En ce mois de mai, Marcel exige que je me rende chez une amie à eux, vêtue d’un tailleur clair, sans sous-vêtements ni chemisier.
— Je serai presque nue ? protestai-je faiblement.
— Oui, comme ça, tu seras plus vite à poil !
En pénétrant dans l’immeuble délabré aux murs couverts de graffitis, Marcel me passe une laisse à mon collier. Sur le palier du dernier étage, une grosse femme arabe nous attend et me toise.
— C’est bien, tu es à l’heure.
Elle prend la laisse et nous fait entrer dans le salon-cuisine. Une odeur de merguez et d’huile d’olive prend à la gorge. La présence d’une dizaine d’hommes arabes assis m’effraie. Visiblement, c’est moi qu’ils attendent.
— Une pute habillée, on n’a jamais vu ça ! Enlève tout ça qu’ils voient comment tu es faite !
Je déboutonne ma veste. À la vue de mes seins, certains se raclent la gorge, d’autres se touchent la braguette. Je sens leur haleine tout près de moi.
— À poil, je t’ai dit ! fait la femme en me donnant un coup de badine derrière la cuisse.
Je fais tomber ma jupe et me retrouve nue face aux hommes. D’un coup sur les fesses, la femme me fait signe de défiler dans la pièce.
— Eh, Fatima, elle n’est pas assez rasée, dit un Arabe avec une canine en or.
— C’est vrai, ajoute le plus âgé, ça fait pas propre. Chez nous, elles sont toutes épilées pour qu’on voie les détails de leurs chattes.
— C’est prévu !
Ils m’étendent sur la table recouverte d’une toile cirée, m’écartant les cuisses tout en profitant pour palper mes formes. Maintenue écartelée, je vois Fatima saisir une casserole sur le feu. À l’aide d’une spatule, elle étale la cire brûlante sur les côtés de ma grotte, ce qui me fait hurler et me cabrer.
— Tu peux couiner tant que tu veux, fait Fatima, personne ne viendra. Ça va refroidir ? Un peu de patience.
Penchée au-dessus de mes cuisses, elle surveille le durcissement pendant que le plus vieux tripote mes seins avec ses mains calleuses. Fatima profite de mon blocage par les hommes pour retirer la bande de cire, ce qui me fait hurler à nouveau. Les visages des hommes penchés sur moi me font horreur.
— Au tour de la moule !
Elle étale une coulée de cire sur ma grotte, du clitoris à l’anus.
— Tu vas être belle toute lisse, tu auras un succès fou chez nous !
L’arrachage des derniers poils est si pénible que je faillis perdre connaissance. Fatima passe un linge mouillé, s’attardant de façon vicieuse sur mes muqueuses.
— Ma parole, mais tu mouilles, salope ! Venez sentir comme c’est doux, une chatte lisse !
Les hommes passent leurs mains calleuses sur ma fente, certains pincent mon clitoris. Je dois m’exhiber dans des positions obscènes, debout sur la table, perchée sur mes talons hauts. Puis je m’assois au bord de la table, le buste en arrière, mes mamelons tendus par les piercings.
Groupés autour de moi, les hommes échangent des réflexions ordurières sur la dimension de mon clitoris ou la hauteur de ma fente sur mon ventre. L’Arabe à la dent d’or presse mes seins, puis fait pénétrer son majeur entièrement dans ma grotte.
— Fatima ! Ta pute est prête, vraiment mûre.
Les hommes se regroupent à l’entrée de la pièce du fond, fermée par un rideau de grelots. Fatima m’y conduit et m’installe sur un matelas au sol. Elle s’assoit à l’entrée, tenant une boîte en fer. Tout en lisant Jour de France, elle s’assure que les hommes versent le montant prévu tout en prenant une capote.
Le premier demande à m’enculer en levrette. Il vide le tube de lubrifiant que Fatima lui fournit dans mon anus et m’encule en me saisissant par les hanches. Le flop-flop gras rythme ses coups de bite. On devine le baiseur de pute qui sait y faire pour empêcher les contractions qui le feraient jouir trop vite.
Pendant ce temps, j’entends la conversation de Marcel et de l’Arabe à la dent d’or, qui s’appelle Diouf.
— Elle est à toi, cette pute ?
— Oui…
— Belle femme. Il y a longtemps que tu la fais travailler ?
— Un an à peu près, mentit Marcel.
