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Lettre d’une femme mariée à son mari Chapitre 4

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Lettre d’une femme mariée 4

Sur les conseils de son mari, une femme se rend à son entretien d’embauche. Un pacte étrange est scellé entre elle et son nouvel employeur : rédiger des lettres à son propre mari qui, à terme, ne doivent rien cacher de son amour naissant et ses multiples expériences.

Peu à peu à peu elle découvre que son nouvel amant lui a caché une part importante de ce qui fait sa vie…

Mercredi 13 mai

Dans tes bras, j’ai connu cette sensation singulière, en m’appliquant à te témoigner tout ce que je pouvais de tendresse, que j’étais en train de « tromper » Michel ! C’était certainement un sentiment absurde, puisque j’étais dans les bras de mon propre mari. Mais je réalisais juste qu’à ce moment précis : j’avais envie de faire l’amour avec toi, alors que j’avais eu le plaisir le jour-même et pour la première fois de me refuser à lui !

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Le lendemain, mes résolutions n’étaient plus tout à fait les mêmes. J’étais déterminée à profiter de la situation pour que Michel se livre un peu plus à moi, qu’il me parle davantage de lui. En vérité j’étais motivée par une curiosité toute féminine qui l’emportait décidément sur tout sentiment de jalousie. Mais je savais aussi que je ne pourrais pas me passer longtemps du contact délicieux de son corps chaud contre le mien…

Lorsque j’ai franchi le seuil de sa porte, j’étais intriguée par l’attitude qu’il pourrait avoir à mon encontre. Dans un premier temps, il n’a pas levé les yeux de son bureau où il semblait chercher des papiers qu’il ne trouvait pas. Et puis au bout d’un instant, alors que je décelais chez lui une certaine nervosité, il a commencé à me regarder avec une expression que j’avais du mal à définir. Il semblait un peu égaré, comme ces papiers qu’il rassemblait avec difficulté. Le fait que j’ai pu lire en lui un univers, qu’une fois encore il aurait voulu dissimuler, changeait à nouveau la nature de notre relation.

  • — Vous m’en voulez ?

Je n’avais aucune intention de jouer avec lui.

  • — Non.

Et puis après un long silence, il a continué :

  • — Je m’en veux moi, de ne pas être capable de vous dire la vérité… de vous avoir menti sur ma relation avec Muriel ! … Vous savez, j’aime cette fille d’une certaine façon, mais cela n’a rien à voir avec l’affection profonde que j’ai pour vous. Je ne voulais pas vous faire souffrir… et puis… j’ai l’impression par mes maladresses et ma faiblesse que j’arrive au résultat inverse… Excusez-moi de vous blesser ! J’aimerais pouvoir réparer tout le mal que je vous fais, mais je vous avoue que je ne sais comment m’y prendre. Je ne peux pas, je ne me sens pas le courage de résister, à l’avenir, aux tentations qui se présentent à moi !
  • — Je ne vous demande rien.

Je me rendais compte que je lui apportais cette réponse sans réfléchir et d’une voix un peu sèche, de telle sorte que je n’étais pas certaine de le rassurer sur mes intentions.

De son côté il avait besoin de se livrer :

  • — Je ne veux pas vous perdre, mais le seul courage que je peux avoir aujourd’hui, c’est de ne plus chercher à vous tromper sur ce point. J’aime trop séduire et me laisser séduire… J’aime trop le sexe ! J’aime trop les femmes pour prétendre un jour vous rester fidèle ! … Je veux dire exclusivement !

Je soutenais son regard, sans laisser entrevoir la moindre expression. Il semblait hésitant, peut-être avait-il peur d’avoir trop parlé.

  • — J’ai vraiment envie que notre relation dure… qu’elle se solidifie et se transforme… L’un comme l’autre nous ne pouvons plus rien espérer du côté de nos relations conjugales. Ce qui peut faire notre force, c’est de pouvoir évacuer cette hypocrisie, ce mensonge sacralisé dans le mariage… J’ai envie de pouvoir être totalement sincère avec vous lorsque je rencontrerai une femme et que j’aurai du désir pour elle. Je veux pouvoir vous parler de moi avec la confiance d’un homme qui se livre entièrement à sa plus chère amie… et ce que j’attends de vous, c’est d’être aussi entière, en me parlant sans détour des relations que vous pourriez être amenée à vivre avec d’autres hommes.

Je recevais ses paroles, une fois encore, comme autant de défis auxquels je n’étais pas préparée. J’étais, quelques instants avant, dans la posture de celle qui avait le pouvoir de lui pardonner ou non ; du moins je croyais posséder ce pouvoir sur lui. Mais maintenant, à nouveau, c’est lui qui avait pris la main, et semblait imposer les conditions d’une relation durable entre nous.

Ce qu’il venait de me dire pourrait sembler insupportable à bien des femmes. En même temps, ce que j’avais accepté de lui ces derniers jours, je le percevais déjà comme une aliénation possible et définitive. Écrire ces lettres, lui offrir les armes de ma passion, c’était me couper insensiblement de mes amis aussi bien hommes que femmes. C’était rompre tout véritable lien social autre que celui de mon travail ou de mon rôle d’épouse totalement illusoire. Ce qu’il me proposait soudain, c’était paradoxalement dans une liaison de double dépendance, la possibilité d’accéder à une liberté véritablement grisante. Celle de vivre selon mes désirs ma relation aux hommes ! Moralement, il m’offrait la permission de m’aventurer, une fois encore, dans un monde qui m’était étrangement inconnu… et pour cela même d’une tentation proprement fascinante !

