Un samedi pas comme les autres !
Mes vacances ont été aussi brèves que surprenantes, mais me voilà de retour chez moi. Après quelques jours de boulot j’ai déjà presque oublié l’évènement un peu spécial, vous me l’accorderez, qui m’est arrivé lors de mon séjour chez ma sœur Claire.
Je pense encore à cette histoire rassurez-vous, dans ces cas-là je suis loin de rester insensible. Des picotements surgissent le long de mon échine et aussi à des endroits beaucoup plus intimes. Tout cela me laisse alors un goût de revenez-y et, même après deux semaines, pas un soupçon de regret ou de culpabilité. Non, décidément j’ai beau y réfléchir de nouveau, j’ai juste une envie de revivre cela sous une forme ou sous une autre. Je me pose quand même quelques questions sur ce soudain besoin et sur le fonctionnement de mon cerveau. Après quelques secondes de réflexion, je me dis qu’il est inutile de se torturer ainsi l’esprit. Peu importe le flacon tant que l’on a l’ivresse ! On verra bien.
Bien sûr je n’ai pas dit un mot à Véronique au sujet de ce souvenir de vacances si particulier. Même si elle connaît le plaisir que j’éprouve, à me faire remarquer, elle ne sait pas vraiment à quel point, loin de là.
Nous sommes samedi matin et j’ai certainement autre chose à faire que de me poser mille questions. Il est bien tard déjà d’ailleurs, 10 heures du matin, la radio vient de l’annoncer.
Je suis encore en petite culotte et torse nu dans ma salle de bains, en train de finir ma séance de maquillage après une bonne douche matinale. Je n’ai pas encore établi le programme pour ma journée. Après une semaine de travail bien remplie, je n’ai pas envie de faire grand-chose pour être honnête. Un peu de shopping peut être et un cinéma cette après-midi ? Qu’est-ce qu’il y a eu comme sorties de film récemment ? Voyons…
Le carillon de la porte d’entrée me tire de ma réflexion. Qui cela peut-il bien être si tôt le matin ? Peut-être un démarcheur quelconque qui a réussi à passer la barrière toute symbolique de la porte de l’immeuble ? C’est l’inconvénient d’habiter dans la même résidence qu’un médecin, l’interphone ne sert plus à grand-chose.
J’enfile rapidement ma veste de kimono satinée qui me sert de veste d’intérieur et je file vers la porte. Le judas me permet de voir qu’une charmante demoiselle se trouve de l’autre côté. Je dis charmante, mais autant que je puisse en juger malgré la déformation occasionnée par le judas. Je ne vois qu’un visage un peu étiré dans tous les sens. Cela ne me renseigne guère sur la nature de ma visiteuse, je lance à travers de la porte :
« Qui est là ? »
« Bonjour Madame, c’est Virginie Meyer, des assurances X… Nous avons rendez-vous aujourd’hui à 10 heures »
Bon sang ! J’ai complètement oublié ce rendez-vous. Je l’ai pris il y a plus de quinze jours et, les vacances passant par là, il m’est complètement sorti de la tête.
J’hésite un moment pour savoir si je dois aller revêtir quelque chose d’un peu plus habillé et laisser cette Virginie patienter derrière ma porte un moment. Non, tant pis, si cela la dérange elle n’aura qu’à regarder ailleurs et puis il faut bien que je confirme ma réputation.
Ah ! Oui, je ne vous ai pas dit : cette semaine j’ai surpris une conversation au travail entre mes collègues féminines. Elles n’avaient ps vu que j’étais dans la pièce d’à côté et la porte était ouverte.
Ces dames me qualifient de jolis surnoms qui sont « miss décolleté » ou « miss cuisses au vent ». J’aurais pu être vexée par ces paroles mais c’est vrai que mes tenues ont un peu raccourci sur leur partie basse et sont un peu évasées vers le haut. De plus j’ai senti comme un sentiment de jalousie chez ses braves dames ou demoiselles, j’en ai donc finalement plutôt rigolé intérieurement.