— Moi, j’ai deux filles qui travaillent pour moi, mais moins belles que celle-là. Tu as raison de la faire baiser par nous, on n’a pas tous les jours des femmes comme ça à se mettre sur le zob.
Marcel joue le jeu, se faisant passer pour un confrère. Il ne dira pas que c’est ma punition. Après la visite de Martin avec ses deux copains montés comme des ânes, j’ai fait un scandale à Jean et Marcel en les traitant de maquereaux. Je leur ai dit que je ne suis pas la pute sur laquelle ils peuvent faire du fric. Ils ont répondu que je ne sais pas quelle est la différence entre être une pute à leur service et faire la pute pour du fric, que Marcel va me le faire comprendre bientôt.
— Je vais la tester, j’en connais un rayon sur les putes. Je te dirai ce que j’en pense.
Pendant ce temps, je râle de jouissance. Les hommes qui se sont vidés les couilles se mettent à chanter en se rhabillant, pendant que Fatima tortille son gros cul.
Alors que je passe une éponge sur ma vulve et mon anus rougi, Diouf défait son pantalon, sous lequel il ne porte rien.
— Debout, connasse !
Il me plaque contre le mur, soulève une de mes cuisses. Son sexe tendu cherche déjà son passage dans ma grotte distendue.
— T’aimes ça, salope, faire la pute ? Avec moi, tu vas bien travailler.
Alors que j’ai refusé d’embrasser les autres, il me force la bouche et me fouille avec sa langue qui sent le tabac froid, puis commence à me pilonner la vulve dans un bruit gras obscène. Son gland frotte contre mon point G, ce qui me fait mouiller encore plus et rend le flop-flop encore plus obscène. N’y tenant plus, il me retourne et m’encule debout contre le mur. Je sens son souffle s’accélérer, puis les va-et-vient s’arrêtent après qu’il a rempli sa capote. Il la retire et la jette dans le seau, puis j’ai droit au classique :
— Suce, salope ! Je veux pas tacher mon pantalon.
Il se rhabille, me prend par la taille en me tapotant le cul en propriétaire.
— On va te la dresser, tu vas voir ! dit Diouf en m’embrassant à pleine bouche sous le regard de Marcel, dont le pantalon cachait mal une forte érection.
Le vendredi suivant, Fatima me convoque. Son chauffeur de taxi attitré vient me chercher. Il doit savoir que je ne porte pas de sous-vêtements, car je le vois constamment observer dans son rétroviseur s’il peut voir mon sexe lisse ou mes seins sous mon imperméable. En descendant du taxi, je lui exhibe ma chatte lisse quelques secondes. Je l’entends dire « putain » pendant que je me dirige à pas rapides vers la rue de Fatima. Essoufflée, j’arrive sur le palier où m’attend Fatima.
— Tu es en retard !
Dans la cuisine, Diouf et trois hommes seulement m’attendent.
— Regardez, vous autres, comme elle est bien dressée, dit-elle en défaisant la ceinture de mon imperméable et en exposant ma nudité.
Le plus jeune s’approche pour me palper, mais Fatima le repousse d’un coup de badine.
— Attends un peu, toi ! Regarde d’abord la marchandise avant de tripoter.
Les clients excités parlent en se frottant la braguette pendant que je me déhanche, comme Fatima me l’a appris, au son d’une musique orientale. Puis Fatima me fait me pencher et écarter mes fesses à pleines mains pour leur montrer mon anus bouchonné par un rosebud rose. Les yeux fixes, le souffle court, ils échangent des commentaires et exigent des postures plus obscènes, qui entraînent des cris de bête. Fatima les invite à payer d’avance sous le regard approbateur de Diouf.
— Bien, elle est à vous, les hommes. Amusez-vous un moment.
Les trois hommes m’entourent et commencent à me tripoter. Leurs caresses se font plus vicieuses, et je sens rapidement deux doigts remplacer le rosebud dans mon anus pendant que deux autres pénètrent ma vulve. On titille mon clito, on me pince les seins et les fesses. Je sens des bouches sur moi comme autant de ventouses. Les trois queues circoncises sont déjà sorties des braguettes pour les deux jeunes, pendant que le vieil obèse a soulevé sa djellaba. Les glands se frottent à moi.
— Allez tous dans la pièce à côté, elle est prête !
Fatima écarte le rideau de grelots qui ferme la chambre de passe.