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Je me souvins alors de la petite fille que j’étais lorsque je découvris mes premiers émois érotiques. Je repensais aux premiers garçons, aux premiers hommes pour lesquels j’avais éprouvé du désir sans même oser alors me l’avouer. Dès que mes sens se trouvaient ainsi sollicités, je culpabilisais et étouffais ne serait-ce que l’éventualité d’une réalisation possible !

Maintenant cet homme qui était face à moi, cet homme que j’aime, ne me proposait rien d’autre que d’assouvir mes désir sans porter sur moi le moindre jugement, même si cela devait l’être avec un autre que lui ! Ce qui est curieux, c’est que je n’avais pas particulièrement le désir physique, ni la volonté présente de faire l’amour avec un autre homme. J’étais seulement heureuse et fière qu’il puisse m’associer à ce marché à égalité, comme c’est rarement le cas entre un homme et une femme. Au lieu d’orienter mon désir vers d’autres hommes, cet élargissement des possibles ne faisait que me rapprocher de lui, que me le rendre lui, et lui seul, plus désirable ! Par un phénomène que je n’arrive pas à analyser, il réussissait ainsi à m’éloigner à nouveau de toi, alors qu’hier même je te sentais si proche.

Il existe un tel fossé entre la relation ouverte et formidablement franche et sincère que j’ai avec Michel, et celle que j’ai avec toi, qui résulte de tant de non-dits, de mensonges que l’on se fait à soi-même pour répondre à ce qu’attendent les autres !

J’étais à la fois sonnée et grisée par ces nouvelles perspectives à tel point que je ne pouvais pas lui apporter la moindre réponse… J’ai eu seulement le désir de me blottir dans ses bras, et de me mettre en boule comme un petit animal qui cherche protection et réconfort. Ma main a une fois encore cherché de la chaleur entre ses cuisses. J’ai glissé mes doigts sous son slip. Puis j’ai caressé son membre comme on le fait tendrement à un doudou pour en tirer soi-même de l’affection. Ce n’était pas sexuel et d’ailleurs j’ai bientôt cessé mes mouvements pour le garder comme cela, simplement dans ma main. C’était le plus gracieux des réconforts.

Nous sommes restés ainsi longtemps à sentir notre chaleur mutuelle. Sa verge est restée molle et alanguie entre mes doigts et j’y ai vu un témoignage de la confiance nouvelle qu’il plaçait en moi…

Tendrement

Jeudi 14 mai

Hier soir, lorsque je t’ai laissé venir en moi pendant que tu m’embrassais les seins, je pensais à ce qui pourrait se passer avec Michel le lendemain. Comment notre relation allait-elle évoluer ? Allions-nous « tout nous dire » ? Allait-il seulement ne plus chercher à feindre une fausse distance envers Muriel en ma présence ? Ou allait-il régulièrement me rendre compte de nouvelles relations avec de nouvelles femmes ? Et moi-même, puisqu’il n’y avait actuellement que toi comme autre homme dans ma vie, faudrait-il que je lui rende compte de vive voix de nos ébats sexuels ? Je m’apercevais qu’il était plus simple de formuler une volonté d’être sincère entre nous… que d’appliquer cette sincérité au quotidien !

Une fois encore, après la confiance apportée par son témoignage « à ne vouloir rien me cacher », c’était la crainte qui reprenait le dessus… J’avais peur d’être trompée davantage sous l’apparence d’une séduisante transparence de nos sentiments car il pouvait continuer à cacher des pans entiers de sa vie amoureuse… et en même temps j’avais conscience du ridicule qu’il y aurait à se faire constamment des descriptions de nos rapports sexuels « extérieurs » !

C’est pourquoi j’étais terriblement fébrile ce matin. Dès qu’il m’a vue, il m’a demandé de le suivre. Il semblait impatient de me parler.

À peine assis, il a commencé en me regardant de cette façon si troublante et toujours intimidante :

  • — Qu’est-ce que vous voulez savoir de moi ?

Je ne pouvais que constater l’état d’hébétude dans lequel je me trouvais parce qu’il réagissait toujours là où je ne l’attendais pas… Il me fit un large sourire dans lequel je ne sais ce qui dominait, une ironie un peu condescendante, une réelle tendresse, ou la satisfaction orgueilleuse de me dominer… Il me fallait en tout cas être à la hauteur et avoir le courage de me placer sur ce terrain :

  • — Je me rends compte que je ne sais rien de vous… de votre désir dont vous m’avez parlé pour d’autres femmes… Je viens d’apprendre en partie ce qu’il en est avec Muriel, mais… est-ce que vous pouvez m’en dire davantage ?

Il paraissait ravi de mon attitude, comme si, au contraire de moi, il s’était préparé à répondre à mes questions.

  • — Pour ce qui est de Muriel, lorsque je l’ai vue pour la première fois, je ne peux pas vous cacher que cela m’a fait vraiment quelque chose… Elle était toute mignonne avec son allure un peu trop sérieuse de jeune fille rangée. En même temps, son petit air têtu et sa détermination m’ont touché… Dès le début, j’ai perçu qu’elle tenait absolument à avoir ce poste et qu’elle était prête pour cela à…

Il s’est interrompu par peur sans doute de me choquer par la crudité de ses propos, à moins que ce ne soit par celle de la situation qui ne renvoyait pas de lui une image très flatteuse.

