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Comme si toute l’assistance n’attendait que ce moment, la centaine de convives qui était massée dans le grand salon se précipita vers l’immense salle à manger dressée dans ce qui avait dû être une grange autrefois.
De chaque côté étaient dressés des tables et des bancs pour tout siège. La partie centrale était laissée libre et chacun, chacune choisirent leur place au gré des disponibilités ou des accointances. Bibi et moi nous fûmes séparés de nos amis qui s’installèrent une table plus loin avec plusieurs couples. Nous décidâmes de nous mettre face à face. Un couple relativement âgé vint se mettre à côté de nous. Le monsieur très chic, cheveux blancs bien mis et madame qui avait dû dans sa jeunesse être une belle plante, frôlait les 65 ans bien tassés. Sur notre gauche une jeune quelque peu timide, dans les 22 ou 23 ans avec ce qui devait être son ami un homme dans la quarantaine. Des rires fusaient par-ci par-là, le brouhaha était à son comble ; cela me rappelait la cantine de mon lycée ! Même chahut, même empressement mais la moyenne d’âge n’était plus la même, comme quoi chassez le naturel il revient au galop même si aujourd’hui vous êtes PDG, starlette, mannequin, journaliste, avocat, médecin !
Au bout de quelques minutes après quelques blagues de certains amuseurs, le calme revint tout le monde ayant trouvé une place. De biais j’observais l’assistance, il y avait ceux qui souriaient, ravis d’être ici dans l’espoir d’une soirée de dégagement total, il y a ceux qui intimidés essayaient de se donner une contenance, il y a ceux qui prenaient leurs marques et s’intéressaient à leurs voisines ou voisins immédiat, il y a ceux qui jetaient des regards sur toute l’assistance afin de repérer celle ou celui qui pourrait être là ou la conquête de la soirée, il y a ceux qui embrassent leur compagne ou compagnon certainement pour confirmer ce qui sera tout à l’heure leur libertinage.
Valentin revint au centre de la salle avec un micro à la main afin de commenter le menu de ce soir…Entré basic, plat principal basic, fromage basic, dessert basic et par contre un bon cru comme vin du Bordelais et pour les amateurs d’eau, un grand choix. Il présenta le DJ qui animerait ce repas.
« Chers amis, comme nous en avons la coutume, pendant la soirée il y aura 3 défis. Les noms sont dans ce chapeau. Comme vous le savez ces défis sont lancés exclusivement aux nouveaux venus, pour tester leur capacité à faire partie de notre club ! »
« Valentin une chanson…Valentin une chanson ! » se mit à crier une partie de l’assistance.
« Je ne sais pas chanter mais, ce soir il est permis de crier surtout vous mesdames autant que vous le voudrez, ou que vous le pourrez. Au fait est ce que toutes les petites culottes ont été retirées ? »
« Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiii » cria en chœur une grande majorité de voix féminines.
Je fus surpris de constater qu’en face de moi Bibi semblait se prêter au jeu. Est-ce les deux ou trois coupes de champagne qui la grisaient un peu ? Elle me prit la main :
« Ça va Phil ? »
« Oui mon cœur…J’ai un peu de mal à me mettre dans ce genre d’ambiance, mais je vais m’y faire. »
Je jetais un coup d’œil à mes deux plus proches voisines, la dame d’un certain âge très BCBG et la jeune fille timide. Je me demandais ce qui pouvait les pousser toutes les deux à venir dans ce type de soirée… Allaient-elles libérer leurs corps de tous leurs fantasmes, ou étaient-elles là uniquement pour satisfaire ceux de leur mari ou compagnon.
« Tu t’appelles comment ? » demandais-je à la jeune fille
« Laetitia ! »
« C’est la première fois que tu viens ici ? »
« Oui ! » avoua-t-elle avec une certaine rougeur sur ses joues. Elle était mignonne, taille moyenne, corps de jeune fille, un chemisier un peu décolleté et un châle blanc posé sur ses épaules.
