Le soir après le repas pendant lequel Babeth a encore été la cible des regards appuyés et des sourires qu’elle a préféré ne pas interpréter, fatiguée, raccompagnée par Marco elle a regagné son petit logement dans une des tours du château et n’ayant tien d’autre à faire s’est couchée tôt.
Le lendemain matin la sonnerie du réveil retentit, il n’est que six heures trente, elle prend une douche et n’ayant pas d’autres habits elle revêt sa très mini-jupe et son corsage qu’enhardie et voulant provoquer elle ne boutonne pas exposant ainsi entièrement sa poitrine à la vue du personnel.
il est sept heures moins dix quand Marco déverrouille la porte, sans attendre elle sort de l’appartement tout en lui disant bonjour.
Il est surpris de la voir les seins à l’air.
«ton corsage! tu as oublié de le boutonner!
– non monsieur ce n’est pas un oubli! je suis une putain donc je me comporte comme une putain! mon maître a dit que je dois montrer le maximum de mon corps alors c’est ce que je fais!
– c’est plus que osé! c’est indécent et provocateur! tu n’as pas peur de ce que vont penser ou dire les employés et surtout tu ne mesures pas les conséquences car les hommes vont vouloir toucher, il va y avoir rapidement des gestes déplacés?
Le sbire constate qu’elle est dans la provocation.
– non! cela ne changera pas leur opinion! ils pensent que je suis une exhibitionniste et une nymphomane accro au sexe! quand ils parlent de moi entre eux ils m’appellent « la putain »! ils seront contents de ce qu’ils verront et cela les confortera dans l’opinion qu’ils ont de moi!
– comme tu veux mais pour éviter de créer un désordre inévitable fais un nœud pour attacher le bas des pans du chemisier ensemble afin de cacher un peu tes seins et surtout de ne pas faire négligée ni d’être trop provocante!
Prenant ce qu’il vient de dire pour un ordre elle fait ce qu’il lui a demandé cachant ainsi un peu sa poitrine.
– allons y! tiens un tube de vaseline, il te servira!
– merci monsieur! je vais m’en servir! les premières pénétrations sont difficiles et douloureuses!
Respectant le fait qu’elle est considérée comme un être de rang inférieur Babeth marche derrière lui pendant qu’ils se rendent à l’office.
Evidemment et comme prévu quand ils entrent dans la salle les regards sont tournés vers la fille, des réflexions fusent pendant qu’elle dit bonjour.
Elle ne sort qu’une seule phrase:
– excusez moi messieurs mais je pensais que la vue de mes seins vous ferait plaisir et vous donnerait envie.
Si certains en restent bouche bée d’autres lui affirment que cela leur fait plaisir de voir sa poitrine qui est loin de leur déplaire et que cela ne les gênerait pas de la voir entièrement nue en permanence.
Pendant qu’elle déjeune Audrey, une cuisinière rondouillarde d’un certain age, lui tend un vêtement blanc.
– c’est un chemisier de ma fille, elle a la même taille que toi et pratiquement ton age!
– pourquoi me le donnez vous?
– il est pratiquement transparent, ne voulant pas s’exhiber devant les autres élèves de son lycée elle ne le porte pas!
– merci madame! moi cela ne me dérange pas de le porter et je sais que cela plaira à vos collégues!
– je me doutais bien que tu voudrais le porter!
– merci madame d’avoir pensé à moi!
– j’oubliais! je t’envoie Jade, elle veut te parler!
La putain sait qui est jade, une jolie jeune femme brune aux formes agréables un peu plus grande qu’elle et qui fait le service à table chez son maître.
Les autres employés ont déserté la table quand Jade vient s’assoir à côté de Babeth qui s’apprêtait à quitter la salle pour se rendre dans la chambre où chaque jour elle se fait sauter par tous les employés qui en ont envie.
– tu sais pourquoi je veux te voir?
– je suppose que cela concerne le sexe?