  • — Le fait est que je lui ai très vite demandé… plus que ce que l’on exige d’habitude d’une employée… Mais, ce n’est pas comme avec vous… Cela n’a jamais été comme avec vous. Notre relation a gardé un caractère purement physique et je ne voulais pas qu’elle me parle trop d’elle et de sa vie…

J’étais heureuse d’entendre sa version, après celle que m’avait donnée Muriel.

  • — Tout c’est passé très simplement la première fois… J’ai défait ma braguette et elle m’a sucé jusqu’au bout… puis elle s’est rhabillée comme si de rien n’était, et nous avons parlé d’autre chose.

Malgré la teneur de ses propos, j’étais finalement rassurée qu’ils correspondent à ceux que j’avais déjà entendus. C’est sans jalousie aucune que j’ai poursuivi mes questions :

  • — Qu’est-ce qu’elle vous apporte de différent de moi… à part, bien sûr, sa jeunesse ?
  • — Quelque chose qui va avec… Ce n’est pas seulement la sensation particulière de jouir de son corps de femme, qui comme tout autre… ne ressemble à aucun… C’est vrai qu’il est différent du vôtre, que ses seins menus et si fermes qui tiennent entièrement dans mes mains n’ont pas la plénitude des vôtres, si majestueux et généreux, qui répondent plus souplement à mes caresses… C’est vrai aussi que ses hanches étroites et que son petit cul n’ont rien de comparable avec vos hanches qui ont l’amplitude souveraine et avenante que seules peuvent posséder celles qui ont des enfants… Et puis il y a vos fesses qui, sans être trop grosses, me comblent par la générosité de leurs proportions ! Ces rondeurs toutes féminines que vous portez avec tant de grâce et d’élégance et qui me régalent lorsque je vous vois nue, Muriel ne les a pas. Ce qui me trouble dans ce corps mince et gracile, c’est la finesse de ses membres, de son cou… Elle semble si fragile tout en étant si forte de tonicité et de volonté… C’est curieux parce qu’il y a en elle un mélange de candeur et de détermination peu farouche… J’ai su par exemple très vite que, contrairement à vous, elle ne voulait pas qu’il y ait trop de sentiments entre nous… et cela m’allait bien. Je dois même vous avouer que j’ai souhaité, pour marquer cette distance entre elle et moi, lui offrir de petits cadeaux, de petites récompenses… qu’elle n’a jamais refusés ! … Ce qui est troublant, c’est ce mélange d’apparente naïveté en elle, qui fait que j’ai l’impression qu’à chaque fois que nous faisions l’amour c’est comme si c’était la première fois… et sa vénalité, le fait qu’elle ait aussi facilement accepté que nos rapports réguliers soient aussi un moyen pour elle de se faire de l’argent ! … Aussi, lorsque nous avons des rapports, ce n’est pas, même si elle n’est en rien aussi passive que ma femme, avec cette même sensualité, cette même volupté sublime qu’avec vous ! Il n’y a souvent pas de tendresse de sa part mais davantage une certaine précaution attentive à m’apporter du plaisir.

J’étais troublée, non seulement par la teneur de ses propos, mais aussi par la franchise et le naturel avec lesquels il me les relatait. Il existait désormais entre nous une association étrange entre la passion toujours vivante et la complicité amicale qui nous amenait à nous confier l’un à l’autre dans des domaines que les couples évitent la plupart du temps d’évoquer, en tous cas aussi crûment !

Loin de me couper de lui, le fait qu’il me demande de le partager avec une autre femme encore et d’une certaine façon avec d’autres femmes sans doute… provoquait en moi à son égard un désir trouble et violent.

Je voulais de façon étrange le protéger, comme si j’étais un peu sa mère, et en même temps j’avais la volonté de le pénétrer physiquement comme le ferait un homme, un peu comme par effraction, ce que j’avais l’impression d’avoir fait dans ses pensées en l’écoutant ainsi se livrer à moi !

Ce qui est certain c’est que j’avais brusquement une envie folle de faire l’amour avec lui et c’était probablement aussi pour me délivrer des lourdes pesanteurs de ce que je venais d’entendre !

Je me suis approchée et, alors qu’il était toujours assis, j’ai dégrafé sa ceinture, sa braguette et en quelques secondes, il s’est retrouvé le sexe à l’air, le slip et le pantalon à hauteur des chevilles.

Je me suis mise à califourchon sur lui et j’ai plaqué mes cuisses contre les siennes comme pour l’emprisonner en les serrant très fort. Ma poitrine que j’ai vite dénudée était maintenant tout près de son visage mais, avant qu’il n’esquisse un geste pour la toucher, j’ai plaqué mes mains sur les siennes, afin de neutraliser toute volonté de contact de sa part. Dans cette position, alors que j’étais penchée en avant, il avait quasiment sa tête entre mes seins, sans pouvoir cependant les atteindre ! En cherchant à voir entre ses jambes, je me rendis compte que sa « petite bite » avait maintenant d’honnêtes proportions et était fièrement dressée, « prête à l’emploi » !

