J’ai classé cette histoire dans la catégorie “fantasmes”. Mais elle contient quelques bribes de vérité. Aux lectrices et aux lecteurs de les trouver.
Chapitre I
Lundi
C’était au début du mois de juin.
Je venais d’apprendre que Christian W., un écrivain connu, sur lequel je travaillais dans le cadre de mon poste de professeure de lettres modernes à l’université, acceptait de me rencontrer chez lui, en Alsace, pour que nous parlions de sa démarche littéraire. Il avait trois après-midi à me consacrer.
En rentrant chez moi, je me suis souvenue que Brigitte et Philippe, un couple rencontré sur xfr il y a plusieurs mois et avec qui j’avais lié une relation virtuelle, habitait dans la région. Un mail à Brigitte pour les informer de cette nouvelle, et quelques minutes plus tard, sa réponse m’arrivait. Pas question que j’aille à l’hôtel. Leur maison était grande, ils pouvaient m’héberger.
Je répondis aussitôt que j’acceptais, et je remerciai Brigitte pour sa gentillesse et son sens de l’hospitalité. À peine avais-je cliqué sur “envoyer” que je commençai à me poser des questions.
Je n’avais jamais rencontré Brigitte ni son mari. Certes, nos discussions m’avaient plu : ils étaient libertins, naturistes, et vivaient le plus souvent nus dans leur grande propriété, mais j’avais été un peu décontenancée lorsqu’elle m’avait parlé d’inceste, et de leur sexualité avec leurs enfants et leurs conjoints. Au fil de nos échanges, dans lesquels Brigitte me racontait en détail leurs rapports, j’avais ressenti de l’excitation, et j’avais commencé à la comprendre.
Mon inquiétude ne dura pas. J’avais déjà vécu des situations scabreuses, et soit je ne l’avais pas regretté, soit j’avais réussi à m’en sortir sans encombre.
Tôt le lundi matin, je me suis préparée pour partir. Il faisait chaud, et la météo prévoyait des températures caniculaires pour toute la semaine. Dans mon sac de voyage, j’avais glissé deux types de tenues : BCBG pour mes rendez-vous avec l’écrivain, sexy pour les moments que je partagerais avec mes hôtes. Quatre minuscules strings, des bijoux fantaisie, mes affaires de toilette, plusieurs sex-toys, et j’avais tout ce qui me serait nécessaire.
Restait à choisir ma tenue pour le voyage. Plus que pour le trajet en voiture, il me fallait faire bonne impression en arrivant chez Brigitte. Nue devant mon armoire ouverte, j’hésitai un peu. Culotte, or not culotte ? Brigitte se vantait de ne jamais en porter, donc je rangeai le string que j’avais commencé à sortir. Pas de soutien-gorge non plus, de toute façon. J’optai pour une minijupe – très mini – en lin, et pour un débardeur dans la même matière, court – il laissait voir mon nombril, tenu par de fines bretelles qui avaient une fâcheuse tendance à glisser.
Ma voiture m’attendait sur le parking. Après avoir rentré sur le GPS l’adresse que m’avait donnée Brigitte, j’ai pris la direction de l’autoroute. Hormis les poids lourds, je ne rencontrais pas de problème. Tout juste ai-je été amusé, en sentant les regards sur moi, en mangeant à la cafétéria d’une aire de repos. Surtout lorsqu’une bretelle de mon débardeur glissait, ou que ma minijupe remontait très (trop ?) haut.
Il était un peu plus de 16 heures lorsque j’arrivai à l’adresse enregistrée sur mon GPS. Si je n’avais pas eu cet appareil, je crois que j’aurais eu beaucoup de mal à trouver cette grande maison, nichée dans la campagne.
Je descendis de voiture, et j’appuyai sur le bouton d’une sonnette, encastré dans un pilier. À travers les barreaux du portail, je vis une femme sortir, et se diriger vers moi. En tenue d’Eve … Une blonde, aux formes voluptueuses. Celles que j’avais admirées sur ses photos.