« Comment te sens-tu ? »
« Intimidée »
« Tu sais quel est le but de cette soirée ? »
« Oui, je verrai bien »
« Rassure-toi, nous aussi Bibi et moi c’est la première fois ».
Bibi prit la main de la jeune fille et lui dit :
« Si tu as besoin de quoi que cela soit n’hésites pas à venir me voir .D’accord ? »
« D’accord ! »
« Laetitia, tu me présentes ton mari ? » demandais-je
« Ce n’est pas mon mari, mais mon copain ».
L’homme qui avait la quarantaine nous salua avec un grand sourire.
« Vous êtes de la région ? »
« Non Laetitia et moi nous venons de Cahors ».
« Bien. Nous nous sommes de la région de Saint Dié Bibi et moi ».
« Je suis cadre dans une coopérative agricole du Lot et vous. ? »
« Je suis directeur d’une agence immobilière et Bibi, ma secrétaire ».
« J’ai été une grande partie de ma vie dans l’immobilier », releva le vieux monsieur bon chic.
« Je me prénomme Henri Paul et voici mon épouse Irène »
À ce train la glace se brisa très vite alors que les serveurs commençaient à distribuer les entrées. Bibi fit un coucou de sa main à Christelle et à Hervé.
« Ils ont l’air de faire aussi des connaissances », remarqua Bibi
« Nous sommes là pour cela, mon cœur ».
« Dommage qu’ils soient aussi loin de nous ! »
« On se retrouvera tout à l’heure, de toute façon ils sont obligés de nous ramener ! Le stop ici en pleine nuit pas terrible ».
« Oh ! Avec le nombre de clients venant de la région de Nancy, vous aurez toujours quelqu’un pour vous reconduire, si vos amis vous oublient ! »
« Non je ne me fais pas de bile nos amis ne nous oublierons pas ! »
« Vous venez aussi pour la première fois ici ? » demanda Bibi à Henri Paul.
« Non nous venons assez souvent, nous aimons ce genre de soirée ! »
« Ces soirées coquines vous stimulent dirait-on ! » osa lancer avec un brin d’ironie Bibi en regardant droit dans les yeux le sénior.
« Sexuellement j’en ai besoin. Je m’entretiens et j’aime les belles femmes et leur sexe. Ma femme aussi se satisfait à chaque fois ! N’est-ce pas chérie ? »
« Ce n’est pas les occasions qui manquent dans ce type de soirée », précisa Irène en piquant sa fourchette dans la salade de gésiers, que l’on venait de déposer devant elle.
« Et vous ? » demanda Henri Paul à Bibi , vous aimez ce type de soirée ».
« C’est la première fois que je me trouve dans ce genre de situation, je ne sais pas, je vous dirai cela plus tard ! »
« Vous aimez tout ce qui est sexe alors ? »
« J’aime le sexe, comme toutes les femmes normalement constituées je pense. J’assume ma sexualité et Phil sait me contenter pleinement. Nous avons toujours réalisé nos fantasmes ».
« Et ce soir quel est votre fantasme ? »
« Secret…Secret cher Monsieur ! »
« Appelez-moi Henri Paul et vous, c’est Bibi belle je crois ?
« Vous êtes dans le juste ».
« Vous êtes très jolies Bibi ! » dit Henri Paul en se penchant sur le côté pour mieux apprécier le profil de Bibi . « Vous avez des cheveux merveilleux ».
Mais il draguait ce vieux schnock me mis-je à penser en le regardant soulever sur les épaules de Bibi ses longs cheveux blonds.
« Vous êtes une vraie blonde ! »
« Je ne peux pas vous le prouver, je me suis totalement épilée ! Lança Bibi » .
Je faillis avaler de travers ma gorgée de vin. Elle me surprendrait toujours mon Bibi .
