aller et venir, ponctué par les râles de plaisir que lâche Nicole quand Jean la pénètre un peu plus profondément.
– OOOH !! Souffle-t-il, qu’est-ce qu’elle est bonne… !
– Jean…. Qu’est-ce tu me fais… ?
– Tu me sens bien ?
– Oh Oui… tu es dur ! C’est bon de faire l’amour………….
– On le fera encore ?????
Elle ne répond pas, tout à son bonheur de sentir le mandrin épais et dur lui labourer sa grotte avec une vigueur peu commune, la pilonnant avec une régularité de métronome qui la fait chavirer.
Sa respiration s’accélère, le plaisir l’envahit, tandis que les coups de boutoir s’intensifient, faisant trembler la table. Jean est si incroyablement dur qu’elle a l’impression d’être pénétrée par un pieu d’acier, mais au contact très doux.
– Viens par là, lui demande-t-il.
Il aide Nicole à se remettre debout et prenant toujours bien soin de l’orienter dos au miroir, il la tourne contre la table, lui lève une jambe sur le plateau, cette position exposant totalement sa vulve dilatée et suintante à souhait.
A suivre
Sam Botte
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