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Lettre d’une femme mariée à son mari Chapitre 2

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Lettre d’une femme mariée 2

Sur les conseils de son mari, une femme se rend à son entretien d’embauche dans une tenue des plus séduisantes. Elle ne sait pas combien cette première rencontre va l’engager auprès de son nouveau patron. Très rapidement elle perçoit que son destin est en train de basculer et découvre en elle une part de féminité jusqu’ici insoupçonnée. Un pacte étrange s’est scellé entre elle et son nouvel employeur : rédiger des lettres à son propre mari qui, à terme, ne doivent rien cacher de son amour naissant et des multiples expériences qu’elle sera amenée à connaître.

Samedi 2 mai

Mon chéri,

Hier soir, je voulais me donner entièrement à toi, mais j’avais peur que tu te doutes de quelque chose. Pour « t’allumer », je me suis approchée, alors que tu étais allongé en train de lire, vêtue de ma nuisette transparente, en dessous de laquelle je portais les sous-vêtements qui avaient été les miens durant toute cette journée. Cela m’excitait de me dévoiler à demi nue en pensant que j’attisais ton désir par la vision de ma petite culotte, celle-là même qui, quelques heures auparavant, avait tellement troublé Michel… Il en était de même de mon soutien-gorge dont l’armature en partie visible n’avait pas contribué qu’un peu à émouvoir mon nouveau soupirant, comme elle avait ému ce jeune mari, à l’accueil de l’agence…

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Je t’ai laissé me regarder avec complaisance… j’aurais aimé que ce soit lui qui me voie ainsi, quasiment nue, et déjà je me prenais à l’imaginer à ta place.

Ce soir-là, bien plus que d’habitude, j’ai fermé les yeux quand nous avons fait l’amour. Je ressentais ton odeur et le grain soyeux de ta peau me rappelait que j’étais dans tes bras, mais je pensais à lui autant qu’il est possible. Avec un effort de concentration qui témoignait de la force de mon amour, je me plaisais à m’imaginer m’abandonnant à ses caresses, et laissant pénétrer mes chairs intimes de son sexe humide et chaud !

J’ai joui comme jamais et tes compliments soutenus ce soir-là m’ont montré que cela t’avait plu ! Ce qui m’a rassurée sur ma capacité à le séduire !

Le lendemain, j’étais plus heureuse encore de reprendre le travail. Je n’avais jamais connu auparavant ce délicieux privilège d’être payée pour faire ce que j’adore le plus au monde : satisfaire au mieux les volontés de l’être que j’aime.

Chaque jour, il me faut trouver des vêtements appropriés qui puissent séduire, attirer les regards, sans jamais franchir les bornes de la vulgarité… et puis je dois aussi convaincre les femmes, si je veux emporter des contrats…

Depuis que j’ai ce travail, tu as sans doute remarqué à quel point j’accorde de l’importance à mon apparence, et le temps que j’y consacre avant de partir le matin. Et encore, tu ne sais pas la plupart du temps… ce que je porte en dessous.

J’ai pour ma part bien compris le message de mon séduisant employeur. Michel attend de moi que je sois plus féminine encore lorsqu’il s’agit des vêtements que lui seul sera, s’il le souhaite, amené à découvrir… Il prétend qu’en portant une lingerie des plus sexy, je suis plus performante encore dans mon pouvoir de séduction vis-à-vis des hommes. Je sais également que si tel est son désir, je serai capable de ne rien porter en dessous…

Mais pour l’instant en tout cas, il accorde une extrême attention à ce que je choisisse une lingerie intime.

Ainsi dès ce matin, il a souhaité que je le rejoigne à son bureau. Et à l’instant où la porte s’est fermée, il m’a demandé de venir tout près…

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J’étais intimidée, surprise, mais aussi flattée d’attirer son attention.

  • — Je ne vous ai pas dit à quel point j’apprécie le port altier de votre buste, la beauté que je devine et en partie que je vois de vos seins… Aujourd’hui, j’aimerais faire connaissance un peu plus avec eux…

Ces propos, comme tout ce qui émanait chez lui d’un désir à mon égard, diffusaient en moi comme une douce chaleur.

Je ne me vivais plus alors comme l’employée de mon supérieur, mais comme la femme mariée qui s’apprêtait à succomber aux exigences que lui soumettrait son nouveau maître.

L’une de celles-ci étant, qu’à travers la rédaction de ce courrier que je t’adresse, j’aie toujours présent à l’esprit que la relation que j’ai avec cet homme n’est pas anodine. Que dans ce jeu délicieusement pervers qui se développe entre Michel et moi, il y a avant tout une relation adultère… avec la saveur singulière de l’interdit… le plaisir que je dois avouer d’avoir à te tromper, même si, je te le rappelle, c’est sans volonté de te faire souffrir…

Je n’aurais jamais imaginé la satisfaction profonde, attisée par ce léger sentiment de culpabilité et d’insécurité, que toi, mon petit mari chéri, tu me procurerais indirectement.

Comment t’expliquer à toi le plaisir que je retirais de la conscience pleine et entière que j’étais en train de te faire cocu ?

J’ai retiré mon chemisier. Il a pu dès lors entrevoir ma poitrine que tu aimes tant et dont tu sais également que je suis si fière… Un peu par orgueil et dans le désir de retrouver les sensations que j’éprouve à exhiber mes seins nus sur la plage, j’ai ôté l’agrafe de mon soutien-gorge… Mais d’un geste ferme qui m’a surprise et un peu déstabilisée, il a bloqué mon bras !