Maintenant, le moins que l’on puisse dire c’est que je justifie tout à fait ces sobriquets, avec ma veste qui s’arrête sous mes fesses et sa large encolure en V. Je ne peux m’empêcher d’en sourire en repensant à cette fameuse conversation. Toutefois, avant d’ouvrir la porte, je réajuste mon kimono pour le fermer le plus pudiquement possible, je resserre sa ceinture et je me décide enfin à ouvrir.
Je découvre enfin ma visiteuse. C’est un petit bout de femme au visage gracieux. Bien qu’elle soit juchée sur des talons, elle reste bien plus petite que moi. Son visage est très plaisant, il est entouré par des cheveux blonds coupés dans un carré assez court finissant avec l’ovale du visage. Elle a de grands yeux clairs et pétillants. Un très beau sourire illumine son visage, on le sent naturel et non trop commercial comme certains. Visiblement elle est assez jeune, vingt-cinq ans peut-être.
Je vois sur sa figure se dessiner une certaine surprise, certainement ma tenue. Je crois bon de préciser alors :
« Excusez-moi, j’ai complètement oublié notre rendez-vous. J’ai pris quelques jours de vacances et cela m’a fait un beau lavage de cerveau, je crois ».
« Si vous voulez que l’on remette notre rendez-vous à plus tard, je ne voudrais pas vous déranger ».
Je sens qu’elle est gênée de savoir qu’elle n’était pas attendue. Avec son jeune âge, elle a probablement peu d’expérience et ceci doit la désorienter un peu.
« Non ! Pas du tout ! Maintenant que vous êtes là je ne vais pas vous faire revenir. Je suis aussi habituée à prendre des rendez-vous avec des clients et j’ai horreur qu’ils me posent un lapin ».
En m’effaçant sur le côté pour la laisser passer, je poursuis :
« Je vous en prie, avancez. On va se mettre dans le séjour, c’est la pièce juste à droite au bout du couloir ».
Je profite de ce qu’elle passe devant moi pour mieux la détailler. Elle porte un tailleur veste jupe très sobre de couleur claire sûrement la tenue idéale pour la vente de produits financiers, ce qui est la raison de sa visite. Quand elle passe à ma hauteur, j’observe que sa veste est à peine enflée au niveau de sa poitrine, elle n’est visiblement pas aussi bien fournie que moi en ce domaine. De dos, le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle n’a pas les mensurations du mannequin idéal. Ses jambes sont plutôt courtes, ou son buste un peu long, quoi qu’il en soit l’ensemble ne rentre pas dans les canons traditionnels de la beauté et donne une impression de déséquilibre. Son bassin est assez large aussi, à cause de cela peut-être elle a l’air d’avoir un bon postérieur. Vous devez me trouver particulièrement critique vis-à-vis de son physique, mais je lui trouve beaucoup de charme. Elle n’a peut-être pas un corps avec des proportions qui feraient d’elle une star du cinéma ou des magazines mais elle a ce quelque chose d’indéfinissable qui la rend sensuelle à mes yeux.
Nous nous installons dans mon séjour autour de la table basse. Je lui propose de s’asseoir dans le canapé et je prends place dans le fauteuil en face d’elle, la table basse nous séparant. Elle jette un coup d’oeil circulaire dans la pièce, peut-être essaye-t-elle d’évaluer mon potentiel d’investissement ?
Le soleil tape fort à travers la fenêtre ce matin, aussi avant qu’elle ne commence à s’exprimer, je lui propose :
« Il fait chaud derrière cette vitre, mettez-vous donc à l’aise et enlevez votre veste ».
« Oui effectivement, il fait une sacrée chaleur par rapport à dehors »
Elle ôte sa veste visiblement soulagée. Je ne peux m’empêcher de détailler son buste. Je ne me suis pas trompée, son chemisier me laisse deviner une petite paire de seins qui gonflent avec peine le tissu. J’en reste là de mon observation sur son anatomie et je la laisse enfin entamer la conversation sur l’objet de sa visite.
Elle commence alors à m’inonder de termes aussi rébarbatifs que financiers, assurance vie, placement à court terme, indice… Bien sûr elle est là pour ça et je ne peux pas lui en vouloir de faire son boulot. Si elle n’était pas si mignonne, je serais déjà en train de me maudire intérieurement d’avoir pris ce rendez-vous.