J’ai fait basculer mon bassin en avant pour la mettre au contact de ma chatte… Comme c’était bon de la sentir frémissant contre mes petites lèvres mouillées ! Elle me frôlait à peine, mais c’était déjà délicieusement agréable… et puis j’ai littéralement gobé sa tige tendue dans ma minette. Je n’ai pas pu m’empêcher de pousser un soupir par la simple jouissance de la sentir enfin en moi ! Je voulais maintenant la masser tout doucement avec ma vulve… J’étais vraiment aux anges et, vu sa respiration et son regard, j’avais tout juste la lucidité de percevoir que je n’étais pas la seule ! Bientôt les déhanchements que j’appliquais à « ma monture » devinrent semblables à ceux d’une danseuse du ventre lascive qui s’oublie devant un parterre d’hommes avides !

J’étais totalement déchaînée, les cheveux défaits, et je ne savais plus même où j’étais, ni même avec qui… !

Ce qui me ramena à la réalité, ce fut de sentir dans mon vagin se répandre la douce chaleur déjà familière de son sperme. Il me semblait cette fois plus épais et abondant encore… à moins que ce ne soit l’effet de mon imagination !

Je me suis réveillée comme ça. Seule ma poitrine était nue. Quelques instants après, j’étais toujours assise sur mon cher patron qui avait encore les fesses à l’air et qui, pendant ce long moment, n’avait fait que savourer la chaleur qui l’enveloppait de façon si exclusive et finalement jalouse…

Il m’offrit la faveur d’une expression pleine de ravissement et de candeur… mais au lieu de me parler de ce qui venait de se passer et alors qu’il était toujours en moi, il m’a juste dit qu’il avait quelque chose d’important à me révéler et qu’il le ferait demain !

Il n’a pas voulu m’en dire davantage et tu peux imaginer une fois de plus dans quel état j’étais en le quittant !

Ce soir, je sais déjà que je te demanderai de me caresser et d’introduire tes doigts pour masser la paroi déjà sensible de mon vagin. Ce sera un moyen d’apaiser mes angoisses vis-à-vis des révélations que j’imagine, une fois encore, devoir éprouver d’une façon plutôt cruelle… Mais c’est aussi la possibilité pour moi de satisfaire un plaisir pervers… celui de te savoir palper mes chairs intimes encore imprégnées de son sperme séché !

Ta petite femme décidément pas très sage…

Vendredi 15 mai

Mon amour,

Ce matin rien ne s’est passé comme je l’avais attendu. J’espérais une longue séance de confidences de la part de Michel, et dès mon arrivée c’est Muriel qui m’a prévenue qu’il ne serait pas là de la journée ! Tout de suite après, elle m’a annoncé qu’une lettre m’attendait sur son bureau et je me suis surprise à imaginer le pire !

J’ai eu un peu de difficultés à dissimuler mon impatience en me dirigeant vers la porte… Une fois dans la pièce mon regard s’est trouvé capté par ce rectangle de papier qui devait me révéler de lourds secrets ! En ouvrant l’enveloppe, j’ai eu la surprise de ne pas y trouver la longue lettre que j’y attendais, mais ces quelques mots accompagnés d’une clé :

Si tu ouvres le deuxième tiroir à gauche tu comprendras. Ne m’en veux pas de ne pas être là, je ne savais comment répondre à chaud à tes questions, mais je peux t’assurer que demain je ne me déroberai pas si c’est nécessaire…

Ton Michel qui t’aime plus que tout et te couvre de mille baisers !

Mon geste était tout sauf assuré quand j’ai approché la clé qui devait me dévoiler tant de secrets… En ouvrant le tiroir avec difficulté, je n’ai tout d’abord pas réalisé ce qu’étaient ces amas de tissus qui par leur masse avaient gêné mon opération… C’est l’odeur évidente qui est parvenue à mes narines qui m’a fait brusquement réalisé ce dont il s’agissait. C’était cette même odeur que je venais de respirer quelques minutes avant, quand ma charmante informatrice m’avait indiqué de venir ici.

L’odeur de Muriel se dégageait de la pièce d’étoffe que j’avais prise entre mes doigts. Je tenais dans ma main sa petite culotte encore imprégnée de son parfum, mais dans ce même tiroir se trouvaient d’autres culottes dont la variété de taille me montrait qu’elles appartenaient à d’autres femmes… parmi lesquelles je reconnu la mienne !

En appliquant mes narines à certaines d’entre elles, je me rendais compte que le « forfait » devait pour quelques-unes remonter à peu de temps. Une odeur bien individualisée faite de parfum et de sécrétions intimes était encore exhalée par ces lingeries si personnelles !

Un souci du détail, aussi cruel pour moi qu’inutile, me poussa nerveusement à extraire chaque culotte pour en jauger le volume et la forme tout en imaginant le réceptacle qui pouvait l’occuper et surtout la nature de sa propriétaire ! … Étaient-ce des clientes ? … Des femmes draguées dans la rue ? … La culotte de sa propre femme s’y trouvait-elle ? … Est-ce qu’il avait baisé chacune de ces généreuses donatrices ? … En avait-il d’autres ailleurs ? … Quelle part de ses conquêtes féminines était représentée dans ce simple tiroir ? Toutes ces questions se bousculaient dans mon esprit et je savais que je ne pourrais en connaître la réponse aujourd’hui !