« J’aime les beaux sexes de femme épilés », répliquai Bibi « J’aime le mien, j’aime mon sexe cher Monsieur ! »
« Henri Paul, appelez-moi Henri Paul. Vous êtes vraiment ravissantes et très sexy ! »
« Merci, suis heureuse de vous faire autant d’effet… Henri Paul »
« Je serai très heureux que nous fassions plus amples connaissances ! »
« Tout dépendra de tout ! N’est ce pas Phil ? »
« Tu as raison mon cœur »
« Vous savez quand je suis excitée, j’aime que l’on m’assouvisse et là, je ne me contrôle plus ».
« Une libertine ? »
« Pas spécialement, j’aime jouir! Pas vous ? »
« Si bien sûr, alors espérons que cette soirée puisse satisfaire votre, volupté ! »
« Si nous trinquions à cette soirée, lança Bibi en levant son verre. Laetitia trinque avec nous »
« À votre santé Bibi ! »
« Tu aimes le sexe Laetitia ? » demanda Bibi bien lancée.
« Ouiiii. Mais j’ai peur de ce qui peut se passer ».
« Tu n’as jamais fait l’amour avec plusieurs hommes ? »
« Non ! Je ne sais pas si cela me plaira »
« Tu verras si tu te lâches tu prendras un super pied ! »
« Merci »
« Tu es belle et je pense que beaucoup d’hommes auront envie de toi ce soir, ne suis ce pas Phil ? »
« Oui Laetitia est très attirante ! »
À ces mots je vis à nouveau ses joues rosir elle baissa intimidée ses yeux vers son assiette.
« Ne sois pas intimidée Laetitia…Si tu sais profiter des bons moments de la vie, tu seras une femme épanouie ».
Elle me lança un regard brillant. Je savais qu’à cet instant elle pensait sexe. En fait j’étais convaincue que son compagnon attendait ce genre de soirée, pour assouvir ses propres fantasmes et que cette fille se libère un peu plus sexuellement. Je me surpris à avoir envie d’elle. Quelque chose se dégageait de cette fille, on avait envie de la prendre dans ses bras, de la caresser et de lui faire l’amour. Attention cela devait être une grande sentimentale ! Je me mis à caresser mon sexe qui gonflait dans mon pantalon comme si je voulais me convaincre de cette pensée. J’avais bien envie d’elle.
Dans la salle, on entendait plus que le brouhaha des gens qui parlaient entre eux, parfois fort bruyamment , le vin, l’alcool semblait libérer les inhibitions. Les dames riaient, faisaient parfois les yeux doux à ceux qu’elles imaginaient être leur mâle pour la soirée. Christelle semblait très occupée à discuter avec un jeune homme brun type italien assis à ses côtés, Hervé lui était quelque peu absorbé par son repas….la soirée montait en chaleur, cela se sentait et les habitués n’attendaient qu’une chose le feu vert de la folie. Ils étaient venus ici pour s’éclater sexuellement, chevaucher ou se faire chevaucher. Mais où était cette journaliste ? Je me levais un peu de mon banc pour essayer de la retrouver dans l’assistance. Je la repérais en fait à deux tables en face de la nôtre. C’est à ce moment que nos regards se croisèrent et heureux de l’avoir repérée je lui fis mon sourire le plus chaleureux. Elle me regarda, surprise ou non par ma démarche, elle avait compris que c’était elle que je recherchais. Je me rassis et fus surpris de la voir pencher la tête sur le côté et me faire de sa belle main fine un coucou : Mon cœur se mit à battre plus fort. Je la voulais pour moi…À chaque fois que je la voyais à la télé, je n’avais d’yeux que pour elle. Était-elle accompagnée ? Certainement mais si elle était présente à cette soirée, c’était pour se donner corps et âme à ses fantasmes. Je sentis la fierté me serrer la gorge. Et si ce soir je pouvais ? Il ne fallait pas qu’elle m’échappe. Alors je répondis à son coucou.
