Histoires taboues De retour à l’aéroport quelques heures après que le colloque eut sonné la fin de ses travaux, je me reposais dans un de ces fauteuils carrés et profonds repensant à ce formidable séjour passé au cœur de la Ville Rose. Je repensais à la qualité des intervenants et à ces visites culturelles qui m’avaient enchantée.
J’avais revu des personnes que je connaissais et croisé des visages plus lointains qui ne m’étaient pas inconnus, tous très gentils et bienveillants, me complimentant les uns sur mon teint, les autres ma silhouette, et même mes robes ou mes chaussures. Il est vrai que je me suis sentie bien, belle, j’avais minci, je rentrais à nouveau dans mes jupes taille 38, certes tout juste.
Mon regard se promenait dans le vague quand je me rendis compte qu’il y avait un homme attablé, assis non loin en face de moi qui semblait me regarder, non sans quelques insistances. Je reconnus cet homme qui m’avait observée alors que j’étais debout les bras en croix, déchaussée, passée en revue par cette femme agent de sécurité et son détecteur à main dans la zone de contrôle des personnes et bagages. J’avais vu cet homme me regarder des pieds à la tête, détaillant les moindres centimètres du tissu de ma robe et de mes jambes. Je m’étais sentie ainsi ridicule car j’étais pieds nus par peur de filer mes bas avec les chaussons en plastiques qu’ils proposaient.
J’avais une robe fuchsia avec un très joli boutonnage noir sur toute la longueur et une ceinture vernie noire assez large. J’aime beaucoup cette robe très bien faite qui souligne la poitrine grâce à des pinces profondes, ainsi que la taille enserrée par cette ceinture. J’étais bien soulagée de pouvoir rechausser mes escarpins noirs vernis à talons hauts, regagnant tout de suite ma dizaine de centimètres perdus au moment du contrôle.
J’avais donc ensuite poussé ma valise cabine jusqu’à ce fauteuil d’un joli marron chocolat qui me tendait les bras.
C’était lui qui était assis là en face de moi, il me cherchait du regard non sans insistance, regard que j’esquivais si tôt croisé comme pour ne pas donner le champ à quelconque ambiguïté de ma part. Comme en pareil cas, je suis gênée. Et pour me donner une contenance, je tente de regarder ailleurs, croisant les jambes dans un sens et dans l’autre. Mais je compris qu’il me fallait ne plus bouger quand, tout en restant assis, il dégagea une jambe pour se trouver négligemment bien écarté en droite ligne de mon regard. Il me semble qu’il voulait me montrer quelque chose. Mais oui, à la vue du renflement de son pantalon sur toute une largeur je compris qu’il avait une incroyable érection. Un instant je fus saisie de cette confusion de penser ou comprendre comment, était-ce moi la responsable de cela, était-ce autre chose, quelqu’un d’autre… ?
Puis, avec fatalité, je décidais de ne pas y porter attention. En même temps, je me sentais flattée. C’est moi qu’il regardait ; cette terrible érection m’était adressée. Cette idée ne me quitta plus. J’étais assaillie par des idées contraires. Devais-je ignorer, devais-je montrer de la réprobation, mais ne serait-ce pas ridicule si cela ne m’était pas adressé ? Au fond, j’avais envie de vérifier, d’être sûre, pourquoi, je ne sais pas ; Si je faisais un geste de plus, en ferait-il un lui aussi ? Je serais ainsi sûre.
Je défis discrètement deux boutons du bas de ma robe, les deux pans du tissu s’écartant de chaque côté, découvrant mes cuisses croisées l’une sur l’autre. Remontant un peu les genoux, j’étais certaine qu’il pourrait voir la lisière de mes bas noirs opaques qui contrastaient avec le clair de ma peau. D’un geste rapide je vérifiais que mes jarretelles étaient toujours en place.
L’appel pour mon vol retentit, je me levais énergiquement puis allais me fondre sans me retourner dans le groupe de voyageurs qui embarquaient.
Une heure et demie plus tard, je venais de refermer mon sac après avoir réglé le parking à Strasbourg ; je rejoignais l’allée où j’avais garé mon véhicule.
C’est alors que j’entendis « Madame »…
Me retournant, je le reconnus c’était lui.
« Je m’appelle Christian ».
Il se tenait à deux mètres de moi. Je ne sus quoi répondre.
Il esquissa « Puis je vous poser une question ? »
« Oui »
« Pourquoi avez-vous déboutonné votre robe ? »
Complètement déroutée, j’ai bredouillé « je ne sais pas ».
