J’ai testé XFR
Ma quatrième expérience : taxi et sex-shop !
Durant tout le chemin du retour jusqu’à mon studio, Damien me demande de rester ainsi dévêtue dans la voiture, en m’autorisant toutefois à me rasseoir convenablement les pieds au sol. Reprenant petit à petit mes esprits, je repense à ce qu’il m’a dit tout à l’heure.
« Qu’est-ce que tu as donc prévu après tout ça ? »
« Je ne te dis rien, tu verras bien »
« Heu oui, mais je suis un peu fatiguée, là tu vois »
« Je te connais, après une bonne douche tu seras de nouveau en pleine forme. Mais pourquoi tu ne veux pas continuer ?
« Eh bien, c’est déjà pas mal, non ? Et puis il semblerait que les choses se déroulent comme dans ces histoires, non ? Autre chose nous sommes samedi soir, pourquoi ne pas continuer demain dimanche ? Car lundi matin ma formation débute et cette semaine qui vient je n’ai que le matin les après-midi je suis libre ».
« Pour moi tout cela n’est pas une preuve concrète ? Ce n’est pas étonnant qu’il arrive ce qui t’est arrivé, à une femme qui provoque et aguiche dans le métro comme tu l’as fait ».
« Quand même, il faut du courage pour tenter de peloter une femme comme ça au milieu de plein de gens ».
« Attends c’est normal, t’imagines, collé à une femme, tes mains qui la touchent, au moindre mouvement tu la caresses et elle ne fait rien pour t’en empêcher ? Normal que ça dérape! »
« C’est sur oui, et heureusement parce que le métro serait rapidement transformé en un bordel géant. Donc, pour moi, cela ne prouve rien. Et puis regarde, là sur l’autoroute, il n’y a rien eu de particulier à part ce que tu as fait toi ».
Nous discutons comme cela pour arriver à la conclusion que si c’est moi qui provoque les choses, moi en tant que femme, car nous sommes bien d’accord que dans les mêmes circonstances un homme n’aurait pas beaucoup de chances d’arriver à ses fins, eh bien tout peut m’arriver. Il me fait donc réussir à me mettre dans des situations coquines mais sans que cela vienne de moi. Oui… Bon… Pas simple comme plan !
Damien avait raison, après avoir pris une bonne douche bien chaude, me voici en pleine forme ? Nous avalons un petit repas froid et léger et je commence à me préparer ? Bien sûr, Damien m’assiste dans le choix de ma tenue. Je ne vous détaille pas le temps passé aux multiples essayages et vous décris la tenue dans laquelle je finis par me retrouver à l’heure du départ : en haut, je suis couverte d’un bustier en résille très fine, noir et rouge, lacé en croix large sur le devant, qui ne fait qu’assombrir légèrement la blancheur de ma peau par une fine pellicule totalement transparente.
Damien me l’avait acheté lors du salon érotique et m’avait pourtant promis de ne pas me le faire porter en dehors de la maison. Pourtant je ne l’avais pas emmenée, mais mon mari l’a emporté lors de sa venu. Pour me convaincre de le mettre, il m’autorise à le recouvrir par un tailleur, noir également, très cintré à la taille. Il offre un décolleté très profond car il est tenu fermé par un seul bouton qui se situe au niveau de mon nombril. L’ouverture est très ample puisque l’on aperçoit le bord de l’aréole de chacun de mes seins.
En bas, j’ai choisi, avec l’approbation de Damien, une jupe mi-longue noire et rouge, arrivant juste en dessous de mes genoux ; une jupe genre espagnol. Le haut de la jupe est composé d’une bande très large, élastique, qui enserre ma taille. La particularité de cette jupe c’est sa coupe. Taillée en carré à l’arrière, elle forme une pointe vers le bas sur le devant. Cette pointe part de la bande élastique, de chaque côté de ma taille, et tombe entre mes genoux. Cette coupe, certes très élégante, dénude entièrement mes cuisses et peut facilement laisser entrevoir ce que je porte dessous dès que je marche.