Au moment où je t’écris, je m’aperçois que la douleur de cette jalousie, que je croyais avoir su étouffer en moi, n’a été qu’à peine apaisée par la charge du travail de ma journée. Une fois « seule » dans ce café et inactive, je me trouve à nouveau désemparée et je ressens physiquement une souffrance si intense ! Comment m’imaginer par exemple qu’il n’avait pas profité de cette d’absence d’aujourd’hui pour aller rejoindre une de ses nombreuses maîtresses ?

J’ai envie de rentrer vite à la maison, mais je ne crois pas que tu puisses m’être aujourd’hui d’un vrai réconfort. Pour ajouter à ma douleur, il me faudra avec toi traverser l’épreuve de devoir feindre la bonne humeur !

Tendrement.

Samedi 16 mai

Il était encore absent ce matin et Muriel ne savait pas davantage quelle en était la raison. Je craignais avoir été trahie…

C’est vers 11h30 que j’ai reçu un message sur mon portable :

Venez me rejoindre au resto à midi et si vous le voulez je vous expliquerai. Je vous aime !!!

Je trouvais vraiment étrange qu’il cherche à me rencontrer dans un endroit aussi peu intime, mais lorsque je suis arrivée, j’ai découvert qu’il avait réservé une table dans un coin en retrait. Il m’attendait déjà. Il m’a embrassée sur la bouche, et je me suis laissée faire, et puis je me suis installée, prête à tout entendre. Rapidement, il a préféré devancer mes questions.

  • — J’ai souhaité que nous nous retrouvions ici, dans un endroit neutre.

Mais immédiatement une pensée est venue encombrer mon esprit. Cet endroit qui lui est tellement familier, forcément avait dû être un lieu privilégié pour accomplir ses conquêtes féminines ! L’endroit ne me semblait pas neutre du tout et je le vis comme un acte de soumission supplémentaire à son égard, d’autant que j’écoutais désormais avec une réelle complaisance ce qu’il était en train de me raconter.

  • — Depuis que je suis enfant, j’ai été attiré particulièrement par les femmes… je veux dire plus que ne le sont habituellement les garçons à cet âge. Cela a pris très vite un caractère obsessionnel chez moi. Avant de pouvoir connaître un véritable contact auprès d’une femme, alors que celui avec les filles de mon âge m’attirait beaucoup moins, j’étais véritablement obnubilé par le fait d’en découvrir toujours davantage sur l’anatomie féminine. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être faut-il chercher dans mes souvenirs de moments de tendresses quand j’étais plus petit et que ma mère me prenait sur ses genoux pour que je vienne me blottir tout contre elle. Et puis il y a eu le départ de mon père alors que j’avais huit ans, qui m’a laissé grandir dans un univers exclusivement féminin… celui de ma tante, et de mes grandes cousines. Après cela il y a eu mon beau-père qui est arrivé brutalement dans ma vie, qui était sans tendresse pour moi, qui me jalousait et qui a eu une telle emprise sur ma mère. Elle a elle-même commencé à s’éloigner de moi, me refusant bientôt tout témoignage d’affection. C’est à ce moment-là, plus encore, que je me suis trouvé réduit à espionner les femmes de ma famille chez lesquelles je me trouvais aller de plus en plus souvent, avec cette conviction cruelle que ma mère voulait maintenant se débarrasser de moi.

J’étais en arrivant malgré moi sur la défensive, mais ce que j’entendais de lui me préparait à être plus complaisante vis-à-vis de ce que j’allais entendre. Il parvenait ainsi à m’attendrir et maintenant je me sentais prête à recevoir ce qui ressemblait à une confession.

  • — Dès mon réveil, toujours à la même heure, je me précipitais pour regarder par une fente dans la cloison du mur de ma chambre que j’avais remarquée derrière la penderie. J’avais le plaisir de découvrir, toujours avec le même ravissement, les beaux seins lourds aux larges aréoles foncées de ma grande cousine qui était alors étudiante et qui avait la bonne idée de dormir toujours nue. Lorsque j’entendais son réveil sonner, je savais qu’allait s’accomplir ce qui était devenu un rituel secret pour moi qui ne durait que quelques secondes. Quand elle se redressait langoureusement et qu’elle dévoilait sa magnifique poitrine, j’étais toujours fasciné par le contraste qui existait entre ses sublimes masses de chair à la blancheur laiteuse qui ballottaient de façon exquise, et leur pointe si brune qui paraissait si dure et que j’appelais « ses jolies sucettes »… Je m’imaginais alors être le bébé ravi qui pourrait s’abreuver à ses opulents biberons de chair… Parfois elle étirait ses bras pour évacuer magnifiquement ce qui lui restait de fatigue, et c’était un moment que je chérissais plus que tout en voyant ainsi ses beaux nichons se relever, puis s’affaisser un peu, tout en restant si fermes avec une souplesse magnifique ! La rapidité de ses gestes quand elle se levait, malheureusement pour moi toujours trop tôt, m’empêchait de profiter pareillement de l’autre spectacle qui me subjuguait lui-aussi… Il fallait que je me mette debout pour percevoir, à travers la fente trop étroite de la cloison, le joyau si énigmatique qui apparaissait furtivement entre ses cuisses… Je me suis rendu compte plus tard, lorsque j’ai eu suffisamment d’éléments de comparaison, que son sexe était particulièrement poilu. Ses poils d’un noir de jais accentuaient encore la sensation de mystère, tel celui d’une forêt profonde dont j’aurais aimé être le premier explorateur ! J’avais au moins la satisfaction de me dire que j’étais probablement le premier garçon à profiter du spectacle de son intimité… et puis de temps en temps, j’avais l’impression d’en découvrir plus, quand elle prenait une certaine position pour se relever, il arrivait que je distingue de jolis reliefs entre ses cuisses qui émergeaient à peine de cet îlot touffu…

