La terrasse était bondée
C’est un vendredi soir ensoleillé, presque chaud. Je suis tranquillement assis en terrasse. Je t’attends.
Un petit quart d’heure après m’être installée, je te devine au loin, plus à ta tenue et à ton allure qu’au fugace souvenir de ton visage aperçu sur le site.
Ta démarche semble sereine, ton approche naturelle.
Et tu as respecté les codes, tenu tes engagements : une robe volante, des ballerines, un petit top qui laisse deviner ta poitrine délicate. On imagine d’ailleurs que tu aimes bien vivre sans soutien-gorge… Libre. Tes seins te le permettent, apparemment. On devine deux aréoles d’un beau mat, deux tétons pas trop petits qui pointent bien… Je te soupçonne de les avoir savamment éveillés avant de paraître…
La moitié de la terrasse te mate en même temps que moi, laissant leurs yeux aller avec bonheur de tes jambes élégantes à ta poitrine tendue…
Je ne sais si tous les mateurs font comme moi, mais j’imagine tes seins, j’imagine les découvrir. J’ai comme une douce envie de les voir vivre sous un peu de glace, de les voir frémir… Tous deux tendus par le désir…
J’ai peu de temps pour penser à tout ça, pour m’exciter déjà. Tu es déjà à ma table. Je me lève. Nous embrassons doucement nos joues. Tu me glisses à l’oreille un délicieux « Je suis toute chaude à l’idée de cette soirée ».
— Tous les hommes de la terrasse espèrent exactement que tu leur dises ça en ce moment.
— Ah bon ?
Cela t’excite de savoir que tout le monde te mate, tu prends l’initiative alors et m’embrasses avec gourmandise… Tu relèves ta jambe pendant que nos corps se rapprochent…
Aux yeux de certains autours, l’effet est réussi…
Nous nous asseyons.
Nos échanges sont très vite orientés sur le sexe. Les phrases sont élégantes, mais le fond provocant. Nous partageons des anecdotes. Pas comme lors d’un concours de celui qui a fait, mais plus dans une quête de sensations pour l’autre, de partage de plaisirs, d’expériences réussies. C’est aussi une manière de confesser un appétit tenace qui sur le moment semble s’intensifier. Toutes ces histoires nous excitent. La nuit tombe, accompagnée d’une certaine fraîcheur. Je me préoccupe de te savoir ainsi jambes nues, je crains que tu ne prennes pas froid. Ta réponse est le point de démarrage de la soirée, c’est une évidence.
— J’adore les sensations sur mes jambes, j’y suis très sensible. J’aime beaucoup leur nudité, cela exacerbe le plaisir des courants d’air, parfois des caresses.
— Pour les courants d’air, je ne peux rien faire… Mais pour les caresses, je dois pouvoir être utile…
Tu me regardes, un peu hésitante, et tu te lèves d’un coup :
— Moi, pour les courants d’air, je peux faire quelque chose…
Et je te vois disparaître au fond de la salle.
Je reste tranquillement assis, imaginant avec plaisir la suite. Je me dis que, logiquement, tu devrais revenir sans culotte…
Tu réapparais deux minutes plus tard seulement, toujours aussi flottante. Tu t’arrêtes face à moi, te penches et m’embrasses passionnément. Le baiser est fougueux et tu prends ma main pour y glisser un objet délicat avant de t’asseoir. J’avais imaginé juste, en ouvrant mes doigts, je découvre ton string.
Mon premier réflexe est un peu animal : je te laisse t’asseoir et l’enserre bien dans ma main. Je porte mon poing, masquant ainsi l’étoffe, à mon nez pour te sentir, l’odeur de ton intimité. Je ne te quitte pas des yeux quand j’inspire profondément… C’est, à ce moment-là, un plaisir de sentir que nos discours ne te laissent pas indifférente, de découvrir que ta culotte exhale une franche odeur de désir, de t’imaginer humide.
Cela m’excite et semble t’exciter. Du moins, c’est que me laisse imaginer ton regard chaud. Mais je pensais avoir tout deviné à ce moment-là…
Je glisse doucement ton string dans la poche de mon pantalon.
Je me replace un peu plus profondément dans mon fauteuil, réfléchissant à la meilleure méthode qui pourrait m’amener à me baisser sous la table, pour apprécier ton sexe.
Tu m’interpelles alors :
— Tu n’as pas oublié quelque chose ?
Je réfléchis, un peu surpris. Je ne trouve pas. Tu approches ta main de moi, doucement. Tu saisis le briquet posé là à côté de mes cigarettes et le pousses délicatement au bord de la table. Tu viens de résoudre en une seconde un petit dilemme qui me hantait, et surtout, tu me regardes avec une intensité qui attise beaucoup ma curiosité.
