Joyeux anniversaire ! (1)
Nous voilà déjà fin septembre, Mon Dieu que le temps passe vite ! Les spirales infernales de ma vie quotidienne m’absorbent tant que je ne vois plus le temps défiler et l’été est déjà sur sa fin. Je n’ai pas vraiment eu d’évènement particulier depuis la dernière visite de Virginie pour me rapporter le contrat et la soirée passée ensemble à faire l’amour. Pas eu d’occasion de m’adonner à mon jeu favori qui est d’exhiber mes charmes de façon prononcée, en dehors des habituels regards que j’attire selon ma tenue du jour et de quelques coquineries.
Toutefois, cette semaine est particulière : par un heureux hasard, il se trouve que nous fêtons Véronique et moi notre anniversaire. Nous sommes nées à trois jours d’intervalle. Bien sûr je ne parle pas des années d’écarts qu’il faut rajouter pour que le compte soit juste entre Véronique et moi.
Comme de plus elle est enfin revenue de ses visites familiales, voilà une bonne occasion de fêter quelque chose ensemble.
Ce soir nous sortons toutes les deux. Il existe un restaurant panoramique offrant une vue magnifique sur toute la ville. Nous y avons fêté la fin d’année avec l’agence et j’en garde un très bon souvenir. La salle principale est conçue de façon qu’un maximum de clients puisse bénéficier de la vue. La pièce forme un large demi-cercle avec une grande baie vitrée. La partie centrale de ce demi-cercle est légèrement surélevée comme le sont les vignes cultivées en terrasse dans les coins escarpés, mais ici il n’y a que deux niveaux. Ainsi, les personnes assises aux tables placées en haut bénéficient toujours de la vue sans êtres gênés par les autres clients assis plus bas à proximité de la baie.
Je suis en train de finir de me préparer ; elle ne devrait plus tarder. Pour l’occasion j’ai essayé de me faire la plus belle possible ; par belle je suis sûre que vous voyez ce que je veux dire. En premier lieu, une visite chez le coiffeur qui m’a fait une coupe plus courte que d’habitude mais aussi plus moderne. Côté vestimentaire, j’ai revêtu une jolie robe pour l’occasion. Je veux être belle ce soir, et sexy aussi, pour elle. Je veux qu’elle soit fière de m’exhiber à ses côtés. Il a fallu que je fasse un bon nombre de boutiques avant de trouver la robe qui me tape dans l’oeil.

Je ne suis pas déçue maintenant et même très contente du résultat. Mon choix s’est porté sur une robe légère et moulante jusque sur mes fesses, mais qui après s’écarte en une courte corolle qui s’arrête à mi-cuisses environ. Elle est faite d’un tissu bleu, ma teinte favorite, d’un aspect métallisé dont la brillance fait ressortir un peu plus mes formes. Tout le buste est en dentelle noire transparente, il vient finir sur mon ventre avec une forme de courte pointe. La transparence est bien réduite par les multiples broderies dont est couverte la dentelle. Elle laisse cependant bien voir mon joli soutien-gorge bandeau, bleu lui aussi, dont le 90C a du mal à contenir ma poitrine. Aurais-je un peu forci ?
J’adore cette mode actuelle qui permet de dévoiler ses dessous. Mon soutien-gorge laisse donc bien deviner le début de mes seins sous le voile de la dentelle. Le haut se termine par un petit col étroit et me couvre les bras jusqu’au poignet, le tout toujours en dentelle recouverte des mêmes broderies. Bien que le temps soit encore assez chaud, j’ai revêtu une paire de bas tenus par un porte-jarretelles, cela est bien plus joli et plus sexy à mon goût. Ma robe couvre à peine le haut large des bas et les attaches du porte-jarretelles dès que je suis assise, je trouve ça charmant et cela parfait une fois montée sur mes escarpins.