– Bonjour Véronique, me lança-t-elle joyeusement, en ouvrant le portail. Tu as fait bon voyage ?
– Bonjour Brigitte. Excellent, répondis-je en lui faisant la bise.
– Tu ne m’embrasses pas mieux que ça ?
– Ah oui, c’est vrai j’oubliais, répondis-je en riant, et en l’embrassant sur la bouche. J’oubliais les coutumes, dans ta famille.
– Viens. Je vais te montrer ta chambre, si tu veux te rafraîchir après cette route sous le soleil. Et après, je t’offrirai un verre, sur la terrasse.
Brigitte me précéda dans la maison, et en montant l’escalier, je ne pus m’empêcher d’admirer son joli petit cul. La connaissant, et me connaissant, j’étais certaine de passer des moments torrides avec elle. Et le reste de la famille, si ce qu’elle m’avait raconté se confirmait.
Brigitte me conduisit jusqu’à ma chambre, et m’indiqua où était la salle de bains.
– Je t’attends en bas, dans le jardin, me dit-elle, pendant que j’ôtais mon débardeur et ma jupe. Mmm, pas de soutif ni de culotte, ajouta-t-elle en me voyant nue. On est faites pour s’entendre !
Je pris tout mon temps, sous l’eau fraîche de la douche qui me revigorait. Et quelques minutes plus tard, j’étais de retour dans ma chambre. J’hésitai un peu : qu’allais-je mettre comme tenue ? Quelque chose de sexy ? Non, après tout, pour moi qui adorais m’exhiber, le plus simple appareil s’imposait. Et Brigitte apprécierait certainement.
Par coquetterie, je mis tout de même une chaînette dorée autour de ma taille, et un bracelet assorti à ma cheville. Plus un gros collier fantaisie à mon cou, des bracelets et des bagues. J’ai toujours pensé que des bijoux apportaient une note érotique supplémentaire à la nudité.
C’est donc en tenue d’Eve, juchée sur des sandales à talons, que je redescendis au rez-de-chaussée de la maison. Brigitte m’attendait sur la terrasse, avec une bouteille de riesling bien frais, et deux verres.
– Véronique chérie… Ce que tu es belle, à poil ! J’espère que tu ne comptes pas t’habiller, pendant ton séjour ici. Philippe et les enfants comptent bien t’admirer nue, c’est la première chose qu’ils m’ont dite quand je leur ai annoncé ta venue.
– Si ils se contentent de m’admirer… Répondis-je, avec un clin d’œil.
– Ça, je ne te promets rien.
Brigitte remplit mon verre, et me le tendit. Nous trinquâmes. Le vin était délicieux, juste à la bonne température pour que je l’apprécie.
Nous avons commencé à parler toutes les deux. De nos vies. De sexe, bien sur. Brigitte avait lu les textes érotiques que j’ai publiés, et elle savait que je puisais une bonne partie de mon inspiration dans mes expériences vécues. Nous en avions longuement discuté, depuis que nous échangions. De son côté, elle n’avait pas été avare de confidences et de photos, dans lesquelles elle exposait sans pudeur sa vie sexuelle, et celle de sa famille. L’inceste ne m’avait jamais attirée, mais je suis bien obligée de reconnaître qu’elle avait un peu ébranlée certaines de mes convictions.
– Tu es sûre de ne pas en avoir rajouté ?, lui demandai-je, doutant encore que tout soit vrai.
– Mais tu vas pouvoir t’en rendre compte pendant ces quelques jours, me répondit-elle, avec une lueur coquine dans les yeux, en remplissant de nouveau mon verre. Tu auras l’occasion de rencontrer tous les membres de la famille. Et quand je dis rencontrer, j’espère que ça pourra aller avec toi au-delà d’une simple rencontre.