Il marqua alors une pause, et je me rendis rapidement compte que cela était dû à l’émotion qui l’envahissait malgré lui… Lorsqu’il croisa alors mon regard, je voyais dans celui-ci la naissance de larmes qu’il avait du mal à contenir. Il m’adressa un sourire attendri et je dois avouer que je ne sais alors à qui il s’adressait, sa maîtresse, sa confidente, ou même la mère qu’il aurait alors souhaitée auprès de lui…

  • — Je prolongeais ce plaisir trop court par le fait d’aller la rejoindre quand elle prenait son petit-déjeuner. J’aimais discuter avec elle, et de la voir ainsi me parler de ce qui la préoccupait sans ce douter de rien, alors que j’étais encore habité des images de son corps sublime, m’excitait au plus haut point. Je devais lui paraître un confident d’une patience insolite pour un garçon de mon âge. Elle ne pouvait deviner le plaisir simple que j’avais alors, à porter mon regard sur sa silhouette coquettement vêtue mais où je croyais voir plus qu’elle ne pouvait imaginer… J’avais à portée de mes mains la vision sublime de cette ravissante jeune femme qui, sans le savoir, m’avait fait le cadeau de sa nudité. Lorsqu’elle quittait la pièce, toujours avant moi, c’était pour m’offrir la vision à travers l’étoffe fluide qui la couvrait de la seule part aussi puissamment érotique de son anatomie que je n’avais pu découvrir : des fesses généreuses également bien séduisantes !

Je repensais à cet instant au goût toujours prononcé de Michel pour le voyeurisme, à ce regard qui semble vous pénétrer plus que tout autre, dès qu’il s’adresse à une jolie femme…

  • — Bien sûr, ces moments n’ont duré qu’un temps… Elle est partie habiter ailleurs et je me suis retrouvé seul avec mes fantasmes qu’alimentaient mon autre cousine et surtout ma tante. Elle ressemblait beaucoup à sa fille que je chérissais plus encore maintenant que je ne la voyais plus. Mais quelque part elle me troublait peut-être davantage. Je dois dire que j’étais déjà particulièrement attiré par les femmes un peu mûres, et elle devait avoir alors à peu près l’âge que tu as aujourd’hui. Je n’avais pas eu le loisir de découvrir aussi bien son corps, mais mon imagination comblait facilement cette lacune… Ce que me laissaient apprécier ses vêtements, par chance qu’elle portait souvent cintrés le long d’une silhouette dont elle avait toutes les raisons d’être fière, c’était les mêmes formes généreuses, la même finesse de taille et les mêmes jambes élancées que celles de sa fille bien-aimée. Si je n’avais pu découvrir entièrement sa poitrine, j’avais le loisir d’en apprécier les formes avenantes grâce aux corsages moulants qui les couvraient et parfois aussi à un décolleté dont je ne sais si elle ignorait tout de fait, l’effet qu’il me procurait… car j’étais désormais presque un jeune homme ! … Ce qui est certain, c’est qu’alors elle n’a pas voulu franchir le pas que j’aurais tellement aimé lui voir accomplir, de m’initier à ce qui occupait de façon quasi permanente mon esprit ! Son mari avait un métier qui le retenait souvent à l’étranger et c’est pourquoi je n’ai pas parlé de lui jusqu’ici. Le fait est qu’elle était mariée et que je n’étais pas encore tout à fait majeur… Je me suis rendu compte un peu plus tard, que c’était essentiellement ce second point qui devait la retenir !

Il a marqué à nouveau une courte pose. C’était cette fois juste pour boire une gorgée.