Tout en te reculant dans cette chaise, tu approches un peu ton bassin de son bord et écartes délicatement tes cuisses.
Je contemple avec plaisir que tu as vraiment l’air décidée à jouer.
Je me penche donc pour ramasser ce briquet. La vision est délicieuse de ta chatte ainsi offerte. Tes lèvres sont élégantes, fines. Ta toison légère, presque glabre.
Et je réalise alors mon oubli… Comment ai-je pu oublier cela… ? Nous en avions parlé plusieurs fois pourtant… Je découvre donc ce petit plug entre tes fesses, délicatement avancé par tes soins. Il brille. Fier.
Je me redresse totalement, te regarde, et ne peux m’empêcher :
— Comment avais-je pu oublier… ? Tu me fais bander.
— Voilà une excellente nouvelle. Le savoir m’excite plus encore et me donne envie de jouer un peu avec ce plug…
— Nous allons jouer… Si nous quittions cette terrasse ?
— Avec plaisir !
Nous nous levons, je m’approche de toi et je t’embrasse comme si j’allais te prendre ici et maintenant. Le baiser est chaud, je sais que l’on nous regarde. Je te plaque d’une main contre moi pour que tu sentes l’érection qui m’étreint…
Mon autre main passe sur tes fesses, jusqu’à en saisir une un peu fermement. En profondeur. À travers l’étoffe de ta jupe, mon majeur titille doucement ce petit jouet au creux de tes reins… Cela t’arrache un petit gémissement, très discret.
Les gens autour doivent largement profiter du spectacle, presque voir tes fesses, même. Cette situation nous plaît, c’est certain.
Nos lèvres se quittent… Tu as l’air très excitée, je bande fort.
Nous payons rapidement nos consommations et quittons cette terrasse. La grande majorité de la zone – hommes et femmes – nous regarde partir, partagée entre dédain hautain et jalouse d’excitation…
À peine, avions-nous passé l’angle de la rue que je me retourne pour t’embrasser de nouveau. Mais nous sommes un peu plus dissimulés, autorisant plus d’intensité. La fougue nous prend, mes mains encadrent ton visage au départ, puis elles s’égarent, au fur et à mesure que nous nous rapprochons du mur. Mes mains s’égarent avec de plus en plus de précision. L’une glisse le long de ton corps jusqu’à tes cuisses, tes fesses, attrapant cette jambe qui a envie que je la lève. L’autre glisse sur ta poitrine tendue.
Je ne te lâche pas la bouche. Ta cuisse se lève contre moi, permettant à ma main de s’immiscer sous tes fesses, sous cette jupe qui semble, d’un coup, si légère.
Nos lèvres sont soudées, brûlantes. La peau de tes fesses est douce.
Ce plug m’obnubile un peu. Mon index vient jouer avec lui. D’abord, le faire bouger… Que tu le sentes bien présent en toi, puis appuyer dessus, mimant une douce pénétration. Tu gémis entre mes lèvres.
Je sens ta chaleur, mes phalanges la parcourent. Je plaque mon sexe désormais très dur contre toi, nous enfermant un peu plus sur ce mur…
Tes mains décident d’agir, elles se mettent à parcourir mon torse. Cette étreinte t’attise apparemment… Je sens que tu hésites à venir toucher ma braguette. Cette fois, tu sembles aimer te laisser faire, presque prendre.
Ma bouche toujours en toi, mes doigts alternent entre ce jouet coquin et le parcours de tes chaudes lèvres.
Puis, je me recule. Je prends ta main et t’emmène. Ce n’est que le début de la soirée.
Ta jupe vole, un petit vieux nous mate comme s’il avait eu une crise cardiaque, ta cuisse, tes fesses qu’il devinait lui ont donné très chaud. Nous marchons un peu pour calmer nos ardeurs, à la recherche d’une adresse un peu plus tranquille, confinée…
Enfin, nous trouvons un lieu qui se prête mieux à notre rencontre. Nous entrons donc dans un bar plutôt petit, assez étroit en fait. Le bar fait presque toute la longueur de l’établissement. Il est assez sombre malgré l’heure, et il y a beaucoup moins de monde. Même très peu : une table avec un couple à l’entrée et un habitué au bar. Nous nous mettons au bout du bar, dans un coin un peu plus tranquille. Nous nous installons sur ces grands tabourets, côte à côte, et commandons un cocktail chacun.