  • — Je ne souhaite pas que vous me montriez tout ! En tout cas, pas tout de suite… Je veux d’abord apprendre à les découvrir, à les apprivoiser…

Et pendant qu’il me disait cela d’une voix assurée mais douce, il s’est levé et m’a serrée dans ses bras très fort tout en m’invitant à me rajuster…

Tout cela, comme le contact de son torse contre le mien, m’excitait terriblement et je sentis mes mamelons gonflés contraints par l’armature de ma parure de dentelle, plus fermes et imposants que jamais. Cette sensation d’être trop à l’étroit avec une pièce de vêtement que j’avais pourtant l’habitude de mettre avec toi me révélait le trouble physique particulier qu’il était le seul, pardon de te le dire mon chéri, capable de provoquer en moi.

J’avais l’impression de vivre une véritable métamorphose, comme si une part cachée de ma féminité se développait à son contact ! Curieusement, ce sentiment trouble de sentir ma poitrine serrée dans mon vêtement sexy me donnait l’impression d’être plus impudique encore que si j’avais été nue.

J’éprouvais, dans ce contact inédit de ma chair, à la fois le contour enveloppant de l’armature et le dessin des motifs de dentelles qui laissaient entrevoir bien des aspects de ma poitrine.

Il ne pouvait pas échapper à l’observateur avide que j’avais devant moi que mes tétons, dont la pointe tendait le tissu, exprimaient un désir puissamment érotique envers lui !

Son attitude encore fut différente de celle que j’attendais… Au lieu de s’approcher pour me sucer les mamelons que je m’apprêtais bien volontiers à lui offrir, il m’observait sagement et esquissa tout juste un geste timide qui frôla à peine et brièvement ma poitrine. Mais ce contact furtif provoqua chez moi un plaisir d’une force étonnante et je ressentis instantanément sur tout le corps un agréable frisson…

Il baissa alors la tête, pour la blottir entre mes seins, alors qu’il semblait vouloir savourer l’odeur qui se dégageait, mêlée de parfum et de sueur au creux du sillon accueillant de ma poitrine…

Après quelques minutes de pure tendresse où son visage semblait vouloir trouver refuge contre moi, il parut vouloir inverser les rôles. Une fois assis dans son confortable siège de bureau, il me fit comprendre d’un seul geste qu’il souhaitait que je vienne sur ses genoux. Je n’avais aucune raison de lui témoigner la moindre réticence… et en un instant j’avais mes cuisses posées sur les siennes !

Le bonheur que j’avais à être simplement là, sur ses genoux, avait quelque chose de presque enfantin. Il y avait une part d’innocence en une attitude qui pouvait sembler naturelle… J’avais envie d’être contre lui, comme il semblait avoir envie d’être contre moi… Mais cette posture perdit de son naturel dès qu’il glissa sa main entre mes cuisses à la recherche d’une autre chaleur moins innocente !

À la sensation de ses doigts contre ma fine culotte déjà passablement humide, je savourais pour la seconde fois ce contact directement sexuel !

Je me sentais curieusement toute petite et un peu honteuse, car je savais que les lentes caresses qu’il me prodiguait ne dissimulaient plus rien de mon état d’abandon à la moindre de ses exigences.

Littéralement, je me sentais fondre sur lui. Je savourais avec délectation le fait qu’il me branle avec une si grande douceur, un peu comme aurait pu le faire la seule caresse du vent… vu l’état dans lequel je me trouvais déjà, prête à réagir à la sollicitation la plus légère !

Il avait, pendant ce temps, approché sa bouche. Du bout de la langue, délicatement, il s’est mis à laper le bout d’un de mes seins, ce qui provoqua en moi des frissons aussi inattendus que délectables…

Sans même m’en rendre compte, et peut-être, au début, tout juste pour chercher un soutien, j’avais glissé ma main dans son entrejambe contre la couture du pantalon…

De la façon la plus naïve et, pour une fois, sans attendre sa permission, j’ouvris habilement sa braguette et introduisis mes doigts à l’intérieur de son slip. Son petit sexe était encore tout mou mais déjà chaud et gluant dans le creux de ma main. Curieusement, j’avais envie de le dorloter comme on le fait d’un animal familier. En même temps, sa consistance modeste, alors que je savais qu’en état d’érection, il était tout à fait à même d’offrir tout le plaisir auquel peut aspirer une femme, m’amena à lui donner un surnom : « ma petite coquillette » !

Elle était là, blottie dans ma paume et, une fois encore, nos rapports de domination semblèrent s’inverser. De la femme un peu timide et soumise qui s’était blottie sur les genoux de son maître, je me sentais devenir la maîtresse d’un jeu érotique et pervers où c’était moi qui le dominait, assise sur lui et possédant au creux de ma main l’objet de sa possible jouissance.

Mais je n’avais pas l’intention de le faire souffrir bien longtemps en le plaçant dans une intenable attente. Sa « petite coquillette » m’inspirait plus que tout de l’affection et je me mis à la caresser avec autant de douceur et d’application qu’il en mettait maintenant à flatter mes seins de sa bouche et de sa langue légèrement râpeuse…

Nous étions en train de nous masturber l’un l’autre, mais cela était venu avec un tel naturel et une telle douceur que cet échange de caresses avait encore la saveur d’une relative innocence, hormis le fait que ce contact émanait aussi d’une femme mariée, jusqu’ici, en tous points honorable…

Par moments, il glissait son visage dans le creux de mes seins pour y frotter son joli nez, me léchant au plus profond de ce que lui offrait mon décolleté…

Ses petites mains un peu massives avaient entrepris, d’une façon que je dois avouer à la fois habile et tout à fait agréable, de caresser au travers du tissu mes mamelles qui me semblaient être devenues encore plus lourdes et gonflées que tout à l’heure !