« À qui fais-tu coucou ? » me demanda Bibi
« À cette journaliste que tu connais ! »
Bibi se retourna pour repérer la jeune femme.
« En effet, c’est une belle femme… »
En me rasseyant je croisais le regard de Laetitia qui semblait quelque peu déçue que je m’intéresse à une autre femme. Jalouse…Je savais que ce genre de femmes étaient avant tout des femmes sentimentales, à prendre avec beaucoup de douceur, au risque de déclencher en elle un sentiment amoureux. J’avais fait mouche a priori, je me dis que si elle devait se donner ce soir en pleine confiance elle avait envie d’essayer avec moi. Cela se sentait comme un nez au milieu du visage.
« Vous savez ce que j’aime faire le plus à une femme ? » demanda Henri Paul à Bibi.
« Non ! Mais vous allez certainement me le dire ».
« J’aime boire leur sexe ! »
« C’est ce qu’il y a le moins de désagréable pour une femme. J’aime la bouche d’un homme sur mon sexe en effet ! Quand il sait bien me faire fouir je suis une bombe après ! »
Je sentais monter une sacrée dose d’érotisme à table, sans que rien ne puisse en être le feu vert, les conversations, banales au départ s’orientaient de plus en plus directement vers le sexe et ses folies. Bibi je le savais était à présent en train de chauffer son vieux voisin. Par jeu dans un premier temps…Je savais que Bibi aimaient exciter les hommes quand il le fallait.
« Et vous ? Demanda Henri Paul à Bibi… » avec un air très intéressé par sa réponse.
« Vous me posez là une question fortement délicate ! Disons que j’aime voir, j’aime mâter, admirer le sexe des hommes…Et s’il m’attire…hummmm »
« Que faut-il pour qu’il vous attire ? »
« Disons, sa forme générale, sa couleur, son odeur, sa raideur. J’aime sentir grandir un sexe entre mes doigts, de le voir passer progressivement du stade de repos à une érection totale…Il n’y a rien de plus excitant pour une femme, en particulier pour moi »
Henri Paul semblait se satisfaire de cette conversation avec cette belle blonde à ses côtés. Je l’imaginais avoir en secret sous la table une érection.
« Et toi Laetitia, raconte-moi ! Qu’est ce qui te plaît chez un homme ? » demanda Bibi coquine.
Laetitia intimidée sembla chercher ses mots, elle leva ses yeux vers moi, cherchant un réconfort, une aide.
« Sa forme peut être ! »
« Tu aimes caresser le sexe d’un homme et le faire grandir dans ta main ? »
« Wouiiii, mais j’ai du mal à dire tout cela comme cela ! »
Je sentais que Laetitia risquait de se bloquer si on continuait à parler de cela.
Laetitia est une amante secrète, dis-je en m’adressant à Bibi . C’est une belle jeune femme qui veut connaître les plaisirs du corps, mais qui a un peu honte de se l’avouer. C’est cela n’est-ce pas ?
Laetitia m’adressa un regard chargé de reconnaissance avec un sourire timide. Évident cette fille était en train de craquer pour moi.
« Oui…Phi »l.
« Dis-moi, demandais-je en me penchant vers l’oreille de Laetitia…Tu es nue sous ta robe ? »
« Ouiiii »
« Es-tu excitée en ce moment ? »
« Phil..s’il vous plaît ! »
« Tu peux me tutoyer, je t’en prie dis-le-moi à moi, en secret. Tu es excitée ? »
« Vous…Tu…M’excites en effet ».
« Toi aussi et j’ai très envie de toi ! »
Laetitia se passa les mains dans ses cheveux et repoussa derrière son oreille une mèche qui lui barrait la joue.
« C’est vrai depuis tout à l’heure j’ai envie de faire l’amour avec toi. Je ne sais pas pourquoi ».
« Excite-moi encore plus, réponds-moi, tu épiles ton sexe ? »
« Oui, mon copain aime cela ».
« Rassure-toi, moi j’adore ».