– oui! devant les autres cela me gênait de te parler!
– vous êtes lesbienne madame?
– oui!
– cela ne regarde que vous madame! vous souhaitez que je vous fasse l’amour?
– oui! j’ai envie que l’on fasse l’amour et pas que tu me fasses l’amour! enfin si tu le veux!
– je suis ici pour ça madame! je dois aussi satisfaire les femmes qui le souhaitent mais je n’ai pas d’expérience!
– je te guiderais!
– d’accord madame! si vous pouvez maintenant allons y!
Les deux jeunes femmes se lèvent et à l’initiative de Jade elles se tiennent par la main en prenant la direction de la chambre utilisée pour les ébats sexuels.
La putain n’est pas rassurée craignant d’être ridicule pendant les ébats.
La porte de la chambre refermée et avant que la putain n’ait le temps de se dévêtir ni de s’approcher du lit Jade l’enserre dans ses bras et pose les lèvres sur les siennes.
Elle ouvre la bouche quand la langue de l’employée veut y pénétrer.
Timidement mais pas immédiatement elle mêle sa langue à celle qui s’agite dans sa bouche.
Insatisfaite Jade cesse d’embrasser Babeth et se recule un peu.
– mets plus de fougue dans les baisers, la personne qui a une relation avec toi doit comprendre que tu la désires et que tu es chaude!
– d’accord madame!
– appelles moi Jade!
– je n’ai pas le droit madame! mon maître me l’interdit!
– comme tu veux! allez on recommence!
Obéissante la putain met plus de conviction dans les baisers que l’employée fait durer et s’applique pendant que les deux langues se mêlent de nouveau.
En même temps Jade se met à caresser le corps d’Elisabeth qui ne voulant pas passer pour une niaise en fait autant.
L’employée se recule et commence à déshabiller la putain tout en caressant et embrassant les parties du corps qu’elle met à nu en commençant par le cou, en descendant sur la poitrine puis le ventre pour finir sur les cuisses et le sexe.
– à toi chérie.
Babeth qui veut se montrer bonne élève débarrasse Jade de son chemisier après l’avoir complètement déboutonné, ensuite elle dégrafe le soutien-gorge découvrant une poitrine ferme et bien proportionnée.
Ce sont des baisers appuyés qu’elle prodigue à la femme d’abord sur le visage puis dans le cou, elle arrive sur les seins qu’elle caresse, embrasse puis lèche en suivant les conseils que lui donne son amante du jour.
Elle s’attaque longuement aux mamelons qu’elle lèche, suce, mordille puis fait rouler entre ses doigts sans douceur à la demande de Jade qui gémit à cause de la douleur infigée.
Elle continue à martyriser les tétons avec ses doigts et ses dents attendant que son amante lui dise d’arrêter avant de dégrafer la jupe qui tombe sur le sol et de s’acharner sur le ventre plat qu’elle lèche et embrasse partout passant repassant plusieurs fois au même endroit pendant que le corps de la femme frissonne.
Enfin elle baisse le string et le fait glisser le long des jambes de la femme avant de promener sa bouche et sa langue sur les cuisses puis sur le sexe à la toison brune.
– viens! nous serons mieux sur le lit pour continuer!
Allongées sur le lit, si d’abord c’est d’abord Jade qui se couche sur Babeth tot en se faisant bouger son corps pour se frotter contre sa partenaire, ensuite c’est tantôt l’une tantôt l’autre qui est dessus pendant qu’elles s’embrassent et se caressent.
Comme la femme le fait, la putain elle aussi se frotte et fait onduler son corps surprise par les sensations agréables que cela lui procure.
Les poitrines s’écrasent l’une contre l’autre et les pubis entrent en contact surtout quand pour être plus étroitement liée à elle Jade croise ses jambes autour des fesses de Babeth.
Chatte contre chatte la putain ressent la tiédeur de celle de l’employée et cela lui fait bizarre.