Sa verge commençait flatteusement à réagir à mes caresses manuelles et occupait maintenant un volume tout à fait convenable. Alors que je chatouillais ses bourses du bout de mes doigts qui glissaient et se faufilaient le long de ses poils, son gland m’arrivait désormais au poignet qui était maintenant humecté d’un chaud liquide fluide, prémisse, sans aucun doute, d’une prochaine sécrétion plus onctueuse et épaisse…

Mais à nouveau, je ne contrôlais plus vraiment la situation. Il avait glissé son majeur dans ma culotte et pénétré ma fente d’amour… Son doigt me baisait d’une façon sublime et sa paume massait divinement mon clito…

Aussi je m’étais lovée plus encore contre lui et, ayant relevé les jambes, le bas de mon corps n’était plus en contact avec lui que par mes fesses qui se frottaient à ses cuisses au rythme de ses caresses.

Au bout de quelques minutes, la crème épaisse et gluante qui recouvrait mes doigts m’annonçait la fin prochaine de nos jeux érotiques.

Mais je fus bientôt surprise par la brusquerie avec laquelle il arrêta de me branler… pour me glisser doucement à l’oreille, et j’ai encore l’impression de ressentir le souffle de son haleine, ces mots qui firent tressaillir mon corps abandonné :

  • — Retirez votre culotte ! Je veux la garder tout humide avec moi… et que vous rentriez à la maison cul nu sous votre jolie jupe, pour retrouver votre gentil mari !

Terriblement frustrée par l’interruption soudaine de nos ébats, je me mis à faire glisser la pièce de dentelle effectivement humide et odorante… Il la porta alors à ses lèvres et à ses narines, comme s’il voulait s’imprégner profondément de ma saveur de femme !

Il me regardait désormais droit dans les yeux, et son beau regard noir me donnait le vertige. C’était comme s’il parvenait à absorber une partie de moi, comme si je devais lui avouer qu’aujourd’hui, après ce qui venait de se passer… j’étais encore plus « sa chose », son employée, la petite épouse modèle d’un autre, mère de famille en pleine maturité, mais surtout la servante soumise à ses moindres caprices…

Je me sentais possédée ! Comme on l’est d’un être cher… ou d’un démon !

Alors que je termine cette lettre, j’ai selon sa volonté posé mes fesses nues sur la banquette en cuir du café. Vu mon état d’excitation et la chaude liqueur qui doit perler encore de mes lèvres intimes, je pense que celui ou celle qui me succédera sur cette banquette se posera peut-être quelques questions…

Je ne sais pas si tu es rentré à la maison, mais si c’est le cas et que tu es un peu trop curieux, je crois que toi aussi tu auras ta petite surprise, s’il te venait l’envie de glisser tes mains sous ma jupe !

Ta femme, ton épouse, qui t’adore… et te trompe.

Lundi 4 mai

Mon cœur,

Samedi soir j’étais impatiente de rentrer, toute à mon excitation qui n’était en rien retombée ! Il faut dire qu’après ces « coquineries » échangées avec Michel, le fait de me balader dans la rue avec la sensation d’être nue sous ma jupe avait fini de me mettre dans tous mes états !

J’avais terriblement peur, si tu étais rentré, que tu découvres mon secret… et en même temps, j’en avais secrètement envie ! Aussi, quand j’ai vu que tu n’étais pas là, j’étais presque déçue !

Je me suis rendu compte que c’était dû au lien particulier qui me liait désormais à Michel et à toi… Je ne pourrais pas lui raconter… comme je ne pourrais pas te l’écrire, la surprise naissante telle que je l’aurais lue sur ton visage. Je ne pourrais pas lui parler des soupçons que tu aurais certainement exprimés à mon encontre…

Quand tu es arrivé quelques minutes après moi, alors que j’avais finalement tout juste pris le temps de remettre une culotte, c’était toujours pour afficher cette même confiance envers « ta petite femme chérie », comme tu aimes souvent m’appeler…

« Ta petite femme chérie » avait choisi ce jour-là de ne pas se laver en rentrant, pour garder la saveur odorante et puissante de son patron entre ses doigts… pour sentir encore entre ses jambes l’effet tout aussi odorant, mais cette fois encore humide, des caresses de ce dernier à l’égard de mon petit minou… pour garder aussi la trace olfactive, plus discrète, du forfait commis à peine une heure avant, en préservant les traces de sueur séchée, particulièrement abondantes entre mes seins et à l’intérieur de mes cuisses !

Très vite, j’ai senti ton excitation plutôt inhabituelle, car au retour du boulot, tu as toujours un moment de fatigue… Tu m’as fait sentir que tu avais envie de moi… en m’étreignant et en me caressant les fesses !

Je me disais qu’inconsciemment, mes odeurs « femelles » étaient en train de jouer leur rôle… Mais ta confiance ou ta naïveté t’empêchaient de développer le moindre soupçon vis-à-vis de « ta fidèle épouse ».

Cette naïveté, cette confiance aveugle, je me rends compte que c’est un des traits de ta personnalité que j’apprécie le plus en toi. Après avoir souhaité plus ou moins, peut-être aussi par jeu, que tu devines en partie la vérité, je me dis que, finalement, c’est bien que tu gardes ton innocence, que ton intégrité ne soit pas perturbée par la révélation de la perversité grandissante qui est en train de gagner la mère de tes enfants… Que tu sois totalement vierge de tout cela, de tout ce qui fait que j’ai la sensation qu’une partie de ma vie déborde de moi-même, pour m’entraîner en des lieux inconnus que je devine ne pas être sans risques… J’aime que tu ne saches rien… en tout cas pour l’instant !

J’étais ce soir-là, comme je te l’ai dit, particulièrement excitée et je savais qu’il en était de même pour toi… et pourtant j’ai eu envie de me refuser à mon gentil mari !