Elle étale diverses brochures sur la table basse devant moi, je suis bien obligée de m’y intéresser. Je me penche en avant pour consulter cet amas de chiffres et de courbes et je fais un gros effort de concentration pour essayer de décrypter ce charabia. J’ai beau faire de mon mieux cela reste du chinois pour moi.
Au bout d’une minute ou deux, je lève la tête pour lui poser une question et j’ai la surprise de constater que son regard plonge dans mon décolleté. Malgré mes efforts pour fermer ma veste, la forme en V très évasée du col laisse apparaître le haut de ma poitrine quand je suis penchée.
Dès que j’ai levé la tête ses yeux ont quitté mon décolleté mais j’ai quand même eu le temps de m’en apercevoir. Reste à savoir maintenant si c’est un regard intéressé ou juste un coup d’oeil en passant qu’elle n’a pu s’éviter de donner.
Je profite de ce qu’elle fouille dans son espèce de cartable pour tirer vers le haut ma veste au niveau de la ceinture. Ceci a pour effet de lui donner en effet beaucoup plus bouffant et d’élargir mon décolleté.
Elle me présente une nouvelle brochure et je me penche encore plus franchement que la première fois, mais beaucoup moins concentrée sur ma lecture cette fois-ci.
Je vérifie quand même que la vue que j’offre est bien suggestive, elle l’est. Mon kimono bâille largement et dévoile ainsi une grosse partie de mes seins qui pendent comme deux grosses poires bien dodues et gonflées.
Maintenant je l’observe discrètement tout en faisant semblant d’être absorbée par sa documentation. J’ai le plaisir de voir qu’une fois de plus son attention se porte sur ma poitrine.
Son regard n’a rien d’anodin, c’est certain. Elle ne quitte pas des yeux mon décolleté. La tête toujours penchée sur ma lecture, je peux facilement la regarder sans qu’elle s’en rende compte. Sa langue court sur ses lèvres régulièrement, elle transpire le trouble par tous les pores de sa peau, sans ambiguïté.
Je lève la tête enfin toute fière de mon succès et du plaisir qu’il me procure déjà. Elle est tellement hypnotisée par les charmes de ma poitrine qu’elle met quelques secondes à se rendre compte que je la regarde. C’est alors la panique totale, son visage passe au rouge vif.
Pour la rassurer et faire comme si je n’avais rien vu de spécial je lui demande :
« Selon vous, lequel de ces fabuleux placements , le mieux pour moi ? L’assurance vie ? »
La confusion ne la quitte pas pour autant, elle bafouille quelques mots auxquels je ne comprends pas grand-chose. Son regard fouille la pièce, certainement à la recherche de quelque chose qui pourrait lui permettre de reprendre pied. Elle finit par dire :
« C’est joli ces trucs en bois là-bas, qu’est-ce que c’est ? »
« Les espèces de maracas là-bas ? Ce sont des instruments de musique. Mon amie Véronique me les a rapportés du Portugal »
Je prends un malin plaisir à insister sur le « mon amie Véronique » en lui faisant un large sourire. Je me lève pour aller les chercher et j’en profite pour tirer sur le côté le pan de mon kimono pour qu’il soit moins fermé.
De retour, toujours debout, je me place à ses côtés et en me penchant sur elle je lui dis :
« Regardez comme ils sont finement sculptés, c’est vraiment du travail soigné »
Il n’est pas difficile de voir qu’elle a vraiment du mal à apprécier mes maracas, son regard se porte bien plus haut. Il est vrai que quand je regarde moi aussi dans cette direction, je peux comprendre que cela soit bien plus plaisant à contempler que mes jolis instruments. Ma position fait que mon kimono est largement ouvert maintenant. Mes seins sont visibles dans leur totalité. Mes bouts sont tendus et proéminents plantés au milieu de mes larges aréoles bien brunes. Je commence à être passablement excitée. Pour augmenter son plaisir, donc le mien par la même occasion, je me mets à agiter mes maracas.