C’est toujours Jade qui prend les initiatives, elle caresse longuement le corps de Babeth qui l’imite et lui rend la pareille.
Ensuite elles se positionnent tête-bêche l’une sur l’autre, les bouches et les langues entrent en action embrassant les sexes puis léchant les vulves et les clitoris.
Tout comme le fait l’employée au sien Babeth suce, aspire ou tente de mordiller le bouton qui agacé et énervé est devenu un peu plus proéminent.
A l’instar de Jade, la putain essaie de faire jouer et pénétrer sa langue le plus profond possible dans la vulve de sa partenaire.
Pendant le cunilingus l’employée a enfoncé un doigt dans l’anus de Babeth qui évidemment en fait autant puis le fait aller et venir elle aussi dans le cul de sa partenaire.
Si les deux femmes éprouvent du plaisir et que leurs sexes sont de plus en plus humides, Jade est la plus sensible et cela se perçoit à ses gestes et aux mouvements de son corps.
Elles prennent toutes les deux du plaisir, leurs bouches, lèvres et mentons sont bien imprégnés de mouillure que Babeth trouve d’une odeur et d’un goût pas désagréable.
Au bout d’un moment c’est de nouveau Jade qui décide de changer de registre.
Si elle n’a pas retiré le doigt qu’elle avait introduit dans l’anus de Babeth, elle en enfonce le pouce de la même main dans la vulve et utilisant sa main libre masturbe avec des mouvements circulaires le clitoris d’abord doucement puis de plus en plus vite et fort.
La putain ne peut qu’en faire autant et ressentant de plus en plus de plaisir elle s’excite et tout comme sa partenaire accentue les va et vient de ses doigts dans l’anus et la vulve ainsi que la violence de la masturbation du clitoris avec des mouvements de ses doigts plus appuyés mais plus désordonnés.
Là ça devient une lutte entre les deux protagonistes, plus les sensations montent dans leurs ventres plus elles s’activent et Jade commence à gémir.
Elle se retrouve sous Elisabeth, son corps bouge de plus en plus et tout d’un coup ses fesses se soulèvent, elle crie pendant qu’elle tremble et que du liquide s’échappe de son vagin mouillant la main de sa partenaire ainsi que les draps.
D’abord surprise la putain qui a cessé de martyriser Jade recommence à le faire car celle-ci a vite repris ses esprits et s’acharne surtout sur son clitoris.
Pour la putain qui ne savait pas ce qu’était éprouver vraiment du plaisir c’est une découverte car sa partenaire ne fait pas semblant.
Après un petit moment survient pour Babeth une chose inconnue, les sensations ressenties qui n’ont pas cessées d’augmenter deviennent insoutenables et son corps se raidit pendant qu’un orgasme l’emporte, son sexe s’ouvre et se referme plusieurs fois pendant qu’elle se met à trembler et que du liquide s’en échappe en jets de son vagin.
Ensuite c’est comme un concours entre les deux femmes qui ne se contrôlent plus.
C’est à qui donnera le plus de plaisir à l’autre et le martyr des clitoris ne cesse pas si bien que les jouissances surviennent encore et plus souvent pour Jade.
Si la putain serre les dents pour ne pas se montrer bruyante à cause des fortes sensations qu’elle ressent et lors des jouissances, Jade elle se montre très démonstrative, entre ses gémissements et râles des mots incontrôlés sortent souvent de sa bouche:
«oui! oui! c’est bon!
– oui chérie! continues!
– oui! plus fort!
– oui! plus vite!
– tu vas me tuer!
– je t’aime!
C’est l’employée qui plus très lucide et fatiguée par les orgasmes cesse les hostilités et reste inerte respirant vite la bouche ouverte.
Babeth n’ose plus continuer car elle a vu que les yeux de sa partenaire ont changé d’aspect et sont devenus glauques, cela lui fait peur.
Les deux amantes restent un moment, les yeux fermés, allongées côte à côte et enlacées.
Louloute
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