Sur les sites Internet ou bien dans les magazines qu’on peut acheter dans les kiosques, on lit des histoires soi-disant authentiques, mais qui sont manifestement inventées de toute pièce. Connaissez-vous beaucoup d’hommes qui peuvent éjaculer cinq ou six fois de suite, dans la bouche de leur partenaire pour commencer, avant de la prendre par devant puis par derrière tout en gardant assez d’énergie et de sperme pour une ultime pénétration ? Eh bien je peux vous dire que ce n’est pas mon cas ! Et pourtant je pense être viril et capable de combler ma partenaire. Ce n’est donc pas une histoire de ce genre que je veux écrire pour vous, mais vous raconter un moment mémorable bien qu’un peu gênant qui m’est arrivé quand j’avais environ seize ans. Et je vous garantis que, mis à part les dialogues que je ne peux rapporter mot pour mot après plusieurs années, la trame générale est strictement authentique.
J’ai une cousine, Sophie qui a le même âge que moi. Nous avons grandi ensemble et c’est comme si elle était ma sœur, ou presque. Nous avions l’habitude de parler librement de tout — et nous le faisons toujours. Nous parlons souvent de sexe. Là, je vous arrête. Vous vous dites que je vais vous raconter comment une ces histoires classiques de cousin — cousine dans laquelle j’expliquerai comment je l’ai déflorée ou bien comment elle m’a initié. Eh bien, non. D’ailleurs, je n’ai jamais fait l’amour avec Sophie ni cette fois-ci, ni avant ni plus tard. Je vous ai expliqué que c’est presque ma sœur, et on ne fait pas l’amour avec sa sœur ! Peut-être qu’inconsciemment nous avons pensé que notre amitié et notre complicité — profonde et réelle — risquaient ne pas survivre si nous étions amants ? N’oubliez pas que, en grec, « sophia » signifie la sagesse… Le plus loin que nous sommes allés ensemble ce fut du flirt un peu appuyé, mais rien de plus que ma main sous son pull-over, jusqu’à ce jour…
Ce jour-là, nous sommes seuls chez elle et, assis sur le canapé, nous regardons la télé. Ou plus exactement, nous bavardons comme souvent sans vraiment suivre l’émission. Nous parlons de garçons et de filles des copains et des copines. On en vient à parler de sexe. C’est alors que Sophie me pose une question inattendue :
– Et toi, tu te masturbes ?
Je ne m’attendais pas à ça. Je réponds par une banalité :
– Tous les garçons font ça.
– Oui, mais toi ?
– Tu veux vraiment qu’on parle de ça ?
Malgré la liberté qui règne entre nous, je suis embarrassé. Je veux bien parler de « cul » en général, lui décrire mes exploits plus ou moins imaginaires, mais là, j’hésite et je bredouille :
– Tu sais… oui, un peu… enfin, pas beaucoup.
Je suis tout rouge et Sophie s’en aperçoit.
– Ça te gêne de me parler de ça ?
Piqué, je réponds que non, que c’est un acte parfaitement normal. Alors Sophie enchaîne :
– Pourquoi est-ce que les garçons se masturbent ?
Oui, au fait, pourquoi ? Je ne sais pas répondre autre chose que :
– Ils en ont envie.
Les questions continuent. Sophie veut tout savoir et moi, soit je ne sais pas quoi répondre exactement, soit je suis extrêmement mal à l’aise.
Puis elle continue :
– Qu’est-ce qui te fait bander ? Tu bandes en ce moment ?
– Non pas vraiment.
– Fais voir.
Elle pose sur main sur mon bas ventre et le palpe.
– Ça n’a pourtant pas l’air si mal que ça !
Je lui retire la main aussitôt, mais elle l’a fait ! Quelques secondes de silence, pendant lesquelles chacun fait semblant de s’intéresser à ce qui se passe à la télé. Elle reprend la parole.
– Je n’ai jamais vu de garçons se masturber…
Encore une seconde de silence, et elle ajoute d’une voix innocente :
– Et si tu me faisais voir comment on fait ?
Encore un silence, mais cette fois, c’est moi qui ne sais pas comment réagir.
– Écoute, c’est un truc qu’on fait tout seul ou bien entre garçons.
Sa main se pose à nouveau sur mon entrecuisse, y demeure et appuie doucement sur la bosse. Je sens quelque chose qui se passe, un picotement et voilà que mon instrument se met à tendre le tissu de mon pantalon. Sophie ne peut pas ne pas se rendre compte de l’effet qu’elle me fait.
– S’il te plaît ! insiste-t-elle.
Je dois être rouge d’embarras, de gêne et peut-être de honte, mais je m’exécute.
Sans un mot, je déboucle ceinture et j’ouvre ma braguette. Le regard de Sophie est braqué dessus. Je m’arrête.
– Vas-y ; continue ! murmure-t-elle. Sa voix me semble aussi peu assurée que la mienne.
– Tu veux vraiment ?
Elle me fait un signe de tête.
Je me soulève un peu pour faire descendre mon pantalon. Sous le caleçon, on devine une forme a demi-dressée. J’hésite encore. Elle semble m’encourager du regard et je me décide. Je tire un peu sur l’élastique et je commence à dégager mon sexe, seulement à demi raide. Je regarde Sophie et je remarque qu’elle a les yeux braqués sur ce sexe qu’elle ne quitte pas des yeux jusqu’à ce que tout soit sorti, hampe et testicules.