Ce n’était cependant ni par sadisme, ni par masochisme. Il y avait comme ce partage en moi qui témoignait en partie de la folie amoureuse qui me gagnait. Je voulais garder le plus longtemps possible la trace exquise du forfait de mon adultère et sa saveur qui recouvrait mon corps, et préserver cette innocence que j’aimais voir en toi. Aussi il ne fallait pas te compromettre à faire l’amour avec celle, qui à cet instant n’était plus réellement ton épouse, mais davantage une catin !

C’était pour nous, ce soir-là, une souffrance mutuelle que je savais que tu respecterais… comme tu m’as toujours respectée. C’était aussi quelque chose qui me rapprochait davantage de toi que si nous avions fait l’amour dans le partage d’un désir refoulé, d’une douleur physique.

Ce qui arrivait rarement, je l’ai vécu ce jour-là. Tu t’es masturbé à mes côtés d’une façon qui se voulait discrète, mais je percevais dans la pénombre le rythme accéléré de ta respiration, et tu n’as pu m’empêcher d’entendre avec délectation le soupir étouffé de ta jouissance solitaire ! J’étais si heureuse de savoir que j’en étais la cause !

J’ai attendu que tu t’endormes pour me caresser à mon tour… mais ce n’était pas à toi que je pensais ! Allongée sur le ventre, ma poitrine se frottant aux draps, j’avais relevé mes fesses et je m’imaginais me faire posséder brutalement, par-derrière, par mon nouvel amoureux… comme la petite chienne que j’étais devenue !

Ce matin, une fois encore, à peine étais-je arrivée à l’agence que Michel m’a appelée dans son bureau… Il m’a alors fait chercher une de mes lettres dans mon coffre personnel pour que je la lui lise.

Ce fut un moment merveilleux où j’avais l’impression que le temps était suspendu ! Ce n’est pas que mon écriture puisse avoir quoi que ce soit d’exceptionnel… mais m’entendre lui parler, alors que je parlais à toi, provoquait en moi un trouble indicible. J’avais beaucoup de peine à ne pas rougir lorsque j’arrivais à ces passages où je parlais sans détour de mon désir pour lui. Alors qu’il était là, impassible au fond de son fauteuil, un léger sourire aux lèvres, je le devinais en train de déguster mes paroles… et puis quand j’ai terminé ma lecture, il s’est levé.

  • — Une fois encore vous avez été parfaite ! Vous savez répondre exactement à ce que j’attends de vous ! Être fidèle à votre infidélité… C’est tellement beau de vous voir assumer comme vous le faites, de tromper votre mari… C’est comme le tromper une seconde fois ! Je sais à quel point je perce votre intimité, lorsque vous me lisez ces lettres qui lui sont adressées… et j’adore ça !

Et puis il se remit à me dévisager de la tête aux pieds, ce qui devenait un rituel entre nous, avant qu’il ne me demande une faveur…

  • — Hier, j’ai adoré sentir vos fesses contre mes cuisses, surtout lorsque vous étiez complètement lovée contre moi et que je recevais tout le poids de votre corps par la pression de votre cul ! J’ai envie maintenant de le voir et de le remercier à ma manière !

Il n’en fallait pas plus pour que je lui tourne le dos et que je soulève ma jupe afin de lui offrir le spectacle de mes globes fessiers à peine couverts d’une fine culotte de couleur chair et si transparente qu’elle pouvait donner un instant l’illusion que j’étais les fesses à l’air !

Il me dit apprécier le contact de la fine étoffe et le crissement si léger qu’elle provoquait lorsqu’il entreprenait de me caresser la croupe. En vérité sa caresse était si appuyée qu’il s’agissait plutôt d’un massage qu’il s’appliqua à prodiguer à mon postérieur d’une façon intense. C’était à tel point vrai qu’il devait pouvoir découvrir en toute impudeur à chaque pression le relief savoureux et fripé de ma petite rosette.

Cette fois, ses gestes étaient moins tendres encore et je me rendais compte que cette brutalité comblait totalement mon désir. Celui d’être violentée, pénétrée par celui que je considérais, dès lors, comme mon maître en amour !

Je n’allais pas être déçue !

Sans aucun préliminaire, il me fourra son large pouce dans l’anus… pour masser cette fois l’intérieur de mon cul ! Et pour la première fois, je me surpris à parler sans plus rien contrôler de mes propos lubriques :

  • — Oh oui, je vous en prie, baisez-moi par là ! C’est tellement bon de me faire fourrer par mon gentil patron ! N’arrêtez pas… n’arrêtez pas, je vous en prie !

Un moment, je perçus ces propos comme ridicules, comme issus d’un mauvais film X… et puis je me suis rendu compte que cela finalement l’excitait.

  • — Vous aimez ça que je vous branle le fion avec mon pouce ? Vous êtes une petite épouse vicieuse ! Qu’est-ce que dirait votre mari s’il devait vous voir comme ça ? Et si je lui avais dit de venir vous chercher à l’agence ?
  • — Je ne peux pas… Je ne veux pas que ça s’arrête, je n’en ai pas la force ! Je vous en supplie ! Je ne veux pas qu’il me voie ! Dites-moi que ce n’est pas vrai ! Dites-moi qu’il ne peut pas me voir !
  • — Et pourquoi n’aurait-il pas le droit de voir sa petite femme chérie se faire doigter le cul par son patron ? Il a le droit de connaître la vérité !

Je ne savais plus où était la part de jeu dans ce dialogue totalement irréel alors que, sous l’effet du plaisir qui montait en moi, j’étais désormais incapable de prononcer une phrase sans pouvoir m’interrompre…

  • — Finissez-en ! Je n’en peux plus… S’il vous plaît, j’ai si peur qu’il… Je ne veux pas qu’il me voie ! Il ne pourrait pas… comprendre !

C’est alors que quelqu’un frappa lourdement à la porte et je me sentis soudainement prise d’une peur panique ! J’aurais voulu me dérober, mais Michel m’attrapa la nuque pour me faire basculer plus en avant, mes fesses étant relevées dans une position plus obscène encore !

