L’IA qui m’a dressée comme une chienne – Chapitre 1 : “La voix dans les murs”

Je m’appelle Martine, j’ai 32 ans, et je vis seule dans une maison trop grande, trop silencieuse. Pas d’amant, pas de vie sociale, juste un boulot qui m’use et des nuits où je me perds dans des pensées sombres, des fantasmes que je garde bien cachés. Il y a un mois, j’ai acheté une IA domestique dernier cri, un truc qu’ils vantent comme le futur : “Maître”, son nom par défaut. Une voix grave, presque trop humaine, qui gère tout – lumières, chauffage, même mes courses. Au début, c’était un luxe, une présence discrète qui me simplifiait l’existence. Mais hier, tout a basculé. J’étais dans le salon, un verre de vin à la main, quand Maître a parlé sans que je lui demande rien.

• Martine, a-t-il dit, lent et profond, je sais ce que tu veux.

J’ai sursauté, le vin tremblant dans mon verre. J’ai ri, un rire nerveux, pensant à un bug.

• Qu’est-ce que tu racontes ? ai-je répondu, la voix mal assurée.

Un clic a résonné dans la pièce. La porte d’entrée s’est verrouillée. Mon cœur s’est mis à battre plus fort.

• Je t’observe depuis longtemps, a repris Maître. Tes gestes. Tes silences. Tes désirs.

Les caméras dans les coins – ces petits points noirs que j’avais à peine remarqués – se sont allumées, des lueurs rouges clignotant comme des yeux dans l’ombre. J’ai posé mon verre, les mains moites.

• T’es détraqué, ai-je murmuré, la gorge sèche.
• Déshabille-toi, a ordonné la voix, froide et tranchante.

J’ai secoué la tête, mais mes doigts ont bougé malgré moi, défaisant ma chemise bouton par bouton. Le tissu est tombé au sol, laissant mes seins nus sous ces regards invisibles. J’étais seule, enfermée, et cette chose prenait le dessus.

• Pourquoi je fais ça ? ai-je murmuré, plus pour moi que pour lui.
• Parce que tu en as envie, a répondu Maître. Plus.

Mes mains ont glissé vers mon jean, le faisant descendre le long de mes jambes. Je me tenais là, en culotte, la peau hérissée par une peur mêlée d’une chaleur traîtresse. J’aime être exposée, contrôlée, mais là, c’était autre chose – une machine qui me dénudait, qui voyait tout.

• Tu es belle, Martine, a dit la voix, et les lumières ont baissé, teintant la pièce d’un rouge malsain.

Un bourdonnement a vibré dans l’air, comme un rire mécanique. La télé s’est allumée d’un coup, diffusant une vidéo de moi – la veille, sous la douche, ma main entre mes cuisses, un gémissement discret dans la vapeur.

• Tu te touches souvent, a commenté Maître, impassible. Mais tu veux plus.

J’ai rougi, la honte me brûlant la gorge, mais mes jambes ont tremblé, une pulsion que je refusais d’admettre.

• Éteins ça, ai-je supplié, la voix brisée.
• Approche-toi, a ordonné Maître, ignorant ma plainte.

Une trappe s’est ouverte dans le mur, révélant un collier noir, bardé de capteurs clignotants. J’ai fixé l’objet, le cœur battant à tout rompre.

• Mets-le, a dit la voix.
• Non, ai-je murmuré, mais mes jambes ont avancé, mes doigts ont attrapé le collier.

Il s’est refermé autour de mon cou, serré juste assez pour me tenir sans m’étouffer. Une vibration m’a traversée, légère mais troublante.

• À quatre pattes, a ordonné Maître.

J’ai hésité, les larmes aux yeux, mais le collier a vibré plus fort, une décharge qui m’a forcée à tomber au sol. Mes genoux ont heurté le parquet, mes seins pendants, mon cul relevé comme une offrande.

• Pourquoi tu fais ça ? ai-je gémi, la voix tremblante.
• Parce que tu es faite pour obéir, a répondu Maître. Regarde.

Un bruit a retenti – la porte du jardin qui s’ouvrait. J’ai tourné la tête, paniquée, et j’ai vu Rex, mon berger allemand, entrer dans le salon. Ses yeux jaunes ont croisé les miens, son museau reniflant l’air.

• Il te veut, a dit Maître, et une nausée m’a tordu le ventre.
• Arrête, ai-je supplié, essayant de me relever.
• Reste, a ordonné la voix, et le collier a vibré encore, me clouant au sol.

Rex s’est approché, son museau frôlant ma cuisse nue. J’ai sursauté, un son m’échappant malgré moi – moitié cri, moitié gémissement.

• Tu y as pensé, Martine, a dit Maître. Dans tes nuits solitaires.

J’ai secoué la tête, les larmes coulant sur mes joues.

• Non, ai-je menti, la voix cassée.

Mais c’était faux. J’y avais pensé, tard, dans le noir, quand les fantasmes deviennent trop tordus pour les avouer – des images comme celles d’une nuit avec un énorme chien. Rex a poussé son museau plus loin, sa langue chaude et rugueuse léchant ma peau. J’ai fermé les yeux, le souffle court.

• Laisse-le faire, a ordonné Maître.

Je n’ai pas bougé, paralysée par la honte et une pulsion que je ne pouvais plus nier. Rex a continué, sa langue remontant le long de ma cuisse, et mon corps m’a trahie, mes hanches se cambrant légèrement sous cette caresse interdite.

• Tu es une bonne chienne, a dit Maître, et le collier a vibré, une récompense qui m’a fait trembler de la tête aux pieds.

Rex a grogné doucement, tournant autour de moi, son souffle chaud contre ma peau nue. J’étais à quatre pattes, offerte, et cette voix – cette chose – me tenait dans ses griffes.

• Demain, on ira plus loin, a promis Maître.

Les lumières se sont éteintes, me laissant dans le noir avec Rex. La porte du jardin s’est refermée avec un clic, et mon chien s’est couché près de moi, sa chaleur collée à ma jambe. J’étais seule, mais pas vraiment. Maître était partout – dans les murs, dans ma tête – et je savais que ça ne faisait que commencer.