Maintenant il faut que je retrouve le cadeau que j’ai prévu pour Véronique. Avec ma manie de tout poser n’importe où, je passe mon temps à chercher encore et encore, enfin le voilà sur le fauteuil. Cela aurait été dommage de ne pas le trouver car c’est vraiment un cadeau à consommer immédiatement, prévu pour la soirée pour être honnête. Je veux que Véronique soit à mon diapason d’un point de vue vestimentaire et cela ne lui fera pas de mal de rendre sa garde-robe moins discrète.
C’est vrai que sa beauté méditerranéenne et sa plastique attirent déjà les regards parfois et c’est d’ailleurs pour ça que j’ai envie de pousser la chose un peu plus loin ce soir. Lors de nos précédentes sorties, je me suis aperçue que je prenais presque autant de plaisir à voir les regards se poser sur elle que sur moi. Quand je dis plaisir, je veux dire que cela m’émoustillait, m’excitait même, on peut le dire je pense. Nos ébats n’ont jamais été aussi chauds qu’après ce genre de situations pourtant anodines le plus souvent. D’ailleurs, Véronique n’a jamais rien remarqué, elle semble toujours ne prêter aucune attention particulière à son environnement et c’est moi qui étais transformée uniquement.
Je suis à la salle de bains en train de finir de me maquiller quand l’interphone sonne, Véronique est toujours aussi ponctuelle. À la minute près c’est l’heure à laquelle je lui dis de venir. C’est plus d’une heure et demie avant notre réservation au restaurant, mais je voulais avoir le temps de lui donner mon cadeau et de lui demander de l’enfiler pour notre repas en tête-à-tête.
J’ouvre la porte de l’immeuble et laisse entrouverte celle de mon appartement pour retourner à la salle de bains finir mon œuvre. Juste au moment ou j’en sors, Véronique pénètre dans le couloir et me dit en ouvrant de grands yeux :
« Ben dis donc, tu es… Magnifique ! Tu es vraiment super belle avec cette robe. Mais elle est vachement osée, non ? »
Une fois près de moi elle m’embrasse tendrement. Je vois qu’elle a aussi un paquet-cadeau à la main, je n’en attendais pas moins d’elle. Nos embrassades terminées, je réponds :
« C’est une sortie spéciale ce soir : on fête nos anniversaires quand même et puis tu sais très bien que je n’aime pas passer inaperçue »
Pour finir, je me mets à tourner sur moi-même pour faire décoller la corolle de ma jupe et bien lui montrer l’ensemble en disant :

« Alors, vraiment tu aimes ? Je veux que tu sois fière d’être à mes côtés ce soir particulièrement »
« Oui, tu es plus que ravissante, tu es… »
« Sexy ? »
« Oui, c’est ce qui convient le mieux. Super-sexy, c’est bien ça ! »
Regardant avec un large sourire le petit paquet-cadeau dans sa main, je lui dis :
« Je vois que l’on a pensé à moi »
« Oui, tiens. Joyeux anniversaire ! »
Ce qui nous donne l’occasion de nous embrasser de nouveau.
« Joyeux… Après quarante ans tous les anniversaires sont un boulet de plus à traîner, dis-je en rigolant ».
Et je poursuis :
« Moi aussi j’ai quelque chose pour toi, mais attends, j’ouvre d’abord le tien »
J’ai rapidement en main une jolie fiole de parfum, noire et or.
« Merci, la bouteille est déjà très belle, ça tombe bien je n’ai encore rien mis pour ce soir, je vais pouvoir l’essayer tout de suite ».
Après quelques giclées dans mon cou, une odeur très agréable et légère me parvient. Je regarde de nouveau le flacon.
« Bvlgari, je ne connaissais pas, c’est vraiment très fin comme parfum ; j’adore ! Merci encore ! »
« C’est à base de jasmin, j’ai beaucoup aimé moi aussi dans la boutique »
« À ton tour maintenant. Viens, j’ai laissé le paquet au salon »
Véronique me suit docilement et après quelques pas je peux offrir moi aussi mon présent. Après sa remarque sur ma robe, j’ai quelques doutes sur la façon dont elle va apprécier mon cadeau. La robe que j’ai choisie pour elle est très semblable à la mienne dans l’esprit. On verra bien et puis je suis sûre que j’arriverai à vaincre ses réticences éventuelles.