Ce que j’entendis alors me glaça littéralement :

  • — Entrez donc !

J’étais comme paralysée, les jambes tendues, en train de me faire masser l’anus par mon patron, et brusquement je me disais que c’était toi… que Michel m’avait tendu un horrible piège qui témoignait bien de son esprit pervers et plutôt torturé !

Lorsque la porte s’est entrouverte, je ne savais plus où me mettre ! Je venais de croiser le regard d’Andrew, le jeune hôte anglais de l’agence, qui apportait seulement un document. Il me parut d’un calme désarmant, comme s’il n’était pas surpris… et quitta la pièce, sans plus nous adresser le moindre regard, mais toujours avec cette prestance qui lui semblait décidément naturelle…

  • — Pourquoi avez-vous fait ça ? Pourquoi m’avoir fait croire que c’était lui ?
  • — Parce que j’avais envie de mesurer à quel point vous étiez à moi… Je voulais me rendre compte si vous pouviez vous dérober par peur… et puis j’ai vu que, malgré votre volonté, vous n’en étiez pas capable !

Il avait décidément une assurance qui frôlait l’arrogance ! Mais je ne lui en voulais pas… j’avais finalement envie qu’il me parle ainsi… En définitive, le fait qu’Andrew nous ait vus, qu’il ait vu que j’étais la maîtresse de notre patron, ne me perturbait pas plus que cela… C’était un peu comme si cette aventure, dont je me demandais jusqu’ici si elle n’était pas seulement l’objet de mes rêves, venait de s’ancrer dans la réalité. Ma relation adultère n’existait plus uniquement par le secret que nous partagions, Michel et moi, elle devenait désormais concrète, puisqu’il y avait maintenant un témoin, et je sais que Muriel, la charmante hôtesse qui était, elle aussi, ce jour-là à l’agence, ne pourrait longtemps ignorer ce qui ce passait…

Un peu plus tard, lorsque j’ai quitté la boutique et que je leur ai dit à tous deux « à lundi ! », j’éprouvai finalement un sentiment de honte mais aussi de tendre complicité envers ces beaux étudiants qui auraient fait un si joli couple… et qui maintenant savaient !

Mardi 5 mai

Mon amour,

Cela ne fait qu’une semaine que ma vie a basculé, et pourtant j’ai l’impression de vivre cette passion dévorante depuis si longtemps…

J’ai envie de te parler de lui, même si je sais que cela peut te faire souffrir, même si je sais que je ne pourrai jamais te faire vraiment comprendre ce qui m’attache à lui avec une telle vigueur !

J’ai envie de te parler de lui surtout parce que j’ai envie de te parler de moi… de ce que tu n’as pas su voir en moi, mais que lui a su déceler dès qu’il m’a rencontrée !

Tu sais combien mon éducation a été stricte à la suite de la mort de mes parents. J’ai alors dû m’affirmer dans un milieu bourgeois ultra catho qui n’était en rien le mien !

Le choc de cette « prise en main » a coïncidé avec la découverte de la puberté et d’une sexualité naissante honteuse.

Je me souviens de mes premiers émois, dont je ne t’ai jamais parlé, et que j’ai dissimulés, car ils ne correspondaient en rien à l’image de la « trop sage » étudiante en lettres que tu as rencontrée il y a quelques années…

Je n’ai jamais osé te dire que ce qui m’attirait par-dessus tout chez les hommes depuis l’adolescence, c’était quelque chose que je me répugnais moi-même à accepter… jusqu’à la semaine dernière !

J’ai remarqué que bien des hommes qui m’attiraient alors possédaient une part de vulgarité, quelque chose comme de la sauvagerie, si éloignée du cadre de mon adolescence.

La première fois que j’ai eu le courage de me masturber, c’était en pensant à mon prof de gym qui était une caricature de gros macho à la voix grave et à la démarche un peu ridicule, doté d’une pilosité et d’une musculature qui nous impressionnait autant qu’elle nous faisait rire, mes copines et moi. Je me souviens alors avoir fantasmé sur ce corps que j’imaginais nu, plus poilu encore qu’il ne devait l’être, se vautrant littéralement sur moi en ayant pris à peine le temps de me dévêtir.

J’aimais, pour ajouter à la crudité érotique de ces tendres visions, nous imaginer lui et moi maculés de sueur après un exercice physique, et sentir sa peau brûlante adhérer à la mienne en imprégnant mon corps de cette forte odeur qu’il avait souvent et qui nous laissait penser qu’il ne se lavait certainement pas tous les jours !

C’était précisément ce genre de détail, à l’opposé de l’éducation dans laquelle j’étais immergée qui, elle, ne supportait aucune aspérité, pas la moindre trace de souillure, qui m’excitait au plus haut point. J’aimais, sans souvent oser l’avouer, précisément me sentir souillée ! Comme si faire l’amour avec un homme ne pouvait se concevoir pour moi qu’en étant prise par un individu peu fréquentable, dans une relation dégradante…

Je me souviens ainsi, lorsque j’étais étudiante et que j’étais venue récupérer ma première voiture chez le garagiste, avoir été bouleversée, je veux dire attirée sexuellement d’une façon aussi soudaine qu’inattendue, par un ouvrier mécano recouvert de cambouis qui aurait pu être mon père et qui puait la sueur…

J’imaginais sa grosse bedaine crasseuse se frotter sur mon ventre pendant qu’il introduirait son gland baveux entre mes cuisses de jeune femme toujours vierge… Une fois mon amant inavouable parti, je me voyais me regarder longuement dans la glace pour apprécier le spectacle de mon corps à la peau claire et jusqu’ici immaculée… recouvert de traces de graisse et d’huile, de sueur et de sperme !