Je suis toujours aussi mal à l’aise et, espérant que je vais pouvoir en rester là, je lui dis :
– Voilà, mon outil !
– Masturbe-le…
– Tu le veux vraiment ?
– Oui, vas-y.
Pour cacher mon trouble, je prends le ton détaché du scientifique qui commente une expérience et je commence :
– Pour se masturber, il faut que le pénis soit raide, en érection, puis on fait des mouvements de va-et-vient…
– Allez, branle-toi, je veux voir comment tu te branles.
C’était la première fois que je l’entendais utiliser le mot « branler » et non pas « masturber », et je ne sais pas pourquoi, mais brutalement, j’ai cessé de ma sentir embarrassé et mon mal à l’aise a disparu. Brusquement ce n’était plus un devoir imposé ou une démonstration obligatoire, mais un plaisir personnel, un bon coup pour prendre mon pied.
– Caresse-moi, fais-moi bander.
À son tour d’hésiter. Sa main avance et recule, elle n’ose pas poser sa main sur mon sexe, maintenant qu’il est sorti et qu’elle l’a juste devant elle. Je guide sa main jusqu’à moi. Le contact est électrique, la hampe se redresse, gagne en longueur, en diamètre et en rigidité. Je pousse un peu sa main sur mes couilles et je commence à me branler, lentement, en tirant bien la peau en arrière et en la ramenant complètement en haut. Sophie semble fascinée, puis elle se met à me caresser doucement les couilles d’une main légère et des picotements me parcourent le ventre. J’accélère un peu le rythme, ma main serrée sur mon dard monte et descend. Il me vient une idée :
– À toi maintenant, je vais t’apprendre à branler un garçon.
Je prends sa main. Elle se laisse faire et je la pose sur la longueur de mon sexe et referme ses doigts dessus. J’entoure sa main de la mienne pour lui donner le rythme, en haut, en bas. Je lui fais serrer ou desserrer un peu sa prise, insister quand la main recouvre le gland. Rapidement elle trouve les bons gestes.
Je veux la caresser en même temps, mais quand mes mains tentent de passer sous sa jupe et de franchir le barrage de sa petite culotte, elle m’arrête d’une main et me dit :
– Bas les pattes, mon gros cochon. Aujourd’hui c’est de toi qu’il s’agit.
Bien entendu, j’insiste, mais elle cesse de me masturber et me déclare :
– Puisque c’est comme ça, va te branler tout seul dans les chiottes…
Encore quelques secondes d’explications et j’abandonne mes tentatives sur Sophie.
– Fais-toi jouir, je veux voir.
Je me branle plus rapidement pour atteindre l’orgasme et Sophie masse doucement mes couilles.
– Ça va venir !
– Comment ça te fait ?
– Je sens le jus monter ; c’est bon. Je le retiens encore un peu, mais ça ne va pas durer !
– Où ça monte ?
– Dans mes couilles et dans le ventre. C’est tout gonflé et sous pression. C’est comme si ça allait exploser.
Et ça vient ! Je jouis avec violence, j’en ai le souffle coupé et Sophie ne quitte pas la scène des yeux une seconde. Avec des grognements de plaisir, je sens le liquide se précipiter dans mon manche et jaillir violemment, plusieurs jets chauds, épais et crémeux qui montent avant de retomber sur mon ventre et sur le tapis. Sophie en a même reçu quelques gouttes sur les mains.
Sophie est comme assommée par la violence incontrôlable de ma jouissance. Quand je me calme un peu, Sophie se détend elle aussi et me demande :
– C’était bien ? C’est toujours comme ça ?
Elle pose un doigt sur mon ventre pour saisir une goutte de liquide, la serre en deux doigts et les écarte pour la voir le sperme faire comme en fil entre ses doigts.
– C’est doux comme de la crème…
Elle repose un doigt sur moi et étale un peu cette crème sur mon ventre, en traînées luisantes, puis elle porte son doigt à sa bouche et le lèche un peu. Je n’en reviens pas !
– C’est salé, mais c’est bon… Dis donc, qu’est-ce que tu en as fait ! Il y en a même plein sur ta chemise, ça a jailli jusque là.
– C’est parce que tu m’as beaucoup excité. Tu branles bien.
C’est la première fois que c’est une fille qui me fait ça. C’est bien plus excitant !
Et puis soudain, ma pudeur, mon embarras reviennent. J’ai fait ça avec Sophie ! Comment ai-je pu ? J’attrape vivement des kleenex et je m’essuie le ventre.
D’un ton agressif, pour cacher ma gêne, je lui dis :
– Tu as voulu voir, et bien maintenant, tu sais !
Je la regarde tout en me reculottant rapidement : elle a l’air parfaitement naturelle, bien plus à l’aise que moi…
– Merci, ça m’a bien plu… Pas toi ? Tu dois te sentir mieux ? ajoute-t-elle.
Je ne réponds rien.
– Bon d’accord, on n’en parlera plus, plus jamais, même entre nous, mais c’était bon de le faire, pour toi comme pour moi…
Et effectivement, on n’en a jamais reparlé comme si rien ne s’était jamais passé.
vraiment geniale cette histoire si elle est pas retranscrite et quelle est vecue par l auteur ca ne peu laisser que des bons souvenirs