« Écoutez le bruit, c’est bien le bruit de grelot des maracas ! »
Mes mouvements font ballotter mes seins, je les sens bouger au rythme des sons caractéristiques des instruments. Mes tétons frottent sur le tissu de ma veste, me procurant quelques caresses bien agréables.
Virginie n’en perd pas une miette, sa langue passe et repasse sur ses lèvres. J’ai l’impression que ses yeux vont lui sortir de la tête et venir s’écraser dans mon corsage. Alors que la sueur perle sur son front, elle finit par dire d’une voix chevrotante :
« Oui, il n’y a pas de doute. On reconnaît bien le son »
Ça y est, c’est parti ! Je sens tout mon être s’embrasser et des picotements bien agréables s’emparer de mon sexe. Une fois de plus je ne vais pas pouvoir résister, mais ai-je vraiment envie ? Non, pas une seule seconde cela ne m’a effleurée. Je suis aspirée une fois de plus par la tempête qui se déclenche dans mon bas-ventre et j’ai juste envie de me laisser porter par elle.
Comme je ne peux pas rester éternellement pliée en deux devant elle, je me redresse et je lui propose :
« J’ai soif, souhaitez-vous m’accompagner ? J’ai ramené un très bon jus de fruit fait maison récemment, à base de cassis et d’autres fruits, il est vraiment fantastique ».
Elle me répond d’une voix toujours aussi perturbée :
« Oui, oui… Avec plaisir »
Je m’éclipse rapidement vers ma cuisine. Ma proposition n’a pas pour simple but de me rafraîchir moi et Virginie, mais plutôt l’inverse. Je profite d’être seule pour me refaire une beauté en quelque sorte. Heureusement je porte un string assez étroit ! Je dis heureusement, mais ce type de lingerie est maintenant assez majoritaire à l’assemblée des culottes qui siègent dans mon tiroir. Je profite donc de cet instant pour tirer sur mon string et écarter les lèvres de mon sexe déjà bien ouvertes. Le tissu me pénètre alors aussi profondément que possible ne laissant qu’une simple ligne de dentelle dévorée par mon sexe gonflé. Mon petit buisson bien taillé au-dessus de mes lèvres déborde un peu sur le bas pour retrouver plus haut la protection du string qui a toujours sa forme de triangle un peu plus sage. Même si d’habitude sentir la culotte vous rentrer dans le sexe n’est pas toujours agréable, ce n’est pas le cas maintenant. Cette sensation décuple mon excitation montante et je meurs d’envie de faire un mouvement de va-et-vient avec pour aller encore plus loin.
Fière de mon œuvre, je laisse enfin tomber les pans du kimono et je retourne vers Virginie avec un plateau contenant des verres et une bouteille de mon fameux jus de fruit.
À mon retour Virginie me paraît toujours aussi confuse, sa figure est bien rouge et on sent qu’elle est sous pression.
Je pose le plateau entre elle et moi, ce qui me donne encore une occasion d’offrir une vue plongeante sur mes seins. Je n’ai rien touché à mon décolleté, il est suffisamment ravageur comme cela. Elle n’en rate d’ailleurs pas une miette une fois de plus. Si j’avais encore un doute sur l’intérêt qu’elle pourrait avoir pour mes plus beaux atours, il est maintenant définitivement levé. Je poursuis en servant deux verres et je m’assois de nouveau en face d’elle bien sagement.
« Allez-y ! Goûtez ! C’est le cassis qui donne cette couleur si sombre. Attention aux taches, c’est un sacré colorant et ça peut vous détruire votre plus beau chemisier en quelques secondes ».
Virginie sourit et boit quelques gorgées et repose son verre, on dirait qu’elle a repris un peu le dessus. Mon jus de fruit semble avoir des vertus insoupçonnées et lui avoir faire le plus grand bien. Dommage !
Voyons voir si cette potion magique sera toujours d’une aide précieuse pour Virginie maintenant. Comme je me suis assise un peu plus profondément dans mon fauteuil, je suis obligée d’écarter un peu les jambes quand je me penche de nouveau pour attraper ses prospectus. Mais je n’ai pas l’intention de rester pliée en deux comme les dernières fois.