La commande est à peine transmise au serveur que nos langues se retrouvent. Nous restons presque chastes, peu de jeux de mains pour le moment. Nous attendons nos breuvages…
Les voici, ils sont frais, perlants. Au vu de la fréquentation des lieux, nous avions un peu peur de leur qualité, mais c’est finalement correct.
Nos bouches se rafraîchissent donc, appréciant cette basse température. Assis ainsi à tes côtés, je tiens ma paille d’une main, et j’aventure l’autre sous ta robe. Elle remonte doucement le long de tes cuisses. Tu sens la fraîcheur des perles d’eau qu’il y avait sur mon verre, cela te fait tressaillir. Je m’approche de tes lèvres, ma main les frôle, flirte avec elles. Mes doigts les effleurent, les écartent doucement, je découvre ton humidité intense, ta moiteur.
Cela me donne le désir de t’embrasser de nouveau.
Ce baiser finit dans ton cou, ma bouche remonte vers ton oreille, doucement et je te susurre mon désir profond du moment :
— J’ai très envie de m’agenouiller là, devant toi, et de te goûter !
Tu me regardes alors, interrogatrice. Je lis quelque chose du genre « Est-il capable de le faire ? » dans tes yeux.
Ma main est toujours là, active, qui joue, flirte avec ta chatte et frôle régulièrement ce jouet oublié. Tu es excitée, de plus en plus chaude. Tu te rapproches encore et me dis :
— Si nous allions aux toilettes que je te présente mieux certaines parties de mon corps.
— Non, si nous allons là-bas, nous allons donner dans le bestial… Là, j’ai envie de te goûter, de parcourir ton sexe. On ne fait pas ça aux toilettes.
Pendant que je me penche de nouveau sur mon cocktail, tu sens mon doigt à l’entrée de ta chatte. Après avoir écarté tes lèvres, il remonte vers ton clitoris. De petits mouvements, légers, presque tendres, sur ce bouton soyeux. Tu te redresses, te cambres presque, sensible à ce jeu. Ton souffle change, s’intensifie.
Nos postures, nos jeux manquent apparemment de discrétion. Ce serveur, un brin juvénile (nous apprendrons plus tard qu’il est étudiant), semble avoir deviné ce qui est en train de se passer. Du moins, à défaut d’avoir deviné, il a compris que nous étions dans un échange un peu chaud. Il change un peu sa posture, lâchant bien plus souvent son téléphone désormais pour nous regarder, pour te regarder.
Cela ne change pas l’espèce de frénésie qui nous habite. Mon doigt, posé sur ton clitoris, est un peu plus actif. Tout en restant discrets, nous nous caressons, et ces attouchements sont plus appuyés, un brin plus vifs. Tu ondules imperceptiblement.
Je ne sais si c’est ton désir de ma bouche, ou ta volonté de ne pas aller trop vite, mais ton bras m’attrape. Tu m’obliges à me redresser, m’attirant vers toi, et contraignant ma main à quitter ton bouton pour rester sur tes cuisses. Je me retourne donc. Mais j’évite ta bouche. Je glisse dans ton cou, je le parcours, l’embrasse, remontant doucement pour aller mordiller le lobe de ton oreille. J’aime ce moment égoïste où je suis seul à agir et te sentir ainsi pleine de désir.
Mon souffle dans ton cou, ma bouche sur cette peau fragile te plaît. Tu fermes les yeux, tu t’abandonnes. Au moment, où tu les ouvres de nouveau, ton regard croise celui du serveur. Tu te raidis un peu, effrayée. Puis son regard ne quittant pas le tien, tu te ressaisis, joueuse excitée. Toujours en le regardant, tu te mords doucement les lèvres. Puis, tu me le susurres à l’oreille, chuchotant :
— Il me regarde…
Je ne me retourne pas :
— Tu n’as pas l’air effrayée. Cela te plaît ?
— Oui, assez, je crois que nous l’excitons.
— Je pense que c’est surtout toi qui l’excites.
Je me retourne et me repose au bar. Le cocktail est encore frais. De nouveau, ma main droite plonge, s’aventure. Elle remonte le long de tes cuisses, effleurant le cuir du tabouret. Il est trempé, glissant… Nos épaules collées l’une contre l’autre, tu écartes de plus en plus tes cuisses. Si mon majeur effleure de nouveau ton clitoris, il ne s’y arrête pas. Il écarte tes lèvres chaudes et tu le sens qui entre en toi. Pendant que je tente, plus ou moins habilement, de siroter mon cocktail de la main gauche, tu sens mon majeur qui te pénètre, ma paume qui se fige sur ton sexe… Ton souffle devient de plus en plus dense, ta bouche s’approche de mon oreille :
— Doigte-moi plus fort, vas-y… Je veux que tu me fasses jouir là, devant tout le monde.