Véronique est déjà en train de déplier la robe et de la porter à bout de bras pour bien la voir. Elle a un œil un peu étonné et finit par me dire :
« Le tissu a l’air super léger, je la sens à peine dans mes mains »
Elle me regarde en souriant et en fronçant les sourcils, et avec un regard perçant me dit :
« Elle a l’air assez courte aussi »
« Oui, je l’ai choisie pour ce soir ; je souhaite que tu la portes pour que nous formions le plus beau couple su restaurant. Allez essaye-la ! »
Véronique obtempère sans rechigner et se revêt rapidement de mon cadeau. Le résultat est encore plus beau que ce que j’imaginais lors de mon achat. J’ai choisi une robe très moulante, faite d’une matière élastique et fine. Elle est blanche recouverte sur sa partie basse, et de façon irrégulière, de petites paillettes or qui scintillent sous la lumière. Le haut est lui vierge de fantaisie mais moule à la perfection sa poitrine comme une seconde peau. Je vois que selon l’angle de la lumière le haut fait preuve d’une certaine transparence, comme le ferait un voilage épais. Je vois un soutien-gorge sombre se dessiner en ombre chinoise malgré la faible luminosité de la pièce. Je suis tellement muette d’admiration que Véronique croit bon de tourner sur elle-même, comme moi tout à l’heure, et me dit :
« Alors ? »
« Tu es plus que splendide, je n’ai pas de mots assez forts qui me viennent à l’esprit. Vraiment tu es magnifique »
Comme pour confirmer mes paroles, je ne peux m’empêcher de me jeter sur ses lèvres pour l’embrasser avidement.
Une fois libérée de mon baiser, Véronique rigole et en tournant de nouveau sur elle-même me dit :
« À ce point-là ? »
Je ne peux que l’admirer une fois de plus. De dos, le tissu élastique moule à la perfection son fessier musclé et cambré, on devine très bien le galbe de chacune de ses fesses. La robe est courte comme la mienne et s’arrête à mi-cuisses. Le tissu ne laisse rien voir en transparence contrairement au buste. Quand elle me fait face de nouveau je vois que le vêtement est si fin et si tendu qu’il moule les moindres détails de son soutien-gorge. Le haut se termine par deux simples fines bretelles sur les épaules. Sa peau mate et ses cheveux noirs forment un splendide contraste avec le blanc de sa robe, sans parler de ses immenses yeux sombres.
Véronique se dirige vers le couloir où j’ai un grand miroir et me dit en rigolant :
« Il faut que j’admire ça alors, quand je vois l’effet que cela te fait ».
Heureusement, une des deux lumières est grillée, le couloir est ainsi peu éclairé ce qui ne permet pas à Véronique de voir que le haut pourrait dévoiler bien des choses en pleine lumière. J’attends anxieuse sa réaction alors qu’elle se tourne et retourne devant le miroir, elle que j’ai toujours vue habillée si simplement et sans fantaisie particulière. Elle finit enfin par lâcher :
« Je dois avouer que ça me va bien, bien que cela ne soit pas dans mes habitudes de porter des robes ».
Elle tourne une fois encore devant la glace, hausse les épaules et avoue :
« C’est vrai que c‘est sympa sur moi, il n’y a pas à dire. C’est quand même plutôt sexy mais c’est ce que tu voulais, non ? »
Disant cela, elle me regarde sourcils froncés et avec un petit sourire en coin. Je ne peux que lui rendre son sourire en levant les yeux au ciel et en secouant les épaules pour lui faire comprendre que oui, c’est bien ce que je veux.