« Laissez-moi quelques minutes pour lire ça un peu plus en détail, c’est un tel charabia pour moi ».
« Mais bien sûr ! Pas de problème. Prenez tout le temps que vous… »
Sa phrase reste suspendue en l’air, elle n’arrive pas à prononcer le dernier mot. Inutile de vous dire que je sais pourquoi. Je me suis redressée et allongée contre le dossier du fauteuil, mais au lieu de refermer sagement mes jambes, j’ai laissé celles-ci entrouvertes. Un espace équivalent à plus deux mains sépare mes genoux, exposant tout mon bas-ventre à son regard. D’autant plus qu’en m’adossant, j’ai un peu glissé en avant et la veste du kimono est remontée.
Je peux tout à loisir observer Virginie par-dessus les feuilles en papier glacé que j’ai dans les mains. Elle ne risque pas de s’en apercevoir, ses yeux sont rivés sur mon string et le reste.
Afin de lui laisser croire que je n’ai pas remarqué son attitude, je clame :
« C’est compliqué vos trucs financiers, il faut vraiment prendre son temps pour arriver à traduire ça en un langage que mon pauvre cerveau puisse comprendre ».
Comme si cela pouvait m’aider à mieux réfléchir, j’écarte maintenant plus franchement mes jambes dans une position donnant l’impression d’être plus confortable. Je sens que cette nouvelle posture fait pénétrer plus profondément le tissu de mon string en moi. Virginie est sur des braises, elle s’agite sur le canapé avec des gestes nerveux et visiblement involontaires. Elle fait une espèce de mouvement léger de va-et-vient tout en gardant ses yeux braqués sur mon intimité. Sa langue aussi a repris ses allées et venues sur ses lèvres.
Je suis moi aussi en proie à de fortes bouffées de chaleur. Je sens que j’ai les joues qui brûlent et le reste de mon être qui s’embrase de plus en plus. Je ne sais si Virginie peut le voir, mais ma chatte doit être une vraie fontaine et le brin de tissu qui me pénètre doit être complètement trempé par mon jus.
Avant de perdre tout contrôle de moi, je repose les documents et sans demander son avis à Virginie je me lève en disant :
« Vous allez bien reprendre du jus de fruit ? Il est fabuleux, non ? »
Encore sous le choc de mon spectacle, Virginie muette prend son verre dans la main et le porte au-dessus de ses genoux en un geste mécanique de robot.
Je ne sais si c’est de ma faute ou de la sienne, ou le trouble qui maintenant nous tient toutes les deux, mais le jus qui s’écoule rate le verre en partie et se répand sur sa jupe. Une immonde tache d’un violet foncé se forme sur le tissu.
« Oh ! Merde ! Pardon ! Excusez-moi ! C’est de ma faute, je suis affreusement maladroite »
Virginie me répond :
« Non, c’est moi qui ai dû bouger sans le vouloir, il ne faut pas vous en vouloir ».
« Si, si : je m’en veux, je crois que j’ai bousillé votre jupe. Attendez, il n’est peut-être pas trop tard. Enlevez-la ! Je vais la rincer sous l’eau immédiatement, avec la chaleur elle sera vite sèche. De toute façon, cela peut-être pire »
Virginie reste un peu interloquée, ne sachant que faire ou n’osant pas se dévêtir devant moi.
« Allons, ne soyez pas gênée. Nous sommes entre femmes, non ? »
Mon argument fait mouche, ou la peur de perdre sa jupe est la plus forte, Virginie se lève et dégrafe son vêtement. Celle-ci glisse jusqu’en bas. Elle s’en saisit et après quelques mouvements de jambes pour passer les pieds, elle me la tend. Bien sûr je ne peux m’empêcher de jeter un coup d’oeil à ses sous-vêtements. Elle porte une simple culotte en coton de couleur blanche. Sans insister plus sur sa garde-robe intime, je m’éloigne en disant :
« J’en ai pour une minute, juste le temps de la rincer à grande eau »
Ce que je fais rapidement dans la salle de bains. La tache semble avoir disparu, aussi je pose la jupe sur mon étendoir et entrouvre la fenêtre de la pièce avant de retourner auprès de Virginie.