Tu hasardes ta main sur mon jean pour vérifier que cette situation m’excite. Tu sens la tension sous le coton, la compression. Je bande fort, étroitement confiné, profondément excité. Tu explores doucement cette bosse dense.
Je joins mon annulaire à mon majeur, ta chatte accueille très facilement ce deuxième doigt. Cela t’arrache un nouveau gémissement plus aigu. Le serveur l’a perçu. Il se retourne et te fixe quelques secondes, un brin hagard. Sa jeunesse l’intimide. Ton audace aussi.
Il vaque de nouveau à ses occupations.
Tu t’approches de mon oreille :
— J’ai trop envie de toi. Viens me baiser aux toilettes…
— Chaque chose en son temps…
À ce moment, le serveur sort sur la terrasse servir le couple de touristes, j’en profite. Je descends le long du bar, me glisse entre lui et ton tabouret. Je trouve une place superbe, assis sur le repose-pied, j’avance ton tabouret tout contre moi, posant presque tes cuisses sur mes épaules.
Tu es là, les jambes écartées, le sexe béant, face à moi. Ton odeur est très dense, et je constate ta moiteur. Le plug est un peu dissimulé. Je saisis tes fesses te commandant ainsi de t’approcher de ma bouche. Tu es tellement chaude, qu’il me suffit de t’effleurer pour que tu te cambres, m’offrant encore mieux ta chatte trempée.
Ma bouche embrasse doucement le haut de tes cuisses, alternativement. Puis, je goûte tes lèvres. Elles sont douces, légères, presque fragiles. Elles sont humides. Ce simple contact t’électrise, un picotement parcourt ta colonne vertébrale jusqu’à t’arracher un petit cri aigu…
Le serveur de retour fait semblant de ne pas l’entendre, gêné. Mais il t’observe et tu le sens.
Cette situation ainsi offerte, presque contrainte et exhibée, t’excite énormément. Tu sens que tu ne vas pas tarder à jouir.
Ma bouche, ma langue parcourent maintenant entièrement ton sexe. Tu agrippes mes cheveux d’une main, à travers le tissu de ta robe. De l’autre, c’est la rambarde qui court le long du zinc que tu tiens fermement, comme un drap que tu aimerais tordre. Tu n’as plus vraiment conscience de l’environnement. Ma bouche vient d’enserrer ton clitoris, elle l’aspire délicatement, pour que ma langue le titille encore mieux. Il est gonflé… Chaud. Ton souffle est de plus en plus court, tu ne tiens plus sur ce tabouret, tes jambes se raidissent…
Il te voit, il ne sait pas où je suis, mais c’est ce qu’il t’arrive. Ton œil est inconscient, vide d’inhibition, mais plein de désir, tu vas jouir. Tu le sais, et cette première, là dans un lieu inconnu, avec cet inconnu, devant un inconnu t’excite. Tu as joué à allumer et tu es récompensée…
Je glisse mon pouce sous ta cuisse, jusqu’à toucher ce plug… Ma bouche est toujours sur ton bouton, mais tu viens de sentir que mon pouce appuie sur ce plug mimant le va-et-vient d’une personne qui te prend. Je ne le sais pas, mais tu aimes par-dessus tout les plaisirs anaux… Cette sensation, cette activité en ton cul, même légère, vient s’ajouter à tout le reste. C’en est trop, tu succombes… Ton sexe se contracte, tes cuisses se plient et se déplient alternativement, tes mains agrippent ma tête et la plaque entre tes cuisses. Ta bouche laisse échapper un long râle, presque grave…
Tu es pliée en deux… Extatiques…
Je m’écarte doucement, j’arrive à me dégager de cet endroit étroit. Je me redresse, mon pantalon extrêmement tendu me gêne. Le tour de ma bouche brille de ta cyprine délicate. Tu reviens doucement à la vie, me regardes et m’embrasses… Autant pour me remercier que pour te remémorer ton goût. Ta main vient sur ma queue.
— J’ai tellement hâte que tu me baises…
— Vu l’effet que te fait ce moment d’exhib, je pense qu’il va falloir que nous convoquions le serveur pour te mater…
Rien que l’idée te plaît. Internet était un jeu, le réel devient un plaisir :
— Hum… Rien que l’idée me rend à nouveau folle. Tu vas faire de moi une belle salope, et j’aime vraiment ça…
Brigitte
Ajouter un commentaire