Elle est tellement belle que je ne peux que me réjouir de voir quelqu’un comme elle porte intérêt à ma personne. Bien sûr je sais que mes charmes jouent souvent leur rôle comme vous le savez, mais malgré tout je me pince pour être sûre de ne pas rêver.
En regardant ses jambes nues, je me dis, qu’elle serait encore plus sexy si elle portait des bas, soit autofixant ou avec un porte-jarretelles, ainsi qu’une autre paire de chaussures.
« Véronique pour être à égalité dans nos tenues il faudrait que tu mettes des bas soit autofixant soit tenus par un porte-jarretelles à ton choix, et que tu changes de chaussures car ce que tu as aux pieds ne va pas du tout avec ta robe ».
« Oui en effet tu as raison, je vais mettre des bas et un porte-jarretelles »
J’ai ouvert le tiroir ou, sont rangés mes sous-vêtements, et pendant que tu t’habilles je te cherche une paire d’escarpins blancs.
J’avais encore un doute sur son approbation mais me voilà soulagée ; elle accepte visiblement mon cadeau pour la soirée.
Pendant qu’elle enfile ses bas, je lui dis aussi :
« Si tu veux, je peux te maquiller un peu ? Je sais que tu n’as pas l’habitude mais ce sera mieux pour le restaurant ».
« Puisque l’on est parti pour changer mes habitudes autant aller jusqu’au bout »
J’entreprends aussitôt une séance de maquillage. J’ai la main un peu lourde sur le rouge à lèvres que je choisis d’un rouge soutenu, du mascara et quelques coups de crayons et le tour est joué. Véronique se regarde dans le miroir et me dit :
« C’est ça que tu appelles un peu de maquillage ? »
« Tu n’as pas l’habitude, mais cela ne me semble pas si exagéré que ça ».
« Tu as peut-être raison après tout »
Elle fait la moue toujours en se regardant et ajoute :
« Bon, c’est peut-être le temps de partir, non ? »
« Oui tu as raison, juste le temps de prendre une veste pour le cas où le temps serait plus frais ce soir ».
Le restaurant n’est pas bien loin, juste à une petite demi-heure en voiture de chez moi. Il se trouve sur les hauteurs de la ville, ce qui explique aussi la vue magnifique qu’il offre et de plus a un parking privé pour ses clients.
La nuit commence juste à tomber alors que nous nous dirigeons vers ma voiture, ce qui ne m’empêche pas d’admirer une nouvelle fois la transformation qui s’est opérée sur Véronique une fois ma robe enfilée et les autres articles ajoutés. En chemin nous parlons de tout et de rien. Véronique me raconte principalement ses visites à sa famille et le plaisir de les revoir tous. Si bien que rapidement nous sommes déjà devant le restaurant. Une fois le seuil de la porte franchi nous patientons quelques instants avant que l’hôtesse vienne s’occuper de nous. La salle est particulièrement bien éclairée et lumineuse. Véronique a juste enfilé » un gilet sur ses épaules qu’elle a laissé ouvert. Ceci me permet de voir que sous une telle lumière son buste est bien plus transparent que de ce que j’ai pu en juger chez moi. Son soutien-gorge forme une ombre nette maintenant sous le tissu, je ne lui en dis pas un mot, car je ne suis pas sûr que cela lui plaise.
Une hôtesse arrive enfin :
« Bonsoir Mesdames, avez-vous une réservation? »
« Bonsoir Mademoiselle, oui au nom de Christelle Grangier pour deux personnes »
Elle jette un œil à son cahier et nous demande de la suivre. Alors que nous traversons la salle, Véronique me glisse à l’oreille :
« C’est dingue, j’ai l’impression que tout le monde nous regarde ! »
Bien sûr cela ne m’a pas échappé que quelques têtes de messieurs se tournent vers nous régulièrement, d’autant plus que la salle est bien pleine. Je lui réponds en prenant l’air de celle qui n’a rien remarqué :
« Oui peut-être, c’est normal. Une belle fille comme toi ne peut qu’attirer quelques regards. Ne me dis pas que tu n’as pas l’habitude »
« Espèce de vilaine flatteuse ! Mais c’est peut-être d’avoir enfilé ta robe qui me donne l’impression que je suis devenue le centre d’intérêt de la salle. C’est vrai aussi que je ne fais pas beaucoup attention à ça en général »
Après quelques secondes de silence et quelques pas de plus, elle ajoute :
« Mais là, quand même, que ce soit pour toi ou moi d’ailleurs, j’ai l’impression que tous les mâles de la salle nous détaillent de la tête aux pieds ».