« Je crois que la tache est partie, on verra mieux une fois la jupe sèche, mais je suis optimiste ».
Virginie est toujours sur le canapé, les jambes pudiquement serrées. Sa position montre clairement que même si on est entre femmes, elle est gênée de se retrouver en petite culotte devant moi.
En même temps je m’aperçois qu’un peu de jus est aussi tombé par terre à ses pieds. Je saisis un des mouchoirs en papier qui traînent toujours sur ma table de salon dans leur boîte et je dis :
« Mon parquet aussi a reçu sa dose de jus, heureusement il est moins fragile que votre jupe ».
Je me penche alors pour essuyer. Virginie est obligée de bouger et de desserrer ses jambes pour me laisser passer. Cela ne dure que quelques secondes, mais j’ai le temps de voir qu’une belle auréole d’humidité forme un cercle sombre à son entrejambe. Ma petite voyeuse a l’air d’avoir bien mouillé sa culotte, signe indéniable qu’elle apprécie ce que je lui montre.
Peut-être causé par l’excitation de ce que je viens de voir, quand je me redresse en voulant reposer mon mouchoir, je heurte la sacoche de Virginie. Celle-ci se renverse et le contenu se répand et vole un peu partout autour de la table.
Avec une mine déconfite, je dis :
« C’est vraiment ma journée de maladresses »
Encore une fois Virginie me rassure :
« Oh ! Ce n’est rien, j’ai toujours la manie d’emporter trop de papiers avec moi ».
Toutes les deux nous nous jetons sur la paperasse qui forme un affreux tapis de brochures en tous genres sur le sol. Virginie toujours assise se penche en avant alors que moi je lui tourne le dos. Je suis pliée en deux, les fesses bien cambrées par ma position, pour aller chercher les feuilles les plus éloignées.
C’est alors que je me rends compte qu’elle doit avoir mon postérieur sous le nez. Je jette un bref coup d’oeil à l’arrière, Virginie ne ramasse plus rien mais son regard est planté sur mon fessier et le reste.
Trouvant ainsi une nouvelle occasion d’afficher mes charmes, j’écarte franchement les jambes tout en poursuivant ma collecte. Une fois encore je sens le string me couper le sexe en deux. J’imagine aisément que Virginie doit voir les lèvres gonflées par mon excitation pendre de chaque côté du mince bout de lingerie passablement enfoncé dans ma chatte.
Je commence à être à bout, j’ai une furieuse envie de glisser ma main entre mes jambes et de me jeter sur mon sexe, de me caresser devant elle en lui balançant des mots cochons.
Je n’en peux plus, il faut aller au bout maintenant.
Je me retourne face à elle et je m’accroupis jambes bien écartées. Tout en ramassant encore quelques feuilles, je jette un œil à mon entrejambe pour avoir une idée précise du spectacle que j’offre depuis un moment. Comme je l’imaginais, mon sexe a tellement dévoré mon string qu’on a presque l’impression que je suis nue. Mes lèvres gonflées débordent de chaque côté et luisent de mon humidité intime.
Je cherche quelque chose à dire qui bousculerait Virginie et l’obligerait à exploser enfin. Il me vient alors seulement à l’esprit la réflexion que j’avais faite à Gatien quelques semaines plus tôt. Tout en gardant la tête basse, je lui balance :
« Alors, c’est quoi qui te fait le plus mouiller ta petite culotte ? »
Un silence s’installe puis elle marmonne enfin :
« Euh… Pardon ? Je ne comprends pas »
« Mais si, tu comprends très bien, tu me mates les seins et la chatte depuis que tu es arrivée ».
Je relève la tête et je poursuis :
« Tu crois que je n’ai rien vu ? »
Ses grands yeux roulent dans tous les sens, elle est paralysée par l’effroi. Elle bredouille deux ou trois mots incompréhensibles. Je pose alors une main sur son genou et je continue en disant :
« Il faut peut-être que je vérifie par moi-même ? »
Mue par un désir incontrôlable, elle écarte sa jambe comme si elle voulait me faciliter l’accès. Ce qui ne l’empêche pas par ailleurs de toujours rouler des yeux effarés, d’ouvrir sa bouche comme si elle voulait parler, mais aucun mot ne sort.