« J’en suis très contente ».
« Tu me montreras ta petite chatte tout à l’heure ».
« Si tu le veux, mais rien qu’à toi. Je n’ai pas envie de faire l’amour avec un de ces hommes-là, répondit-elle en faisant un geste de son bras vers l’assistance derrière elle.
« Arrête j’ai trop envie de toi. Tu es belle tu sais ! »
« Toi aussi tu as beaucoup de charme ! »
Nous fûmes coupés dans notre conversation par Valentin qui revint au centre de la salle avec son micro. Les deux serveurs apportèrent une sorte de grande estrade.
« Mesdames, Messieurs, jouisseuses, jouisseurs…La fête ce soir va commencer ».
Un tollé général s’éleva des tables, certains frappant avec leurs cuillères ou leurs fourchettes les verres posés devant eux.
« Maestro veux-tu baisser les lumières » ordonna Valentin au DJ. La lumière devint plus tamisée, la salle entra dans une sorte de pénombre. Le silence tomba. La salle devint brusquement attentive.
« Lumière maestro », clama Valentin dans son micro
Un projecteur venant de la toiture éclaira de son halo l’estrade devant laquelle Valentin se trouvait.
« Mesdames, Messieurs, jouisseuses, jouisseurs ce soir nous allons connaître, notre premier défi. Êtes-vous prêts à l’assumer ? »
« Wouiiiiiii » répondit la salle dans une seule clameur
« Dans ce chapeau vous avez des papiers bleus…pour les jouisseurs… Et des papiers roses pour les jouisseuses… Je vais demander une main innocente ! »
« Moiiiiiiiiii » hurla de-ci de-là des voix de femmes.
Valentin désigna au hasard une jeune femme dans l’assemblée.
« Comment t’appelles-tu ? »
« Marie… »
« Marie, tu vas piocher dans ce chapeau tout d’abord un papier rose…Merci…Puis maintenant un papier bleu…Parfait. Tu peux retourner à ta place ».
Je regardais Bibi , la tête tournée vers l’estrade, mais je devinais que son attention était quelque peu perturbée. Je compris au mouvement du bras que faisait Henri Paul…Faisant semblant d’être lui attentif. Je compris qu’il avait profité de cette pénombre pour glisser sa main entre les cuisses de Bibi et que ses doigts partaient en pleine exploration vers la chaleur de son entre jambe. Bibi remarqua que je l’observais. Elle me fit un clin d’œil complice, me confirmant que son voisin était en train de la caresser. Cela m’excitait à la folie et encore plus, lorsque je la vis se raidir devant moi, signe qu’Henri Paul avait à présent atteint son sexe. Elle se mordit la lèvre, m’indiquant que cette caresse lui déclenchait une onde de plaisir. Cette situation chargée d’érotisme nous convenait. Je lui fis un signe discret de la tête et elle comprit, passant une main sous la table, nos regards toujours fixés l’un dans l’autre, elle glissa sa main vers la jambe de son voisin et atteint son sexe. Henri Paul continuait à regarder comme si rien n’était vers l’estrade où Valentin faisait son show. Je compris qu’elle le caressait lorsqu’elle me refit un autre clin d’œil ! Elle se tourna un peu sur le côté afin de faciliter l’exploration des doigts de Henri Paul dans sa vulve que je devinais inondée d’excitation. Elle aimait ce genre de situation Bibi ..et la complicité que nous avions à ces jeux de sexe. J’imaginais ses longs doigts moulant le sexe de l’homme sous son pantalon, le pinçant pour le faire durcir. Mon sexe je le sentais en pleine effusion. Je regardais Laetitia, nos regards se croisèrent et afin de voir si elle était toujours disponible pour moi, je lui envoyais un bisou discret du bout des lèvres. Elle me le renvoya aussitôt . Banco pensais-je. Elle me plaisait de plus en plus cette Laetitia !