Il était debout face à moi, il portait un costume en laine très fine, d’une jolie coupe très ajustée. Sa veste était suffisamment courte et ouverte et je ne pouvais que constater son érection qui me paraissait encore plus imposante, déformant largement son pantalon d’une barre allant jusqu’à sa hanche.
J’étais à la fois totalement inerte, interloquée, apeurée, mais aussi très flattée et émerveillée de voir ce spectacle incroyable. Quel sexe pouvait avoir cette forme, cette taille, provoquer de tels effets… ?
Tous ces sentiments défilaient à une vitesse vertigineuse comme dans un tourbillon où je ne maîtrisais plus rien. Je ressentais alors un sentiment mêlé de curiosité et de dette ! Oui ! Je me sentais responsable et redevable vis-à-vis de cet homme au physique élancé.
Je dis « que voulez-vous ? »
Il sembla frappé par ma question « je ne sais pas… »
Dans un élan que je ne m’explique pas je lui dis « suivez-moi »
Je repris le chemin de ma voiture, il me suivit.
J’ouvris le coffre et y disposai ma valise.
J’ouvris la porte arrière de l’X5.
Je lui dis « Montez » . Ce qu’il fit.
Je fis le tour de ma voiture et vins prendre place sur la banquette arrière à côté de lui.
Je défis un à un les boutons de ma robe, et ne bougeai plus.
Il se tourna vers moi et posa sa main sur ma gorge, délicatement, descendit sur ma poitrine qu’il pétrit fermement, me faisant durcir les tétons qui repoussaient alors la dentelle de mon soutien gorge. S’aidant de l’autre main, il dégagea l’un après l’autre mes seins lourds me libérant de l’étau de ce soutien-gorge. Puis il caressa avec insistance le satin de mon porte-jarretelles. Il me sembla qu’il adorait le contact avec cette matière et les jarretelles. Sans un mot, il me fit retirer ma culotte. Je la fis glisser en me soulevant légèrement. Je sentais me lèvres humides, détendues, prêtes. Après que je l’eus rassuré sur le teint foncé des vitres de la voiture, il défit enfin la boucle de son ceinturon, ouvrit son pantalon découvrant enfin son sexe, incroyablement tendu, d’une forme parfaite, régulière à la fois large et si long, il me semblait très lourd, et tellement rassurant. Ce sexe magnifiquement tendu, donnait à cet homme d’une trentaine d’années une force érotique sans pareil…J’étais subjuguée.
Je me saisis de son sexe dont je remarquais qu’il n’avait pas d’odeur…Je pensais que cet homme s’était préparé à ce moment. Je ne pouvais en dire autant. Je ne pus résister à le caresser sur toute la longueur délicatement. Il se laissait faire.
Puis, je tentais de l’entourer de ma bouche avec difficulté, ouvrant ma bouche au maximum, et plongeant son imposant gland tout lisse difficilement jusqu’au fond de ma gorge. Je sentais l’extrémité de sa splendide verge me remplissant totalement la bouche, toucher le fond de ma gorge.
Il me dit « Tournez vous »
Je lui dis « non, pas comme ça »
Il plaça un préservatif qu’il sortait de je ne sais où.
Je m’exécutais et me mise de dos sur les genoux.
Il se mit en place derrière moi, me retira la robe. Je ne pouvais contrôler quoi que ce soit.
Puis, dans un geste d’une grande précision, il m’écarta les fesses et plongea son gland dans mon anus. J’étais très surprise, je ne m’y attendais pas, mais j’étais incroyablement détendue, après deux ou trois infimes va et viens en douceur, il s’enfonça totalement et resta ainsi un moment, j’avais le souffle coupé, totalement prise, je sentais les poils de son pubis sur mes fesses tant il était enfoncé jusqu’à la garde. À peine il se retirait doucement pour commencer ses longs va et viens qu’il me fit jouir. Une vague brûlante me parcourait tout le corps depuis le bas-ventre. C’était infini, à chaque plongée il m’arrachait un râle profond que je ne contrôlais pas. Puis vint le moment où je l’entendis lui comme saisi par une énergie énorme, un souffle puissant et long, je pensais qu’il était en train de se vider. Je regrettais de n’avoir pu ressentir la puissance de son jet au fond de moi, comme le témoignage de sa virilité et de son amour pour moi à ce moment-là. Car oui, l’espace d’un moment inouï, nous étions unis dans une volupté extrême.
Il se retira. Nous sommes restés assis l’un à côté de l’autre haletant, sans mot dire.
Puis, il se nettoya, se rhabilla et quitta la voiture en me disant très distinctement avant de refermer définitivement la porte « je vous aime ».
Jamais je ne le revis.
Ajouter un commentaire