Sa peau est douce et chaude, légèrement moite même de sa transpiration. Plus ma main remonte vers le haut de sa cuisse, plus sa jambe s’écarte. Quand elle arrive à proximité de son bas-ventre, ses deux jambes sont impudiquement écartées. J’arrête ma progression là. Virginie n’a plus ce regard terrorisé, mais les yeux brûlants d’envie. Sa bouche est ouverte et elle respire fort, halète même. L’arrêt du mouvement de ma main lui fait écarquiller les yeux, son bassin tente un mouvement qui cherche désespérément à pousser mes doigts vers son sexe. De ma main libre, je dégrafe complètement ma veste. Les pans de mon kimono s’accrochent un moment à mes mamelons tellement ils sont proéminents, puis glissent finalement et libèrent mes seins gonflés de désir. Son regard s’embrase encore plus !
« C’est ça que tu aimes on dirait ? »
Ma main libre s’empare d’un de mes tétons. Une décharge électrique se répand en moi, du bout de mes seins jusqu’à mon bas-ventre. Virginie craque et s’empare de ma main toujours sur sa cuisse pour la coller sur son sexe.
Aussitôt elle pousse un faible gémissement que je sens encore retenu. Mes doigts glissent le long de sa fente que je sens à travers sa culotte. La place est humide et moite de son jus, elle est comme moi une sacrée mouilleuse.
«On dira que cette vieille Christelle te rend folle »
Je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça, mais cela m’excite terriblement.
« Non ? »
Ma main s’active maintenant, elle passe et repasse le long de son sexe. Mon doigt appuyant de plus en plus fortement comme s’il voulait perforer le tissu. Virginie lâche enfin :
« Oui ! N’arrêtez pas, s’il vous plaît… »
Elle a basculé sur le côté et s’est écroulée sur le canapé, toujours les jambes écartelées. Je ne résiste pas plus longtemps à l’attrait de sa bouche et mes lèvres rejoignent bientôt les siennes. Elle m’embrasse avec fougue, sa langue fouille ma bouche à la recherche de la mienne. J’arrive à m’arracher à son baiser pour lui dire :
« Et si on enlevait ce bout de tissu ? Non ? »
Sans un mot Virginie resserre ses jambes pour me faciliter la tâche. À peine la culotte a-t-elle passé le seuil de ses chevilles qu’elle écarte de nouveau ses cuisses tellement elle est avide de recevoir de nouveau mes caresses.
Heureusement, l’assise de mon canapé est particulièrement large, ce qui me permet de l’enjamber et de me placer au-dessus d’elle dans la position du parfait 69. Elle lève alors une de ses jambes qu’elle repose sur le haut du dossier alors que l’autre pend de côté en dehors du coussin. Elle m’offre ainsi une vue parfaite de son sexe nu, ouvert comme une fleur au petit matin et humide de rosée. Mes doigts ont vite fait de le retrouver pour son plus grand plaisir. Ma main quitte quelques secondes sa vulve pour aller caresser un peu plus haut sa toison blonde. Son bassin fait alors des mouvements cherchant désespérément à retrouver le contact si doux de mes doigts sur sa chatte en feu.
Quand ils reviennent enfin, j’ai droit de nouveau à un râle de jouissance que je fais vite transformer en long gémissement lorsque je m’attarde sur son clitoris gonflé. Une de mes doigts la pénètre enfin tout en glissant sur son point sensible. C’en est trop pour elle. Son bassin tremble et se contracte, elle pousse un cri profond certainement proportionnel à son orgasme. La coquine est insatiable, loin de la calmer cette première jouissance a l’air de décupler son envie. Son bassin s’agite en tous sens pour mieux sentir mon doigt la prendre. Je sens deux mains s’emparer de mes seins qui pendent comme deux ballons trop gonflés au-dessus d’elle. Comme je suis bien plus grande que Virginie, j’ai juste à reculer un peu pour les mettre à l’aplomb de son visage. Il ne lui en faut pas plus pour que sa bouche avide se jette sur mes tétons alors qu’elle poursuit le malaxage vigoureux de ma poitrine. Paralysée à mon tour par le plaisir, ma main a stoppé ses mouvements de va-et-vient. Cela ne convient pas à mademoiselle qui gesticule encore plus des fesses pour s’empaler sur mon doigt toujours en elle. Elle pousse une fois encore un cri guttural, mélange de râle et de paroles tronquées. Son corps se relâche enfin, elle a besoin de reprendre son souffle.