Aux pieds, notre choix s’est porté sur des escarpins rouges à hauts talons lacés en croix jusqu’à mi-mollet. Je suis sûre que vous vous demandez si je porte quelque chose sous ma jupe. Eh bien non, j’étais sur le point de mettre une culotte brésilienne, mais je me suis souvenue que Damien me voulait dorénavant sans, et moi j’ai pris goût.
Voilà nous sommes prêts à partir. À ma grande surprise, Damien prend le téléphone et appelle un taxi qui arrive quelques minutes plus tard. Juste avant de monter, Damien me glisse à l’oreille :
« Souviens-toi que tu devras faire tout ce que je te demanderai »
Je me retourne et lui lance un large sourire d’approbation. Après seulement quelques kilomètres, Damien commence son petit jeu et me dit d’enlever mon tailleur. Sans hésiter je m’exécute. Je reste sans bouger, les seins livrés au regard du chauffeur. Ce dernier ne s’en aperçoit qu’après un bon moment et ne réagit pas tout à fait comme Damien l’avait sans doute imaginé :
« Excusez-moi, mais vous voulez bien remettre votre veste, s’il vous plaît »
«Ce n’est pas une veste, c’est un tailleur, lui répond Damien »
« Je me fiche de ce que c’est, dite, à votre femme de le remettre »
« Ah soyez sympa, il fait encore bien chaud et… »
« Qu’elle remette sa veste ou… Son bustier, je ne sais pas quoi mais qu’elle se couvre ! Je n’ai pas envie de me faire rentrer dedans par un chauffard voyeur ! »
Damien tente de convaincre le chauffeur de me laisser ainsi mais cela ne semble pas lui plaire du tout. Il ralentit soudain, met son clignotant et s’arrête finalement le long du trottoir.
« Bon allez, descendez ! Allez descendez ! Je vous fais cadeau de la course mais sortez de mon taxi »
Damien me prend par la main tout en ouvrant la portière et nous sortons du véhicule. Le taxi s’éloigne aussitôt la porte refermée.
« Eh bien, j’espère que tous les chauffeurs de taxi ne sont pas comme lui parce que sinon nous ne sommes pas arrivés.
« Tu n’aurais pas dû insister, Damien »
« Peut-être, mais cela n’était pas dans mes plans »
Damien appelle un autre taxi à l’aide de son portable. Curieusement, il donne le nom d’une rue qui n’est pas celle dans laquelle nous nous trouvons. J’ai beau lui faire signe qu’il se trompe il ne rectifie pas. Une fois qu’il a raccroché je l’interroge :
«Mais qu’est-ce que tu as dit, nous ne sommes pas rue… Mais rue… »
« Je sais, mais elle est juste un peu plus loin, nous allons marcher un peu »
OK, j’ai compris, il va sans doute me demander d’enlever mon tailleur que j’ai pourtant pris soin de remettre dès ma sortie du taxi. En effet, cela ne manque pas :
«Mais dis-moi, je ne t’ai pas dit de remettre ton tailleur »
« Ah non ! Alors là, tu peux courir ! Je veux bien faire tout ce que tu veux mais pas marcher à poil dans la rue. Je te l’avais bien dit tout à l’heure »
« Muriel, je te rappelle que tu t’es masturbée sous les yeux de ce chauffeur routier tout à l’heure ».
« Ce n’est pas pareil, j’étais en voiture. Là dans la rue… »
« Quoi ? Je suis là. Que veux-tu qu’il se passe ? »
« Eh bien, je n’ai pas envie de me faire insulter comme par la femme du péage tout à l’heure ».
Il s’arrête de marcher et me prend dans ses bras.
« Chérie, je ne sais pas ce qui va se passer durant cette soirée mais réfléchi un peu. Tu es prête, si je ne me trompe pas, à faire des trucs bien plus chauds que de marcher les seins apparents dans la rue, non, tu ne crois pas ? »
« Oui… Peut-être… Mais… Ce sera dans un lieu plus… Fermé… Plus intime, quoi. Enfin, j’espère. Non ? »
Ouf, il me rassure.
« Oui, c’est vrai que ce sera sans doute plus intimiste, mais je pense que ce sera tout de même aussi exposé ».
