Un amour sans tabou
Damien se réveilla le premier. Il était presque 9 heures.
Il admira en silence la femme de sa vie. Elle dormait contre lui, le visage serein. Un instant, le jeune homme s’interrogea sur la voie dans laquelle ils s’engageaient. Était-ce raisonnable ? Un avenir à deux serait-il possible dans un monde qui les rejetterait certainement ?
Damien soupira puis il couvrit un peu mieux sa mère. Il l’aimait. Il n’imaginait pas sa vie sans elle.
« Nous seront ensemble pour toujours, se promit-il. »
Il quitta ensuite le lit en faisant de son mieux pour ne pas la réveiller. Après une rapide douche, il s’habilla.
– Tu vas où mon trésor ? Demanda-t-elle, à moitié endormi.
– Je reviens vite, ce sera une surprise.
Damien quitta la chambre avec l’envie d’y retourner immédiatement pour prendre dans ses bras cette femme qu’il aimait tant.
Il se força à descendre par les escaliers puis il se balada dans les rues adjacentes à l’hôtel. Le jeune homme trouva rapidement une boulangerie. Ne parlant pas un mot d’italien, il improvisa pour expliquer ce qu’il voulait. Il repartit avec ses pains au chocolat et des croissants après avoir fait rire tant les clients que la boulangère. Plus loin, Damien s’arrêta chez un fleuriste. Il choisit longuement chacune des roses de son bouquet. Sa petite femme méritait les meilleures.
Enfin, sur le retour, il prit deux cafés à emporter et des bouteilles d’eau.
Quand il ouvrit presque fébrilement la porte de leur chambre, Damien s’arrêta net en voyant le lit vide. Puis son regard dériva vers la vitre de la salle de bains. Sa mère ne l’avait pas encore vu.
De dos, il pouvait deviner à travers la buée sa cambrure et ses fesses rebondies. Il resta figé quelques secondes de plus avant de préparer le petit-déjeuner sur la table.
– Tu es revenu mon bébé ? Dit-elle, sans se retourner.
– Je suis allé faire un tour, je n’ai pas pu m’empêcher de te regarder, avoua Damien.
– Tu en as le droit, je suis ta petite femme !
Le jeune homme sentit immédiatement envahi de désir. Il hésita à la rejoindre sous la douche mais Brigitte coupa l’eau un court moment plus tard. Elle déposa un baiser contre la vitre avant de sortir se sécher. Quand elle quitta la salle de bains, son fils l’attendait en la mangeant littéralement des yeux.
– J’ai le meilleur des amoureux, fit-elle en riant.
– Et moi la plus belle des amoureuses !
La serviette était négligemment nouée, masquant à peine sa poitrine. Lorsqu’elle s’assit sur le bord du lit, Damien vint l’embrasser. C’était si naturel pour eux désormais. Le baiser se prolongea de longues minutes jusqu’à ce qu’il quitte ses lèvres pour lécher amoureusement ses seins. Ils avaient une délicieuse odeur de coco vanille.
Brigitte commença à gémir doucement. Elle adorait les délicieuses sensations qu’il lui offrait. Bien durci, Damien prenait chaque téton dans sa bouche, les faisant rouler avec sa langue tandis qu’il les aspirait légèrement.
– J’ai l’impression que je pourrais jouir juste comme ça !
Sa main commença à déboutonner tant bien que mal le jean de son fils. Elle sortit ensuite son sexe épais du caleçon. Damien s’attaqua à ses seins avec encore plus de vigueur puis il descendit le long du corps doux et chaud de la plus importante des femmes de sa vie. Brigitte se laissa tomber sur le lit et la serviette remonta largement jusqu’à ses hanches. Elle se dit que son fils devait voir son intimité dans les moindres détails. En effet, Damien en avait le souffle presque coupé. Il reprit vite ses esprits, une main sur le sein de sa mère, l’autre sur la cuisse. Il embrassa chaque centimètre de ce corps qu’il désirait tant, jusqu’à parvenir à son pubis.
Sa langue commença à dessiner les contours de la vulve de Brigitte, sans s’aventurer plus loin.
– Damien… Soupira-t-elle en écartant davantage les cuisses.
– Toi et moi, c’est pour toujours.
– Pour toujours… Chuchota-t-elle avant de gémir quand la bouche de son fils se posa directement sur son sexe.
Le liquide qui ruisselait de l’intimité de sa mère avait un petit goût qu’il trouvait presque sucré. Sa langue s’insinuait de plus en plus profondément tandis que le bassin de Brigitte bougeait dans tous les sens. Soudain, elle l’arrêta et se redressa en souriant d’un air joueur.
– Retire tout et viens sur le lit…
– Ce que femme veut, dieu le veut !
Il ne fallut pas plus de quelques courtes secondes pour que Damien ne se retrouve à ses côtés, complètement nu. Brigitte l’embrassa avec passion. C’était son homme et elle l’aimait.
Elle fit allonger son fils puis elle monta sur lui de façon à se retrouver face à une colonne de chair largement dressée. Se faisant, elle offrait à nouveau à Damien une vue complète sur son sexe.
Brigitte trouvait la situation à la fois terriblement obscène et excitante. Elle n’avait jamais fait cela.
À nouveau, le jeune homme avait l’impression d’être le plus chanceux de tous. Quand sa mère prit son pénis dans la bouche, il ferma les yeux. C’était follement chaud et humide. Il n’eut qu’à tirer l’oreiller davantage sous sa tête pour se retrouver dans l’intimité de Brigitte. Il essaya de se concentrer uniquement sur les caresses buccales qu’il lui offrait, luttant pour ne pas déjà jouir.
Damien prit pleinement les fesses blanches de sa mère dans les mains, remontant avec sa langue jusqu’à lécher directement son anus. Il alternait ainsi ses douces attaques quand soudain, Brigitte recula pour presque écraser son sexe contre la bouche de son fils.
Damien comprit le message, redoublant d’ardeur. Il osa glisser un doigt, sans aucune résistance, dans ses fesses et Brigitte lâcha un gémissement ravi. Ils accélèrent chacun le rythme et quand elle se mit soudain à trembler. Il laissa enfin son orgasme éclater. Sa mère jouissait littéralement contre sa bouche tandis qu’il se vidait dans la sienne.
Il fallut un moment avant que les vagues de plaisir ne s’arrêtent. Brigitte se laissa alors glisser sur le côté, épuisée.
– Tu es l’amant le plus doué du monde, déclara-t-elle avec une certaine fierté maternelle.
– Et je ne suis rien qu’à toi !
Damien s’allongea à ses côtés et il la prit amoureusement dans ses bras. Tout à coup, elle remarqua le bouquet de roses, près de la table.
– Oh ! Mon amour ! C’est pour moi ?
– À ton avis ? Évidemment que c’est pour toi !
A Suivre
Brigitte
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