— Vous allez voir, c’est une pute qui adore se faire mettre. Amusez-vous bien.
Ils entrent derrière moi et se déshabillent en vitesse. Le vieil obèse me prend en missionnaire, se vidant les couilles sans fioriture rapidement. Fatima m’a montré comment les aider à se vider en contractant mon vagin, et cela fait son effet. Les deux jeunes veulent me prendre ensemble. Je m’empale sur le plus viril pendant que le second me sodomise. Sous leurs assauts, je ne peux masquer des soupirs et des spasmes, qui déclenchent le rire gras du vieux et de Diouf. Une odeur lourde sature l’air, de sperme, de mouille et de sueur. Le vieux me met sa bite en bouche pendant que les deux autres me besognent sans ménagement. L’un après l’autre, je sens dans mes orifices les préservatifs se gonfler en devenant très chauds.
Quand ils se sont retirés, Diouf me prend par les cheveux et m’embrasse sauvagement sur la bouche. Ses canines en or contre mes dents me font frissonner.
— Allez, lève-toi ! Retourne-toi, colle-toi au mur que je t’encule debout !
J’obéis malgré mes jambes flageolantes. À l’aide de tapes sèches, il me fait rentrer le ventre, creuser les reins et écarter les cuisses. J’offre mon cul à l’assistance. Diouf me sodomise sans préparation, en me tenant par les hanches. Il imprime de vifs va-et-vient à sa queue dans mon anus distendu, s’agrippant à mes seins. Il force l’allure, prenant son temps, savourant sa domination.</ purposely html>
— Tu pourrais être mannequin, toi, mais tu aimes trop la bite. Tu poseras pour moi, connasse ?
Il veut me filmer en train de baiser, me dis-je, mais ce qu’il veut surtout, c’est que je fasse la pute pour lui. Je me vois juchée sur des hauts talons, sous une fourrure, tapinant rue Saint-Denis. Enfonçant son pouce dans ma moule, Diouf accélère le rythme de ses coups de bite. Quand je sens aux palpitations de sa verge qu’il va éjaculer, je jouis une énième fois.
Vautrée nue sur le matelas sous le regard des hommes qui achèvent de se rhabiller en ricanant, les orifices béants, Fatima me passe des bracelets de cuir aux poignets. Diouf me fait monter sur un tabouret et passe la chaînette à un crochet au plafond, puis fait basculer le tabouret. Je me retrouve suspendue par les poignets, mes doigts de pieds effleurant le sol. À la vue de ce spectacle, les hommes se mettent à ricaner de plus belle. La position fait ressortir mes seins gonflés, ma moule glabre s’allonge sur mon bas-ventre. Mon clitoris saillant est rapidement pincé, ainsi que mes tétons.
— Elle mouille encore, la pute ! s’écrie Fatima.
Les trois clients, avant de partir, me giflent les seins et les fesses. Cette position excite le désir sadique de Diouf.
— Je vais te faire un string rouge sur ta peau, tu vas voir.
Il prend un martinet et me strie la vulve sous mes cris. Je tente de parer les coups en levant une cuisse, mais il évite facilement cette défense. À un moment, je ne peux retenir un jet de pisse, ce qui excite encore plus la perversion de mon tortionnaire.
— Tu pisses debout comme les bêtes, ma salope.
Fatima me bâillonne et me pose des pinces à linge sur les tétons et le clito. Diouf s’acharne à les faire sauter avec son martinet pendant que Fatima, hors d’elle, glisse sa main sous ses vêtements et se masturbe debout. Elle jouit en psalmodiant en arabe d’un ton hystérique. Je suis fouettée sur tout le corps, rien n’échappe aux lanières du martinet : mes seins, mon ventre, ma vulve, mes fesses, même mon cul sont striés de marques profondes. J’en ai même sur le dos.
Je rentre chez moi en pleurs, avec des stries rouges sur tout le corps. Je téléphone à Jean pour lui dire ce que Diouf m’a fait subir.
— Que Diouf te batte, ce n’était pas prévu, d’ailleurs je suis contre, car ça laisse des traces. Tu n’y retourneras plus. Tu as compris la leçon ? Tu as vu ce que « pute » au sens propre du mot veut dire, tu as compris la nuance des deux conditions.
— Oui ! Je crois que j’ai compris la différence entre les deux fonctions du mot « pute ».
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