« Non ? Ne me dis pas que tu vas me demander de faire des choses en public ! »
« Attends, c’est quand même toi qui veux essayer d’aller dans un club échangiste, non? »
« Ah oui mais justement, c’est un club, je veux dire que là-bas je peux même me montrer à poil, ce ne sera pas choquant comme là dans la rue ».
« Mais tu n’es pas à poil! »
« Oui, bien sûr. Mais si j’étais torse nu je n’en montrerais pas plus qu’avec ce bustier. D’ailleurs tu m’avais promis que je ne le porterais jamais en dehors de la maison. Je fais déjà un gros effort »
« Bon, écoute, nous allons finir par rater le taxi. Je ne veux pas exiger quoi que ce soit de toi, je ne veux pas jouer au maître absolu comme on a pu le lire dans certaines histoires. Mais si tu ne prends pas un peu de risques, si tu ne sors pas du classique ou du traditionnel, tu n’arriveras pas à apprécier le reste de la soirée aussi fortement. Tu sais bien que la peur et la gêne contribuent à procurer une plus grande excitation. Mais encore une fois je ne veux pas te forcer, c’est juste que je trouve un peu dommage que tu désobéisses déjà à une chose si simple ».
« Si simple, si simple ? Mais vas-y toi, mets-toi à poil! »
Il me tire par la main et je le suis sans résister, car le temps passe et nous allons louper le taxi. Un silence s’instaure entre Damien et moi, ce qui me laisse le temps de réfléchir. Je reconnais qu’il a raison dans le fond mais ce qu’il me demande est quand même de m’exhiber et ça, c’est interdit en public. Nous arrivons bientôt à la rue de notre rendez-vous avec le taxi, je sens bien que j’ai énormément déçu Damien, peut-être même est-il découragé. Je regarde autour de moi. Il n’y a pas grand monde malgré la tiédeur de cette fin après-midi et la clarté de ce début d’été. Je m’arrête, lâche la main de Damien et d’un geste rapide, tout en me disant que je suis complètement folle, je déboutonne mon tailleur, le fais échapper de mes épaules et glisser le long de mes bras. En un instant, le voici pendu dans mon dos par-dessus mon épaule. Damien me sourit et s’approche de moi. Il m’embrasse.
« Je suis fier de toi, Muriel, vraiment, j’ai de la chance de t’avoir »
Nouveau baiser. Nous reprenons notre marche. Naturellement, j’observe avec beaucoup d’attention le regard de toutes les personnes que nous croisons. Hommes, femmes, tous me regardent avec insistance. Enfin, quand je dis me regardent, je devrais plutôt dire qu’ils matent mes seins et bien entendu plus particulièrement les hommes, surtout s’ils sont seuls. Damien avait raison, la gêne de tous ces regards me procure une excitation bizarre mais certaine. Nous arrivons enfin au lieu de rendez-vous avec le taxi qui arrive peu après.
Une fois installée au milieu de la banquette arrière, je vois immédiatement que le chauffeur remarque ma tenue dans le rétroviseur intérieur qui lui permet de voir absolument toute la largeur de l’habitacle arrière. Dès que la voiture démarre, Damien se penche vers moi et m’embrasse. Il pose une main sur ma cuisse et la remonte rapidement sur mon entrejambe dénudé par l’absence de toute culotte.
Après un long baiser, il reprend sa place à mes côtés tout en restant très serré contre moi. Il retire doucement sa main de mon sexe mais exerce une pression suffisamment forte sur l’intérieur de ma cuisse pour que je comprenne ce qu’il veut. J’entrouvre mes jambes. Pas assez, visiblement, puisqu’il appuie une nouvelle fois contre ma cuisse. Je les écarte alors bien grand.