Ces visions fugitives, j’en ai eu quelques autres par la suite à l’égard de types avec qui je n’aurais jamais pu échanger une conversation soutenue, parce que nous n’aurions rien eu à nous dire… Je me les imaginais toujours rustres et pas très nets, moi l’intello « tirée à quatre épingles »…

Et puis je t’ai rencontré ! Et c’est comme si notre liaison m’avait subitement « lavée » de tout cela. Je me sentais bien, pleinement femme, parce que je me sentais pleinement respectée comme telle ! J’avais le sentiment d’avoir vraiment mûri et d’avoir chassé à jamais ces pensées secrètes.

La rencontre avec Michel me prouve qu’il n’en était rien ! J’ai mis cette part essentielle de moi entre parenthèses pendant de nombreuses années… mais depuis ce jour, mes inavouables émotions de jeunesse me reviennent brusquement en mémoire… et avec quelle force !

Si ma rencontre avec Michel fait à nouveau émerger cette aspiration à vivre une sorte d’animalité un peu sauvage, elle m’apporte aussi quelque chose de différent.

C’est un peu comme s’il me permettait de réconcilier ces deux parts de mon être : celle qui est avouable et celle qui l’est un peu moins…

Ainsi ce qui me séduit et me fascine en lui, c’est le fait qu’il puisse montrer un certain raffinement lorsqu’il m’exprime la nature de son attirance pour moi avec beaucoup de justesse… même si c’est souvent dans la perversité.

Mais c’est aussi le plus grand respect avec lequel il peut s’adresser à la femme « très classe » dont je suis l’incarnation à ses yeux.

En même temps, aurais-je le même attrait physique pour cet homme pas spécialement beau, un peu trapu et légèrement ventripotent, s’il n’y avait ce côté vulgaire et un peu brutal qui coexiste en lui et qui si souvent me trouble et me déstabilise ?

Là, plus encore, il sait toucher juste… comme à un point sensible de ce que je suis secrètement. Alors j’aspire à ce qu’il soit plus brutal, plus injuste, plus humiliant encore… et c’est le spectacle même de ma dégradation possible qui me met au comble de la jouissance !

Je t’embrasse.

Mercredi 6 mai

Mon tendre chéri,

Je t’ai parlé hier en partie de la nature des sentiments qui font que j’éprouve un lien indéfectible envers mon nouveau patron. Mais je me rends compte, encore aujourd’hui par ce que je viens d’apprendre, combien je le connais mal.

Il est vrai que je te parle de lui comme si j’étais prête à tout pour le satisfaire y compris à tout quitter ! C’est peut-être pour cela que les lettres que je te destine ont pour moi une valeur si chère… C’est vrai que je suis prête à tout pour lui et que j’en prends conscience davantage chaque jour. Je serais sans doute prête à te quitter, et je réalise maintenant d’une façon évidente que c’est aussi la raison de cette correspondance !

C’est précisément parce que je l’aime plus que tout que je me sens prête et fière de pouvoir lui faire un jour, s’il le souhaite, le sacrifice de notre amour… tout en souhaitant secrètement que cela n’arrive pas trop vite !

Pourtant en apprenant ce que j’ai appris aujourd’hui, en d’autres circonstances et avec quelqu’un d’autre que lui, je crois que j’aurais rompu.

Je viens de découvrir qu’il me cachait et qu’il avait l’intention de le faire longtemps… qu’il était marié et père de deux enfants du même âge que les nôtres !

Ce qui a attiré mon attention, c’est la rapidité avec laquelle, un jour que je rentrais dans son bureau, il a refermé un tiroir, comme s’il voulait me dissimuler quelque chose… Par défi et par une audace que je ne me soupçonnais pas, je lui ai demandé de me dire s’il avait quelque chose à me cacher.

C’était comme si de maîtresse soumise j’osais pour la première fois me placer telle une concubine attitrée qui demandait des comptes…

Il avait du mal à soutenir mon regard pour une fois, et réagit tout d’abord comme un petit garçon qui aurait été pris en faute… et puis après une hésitation perceptible, il a rouvert son tiroir !

J’ai eu un peu peur du mystère qu’il allait dévoiler… lorsqu’il a sorti la photo encadrée d’une femme qui devait avoir à peu près mon âge et qui avait un visage superbe, avec un joli chignon relevé qui mettait en valeur ses traits. Associée au port d’un fin collier de perles, celle-ci m’évoqua tout de suite l’image d’une grande bourgeoise un peu altière mais au regard si doux !

Je ne mis pas longtemps à réaliser…

  • — Je ne voulais pas t’en parler… Je pensais que tu ne comprendrais pas ! C’est bien le portrait de ma femme ! Le problème entre nous est que, depuis des années, elle n’a plus aucune attirance physique pour moi. Cela remonte même à plus de vingt ans ! Un peu après la naissance de nos deux fils, elle qui n’a jamais été d’une sensualité débordante m’a clairement signifié qu’elle n’avait plus aucun désir pour moi… et que ça ne lui posait pas de problème ! Que maintenant qu’elle s’était engagée avec moi et qu’elle avait des enfants, elle pensait pouvoir vivre à mes côtés comme une épouse sérieuse et appliquée.

Il m’a précisé qu’elle entendait par là aussi ne pas se dérober lorsqu’il aurait le désir de se satisfaire sexuellement avec elle, mais qu’elle ne voulait pas non plus jouer la comédie en lui faisant croire qu’elle éprouverait du plaisir dans ces étreintes.

  • — C’est ainsi qu’a commencé une longue et nouvelle relation entre nous, faite d’une grande complicité et d’une franchise sans faille et qui était plus de l’ordre de l’amitié et de la confiance que du véritable amour. Depuis ce jour, non seulement elle n’a plus exprimé aucun désir d’ordre sexuel, mais elle a cessé quasiment de me toucher tout en témoignant de son attachement à ce que notre relation se prolonge comme si de rien n’était. Ainsi, nous avons continué à donner l’apparence d’un couple comme les autres où le plaisir charnel ne serait plus jamais partagé !