« Voilà je vais appeler sur l’estrade….dit Valentin en dépliant le petit billet rose…Je vais appeler Alicia M.…. Où est Alicia? »
« Ici… »
Je vis se lever une belle femme brune, aux cheveux longs, le teint hâlé par un soleil tropical certainement, elle était habillée dans une longue robe légère un mélange de rouge et de bleu, très classe, vraiment très classe…
« Je vais appeler maintenant un jouisseur… » continua Valentin en dépliant à présent le papier bleu… « je demande à Antonio T…. De venir me rejoindre, sur cette estrade »
Antonio T se leva, homme certainement d’origine Portugaise ou Brésilienne, la cinquantaine bedonnant, costume bleu sans cravate.
« Bien Alicia je vais te demander ton âge »
« 31 ans »
« Et toi Antonio ? »
« 55 dans 5 jours ! »
« On applaudit très fort Antonio et Alicia qui vont devoir affronter le premier défi de la soirée…Mais avant je vais leur demander s’ils sont prêts à relever ce défi et s’ils iront jusqu’au bout de leur défi ? Alicia »
« Oui…C’est le jeu ! »
« Et toi Antonio ? »
« Pas de problème ! »
« On applaudit bien fort nos participants…Je demande à nos deux serveurs de nous apporter les deux masques…Parfait ».
Valentin appliqua les deux bandeaux noirs sur les yeux des participants. Pendant ce temps Bibi me jetait régulièrement des coups d’œil sans qu’Henri Paul en train de pénétrer de ses doigts le sexe de Bibi ne s’en aperçoive. De son autre main elle me fit avec ses doigts un signe significatif comme un ô m’indiquant ainsi que notre vieux dragueur bandait à merveille sous son pantalon. Henri Paul les doigts occupés ne voulait pas perdre une miette du spectacle qui se jouait au milieu de la salle.
Valentin allait à présent annoncer le premier défi de la soirée.
« Faites tourner sur eux-mêmes nos participants… »
Les serveurs s’exécutèrent et très vite Alicia et Antonio avaient perdu le sens de l’orientation.
« Bien pour ce premier défi, Alicia tu dois aller chercher dans la salle un homme ! Et toi Antonio tu dois aller chercher dans la salle une jouisseuse… »
Les mains en avant nos deux joueurs partirent à tâtons chercher leur victime. Alicia fut la première à arriver vers les bancs de droite. Là elle se mit à tâter les cheveux, passant de femme à homme et d’homme à femme, caressant leurs visages…Puis s’arrêta sur un homme aux cheveux coupés en brosse, style judoka dernière dan !
« Bien Monsieur merci de nous rejoindre sur ce plateau avec Alicia. »
Antonio prenait son temps pour choisir sa jouisseuse et décida de s’arrêter sur une femme aux cheveux courts qui ressemblait étrangement à une actrice connue.
« Bien chère amie merci de nous ramener Antonio… Serveurs veuillez bander également les yeux de nos deux jouisseurs…Parfaits. »
« Quel est ton prénom cher ami jouisseur ? »
« Fred ! »
« Et toi chère jouisseuse ? »
« Fabienne »
« Fred et Fabienne, êtes-vous accompagné ce soir ? »
Fabienne répondit que son mari était là et Fred que sa petite amie était aussi présente. Valentin leur demanda de se lever et de venir s’installer sur les deux chaises disposées sur l’estrade.
« Mets-nous un peu de musique Maestro ! »
Le DJ mit une musique de circonstance « Déshabillez moi »
« Fred et Fabienne vont à présent exécuter les ordres de leurs concubins… »
La chaleur érotique commençait à planer sur la salle, les visages des hommes et des femmes se faisaient plus attentifs au jeu qui allait se dérouler sous leurs yeux. Henri Paul avait retiré sa main de dessous la table abandonnant le sexe de Bibi et se pencha vers sa joue pour lui déposer un bisou et lui glisser dans l’oreille.