Mentalement, j’en dressai la liste : il y avait Philippe, le mari de Brigitte, Julie et Damien, leurs enfants, Manon, la femme de Julie, Muriel, la femme de Damien, et Marie-Claude la mère de Muriel. Deux hommes, cinq femmes… J’allais devoir prendre des forces !
Brigitte se rendait compte que j’étais pensive, et elle commençait à s’inquiéter.
– Qu’est ce que tu as, Véronique chérie ? Quelque chose t’inquiète ? N’hésite pas à m’en parler, s’il y a un problème.
– Non, pas de problème. Comment pourrait-il y en avoir, alors que je suis nue, à côté de toi, dans cette belle et grande maison ? Et avec la perspective de moments torrides avec vous tous. Tu me connais suffisamment pour savoir que je suis accro au sexe.
– Tu me rassures, ma chérie, me répondit-elle, et le soulagement s’entendait dans sa voix. D’ailleurs, on pourrait se mettre déjà dans l’ambiance, toutes les deux. Viens, mettons nous sur les bains de soleil, pour bronzer.
Brigitte me prit par la main, posa mon verre et le sien sur une table basse, à côté des deux matelas installés côte à côte, et nous nous allongeâmes. Appuyée sur un coude, penchée vers moi, elle commença à jouer avec les petites pointes dressées de mes seins, tout en continuant à parler.
– Tu as vraiment de jolis petits nichons de salope, me dit-elle. Je crois que mes hommes et les femmes vont se battre pour les peloter.
– Ce sera chacun son tour, dis-je en riant.
– Chacun son tour ? Je croyais que tu adorais te faire baiser par plusieurs partenaires…
– C’est pour ça que tu dis que je suis une salope ?
– Mais nous le sommes toutes les deux, mon amour.
Au fil de la discussion, Brigitte avait approché son visage du mien. Sa voix douce, toute proche de mon oreille, et sa main qui se faisait plus pressante sur ma poitrine me faisaient perdre la tête. Un désir irrépressible montait en moi, et ce fut la délivrance lorsque Brigitte posa sa bouche sur mes lèvres. Sa langue jouait avec la mienne. Ses mains parcouraient tout mon corps, pour revenir de plus en plus souvent sur ma petite chatte lisse et trempée.
Je passai un bras autour de son cou, pour l’attirer contre moi. Ses seins vinrent s’écraser sur les miens. Ma main libre partit à l’exploration de ses formes, sur lesquelles je fantasmais depuis des semaines.
Nous roulions sur nos matelas, l’une chevauchant l’autre, inversant nos positions, et ainsi de suite. Mes doigts trouvèrent sa fente déjà entrouverte, et se glissèrent dans le fourreau inondé de mouille, pour ne plus en sortir. Nous nous doigtions, furieusement, dans un concert de gémissements et de petits cris de plaisir.
Puis Brigitte me fit étendre sur le dos, et vint sur moi, en 69. J’étais immobilisée, sous elle. Enfin, immobilisée… J’étais libre de la caresser, de la lécher, d’explorer ses orifices exposés sans pudeur sous mon nez, d’écarter mes cuisses pour mieux m’offrir à elle, d’onduler des hanches pour l’exciter un peu plus encore.
Le cunni dont elle me gratifiait était un des meilleurs qu’on m’ait prodigué. Ma chatte coulait comme une fontaine, inondant le matelas, sous mes fesses. Et je m’appliquais à lui rendre le plaisir qu’elle me procurait. Je suçais son petit bouton, je le mordillais. Trois de mes doigts allaient et venaient dans le con brûlant de Brigitte, à la recherche de son point G. Lorsqu’ils atteignirent leur but, elle eut un premier orgasme, foudroyant, et elle se mit en tête de me rendre la pareille. Ce qui ne tarda pas… Et je jouis en criant mon bonheur.