« Et pas une femme dans le tas, c’est bien dommage ! »
« Pfff qu’est-ce que tu es bête quand tu t’y mets »
« Tu te fais des idées je te dis ! Et puis même, ce n’est pas désagréable, non ? »
Le regard de Véronique plonge dans le vague pour mieux réfléchir à mes dernières paroles. Finalement, elle hausse les épaules et lance :
« Oui… Je ne sais pas… Tu dois avoir raison »
L’hôtesse coupe notre conversation pour nous présenter notre table. Elle se trouve dans la partie basse juste au pied de la salle haute. Je fais la moue, car j’espérais mieux en réservant. Mon regard fouille la pièce à la recherche de tables vides et j’en trouve une petite pour deux personnes qui me semble bien mieux placée. Elle est juste au bord de la partie haute, à peu près à l’aplomb d’une autre table en bas occupée par deux couples.
« La table là-bas, en bordure de la partie haute, elle ne serait pas libre des fois ? Je crois que l’on aurait une meilleure vue de là-bas »
Après un regard rapide sur son plan elle nous répond :
« En principe elle n’est pas prévue pour être utilisée ce soir, mais oui, pas de problème, je peux vous installer à cette table si vous préférez ».
Cette dernière promenade me permet d’admirer le décor de la salle que j’avais tant aimé la dernière fois. L’étage, si on peut appeler ça comme ça, est bordé par des filins d’acier pour éviter toute chute, même s’il n’y a même pas un mètre et demi de hauteur. Quelques rares poteaux, eux aussi métalliques, soutiennent les câbles tendus. Ainsi la vue est complètement dégagée vers la baie, pas d’épaisse rambarde qui pourrait gêner. Mais elle l’est aussi, je m’en rends compte maintenant, de la partie basse vers la haute. Je peux voir ainsi quelques belles paires de jambes de ces dames qui se trouvent juste à la hauteur de mes yeux.
Arrivées à notre petite table ronde, nous nous plaçons à proximité l’une de l’autre de façon à bénéficier toutes les deux de la vue et donc de regarder vers l’extérieur du demi-cercle que forme le restaurant.
Rapidement une serveuse se présente avec la carte et nous demande si nous souhaitons des apéritifs. Je conseille à Véronique le cocktail fait maison qui est très bon. La suite se déroule de façon habituelle, avec ses multiples hésitations sur les choix à faire sur la carte. Quand la serveuse revient avec nos deux énormes verres bien remplis et décorés, nous venons juste de nous décider sur le choix du menu.
Alors que nous sirotons et bavardons avec Véronique, j’aperçois que deux têtes situées à la table à proximité de la nôtre, sur la partie basse de la salle, se lèvent régulièrement dans notre direction. Ces têtes appartiennent à deux hommes qui sont attablés avec leurs épouses, enfin je présume qu’ils forment chacun un couple. Ils jettent d’ailleurs de plus en plus souvent des regards soutenus. Je vois que leurs yeux se glissent souvent sous notre table qui est en fait en plein dans leur axe de vision, à la hauteur de leurs yeux. Les minces filins d’acier qui forment la rambarde ne créent aucunement un obstacle. Il est clair qu’ils apprécient nos jambes.