« Tu as une chatte merveilleuse, et tu es très serrée …J’aime »
« Tu as un sexe appréciable » lui répondit Bibi et remettant aussi ses mains sur la table.
« Tu as failli me faire jouir…Tout à l’heure. Mais j’espère que ce n’est que parti remis ? »
« Idem ».
Valentin commença à expliquer le jeu.. Chacun des conjoints de Fabienne et de Fred devait donner un ordre pour retirer un vêtement. Un super strip-tease allait se dérouler sous nos yeux excités.
« A toi ordonna Valentin au mari de Fabienne ! »
« Les chaussures ! »
« À toi demanda-t-il à la petite amie de Fred une super blonde aux formes généreuses style femme de l’est. »
« Les chaussures et les chaussettes »
« Parfait ! À toi.. »
« Le chemisier ! »
Fabienne, les yeux bandés s’exécuta sans hésiter dévoilant une poitrine très agréable dans un soutien-gorge noir à dentelles. Pendant ce temps les deux serveurs débarrassaient le sol des vêtements retirés.
« À toi »
« La chemise ! »
Fred retira sa chemise dévoilant un torse velu et musclé attirant les Ohhhhhhhhhh de certaines femmes.
« Alors ? »
« La jupe ! » dit son mari à Fabienne .
Le silence était à son comble, lorsque Alicia dégrafa sa jupe et la laissant tomber au sol. Ma gorge se serra d’excitation. La jupe tombée au sol dévoila deux merveilleuses jambes et un string qu’elle n’avait pas retiré à l’entrée comme le voulait la tradition. Celui-ci était également noir cachant à peine son pubis. Elle était vraiment très belle cette Fabienne..un corps parfaitement dessiné pour l’amour, des courbes très douces et des fesses de rêve. Fabienne resta stoïque les deux bras le long du corps comme une statue.
« À toi ! »
« Le pantalon ! »
Fred à présent avec l’aide d’un serviteur déboucla son pantalon et abaissa son pantalon sur ses chevilles. Fred devait être un sportif pour avoir ce corps puissant. Il était en caleçon mauve et l’on pouvait facilement deviner son sexe a demi tendu, plus par émotion que par excitation.
« On les applaudit très fort ! Ce n’est pas facile de se déshabiller ainsi…Mais le défi continue »
« À toi maintenant ! »
« Le soutien-gorge ! » On sentait que le mari de Fabienne était ému et hésitant…Voir sur ses ordres sa femme se livrer nue à l’assistance était assez pénible pour lui, mais il jouait le défi.
Fabienne retira son soutien-gorge dévoilant une poitrine ferme, aux tétons bruns et dont les pointes étaient dressées. Des seins comme moi je les aimais .
« Superbes dis-je à Bibi ! »
« Bien à toi… »
« Le caleçon ! » lança la petite amie de Fred d’une voix claire.
Fred sembla hésiter un court instant, puis à deux mains descendit son caleçon sous les applaudissements de toutes les femmes de l’assistance, libérant ainsi un sexe noueux d’une taille appréciable, bien qu’il ne soit pas en érection. Je me mis à observer le visage des femmes puis je revins vers Laetitia.
« Alors ? »
« Il est beau » lâcha-t-elle
« Bien ! Reprit Valentin c’est à présent la touche finale
« Le string ! » dit plus bas le mari de Fabienne.
Elle retira son string dévoilant à toute l’assistance un pubis merveilleusement épilé avec un doigt de polis bruns sur la partie supérieure.
« Bien à présent Alicia que veux-tu que Fabienne fasse ? »
« Qu’elle fasse jouir Fred avec sa bouche ! »
Fabienne droite sur l’estrade fit de sa main le signe non.
