Si je vous fais aujourd’hui cette confession intime, c’est pour vous avouer quelque chose de bien particulier. Je suis une femme qui aime le sexe hardcore et la douleur. Alors cela ne veut pas dire que j’aime le sexe sado maso particulièrement, mais bel et bien que la douleur me fait jouir.
Je vais essayer de vous expliquer cela, car c’est un petit peu difficile. Comme je le disais, je ne suis pas spécialement adepte des jeux sados masos. Par contre, j’aime lorsque mon partenaire me fait mal. Mais j’aime aussi me faire mal toute seule. Tout cela n’est pas forcément lié au sexe comme vous allez pouvoir le constater. La première fois que cela m’est arrivé, c’était lors d’une brûlure. Comme une idiote j’ai saisi une casserole par le manche sans prendre un torchon et je me suis brûlé la main. La douleur a été vive et brutale. J’ai eu le réflexe comme tout le monde d’aller mettre la main sous l’eau froide et j’ai ressenti une douleur encore plus vive provoquée par le froid.
Et bien c’est exactement cette douleur qui a commencé à me donner des papillons dans le bas ventre et à m’exciter. J’ai alors retiré ma main de l’eau ne comprenant pas ce qui m’arrivait. La douleur est revenue en force une fois ma main sortie de l’eau, mais elle était aussi accompagnée de cet instant de plaisir. J’ai été obligée de m’allonger non pas parce que j’avais la tête qui tournait, mais parce que je sentais le plaisir monter en moi. Cette douleur m’a occasionné un orgasme ce qui m’a terriblement surprise.
Je n’ai bien évidemment pas tenté de renouveler l’expérience en me brûlant, mais j’ai essayé d’être à l’écoute de mon corps. Et effectivement, lorsque les signes de la douleur parviennent à mon cerveau ils sont généralement accompagnés d’un plaisir certain. J’en ai parlé à mon médecin qui m’a regardée avec des yeux écarquillés.
Il m’a conseillé d’aller discuter avec un sexologue ce que j’ai fait. Le sexologue m’a dit que mon cerveau interprétait les signes de douleur comme ceux du plaisir. Cela venait d’un désordre neurologique qu’il m’a proposé de résoudre avec certains médicaments. Alors je suis partagée, car je prends beaucoup de plaisir lorsque je me fais mal, mais je ne cherche pas pour autant à me provoquer la douleur.
Je serais ravie de discuter avec des hommes ou des femmes ayant le même problème afin de partager nos expériences communes.
Lilie 38 Ans Marseille
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