Nous devenions folles toutes les deux, ivres des sensations qui nous emportaient très loin. Nous ponctuions nos ébats de mots crus… Oh putain ! Oh la salope ! Tu en veux encore, ma petite pute ? Je vais m’occuper de ton cul de chienne…
Brigitte avait plongé sa tête plus bas entre mes cuisses, et je soulevai mon bassin pour l’aider. Sa langue descendit de mon abricot juteux vers ma rosette, la pointe la lécha avec des petits mouvements circulaires. Je feulais de plaisir, en glissant mon doigt dans son cul, et elle se cambra, comme une pouliche qu’on éperonne.
Les doigts de Brigitte remplacèrent sa langue. Jamais ma rondelle ne s’était ouverte aussi facilement. Je sentis ses premières phalanges investir l’étroit fourreau, s’y enfoncer, loin. D’autres doigts s’unirent, pour élargir mon petit trou plissé. De mon côté, je n’étais pas en reste. Quatre de mes doigts enculaient la jolie blonde, et je fistais sa chatte de mon autre main. Elle me remplissait aussi… Je ne sais plus laquelle vint la première, mais ce fut un festival d’orgasmes, un concert de cris. Le bain de soleil se transformait en mare de mouille.
Nous nous calmions enfin, quand j’entendis une voix féminine dire doucement :
– Bonjour Maman. On vous dérange ?…
En penchant ma tête, j’aperçus un couple, jeune et beau, et je les reconnus immédiatement : Damien, le fils de Brigitte, et Julie, sa sœur.
– Oh, mes amours, dit Brigitte en se relevant. Je ne vous avais pas entendu arriver. Ça fait longtemps que vous êtes là ?
– Pas tant que ça, répondit Julie, tout sourire. Enfin, assez quand même pour voir que tu prends du bon temps avec… Je suppose que c’est Véronique ?
– Oui, ma chérie. Donc, voici Véronique, notre invitée pour cette semaine, comme je vous l’ai dit. Véronique, je te présente Julie et Damien. Tu ne rencontreras pas aujourd’hui Manon et Muriel : elles sont parties toutes les deux à Paris, pour un trip entre filles.
– Enchantée, dis-je d’une voix encore haletante. Vous êtes encore plus beaux tous les deux que sur les photos.
– Merci, reprit Damien, mais nous ne sommes pas déçus non plus, en te découvrant “en vrai”. Et côté sexe, tu assures, d’après ce que je viens de voir.
– Oh, ce n’était qu’un hors d’œuvre, pour les jours qui viennent, rectifia Brigitte.
– On espère bien qu’elle ne t’a pas épuisée, dit Julie. Damien est passé me prendre, pour te faire une surprise. Comme ça fait plusieurs jours qu’il ne t’a pas baisée, il se réjouissait de te trouver affamée !
– Mais je suis toujours affamée, vous le savez… Bon, assez plaisanté, lança Brigitte. Mettez vous à l’aise, et asseyez vous avec nous, mes amours. Vous boirez bien un verre de Riesling avec nous ?
Avec un naturel désarmant, Julie releva sa petite robe d’été, la fit passer par dessus sa tête, et la laissa tomber sur la terrasse. Comme sa mère, elle ne portait aucun sous-vêtements, même pour aller en ville. Nue, c’était une bombe.
Damien était rentré dans la maison pour y chercher deux verres, et en ressortit, nu lui aussi. Le beau brun, musclé, avait été gâté par la nature, côté sexe. Les proportions de sa verge étaient impressionnantes, et je ne pouvais m’empêcher de penser que cet engin allait me pénétrer par tous les trous, ces prochains jours, en présence des membres de la famille. J’en mouillais d’avance.
Brigitte se leva, pour remplir les verres. Je m’assis à côté de Julie, sur une banquette en rotin du salon de jardin.
– On ne s’est même pas fait la bise, me dit-elle, en fixant ma bouche.
Je tournai mon visage vers elle, et ses lèvres rejoignirent les miennes. Elle embrassait divinement bien.
– Je retrouve le goût et le parfum de Maman, me dit-elle simplement, avant de me rouler une nouvelle pelle.
– On va peut-être attendre votre père, avant de passer aux chose sérieuses. Qu’en dis-tu, Véronique ?, me demanda Brigitte.