  • — Le jour de mes dix-huit ans, c’était d’ailleurs l’année même où la majorité venait de passer à dix-huit ans ! Elle m’a embrassé et s’est excusée de ne pas avoir eu le temps de m’offrir un cadeau… et puis m’a adressé un grand sourire… et elle m’a dit qu’elle pensait m’offrir quelque chose qui me ferait plus plaisir encore ! Je l’ai regardée bien sûr avec un air hébété et puis elle m’a posé cette question qui a failli me faire tomber à la renverse : « Est-ce que tu as déjà vu les seins d’une femme… je veux dire pour de vrai ? ». Bien sûr, j’étais largement en âge d’avoir connu certaines expériences, mais elle connaissait ma situation et l’univers confiné et trop protecteur dans lequel j’avais été placé jusqu’ici, ajouté à cette timidité qui m’avait jusqu’ici empêché de passer à l’acte… Mais bien sûr ce qui m’embarrassait aussi, c’est que je ne pouvais lui dire la vérité ! J’avais soudain la vision de la poitrine de sa fille qui ne s’était jamais doutée de rien… et c’est sa mère qui proposait de me montrer ses seins ! J’ai bien sûr dû lui mentir. Et puis j’ai vu son regard s’illuminer, puis s’attendrir… Ensuite elle a accompli ce geste qui m’a toujours impressionné chez les femmes qui s’apprêtent à donner la tétée à leur bienheureux bébé. Elle s’est penchée vers l’un de ses seins, a déboutonné sa chemise pour faire surgir un ravissant bouton de chair gonflé, qui coiffait superbement sa grosse mamelle. Elle m’a demandé un peu inquiète si ce que je voyais me plaisait. Comment aurais-je pu lui dire autre chose… son sein était magnifique ! Et puis elle m’a dit ces mots qui résonnent encore à mes oreilles et auxquels je pense souvent lorsqu’une femme daigne m’accorder ses faveurs : « Si tu veux, tu peux l’embrasser et le sucer… Tu sais, je crois qu’il va adorer ça ! » C’est curieux car elle me parlait de son sein comme elle l’aurait fait d’un petit animal en mal d’affection. Ce que je compris bien vite, c’était que c’était elle qui avait besoin d’affection et j’étais prêt à ne pas la décevoir… Ce soir-là, elle m’a en quelque sorte tout appris sur le plaisir qu’attend et que peut recevoir une femme qui aime faire l’amour. J’ai eu l’impression également qu’elle m’offrait plus d’affection et d’amour en une soirée que ma mère ne m’en avait donné depuis des années. Quand j’ai perdu ma virginité en me glissant dans son sexe tout aussi broussailleux que celui de sa fille, j’ai su que je rechercherais à vivre cette sensation irremplaçable autant de fois que cela serait possible… Je suis devenu pendant quelques temps son « petit amant secret » comme elle disait… et puis j’ai commencé à fréquenter d’autres filles et quand elle l’a appris, elle n’a plus souhaité me revoir… Mais le mal était déjà fait si l’on peut dire, j’étais devenu dépendant aux femmes comme on dépend d’une drogue ! Au début d’une relation, j’avais l’impression d’être comblé, sexuellement s’entend, par une seule d’entre elles… mais toujours, quand la passion marquait le pas, il me fallait chercher à satisfaire ma libido dévorante avec une autre ! Et cela n’a jamais véritablement cessé, si ce n’est pendant les deux ans qui ont suivi mon mariage, qui sont aussi les uniques années où je peux dire que je suis resté fidèle !

J’avais la confirmation, s’il en était besoin, qu’avec moi ce n’était déjà plus le cas. Je le savais par ce que j’avais vu de ses ébats avec Muriel, mais je savais désormais qu’elle n’était pas la seule… alors que cela ne faisait pas un mois que je le connaissais !

J’aurais voulu qu’il m’en dise davantage et bien sûr, qu’il aborde l’épisode du tiroir, mais le temps s’était écoulé sans que je m’en aperçoive… et le travail à l’agence nous attendait. Je savais déjà qu’il me faudrait patienter encore au moins jusqu’à lundi !

En attendant ce récit m’avait passablement excitée et je savais déjà que j’aurais à ton égard ce soir une attitude très accueillante !

Il me faut me contenter, en attendant, d’embrasser en pensée tes jolies lèvres…

Lundi 18 mai

Mon bien-aimé

Nous nous sommes retrouvés ce midi au même endroit, à la même table et Michel a repris son récit trop longtemps interrompu comme s’il s’était arrêté à l’instant…

  • — Je suis devenu ce qu’on peut appeler un séducteur obsessionnel, ou avec moins de complaisance un vrai queutard ! Chaque jour, j’étais à la recherche d’un bon plan qui me permette de satisfaire mon désir sexuel envahissant. Évidemment, je me suis pris de nombreuses « baffes », je me suis fait poser bien des lapins. J’ai entendu probablement plus qu’aucun homme de la part des femmes des phrases du type : « Vous n’êtes pas mon genre ! », « Ça ne m’intéresse pas ! », « Laissez-moi tranquille ! »… Mais je dois aussi avouer que, plus que bien des hommes, j’ai connu aussi la satisfaction de jouir du corps des femmes. Je veux dire que j’ai eu un nombre très important de partenaires sexuelles…

Il s’est arrêté un court moment. Il semblait un peu honteux, ou plutôt craintif du jugement que je pourrais porter sur lui. Mais il continua, avec la même détermination, à se livrer encore, comme pour se libérer.

  • — Mais je n’en tire aucune fierté particulière. Je n’ai pas voulu constituer un tableau de chasse, une quelconque collection de conquêtes… J’avais seulement besoin de cela pour me sentir vivant et me sentir rassuré… Aujourd’hui, je n’ai pas vraiment cessé d’avoir cette dépendance et cela, je m’en rends compte malgré notre relation. Vous êtes arrivée dans ma vie comme la première femme, depuis celle qui est devenue « ma femme », pour laquelle j’ai un désir si fort que notre relation dure. Je ne sais pas ce qui se passe en moi quand je suis à vos côtés, mais j’ai envie que cela soit différent. Et c’est vrai que j’ai déjà vécu avec vous des sensations, des situations, bien différentes de celles que j’ai connues avec les autres. Vous êtes la seule envers qui j’ai éprouvé à un tel point ce besoin de percer l’intimité en exprimant dès le premier jour, cette exigence qui a dû vous paraître plutôt tyrannique… C’est que dès que je vous ai rencontrée, j’ai eu peur de perdre quelque chose de vous. Je vous connaissais à peine que j’étais déjà terriblement jaloux… C’était de l’audace autant que de la folie qui m’a fait, sans même réfléchir, vous demander de constituer cette correspondance ! Vous auriez pu me prendre pour un fou, vous enfuir aussitôt, et c’est alors ce que j’ai cru que vous alliez faire !… Quand j’ai vu que vous étiez prête à accepter, je me suis senti comme le plus comblé des hommes… Je me suis dit alors que même si vous aviez une relation avec un autre, et en l’occurrence votre mari, vous ne me tromperiez pas tout à fait puisque vous étiez prête à m’offrir bien plus que votre corps superbe… le cœur même de votre intimité… Je savais déjà que vous n’alliez pas me mentir et je n’ai pas cessé d’avoir cette confiance en vous qui me fait tellement défaut avec les autres femmes !

