Ce texte peut faire penser à une nouvelle de Charles Bukowski « Le petit ramoneur », publié dans « Contes de la folie ordinaire », aussi bien qu’à « L’homme qui rétrécit » de Richard Matheson. Je pense que le thème est universel et intemporel. Mais ce texte est avant tout inspiré par ma belle inspiratrice et un de ces albums de photos, intitulés « Mes jouets ». Merci à elle, à qui je dédis ce texte, et bien d’autres.
Rencontre de tailles
J’avais croisé le chemin d’AnneM un an plus tôt sur un réseau social, un réseau social porno pour être précis. J’étais aussitôt entré en contact avec elle, parce qu’elle m’avait semblée incontournable. J’avais raison. Nous correspondions régulièrement, à la fois sur le site et nos messageries. Nous nous envoyons des messages, presque quotidiens, selon ses disponibilités et au gré des possibilités de connexion internet. En plus des messages, nous nous faisons des cadeaux ; photos, vidéos, textes coquins. Elle appréciait mes écrits, parfois un peu hard, qui nous faisaient fantasmer tous les deux. Au début mes photos me faisaient un peu honte, à cause de kilos en trop, mais elle avait toujours un mot gentil pour m’apaiser. En fait je crois qu’on se faisait du bien mutuellement. Nos vies étaient bien remplies, nous n’étions pas en manque de sexe, mais il y avait dans notre relation virtuelle un très agréable bonus.
Tout aurait pu continuer ainsi un temps indéfini, s’il n’y avait pas eu mes kilos en trop. Certes, cette relation épistolaire n’est pas seule à avoir contribué à ma décision de perdre du poids, m’être vu ventru et mou sur des clichés et clips réalisés avec une actrice X, rencontrée sur le même site m’avait atterré. J’ai donc décidé de perdre du superflu…
Changement d’alimentation, un peu de sport, les résultats se sont fait attendre au début, mais j’ai quand même commencé à fondre au bout de quelques semaines. Puis ça a continué, à ma plus grande joie. Je marchais de nouveau tête haute et surtout pressé de me dévêtir devant les femmes que je rencontrais pour exhiber ma sveltesse retrouvée. Et puis toujours cette idée, si un jour je parvenais à rencontrer AnneM, je serais plus séduisant.

Au fil des semaines j’ai continué à perdre du poids. Un jour j’ai pris conscience que je perdais également en hauteur. Mes pantalons godaient sur mes chaussures… J’y vis un signe du destin. Aussi, je n’avais plus de temps à perdre. Comme AnneM ne voulait pas me dire où elle vivait, ma curiosité en était piquée, j’ai commencé à faire des recherches. En fait il m’a suffi d’aller sur le Dark Net récupérer une application pour craquer son IP. Une fois cette info en poche trouver son chez elle fut un jeu d’enfant.
Pendant ce temps-là je continuais de rapetisser, j’étais passé par différentes tailles et pendant mon voyage, j’en étais au 14 ans.
C’est à ce stade de ma dématurité que je me suis posté dans ta rue. J’étais là, mais mon physique me semblait trop ridicule pour t’aborder de front. J’ai choisi d’attendre encore un peu avant de pénétrer clandestinement chez toi. L’attente ne fut pas longue, car plus j’étais près de toi et plus ma taille se réduisait. Arrivé à une vingtaine de centimètres elle ne changea plus. Une nuit je décidais de pénétrer le sein des seins.
Bien sûr ma stature réduite ne facilitait pas ma progression, mais ma motivation d’être au plus prêt de toi me stimulait. Ta chambre était au premier, j’y parvins en empruntant laborieusement la rampe de l’escalier. Arrivée au pied de ton lit, épuisé je m’écroulais. Au matin tu faillis m’écraser en posant les pieds par terre. Heureusement pour moi, j’eus le réflexe de rouler sous ton lit. Je te suivis discrètement dans la salle de bain pour voir en réel des gestes que j’avais vu en photos et vidéos. Minute de volupté qui m’amenèrent à l’orgasme sans que j’eusse à me masturber.
Après ton départ j’explorais ta maison de font en comble. Je déambulais dans ces lieux que je connaissais en photographie. J’ouvris tes tiroirs, me roulais dans ta lingerie, chevauchais tes sex toys. Dans tes armoires et penderies, je me frottais sur tes robes, humais ton parfum.
Quand tu rentras, je me fis petit, si je puis m’exprimer ainsi. J’assistais fasciné à une de tes séances d’autoportraits, je vis défiler sous mes yeux ce qui paraîtrait sur SP dans les jours ou semaines suivantes, une lente progression, du plus soft au plus hard. Une nouvelle fois je jouis spontanément.
Quand tu fus endormie, je me lovais contre toi, m’endormant ému au rythme de ta respiration. Dans la nuit je me réveillais bousculé par un simple de mouvements de toi, je roulais au bout de ton lit, en poussant un petit cri qui suffit à te tirer de ton sommeil.
Je cherchais à me dissimuler sous la couverture, mais tu m’avais repéré. Me tirant par les pieds, tu m’amenas à la hauteur de ton visage, dont l’expression horrifiée me terrorisât. Puis tes traits s’adoucir, pour ne plus être que ce sourire que j’adorais depuis si longtemps.
« Ainsi ça a marché » dis-tu en plissant les yeux, je l’espérais sans y croire, mais ça a marché… Eh oui, mon petit bonhomme, on trouve de tout sur le Dark Net, même des recettes d’envoûtement ! Il n’y en a qu’un qui pouvait tomber dans mon piège, et c’était toi !!!! » Puis tu me collas sur tes lèvres pour me couvrir de baisers. Sonné, je t’entendis dire : « Maintenant on va bien s’amuser tous les deux. »

Me tenant toujours dans ta main, tu t’installas devant ton appareil photo sur trépied en mode caméra. Me frottant contre ton intimité, m’intimant de lécher ton clitoris, tu ne tardas pas à mouiller. En état second, je bus avec avidité ta cyprine. Dès que tu fus suffisamment lubrifiée, tu m’introduisis dans ton vagin.
C’est ainsi que je me suis retrouvé en photos avec toi sur SP. Tes fans en délire écrivaient des com. disant combien ils enviaient ce sextoy qui semblait si vrai, etc. etc. Moi, objet comblé qui comblait des désirs que tu n’avouais pas, mais montrais indirectement, je voyageais quotidiennement en toi. Ce n’était pas ma seule fonction, tu me faisais rédiger mes commentaires sur tes photos, y compris bien sûr, celles où j’apparaissais. Hors de question que je me passe de te lire disait-tu. Tu étais très comptable des com. J’avais aussi le rôle de conseiller technique, je te faisais des suggestions, à partir de photos dénichées sur le Net ou issues de mon imagination. Quand je m’endormais entre tes seins, tu me faisais frémir de plaisir en passant doucement l’ongle de ton index sur mon dos. Tu étais aussi gentille que je l’avais toujours pensé. Nous vivions un amour singulier et inimaginable. Nous nous amusions de l’idée qu’aucun homme ne t’aurait jamais pénétré autant que moi…
Ah annem je comprends qu une femme comme elle inspire un si beau recit bravo
Humm belle histoire
Très belle histoire