J’avais 19 ans, et j’étais en coloc avec Sophie dans un petit appart’ à Bordeaux. Elle avait dû partir en urgence pour un week-end, me laissant avec son chien, un berger allemand nommé Max. Je ne m’attendais pas à ce que ce week-end change à ce point ma perception de moi-même.
“Tu t’occupes de Max, hein ? Il a besoin de sortir souvent,” m’avait-elle dit, son regard inquiet, comme si elle savait quelque chose que j’ignorais encore.
Max, lui, c’était un chien imposant, avec un regard qui semblait percer à jour tous les secrets. Il était calme, obéissant, mais ce soir-là, il y avait quelque chose de différent dans l’air.
J’étais allongée sur le canapé, en train de regarder une série sans vraiment y prêter attention, quand Max est venu se coucher à mes pieds. Sa tête sur mes jambes, il me regardait avec ces yeux qui semblaient dire “je sais ce que tu penses.”
“Tu veux sortir, Max ?” J’ai demandé, essayant de me concentrer sur autre chose que cette sensation étrange qui commençait à monter en moi.
On est sortis, l’air frais de la nuit bordelaise nous accueillant. Mais à notre retour, les choses ont pris un tournant inattendu. Max, en entrant, a commencé à renifler autour de moi, plus insistant que d’habitude.
“Qu’est-ce que t’as, Max ?” Ma voix était un mélange de curiosité et d’un trouble qui ne voulait pas dire son nom.
Il a continué, son museau frôlant mes cuisses, me faisant sursauter. C’était étrange, presque intrusif, mais il y avait cette part de moi qui ne voulait pas le repousser.
“Arrête, Max…” Mais ma voix manquait de conviction.
Il a continué, et je me suis retrouvée à lutter contre des sensations que je n’avais jamais ressenties. C’était comme si un voile se déchirait en moi, révélant une curiosité, un désir inavouable.
“Putain, qu’est-ce que je fais ?” Je me suis demandé, mon cœur battant la chamade, mon souffle court.
Max, sentant mon hésitation, a sauté sur le canapé à côté de moi, posant sa tête sur mon ventre. Son regard me défiait, me poussait à aller plus loin.
“Non, Max, c’est pas bien,” j’ai murmuré, mais mes mains trahissaient mes paroles en caressant doucement son pelage.
C’est alors qu’il a commencé à lécher mes jambes, remontant peu à peu. Je sentais ma résistance fondre, une chaleur inédite s’installer entre mes cuisses.
“Arrête, Max, s’il te plaît,” mais c’était plus une supplication qu’un ordre.
Et puis, l’inévitable est arrivé. Max, sentant mon abandon, a commencé à me monter, sa queue battant l’air, ses pattes sur mes hanches. La sensation était à la fois choquante et incroyablement excitante.
“Merde, Max, qu’est-ce que tu fais ?” Ma voix était un mélange de peur et d’excitation. Je ne pouvais plus reculer.
Il m’a pénétrée, et ce fut une révélation. La douleur initiale s’est transformée en un plaisir brut, primitif. Je me suis entendue gémir, ma voix étrangère à mes propres oreilles.
“Putain, c’est trop bizarre,” j’ai dit, mais j’étais déjà trop loin pour revenir en arrière.
Chaque coup de reins de Max m’emmenait dans un territoire inconnu, où la honte et le plaisir s’entremêlaient. Je me suis accrochée à lui, mes ongles s’enfonçant dans son pelage, mon corps répondant à chaque mouvement.
“Max, oh mon Dieu, Max,” je répétais, comme si son nom pouvait justifier ce que nous faisions.
L’orgasme m’a frappée comme un train, violent, inattendu, me laissant tremblante, en sueur, la respiration saccadée. Max, lui, s’est retiré, me laissant seule avec mes pensées tourbillonnantes.
Allongée là, dans cette obscurité qui semblait plus dense, je me suis demandé ce que cela faisait de moi. Étais-je dégoûtante ? Libérée ? Je ne savais pas. Mais je savais que ce moment resterait gravé en moi, une porte ouverte sur un monde que je n’aurais jamais osé explorer sans lui.
Ce week-end, en gardant Max, j’ai découvert une part de moi que je n’aurais jamais avouée. Et malgré l’interdit, malgré tout, je me suis sentie vivante comme jamais.
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