– Mais tu fais comme tu veux, répondis-je, tu es chez toi. Et je te fais entièrement confiance pour l’organisation des… réjouissances.
– Le mot est juste : ce sont des réjouissances en ton honneur. J’ai prévu des tapas et un buffet. Nous pourrons boire, grignoter, rire, et faire tout ce dont nous avons envie.
Julie vint s’asseoir à côté de moi. Nous nous calâmes confortablement sur la banquette, sa tête nichée au creux de mon épaule. Nos mains exploraient nos corps respectifs lentement, sensuellement, lorsque nous ne portions pas notre verre à nos lèvres. Brigitte s’était lovée contre Damien, et le branlait doucement. Nous arrivions à parler de choses et d’autres, malgré l’impatience que nous éprouvions tous les quatre.
Soudain, mon portable que j’avais posé sur la table basse sonna. Le prénom de Loic, mon compagnon, s’afficha sur l’écran. Il voulait savoir si j’étais bien arrivée, et si je “m’amusais bien”…
– Tout va bien, mon chéri. Pour ne rien te cacher, je te réponds à poil.
– Tu es la seule à être nue ?
– Non, Brigitte et ses enfants sont aussi dans le plus simple appareil.
– Je vois…. Je ne te dérange pas plus longtemps. Tu comptes rentrer quand ?
– Lorsque j’aurais fini mes entretiens avec Christian W., nous n’avons rien arrêté avec Brigitte. Allez, je te laisse.
– Bonne soirée, mon amour.
Loic avait déjà raccroché, lorsque Brigitte me proposa :
– Si c’est possible pour lui, Loic pourrait venir te rejoindre en fin de semaine. D’après ce que tu m’as raconté, c’est un amateur de partouzes, comme nous. Vous repartiriez quand vous voulez, samedi ou dimanche.
– C’est gentil, pourquoi pas. Mais il faudrait en parler aussi à Philippe.
C’est juste à cet instant que Philippe arriva. Comme pour les autres membres de la famille que je connaissais déjà, je n’étais pas déçue. Philippe était un beau mec, dans la force de l’âge. Grand, brun, les cheveux courts, avec des lunettes qui lui donnaient un air sérieux. Il revenait du travail, et portait un pantalon de toile, et un polo de marque qui mettait en valeur ses pectoraux.
– De quoi devrait-on me parler ?, demanda-t-il. Mais je ne me suis pas présenté : Philippe. Et je suppose que tu es la belle Véronique, dont Brigitte me parle depuis des semaines.
– Gagné, dis-je, en le laissant déposer une bise de bienvenue sur ma bouche. Ravie de te rencontrer, Philippe, et de voir que Brigitte n’avait pas exagéré. Elle vient de me proposer que mon compagnon nous rejoigne, à la fin de la semaine, avant mon départ.
– Excellente idée ! S’il n’est pas jaloux, bien sûr…
– Ce n’est pas son genre ! Et si c’était le cas, nous ne serions pas ensemble.
– Alors, c’est d’accord, Invite le la prochaine fois que tu l’auras au téléphone. Bon, voila une question tranchée. Je vais aller me rafraîchir, car avec cette chaleur, j’en ai bien besoin. Rentrez donc vous installer dans le séjour, pour que nous puissions fêter tous ensemble notre invitée, je vous rejoins.
D’un pas souple, Philippe rentra dans la maison, et nous l’imitâmes. Le séjour était immense, à l’instar du reste de la propriété, avec un vaste coin salon. Deux grands canapés et plusieurs fauteuils encadraient de petites tables basses, posées sur d’épais tapis de laine. Le lieu idéal pour de torrides orgies, pensai-je.
Brigitte et Julie apportèrent des plats, remplis de tapas, de toasts et de petits fours. Damien s’occupa de sortir des flûtes à champagne, et installa deux bouteilles de crémant d’Alsace dans un seau à glace. Les voir vaquer naturellement à leurs occupations, nus tous les trois, me fascinait.
