La déchéance de Colette qui devient une pute pour hommes et animaux chapitre 1

Bonjour Colette

Colette a quarante ans, un mari, Pierre, qui a quatre ans de plus qu’elle, ils ont deux enfants de vingt ans. C’est une femme de caractère qui gère à elle seule tous les problèmes domestiques. Elle se définit comme une femme heureuse. Deux merveilleux enfants, une situation matérielle confortable, un mari qui l’aime, elle mène une vie qu’elle aime.

Colette est issue d’une famille relativement aisée, elle a rencontré Pierre à la fac de droit alors qu’elle avait dix huit ans. Pierre, issu d’un milieu plus simple, était un étudiant brillant et travailleur, il est aujourd’hui cadre supérieur dans une multinationale. Entre eux, il y a toujours eu beaucoup de respect.

Sur le plan sexuel, avec les années passantes, avec les enfants, le travail, une certaine lassitude s’est installée. Depuis sa dernière promotion, Pierre travaille énormément, il est souvent en déplacement, le couple peut rester quatre voire cinq semaines sans faire l’amour. Colette ne s’en plaint pas, le sexe n’a jamais été primordial pour elle. La plupart du temps, Pierre n’est pas très original, quelques préliminaires et il la pénètre dans la position du missionnaire, Colette n’a pas toujours du plaisir, mais cela ne la gêne pas plus que ça.

Pendant les vacances en revanche, Pierre a plus d’envie. Il veut faire l’amour presque tous les jours, Colette essaie de lui faire plaisir même si ce n’est pas toujours facile lorsqu’ils sont dans des locations. Il est déjà arrivé qu’il la prenne dans la salle de bain sous la douche, ou qu’elle lui fasse une fellation le soir lorsque la lumière est éteinte. L’été au bord de la mer, Pierre prétexte à chaque fois la sieste pour se retrouver seul avec Colette, en principe, c’est dans ces moments-là qu’il fait preuve d’imagination, il aime la prendre en levrette, elle aussi aime cette position bestiale.

Le physique de Colette, sans être extraordinaire, elle est encore aussi désirable avec sa svelte silhouette, assez grande, un mètre soixante-dix, ses traits sont réguliers. À l’approche de la quarantaine, ses hanches se sont un peu élargies, ses beaux seins ont perdu de leur fermeté. Elle s’habille de façon classique pour travailler, sans recherche particulière. En ce qui concerne les sous-vêtements, elle ne porte des ensembles colorés en satin ou en dentelle de Calais.

Paul est un client de l’entreprise de services informatiques dans là quelle Colette est la R H.  Paul est PDG de son entreprise d’une centaine de personnes. Colette l’a déjà rencontré deux ou trois fois pour développer un contrat de maintenance avec sa société. Paul est un homme très séduisant, la cinquantaine passée, cheveux grisonnants, homme à femme s’il en est. On lui attribue pas mal de conquêtes féminines.

Dès la première réunion, il a proposé à Colette une invitation au restaurant. Elle a refusé sans se méfier particulièrement. Les deux fois suivantes, il s’est montré plus explicite, en la flattant sur son physique. À chaque fois, il a renouvelé son invitation.

Colette n’avait plus aucun doute, cet homme la drague ouvertement. Au début, elle s’en amuse beaucoup de voir Paul la dévorer des yeux, pour sa part, elle est assez attirée par les hommes bien plus âgés qu’elle. Elle voulut plusieurs fois en parler à Pierre, mais elle préfère se taire, bien que Pierre ne soit pas d’un naturel jaloux, elle ne souhaite pas créer le moindre problème. Colette n’a jamais envisagé une relation extraconjugale, certes aucune occasion ne s’était réellement présentée de toute façon, elle n’en éprouve pas le besoin, sa vie lui convient très bien.

Paul la dévore des yeux pendant le repas qui finalise la signature des contrats passés entre le groupe industriel que dirige Paul et l’entreprise de services informatiques de Colette.