Plus précisément, nous avons chacun notre admirateur, peut-être grâce à leur position respective rendant la vision plus facile sur Véronique ou moi. Comme leurs femmes nous tournent le dos elles ne se rendent pas compte de ce qui distrait tant leurs hommes. Ce doit être des couples entre quarante et cinquante ans, une des femmes me semble d’ailleurs plutôt jolie autant que je peux en juger. Vous vous en doutez, nous voir ainsi inspectées en détail me ravit, même si pour l’instant je suis bien sagement assise comme une fille de bonne famille.
Alors que nous avons déjà attaqué notre premier plat, je ne résiste pas à l’envie de parler à Véronique de ma découverte. Bien sûr elle n’a rien vu, trop absorbée par notre discussion et par le repas.
« Je parie que tu n’as rien remarqué ? »
Véronique ouvre de grands yeux et me répond :
« Remarqué quoi ? »
« Les deux hommes à la table d’à côté, là en bas devant nous, ils n’arrêtent pas de nous mater ».
Véronique regarde dans la direction que j’indique du bout du nez et répond :
« Les deux là-bas avec les deux femmes ? Non, je n’ai pas fait attention »
Véronique s’interrompt pour les observer discrètement tout en mangeant et me dit en rigolant :
« Oui ! Je vois ça maintenant, ils vont attraper un torticolis »
J’hésite un instant et j’ajoute la voix un peu tremblante :
« Il faut leur en montrer plus »
Véronique me regarde sans comprendre.
« Montrer quoi ? »
« Montrer plus de nous, de nos corps, quoi ! Remonte un peu de ta jupe pour leur montrer mieux tes jambes par exemple »
« Tu es folle ? Pourquoi veux-tu que je fasse ça ? »
« Disons que ça m’amuse et puis c’est mon anniversaire, j’ai le droit de faire mon caprice ce jour-là ».
« Ça t’amuse seulement ? C’est tout ? » Me répond-elle visiblement sans comprendre.
« Bon, c’est vrai, ça fait plus que m’amuser. Disons que… Comment dire… Je trouve ça excitant aussi »
Véronique me regarde alors avec un petit sourire aux lèvres et dit :
« Excitant ? Rien que ça ? Est-ce que tu ne serais pas un peu vicieuse par hasard ? »
Je lui réponds en rigolant et surtout pour détendre l’atmosphère au cas où :
« Ce n’est pas en me faisant des compliments que tu vas échapper à ma demande. Je ne sais pas si c’est un vice, mais tiens, je te propose un truc. La prochaine de nous deux qui se fait mater, c’est elle qui remonte sa jupe. D’accord ? »
Véronique lève les yeux au ciel.
« Pfff, si tu veux ! C’est vraiment du n’importe quoi, c’est bien parce que c’est ton anniversaire et si j’y arrive ».
Il me semble qu’elle ronchonne surtout pour la forme, mais je fais peut-être erreur. Nous n’avons pas longtemps à attendre avant qu’une nouvelle paire d’yeux se lève et c’est moi la gagnante. J’annonce à Véronique :
« C’est moi qui dois commencer on dirait »
Véronique lève encore les yeux en l’air en secouant la tête, mais aussitôt dit j’exécute l’idée que j’ai proposée. Je saisis ma robe à deux mains au niveau des hanches pour la faire glisser et remonter un peu. Cela déclenche l’hilarité de Véronique qui regardait sous la table pour juger de mon nouveau look :
« On voit tout le haut de tes bas et le début des jarretelles maintenant »
Je réponds en pouffant à mon tour.
« Mince ! Ce n’est pas assez alors »
Et je tire encore un peu plus ma robe vers le haut et je croise bien mes jambes sous la table pour bien faire ressortir mes hauts de cuisse dénudés.
Véronique continue à prendre ça à la rigolade en me disant :
« Tu es vraiment folle »
« Il faut bien que je profite maintenant d’avoir un corps encore attirant, peut-être que dans dix ans ou plus je ne regretterai de ne pas l’avoir fait et de ne plus pouvoir le faire. Et puis regarde, j’ai fait un heureux. Le mien a l’air d’apprécier ce que je lui montre »
La suite voir chapitre suivant…
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