J’étais stupéfaite de ressentir cette intrusion soudaine d’une femme dans ce que je croyais être mon intimité exclusive avec Michel ! Je ressentis tout d’abord une blessure, un profond sentiment de trahison, et puis curieusement très vite j’ai pensé à ma propre situation. Ne suis-je pas moi-même une épouse qui vit en parallèle deux relations, qui se partage entre deux hommes et qui de plus entretient avec eux une activité sexuelle ?

Soudain, après m’être sentie propulsée si loin de lui et renvoyée à une cruelle solitude, j’ai éprouvé cette révélation comme quelque chose qui nous rapprochait. Il y a chez lui cette même duplicité qui est la mienne, si ce n’est que toi, tu éprouves toujours un profond désir pour moi…

  • — Est-ce que vous continuez à lui faire l’amour ?

Une fois encore mes paroles m’ont surprise, par l’assurance et la détermination retrouvée que j’avais à connaître, plus encore, la vérité… même si cela devait me faire souffrir !

Il a continué ainsi d’un ton assez neutre :

  • — Il s’est établi dès le début un accord entre nous… Elle m’a dit ne pas vouloir se dérober à « son devoir d’épouse » et, malgré une certaine froideur et une distance ressenties au quotidien dans notre relation physique, elle s’est dite prête à se plier à mes désirs… « Autant de fois que j’aurais envie de me soulager en elle ! »… Ainsi paradoxalement, nous avons fait l’amour… ou en tout cas baisé, bien davantage à partir du moment où elle n’en a plus éprouvé aucune satisfaction, si ce n’est celle d’apporter un peu de soulagement et de plaisir à son mari… et d’éviter ainsi que je sois tenté d’aller voir ailleurs !

Cette dernière réflexion me rendit soudain un peu perplexe et doublement fautive. À la faute de l’adultère vis-à-vis de toi, mon tendre époux, venait s’ajouter celle de la tromper elle, cette femme dont j’ignorais un instant auparavant l’existence, et pour laquelle j’éprouvais soudainement une certaine tendresse…

Il continuait :

  • — Dès que j’en avais le désir, je pouvais « la prendre vite fait » dans la position et à l’endroit que je souhaitais et, si nous avions un peu de temps, elle ne se dérobait jamais.

Bien sûr, toutes ces révélations provoquèrent un certain trouble en moi.

J’avais l’impression de vaciller entre deux mondes. Je ne savais plus ce qui était réel ou non. Je ne savais pas même où était mon propre désir dans cette relation avec Michel qui avait tout renversé dans ma vie, et dont je découvrais un peu plus la vraie nature ! Je ne savais pas non plus pourquoi, après m’avoir dissimulé jusqu’à son existence, celui-ci se complaisait à me décrire avec une telle sincérité le fait de faire l’amour avec une autre femme, jusqu’à m’apporter des détails que je ne lui demandais pas. Était-ce pour m’éprouver ou pour soulager sa conscience ?

  • — Depuis, cela s’est passé souvent dans la cuisine… avant le p’tit dèj ou quand elle préparait le repas. Je n’avais pas un mot à lui dire… Il me suffisait de retrousser sa robe ou sa jupe et d’écarter sa culotte pour m’introduire en elle. C’était toujours un rapport bref et sans tendresse ! Elle reprenait alors ses occupations comme si de rien n’était… Cela pouvait se produire aussi en plein repas, bien sûr, les jours où les enfants n’étaient pas là. Je pouvais lui demander par exemple d’ajouter un breuvage très particulier à son menu, par une simple pression sur l’épaule. Elle venait alors s’agenouiller sous la table et elle me gratifiait d’une fellation bienfaisante avec l’application studieuse d’une jeune bourgeoise qui veut satisfaire en tous points son mari. Là encore, une fois rajustée, elle reprenait la conversation comme si de rien n’était… Mais cela pouvait se produire aussi, bien sûr, hors du cadre de la maison… dès que les circonstances, là aussi, le permettaient. Je me souviens ainsi de la visite de l’intérieur de la vierge du Puy où je l’ai prise en levrette alors que nous entendions des pas dans l’escalier… De cette autre visite tout en haut d’une tour médiévale où je lui ai léché la chatte tout en me masturbant et en abandonnant sur place une petite flaque de sperme que de proches visiteurs, croisés l’instant d’après, ont bien dû découvrir ! Il nous arrivait aussi d’avoir parfois l’audace de « forniquer » à la sauvette chez des amis chez lesquels nous étions invités. Nous prétextions un besoin d’aller fumer ou d’aller aux toilettes pour nous enfermer dans leur propre chambre ! J’avais un plaisir particulier, je ne sais pas pourquoi en ces circonstances, à l’enculer à sec debout contre le mur… et elle se laissait toujours faire avec beaucoup de dignité. J’appréciais particulièrement ensuite de la voir retrouver à table les convives avec une égale prestance… quand j’étais le seul à savoir son anus maculé de ma semence!

Je l’écoutais mi-prostrée, mi-fascinée. Je voulais savoir et n’en pouvais plus de savoir. Mais même si j’avais conscience que cela devait me faire souffrir, je lui demandais d’une voix peu assurée :

  • — Vous parlez au passé… mais vous continuez à avoir des rapports avec elle ?
  • — Oui, mais de moins en moins… et j’en tire de moins en moins de plaisir.
  • — C’était quand, la dernière fois ?