Les apéritifs puis le vin et enfin les digestifs aidant, la discussion a, comme souvent, dérivé vers le sexe. Lorsque beaucoup de collègues de Colette furent partis, Paul la retient pour un dernier café et ils peuvent parler en tête à tête.

C’est ainsi qu’elle apprend qu’il est marié et lui aussi à deux enfants qui sont partis faire leurs vies à l’étranger, ils ont ce point en commun. Avant de se quitter, Paul rétiaire son invitation au restaurant à titre personnel.

Trois semaines sont passées sans qu’elle aie une pensée pour Paul. Aujourd’hui, Colette doit déjeuner au restaurant avec Pierre, il a un peu de temps pour une fois, ils vont avoir un moment pour eux. Seulement quelques minutes avant midi, il a téléphoné pour prévenir qu’il part cet après midi pour au moins trois jours à la succursale dans le nord, il s’excuse à peine, sa secrétaire le presse pour une réunion, il raccroche alors que Colette n’a même pas pu parler.

Colette est en colère, pour la première fois, elle se sent humiliée par l’attitude de Pierre. À peine a-t-elle posé le téléphone, qu’elle reçoit un nouvel appel, elle pense qu’il s’agit de Pierre, elle va lui dire ce qu’elle pense, mais c’est encore Paul ? Il a un rendez-vous dans le centre ville, il l’invite cette fois à dîner le soir même. Là, Colette sans réfléchir, en ayant l’impression de se venger, accepte sans se faire prier. Cette invitation sent le souffre, cela ne lui déplaît pas. Après, elle se sent toute, bizarre. Un sentiment qu’elle n’avait pas eu depuis des années. Colette, toute excitée a l’idée d’enfreindre les règles, qui se prépare pour la soirée.

Elle sent confusément qu’elle s’est privée pendant toutes ses années, se consacrant entièrement à son mari et ses enfants comme le fait une femme mariée.

Elle accepte maintenant l’idée de s’accorder une fantaisie, du moment que cela ne met pas son couple en danger. Elle est déterminée à ne pas laisser les sentiments s’installer.

Le soir venu, Colette attend dans sa voiture sur le parking de la gare. Ses jambes sont molles, son estomac est noué, elle n’arrive pas à se concentrer, elle est en train de faire quelque chose de complètement fou, qu’elle aurait considéré comme impensable il y a encore quelques minutes, comme ça sur un coup de tête. Elle peut encore changer d’avis, elle reste là à attendre.

Elle est vêtue d’une jupe assez large, dévoilant bien le début de ses cuisses fines. De jolis escarpins fins lui font un petit pied mignon et accentuent la cambrure fine de ses longues jambes gainées de bas très fins. Un chemisier léger, aux boutons du haut ouverts, forme un décolleté tentateur, qui dévoile de temps en temps son soutien-gorge aux regards insidieux.

Colette attend, il a quelques minutes de retard. Elle se dit qu’elle est en train de commettre une erreur, elle est prête à renoncer. Une grosse berline s’arrête à sa hauteur. Paul descend pour lui ouvrir la portière. Colette hésite, elle a envie de s’enfuir, cependant elle est aussi attirée par l’inconnu.

Paul perçoit une hésitation.

— Montez Colette ! Vous permettez que je vous appelle Colette ? Prenons une seule voiture.

Colette change de véhicule avec un rapide coup d’œil pour s’assurer que personne de connu ne la voit, elle monte dans la voiture.

Il essaie de mener la conversation durant le trajet, il sort des banalités, Colette répond à peine. C’est la première fois qu’elle est dans une telle situation avec un autre homme, son estomac est toujours noué, elle pense à Pierre, que fait-elle là avec ce type ? Pourtant, le côté imprévu de cette situation est excitant, elle ne sait pas ce qui va se passer, jusqu’où est elle prête à aller.

Sam Botte