Je meurs d’envie maintenant de la sentir en moi. À regret je suis obligée d’abandonner son sexe pour pouvoir placer mon bassin au-dessus de son visage. En position, je me redresse sur mes bras pour coller mon sexe au plus près de sa face. Virginie a compris mon besoin et elle est suffisamment généreuse pour laisser de côté un moment son plaisir pour m’en donner à mon tour. D’une main elle écarte le string qui est toujours profondément planté en moi et d’une langue experte entame un léchage en profondeur. Ce contact tant attendu me met en transe, mes mains s’emparent de mes seins et c’est à mon tour de gémir de plaisir. Je caresse mes tétons alors que Virginie enfonce de plus en plus profondément sa langue en moi. Je sens ses doigts écarter ma chatte pour permettre à sa langue de me pénétrer, ressortir pour s’attarder et mordiller mon clitoris.
Dans un état de demi-conscience, je me rends compte que je suis en train de crier mon plaisir en même temps que mon croupion s’agite frénétiquement, totalement hors de contrôle. Les mains de Virginie reposent maintenant sur mes fesses qu’elle pétrit à pleines mains tout en poursuivant son travail avec sa bouche et sa langue. J’explose une nouvelle fois en mille sensations de jouissance et je m’affale de tout mon long sur le canapé, épuisée la bouche ouverte.
Nous reprenons vie toutes les deux peu à peu. Nos jambes se sont entremêlées ce qui ne nous empêche pas d’échanger un large sourire quand nos regards se croisent. Tout en caressant sa jambe, je dis à Virginie :
« Ça aurait été dommage de rater ça ! Non ? »
Virginie se redresse et s’approche de mon visage pour m’’embrasser tendrement et me dit :
« Oui… Merci ! J’ai pris un énorme plaisir »
Comme pour me prouver sa sincérité, elle m’embrasse de nouveau goulûment. À ce rythme j’ai l’impression que nos sens vont de nouveau s’enflammer. Ma pensée s’égare bizarrement sur des aspects bien plus matériels.
Me rendant à la salle de bains pour récupérer la jupe de Virginie pendant qu’elle me préparait l’assurance vie que je devais signer, je retirais mon string que j’avais gardé lors de nos ébats, le jetant dans le panier à linge sale et c’est tout nu que je rejoins Virginie. Elle remit sa jupe, mais hésita à remettre sa culotte trempée. En remarquant son hésitation je lui dis :
« Si tu veux donne le moi je vais te le laver et tu le récupères quand tu reviendras pour me remettre le contrat. Tu veux que je te prête un de mes strings ? »
Un moment d’hésitation, puis elle me répond :
«Merci, Christelle je te laisse ma culotte sale que je récupère, ne bouge pas que je prends mon agenda ! Voyons voir mercredi soir à 17 h 30 ! Cela vous convient ? »
Virginie ayant repris son vouvoiement commercial, je lui réponds positivement pour ce nouveau rendez-vous et comme elle me précise que je suis la dernière cliente cela promet une nouvelle soirée agitée.
Me tendant sa culotte elle me dit qu’elle préfère restée sans culotte, que cela ne lui cause aucun problème car elle rentre chez elle. Elle m’embrasse encore une fois d’un très long baiser langoureux et elle s’en alla.
J’ai eu un petit rire intérieur en me demandant si les méthodes de Virginie sont apprises dans les écoles de commerce. J’ai aussi une pensée pour Véronique… Hum ! Encore une aventure que je vais éviter de lui raconter.
À suivre…
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