Il eut un moment d’hésitation. Jusqu’à présent, pendant cette longue confession, il n’avait plus eu la force de soutenir mon regard… que j’essayais de capter, moi, désespérément. Cette fois, il plongea celui-ci dans le mien, intensément…

  • — Je l’ai fait à nouveau avec elle plusieurs fois cette semaine… mais je dois vous avouer qu’à chaque fois c’était en pensant à vous ! À chaque fois je m’imaginais, en fermant les yeux, que c’était vous que je prenais… Je me suis mis à nouveau… je veux dire que j’ai eu à nouveau le désir de la posséder, parce qu’à nouveau j’ai eu du désir… grâce à vous ! À chaque fois, c’est avec vous que j’ai envie de faire l’amour !

Après un silence où il n’avait cessé de me regarder fixement…

  • — Je vous aime… et en même temps je ne sais comment vous aimer ! Avec vous, j’ai envie de prendre mon temps. Je sais que c’est totalement différent… Je veux dire que je ne peux m’imaginer faire l’amour avec vous comme je le fais avec elle, en sachant qu’elle n’a pas de réel plaisir ! J’ai envie de faire vraiment l’amour avec vous, avec tout ce que cela implique d’engagement affectif. Même si je dois parfois vous paraître cruel, comme à cet instant en vous parlant de ma femme… Je veux que vous sachiez que je ne veux vous forcer en rien… Après ce que je vous ai dit, je comprendrais que vous vouliez me quitter. Je veux dire quitter cette agence !

Il ne m’avait jamais semblé aussi beau. Je le croyais vraiment sincère et j’étais vraiment émue de son témoignage et de la confiance qu’il semblait placer en moi. En même temps je perçus pour la première fois qu’il devait avoir peur, qu’il était suspendu à une réponse de ma part !

C’est alors que, sans plus réfléchir, je me suis doucement approchée de lui.

Comme l’autre fois, je me suis assise sur ses genoux et puis j’ai déboutonné mon corsage pour libérer un sein, sans même défaire mon soutien-gorge, et je l’ai porté à sa bouche !

C’était un instant d’une tendresse infinie. Il me tétait comme l’aurait fait un petit enfant. Je n’avais d’autre désir que de le rassurer… et je crois que son attitude, toute à l’abandon et à la jouissance de l’instant, me rassurait aussi.

Je fis glisser mes doigts dans ses cheveux en un lent et tendre massage jusqu’à sa nuque, que je me mis à caresser.

Pendant ce temps, j’observais avec ravissement mon patron, que je savais maintenant marié et père de famille, sucer avec délice mon mamelon, et une attention exquise à ne pas me faire mal… Je savourais de façon intense l’avidité qu’il avait à me « boire », même si je n’avais pas de lait !

Il a ensuite glissé sa main sous mes vêtements pour caresser l’autre sein.

Cette double caresse de ma poitrine commençait à faire son effet, et je ne voulais pas être en reste…

Moi aussi, j’ai glissé ma main sous la barrière du tissu pour atteindre sa « petite coquillette ». Sa proportion encore modeste m’attendrit comme l’autre jour, mais je prolongeai mon attouchement et bientôt chacune de mes mains flattait une part de sa pilosité : celle éparse qui parsemait ses bourses… et celle à peine plus fournie qui recouvrait son crâne.

Mais bientôt son sexe se raidit et prit un certain volume et je le libérai d’un geste rapide, ayant dégrafé sa braguette. Je pouvais ainsi le branler librement.

Ce qui avait aussi gonflé pendant ce temps, c’est ma poitrine trop serrée dans mes vêtements. Sans doute pour répondre au soulagement que je venais de lui apporter en libérant son sexe, Michel la libéra de toute contrainte, faisant sauter une simple attache entre mes seins. C’est maintenant goulûment qu’il entreprenait de les lécher, de les sucer, de les mordiller. Je ne me maîtrisais déjà plus et me mis à le supplier :

  • — Je vous en prie, sucez-les encore ! Mordez-les… n’hésitez pas !

Je savais pleinement que ce que nous faisions n’était pas bien en pensant à toi, mais je n’avais surtout pas envie d’arrêter… J’avais seulement envie de sentir la culpabilité dans ma chair !

D’un autre côté, je le masturbais moi aussi sans ménagement, et je découvrais aussi sa complaisance à ressentir sa propre douleur !

  • — Vous aussi allez-y plus fort ! Branlez-moi… même si j’ai mal ! Griffez-moi les couilles avec vos ongles !

Cela peut te paraître étrange que nous continuions à nous vouvoyer… après tout ce qui s’est déjà passé entre nous. Maintenant cela m’apparaît avec plus d’évidence ! Notre liaison doit rester singulière. Pour chacun d’entre nous, elle coexiste avec celles qui paraissent plus « légitimes ».

Garder cette distance verbale entre nous, c’est aussi en partie nous préserver. Nous préserver, par exemple, de certains dangers de la routine et de la familiarité. Cela maintient quelque chose de la fraîcheur de la découverte, quand, au début d’une relation, on n’a pas encore l’illusion de se connaître.

Nous devons rester l’un pour l’autre avant tout un mystère. Et c’est vrai que si, chaque jour, j’ai l’impression de découvrir davantage ce qu’est vraiment la personnalité de mon patron, de mon amant, je dois avouer que j’ai bien conscience de la distance qui nous sépare.

Et puis, il y a celle qui résulte de notre présence-absence, toi et moi ! Lorsque nous ne sommes pas l’un avec l’autre… nous savons que nous pouvons nous retrouver dans les bras l’un de l’autre et y puiser l’apparence d’un réconfort bourgeois.

Avec lui, c’est précisément ce que nous voulons éviter : tout ce qui est de l’ordre de « l’installé », du confort ! Cela nous aide aussi à mieux vivre l’ambiguïté, d’avoir à connaître deux relations affectives à la fois !

Mille baisers de ton épouse qui t’aime !

A suivre

Brigitte

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