Damien laisse sa main posée sur ma jambe, saisit ma jupe et commence à la tirer. Centimètre par centimètre, elle frotte sur mes jambes jusqu’à glisser entre elles. Ma cuisse gauche est entièrement dénudée. Damien continue de tirer, ma jambe droite de dévoilée doucement. La pointe de ma jupe est à présent dans sa main. Encore quelques centimètres et ma jupe, est à présent complètement de côté. Mon sexe est totalement visible et ma position de plus en plus inconvenante. Grâce à son rétroviseur panoramique, le chauffeur voit bien que je suis à moitié nue dans son taxi. Si la vue de mes seins ne semble pas lui déplaire, ma quasi-nudité ne lui convient cependant pas.
« S’il vous plaît ; messieurs dames, pas de ça dans mon taxi ! »
Damien regarde par la vitre sans lui répondre. Quant à moi, je le fixai sans dire un mot.
« S’il vous plaît ! Madame, couvrez vos jambes, s’il vous plaît ! »
« Cela vous déplaît ? »
« Non, mais je suis responsable de mes passagers, et vis-à-vis des autres usagers je dois m’assurer que mes clients ne perturbent pas leur conduite ».
« Ah bon, parce que là je perturbe leur conduite ? »
« Bon, vous comprenez très bien ce que je veux dire. Alors, s’il vous plaît tenez-vous correctement »
« Bah, je suis sûre qu’ils ne voient rien »
Damien intervient.
«Dites plutôt que vous n’en voyez pas assez, hein ? »
« Non, mais ça ne va pas ? Vous allez aussi me demander de trouver un coin tranquille à la sortie de la ville et de sauter votre femme, pendant que vous y êtes ? Non mais qu’est-ce que vous croyez ? Ah, je sais bien qu’il y a des collègues à qui ce genre de proposition ne déplairait pas, moi je ne mange pas de ce pain-là. Alors, pour la dernière fois, rhabillez-vous et tenez-vous correctement, s’il vous plaît »
Damien repousse ma cuisse droite contre l’autre, je comprends donc qu’il cède à la demande du chauffeur et je réajuste ma jupe.
« Ah bon, vous avez des collègues un peu cochons, si je comprends bien ? »
« Je ne sais pas s’ils le sont vraiment mais ils se vantent d’avoir vécu des trucs pas très nets. De là à ce que ce soit vrai, ça, je n’en sais rien, moi »
« Ah, et…comme ce soir il nous faudra rentrer de nouveau en taxi… Vous pouvez me dire comment on peut faire venir un de ces collègues ? »
« Bah… Quand vous appelez, vous n’avez qu’à demander que ce soit Richard qui prenne la course. S’il est disponible, il n’y aura pas de problème »
« Richard ? OK. Euh… Dites, par hasard, vous n’allez pas le voir, ce Richard ?
«À partir de vingt heures nous sommes tous consignés à la gare, alors oui je pense que je le verrai. Mais ne vous inquiète pas, si vous le demandez lui, on vous l’enverra »
« Quand même, vous pouvez lui laisser quelque chose de notre part ? »
« Oui. Quoi ? »
Damien se retourne vers moi.
« Muriel, donne-lui ton string »
«Quoi ? »
« Donne-lui ton string »
« Oh… Mais euh… »
Damien me regarde d’un air qui ne me laisse pas le choix. Comme je ne porte plus de culotte depuis quelques heures, et par précaution, j’emporte un string que j’ai dans mon sac à main. Je le sors et le présente à mon mari. Ce dernier me fait signe de le donner au chauffeur. Je me penche en avant et tends mon bras pour présenter à ce dernier le bout de tissu. Lorsqu’il identifie l’objet que je lui offre, il se met à rire.
« Vous voulez vraiment que je lui remette cela de votre part ? »
« Oui, il nous le rendra lorsqu’il viendra nous prendre ce soir »
« Décidément, il y a vraiment des tordus sur cette terre. Bon, comme vous voulez »
Il s’empare de ma culotte et la range dans la boîte à gants. Nous restons sages durant la fin du parcours qui ne s’éternise pas. Nous voici arrivés à destination. Damien paie la course au chauffeur et nous descendons du véhicule. Toujours avec mon tailleur sur l’épaule, nous arpentons la rue sur quelques mètres seulement pour nous retrouver devant l’entrée très minimaliste et discrète d’un sex-shop.
À suivre…
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