Je ne sais pas comment poser les premiers mots. Ce n’est pas une histoire qu’on livre facilement, encore moins qu’on avoue sans sentir une brûlure au fond de soi. Mais elle est là, cette vérité, tapie en moi depuis des mois, et si je ne la laisse pas sortir, elle risque de me consumer entièrement. Je m’appelle Camille, j’ai 38 ans, une existence qui semble rangée vue de l’extérieur – un appartement en ville où la lumière peine à entrer, un travail monotone derrière un écran, et puis ces échappées à la campagne, dans la maison de mes parents, un refuge de bois et de silence. C’est là que tout a basculé, dans cet endroit où le temps s’étire, où les champs murmurent sous le vent. Et lui… lui n’est pas humain. C’est un cheval, un bai puissant, à la robe sombre et luisante, une crinière noire qui danse au moindre souffle, des yeux profonds qui semblent percer l’âme. Titan. Son nom résonne en moi comme une caresse interdite.
Tout a commencé un après-midi d’été, sous une chaleur écrasante, presque suffocante. Mes parents étaient absents, partis en ville pour une raison banale, et j’étais seule à la ferme, entourée par le chant des cigales et l’odeur sèche de la terre. Je n’avais rien prévu, juste une envie vague de m’occuper, alors je suis sortie, mes pas me guidant vers l’écurie sans que je sache vraiment pourquoi. Titan était là, dans son box, immobile, magnifique, une présence qui emplissait l’espace. L’air sentait le foin tiède et une note plus sauvage, plus animale, qui m’a enveloppée dès que j’ai franchi la porte. Je l’ai refermée derrière moi, un geste instinctif, comme si je voulais sceller ce moment. Puis je me suis approchée, ma main hésitante s’est posée sur son flanc. Sa peau était chaude, douce sous mes doigts, et un frisson m’a traversée, une vague de désir brut, inattendu, qui m’a laissée tremblante. Je me suis dit que c’était insensé, que je devais partir, mais mon corps refusait d’écouter.
J’ai laissé mes mains glisser sur lui, sur son poil lisse, son cou large et musclé, chaque contact attisant une chaleur que je ne pouvais pas nommer. Mon souffle s’accélérait, mon cœur battait à m’en faire mal, et une pulsation sourde montait dans mon ventre, irrésistible. J’ai fermé les yeux, approché mon visage de son encolure, et son odeur m’a envahie – un mélange de puissance et de terre, enivrant, presque trop fort. À cet instant, j’ai su que je ne pourrais pas m’arrêter, que quelque chose en moi s’était éveillé, un désir que je n’avais jamais osé imaginer. J’ai murmuré son nom, Titan, comme une prière secrète, et ça m’a fait frémir davantage.
Les jours suivants, je revenais dès que possible, attirée par lui comme par un aimant. Toujours en secret, toujours seule, dans l’ombre de l’écurie où personne ne pouvait me voir. Je prenais mon temps, mes mains exploraient sa robe, son ventre, puis descendaient plus bas, là où je savais que je franchissais une ligne. Sa queue, longue, épaisse, pendait là, innocente au départ, mais elle durcissait parfois sous mes caresses, un mouvement qui me faisait chavirer. La première fois que je l’ai vraiment saisie, que j’ai senti sa chaleur pulser dans ma main, j’ai cru que mes jambes allaient lâcher. C’était interdit, monstrueux même, mais cette sensation m’enflammait, me rendait vivante comme jamais. Je lui parlais à voix basse, des mots sans suite, des murmures qui sonnaient comme une promesse entre nous.
Et puis il y a eu cette nuit. Une nuit sans lune, noire, profonde, où le silence pesait sur la campagne, troublé seulement par le chant des grillons. J’avais bu un verre de vin avant – un rouge corsé qui m’avait laissé la gorge chaude – pour trouver le courage. Je suis sortie, pieds nus dans l’herbe humide, un short léger et un débardeur qui collait à ma peau moite. J’ai poussé la porte de l’écurie, allumé une lampe qui jetait une lueur douce, et je me suis arrêtée devant lui. Titan m’a regardée, ses yeux noirs brillants dans la pénombre, et j’ai senti une connexion, une compréhension muette. J’ai laissé tomber mon short, ma culotte, et je me suis agenouillée près de lui, le corps tremblant mais brûlant de désir.
Mes mains ont glissé sur son ventre, puis plus bas, et j’ai senti son sexe durcir sous mes doigts, énorme, presque intimidant. J’ai hésité un instant, le souffle court, mais l’envie était trop forte. J’ai approché mes lèvres, effleuré sa peau, et le goût m’a frappée – salé, brut, animal, une sensation qui m’a fait tourner la tête. J’ai continué, ma langue explorant, mon souffle se mêlant au sien, et son corps réagissait, un frémissement qui m’excitait encore plus. Mes mains ont trouvé mon propre corps, incapables de rester immobiles, et je me suis perdue dans ce mélange de honte et de plaisir, un tourbillon que je ne contrôlais plus. J’ai voulu aller plus loin, le sentir en moi, mais la peur m’a retenue – pas de lui, mais de ce que je deviendrais si je cédais complètement. Alors je l’ai caressé jusqu’à ce qu’il jouisse, un flot chaud qui a éclaboussé le sol, et moi, je me suis effondrée, le corps secoué par un orgasme qui m’a laissée vide et pleine à la fois.
Depuis, c’est une obsession. Je retourne le voir dès que je peux, chaque fois un peu plus audacieuse, chaque fois plus près du bord. La dernière fois, j’ai senti son sexe contre moi, juste là, et j’ai dû me mordre la lèvre pour ne pas craquer entièrement. Je sais que c’est mal, que ça choquerait n’importe qui – mes parents, mes amis, le monde entier – mais je n’arrive pas à m’en détacher. Titan est plus qu’un cheval pour moi, il est un désir qui me dévore, une flamme que je ne veux pas éteindre. Si tu as déjà ressenti un besoin qui te hante, tu comprendras peut-être – des histoires comme celles de confessions zoophiles parlent de ça, mais moi, je le vis, et c’est réel.
Je lis parfois des trucs en ligne, des récits qui me glacent parce qu’ils me ressemblent trop, comme ceux sur les désirs interdits, et ça me fait peur. Mais ça m’excite aussi. Je sais que je vais finir par aller plus loin, que je vais céder un jour, dans cette écurie sombre où personne ne me verra. Titan est mon secret, ma faiblesse, et je ne veux pas qu’il s’arrête. Si tu cherches des frissons du même genre, tu peux creuser dans les fantasmes tabous, mais moi, je suis déjà au-delà des mots.
Camille 38 ans
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