Sa diction précipitée sous l’effet de l’émotion, le força à reprendre son souffle, et après avoir bu une nouvelle gorgée :

  • — Vous êtes la seule aussi à qui je raconte autant que je le peux cette torture mentale que j’ai connue et que je connais encore, parce que c’en est une et qui fait que j’ai constamment la sensation de courir après ma propre vie ! Je sais que vous pouvez comme beaucoup de femmes, penser que je ne suis qu’un séducteur superficiel et un peu primaire… mais dès le premier jour, j’ai eu cette assurance que je pourrai me confier à vous !

Il n’attendait évidemment pas vraiment de réponse, mais je voulus malgré tout le rassurer par un tendre sourire qu’il ne pouvait percevoir comme de l’ironie.

Il a fait une plus longue pause afin que l’un comme l’autre nous puissions nous restaurer.

Je le regardais avec plus d’affection que jamais. Ce qu’il venait de me dire était tout le contraire de ce que je croyais ! C’est vrai qu’au tout début son apparence m’a surtout fait penser à celle d’une sorte de macho un peu arriviste, très dans l’extérieur, plutôt imbu de lui-même, à la fausse assurance et qui manquait de finesse. Je dois même ajouter que, loin de m’éloigner de lui, cette apparence m’a fait littéralement succomber, et j’en étais la première surprise ! Mais ce qui m’a surprise bien davantage c’est de découvrir un être plein de finesse, à la diction soignée et tout en nuance qui était en complet décalage avec son apparence et certains de ses actes… Quand je l’écoutais parler, ce n’était plus seulement la différence qui était entre nous qui me séduisait chez lui, mais ce même goût du détail dans l’expression de nos sentiments. C’est quelque chose que je n’ai jamais rencontré jusqu’ici… et pas même avec toi qui as souvent tant de mal à te livrer.

Ce qui fait que je me suis très vite sentie à l’égal de lui, c’est dans cette capacité à se dévoiler avec une telle impudeur mais aussi avec ce goût du « bien parler », cette volonté de restituer au mieux l’essence de ce que l’on ressent… Tu peux croire ainsi que lorsque je retranscris de façon si directe les échanges que j’ai avec lui, un peu comme si je les avais enregistrés, je transforme la réalité… Mais tu dois savoir que je m’efforce d’être la plus fidèle possible à ce qui s’est passé. Tu connais en cela ma capacité à restituer des dialogues entiers de films que j’aime. Je te dis que cela m’est facile, car j’ai l’impression alors que ces dialogues sont un peu les miens…

Bizarrement, c’est aussi ce qui se passe avec Michel. Je ne suis pas lui, mais sa façon de parler est un peu la mienne…

C’est au moment où je m’y attendais le moins qu’il a continué :

  • — J’ai même imaginé les deux premiers jours, car immédiatement je vous ai perçue à la fois comme la maîtresse que je voulais garder et comme une confidente… J’ai cru que je pourrais vous rester fidèle, je veux dire en ne convoitant plus le corps d’autres femmes… Et puis le jour suivant, j’ai éprouvé le besoin de faire venir Muriel avant que vous ne soyez arrivée… et je n’ai pas pu m’empêcher de la prendre en levrette, affalée sur mon bureau en caressant son joli cul. J’ai réalisé du même coup que j’étais totalement incapable de me passer du contact d’un corps féminin désirable… Je m’en suis voulu, et puis je me suis dit qu’il fallait que j’exprime à votre égard le même souci de sincérité que celui que vous m’offrez… Pourtant je n’ai pas eu le courage de vous parler de ma femme… comme je n’ai pas eu le courage de vous parler de Muriel… Plus tard pour vous parler des autres, qu’elles soient mes maîtresses plus ou moins régulières ou des aventures d’un jour, j’ai eu recours à ce subterfuge du tiroir. Je ne me sentais pas la force d’être présent, mais vous montrer le secret de mon bureau, c’était vous livrer une part de moi. C’était encore une fois, quelque chose que je n’aurais jamais fait avec une autre que vous…

Curieusement c’est moi qui lui ai demandé de ne pas m’en dire plus. Il m’avait déjà confié tant de choses aujourd’hui que je voulais le ménager… à moins que ce ne soit moi !

J’ai juste eu envie de me pencher vers lui pour l’embrasser longuement sur la bouche pendant que je lui caressais doucement le visage, et comme nous étions seuls dans ce coin de la salle et qu’aucun serveur n’était en vue, j’ai pris sa main, comme si c’était naturel, pour la glisser dans mon décolleté afin qu’il me caresse les seins !

En terminant cette lettre je me dis que j’ai très envie ce soir de te laisser me les sucer…

Ta petite femme chérie.

A suivre

Brigitte

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