« Attention Fabienne tu as accepté ce défi et tu dois le faire… »
Toute l’assistance se mit à scander
« Allez Fabienne…Allez ! Allez Fabienne allez ! »
Le mari de Fabienne était blanc d’émotion. Fabienne descendit de l’estrade avec l’aide d’un serveur qui la conduisit jusqu’à Fred, figé comme une statue grecque. Elle s’agenouilla devant lui et avança ses mains jusqu’à ses cuisses musclées. Le silence retomba à nouveau. Fabienne remontant ses mains sur le haut de ses cuisses, les mis à plat, puis après une hésitation s’empara du sexe de Fred le décalottant, libérant un gland de plus en plus gros. Elle le caressa lentement dans un long va et vient, enserrant dans sa main le membre qui commençait à prendre des proportions spectaculaires. Elle n’eut pas beaucoup de temps à consacrer à cette caresse pour que Fred fût totalement tendu vers son visage. Fabienne alors approcha sa bouche du gland et le lécha du bout de sa langue pour l’humidifier. Il était si gonflé que l’on pouvait se demander si la bouche de Fabienne pouvait l’absorber. D’où nous étions nous pouvions parfaitement voir la scène. L’érotisme était à son comble. Voir ces deux personnages aussi beaux physiquement l’un que l’autre se livrer ainsi devant toute une assistance était pesant, excitant. Tellement excitant que la main de Henri Paul redisparut sous la table à la recherche du sexe de Bibi . Elle ne pouvait ne pas être excitée par ce spectacle. Je compris qu’elle en voulait plus lorsqu’elle se retourna vers Henri Paul et passa une jambe de l’autre côté du banc, et rabaissant sa jupe sur la main qui s’enfonçait mieux en elle. Henri Paul devait jouer de son index dans la vulve de Bibi . Je la voyais se mordre les lèvres signe, que son plaisir était là.
À présent Fabienne avait réussi à enfoncer le sexe de Fred dans sa bouche et le suçait avec délicatesse, mais elle semblait totalement relâchée, oubliant l’assistance et les centaines d’yeux qui la regardaient faire une magnifique fellation. Fred avait pris à présent la tête de Fabienne dans ses mains puissantes et la guidait dans ses va-et-vient , la danse de l’amour.
Il s’enfonçait le plus profondément possible dans cette bouche inconnue, dont il appréciait de plus en plus les caresses, puis il se tendit, se cabra en arrière et dans un cri rauque, il se mit à jouir devant toute l’assistance, lâchant dans cette bouche qui ne l’abandonnait pas sa semence.
On devinait aux mouvements de Fabienne qu’elle acceptait cet hommage en avalant sans hésiter le sperme de cet inconnu secoué de soubresauts . À cet instant je vis Bibi porter sa serviette à sa bouche pour étouffer son cri de jouissance.. Elle venait d’avoir sous les doigts de Henri Paul un orgasme dévastateur sous les yeux ébahis de Laetitia. !
« Phil au secours ! Réussit-elle à me dire. Je veux ce Fred ! »
« A toi de faire ce qu’il faut mon cœur ».
« Je le veux je le veux..il est beau »
Un des serveurs aida Fabienne à se relever et lui tendit un mouchoir en papier afin de s’essuyer la bouche. Ce qu’elle fit bien volontiers. Fred n’avait pas ménagé la dose a priori. Puis les serveurs retirèrent les bandeaux à Fabienne et à Fred. Ils se découvrirent en souriant. Fabienne s’accrochant à son bras musclé et Fred lui caressant doucement le visage.
« Nous pouvons applaudir nos héros de ce soir pour ce magnifique défi réalisé par Fabienne et par notre champion Fred ! Vous pouvez vous rhabiller dans les vestiaires si vous le souhaitez. Notre défi N° 2 à présent reste à réaliser et pour ce défi nous avons Alicia et Antonio. ! On les applaudit très fort ! »
Je me dis que la salle était maintenant très chaude et qu’il ne fallait pas grand-chose pour que chacun se jette sur ça chacune. On sentait une légère odeur de transpiration se développer dans la salle, preuve que beaucoup de ces convives avaient de fortes chaleurs.
À suivre
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