Ils venaient de répartir les victuailles sur les tables lorsque Philippe nous rejoignit. Nu lui aussi, évidemment. Le plus discrètement que je le pouvais – mais je crains de ne pas avoir été si discrète que ça – je lorgnai son sexe. Damien avait de qui tenir… Et même si ça méritait d’être confirmé, en érection, j’avais même l’impression que l’engin de Philippe était plus épais que celui de son fils. Une douce chaleur, que je connaissais bien, irradia dans le bas de mon ventre.
– Asseyons-nous, nous serons mieux, dit Philippe en s’installant sur un des canapés.
En bonne maîtresse de maison, Brigitte plaça ses convives.
– Chloé et Julie, installez vous sur le canapé à côté de Philippe. Toi, mon chéri, ajouta-t-elle à l’intention de Damien, tu te mettras près de ta mère. Elle a besoin que tu t’occupes bien d’elle.
Avec Julie, nous nous assîmes à droite et à gauche de Philippe, et j’eus un petit frisson en sentant son corps nu contre le mien. Il passa son bras autour de l’épaule de sa fille, qui effleura du bout des doigts la verge paternelle déjà à demi tendue, et ils échangèrent un long baiser, qui n’avait rien de paternel…
Brigitte nous apporta trois flûtes de crémant, et nous commençâmes à picorer dans les plats de tapas, qui étaient excellents. La conversation s’engagea, assez banale au début. Philippe s’intéressait à mon travail, Julie à mes goûts personnels. Ce n’est que petit à petit que nous en arrivâmes à des sujets plus… intimes. Mon penchant pour l’exhibitionnisme m’attira une pluie de questions.
Pendant que je parlais, Philippe me prit par le cou. Je m’interrompis un instant, pour lui tendre mes lèvres, et échanger un premier baiser passionné. Julie branlait son père, et elle me lança :
– Tu peux toucher aussi sa queue, Papa va aimer ça. Et ça ne me dérange pas de le partager avec toi.
Je m’empressai de lui obéir. Le sexe de Philippe s’était déployé, et ma première intuition était juste : il était encore plus épais que celui de Damien. Celui-ci s’était levé, et la vue de son père malaxant mes seins semblait l’exciter.
Quant à Brigitte, elle n’en pouvait plus d’attendre de se faire baiser.
– Mon chéri, pense à ta Maman, qui est privée de ta bite depuis plusieurs jours. Ma chatte est en manque. Prends moi devant tout le monde.
Brigitte s’agenouilla devant Damien. Elle prit entre ses doigts la queue de son fils, la porta à sa bouche, en la branlant doucement. La verge se déploya, donnant toute sa mesure. Longue, noueuse. Brigitte se mit à la sucer, avec gourmandise, la couvrant de petits coups de langue, l’embouchant de plus en plus profondément, en malaxant les couilles gorgées de sperme. Elle se cambra, passa une main entre ses cuisses, et commença à se masturber. Elle ouvrait grand sa chatte, du bout des doigts, pour nous offrir le spectacle de sa fente, luisante de cyprine.
Brigitte se masturbait sans retenue sous nos yeux. Damien faisait aller et venir son chibre dans la bouche maternelle, s’enfonçant régulièrement jusqu’au fond de sa gorge. Jusqu’à ce qu’elle étouffe presque.
Julie était aussi excitée que moi par ce spectacle, et sans nous concerter, nous avons commencé à lécher et à sucer Philippe.
– Elle est bonne, la bite de Papa, n’est-ce pas ? Me demanda Julie, entre deux coups de langue.
– Mmmmm… oui.
– Et tu vas voir, quand elle va remplir ton petit minou. Tu vas en redemander.
Mais pour l’instant, c’était Brigitte qui s’offrait à son fils. Agenouillée sur le tapis, elle avait décidé de se faire prendre en levrette.
– Viens Damien, viens mon amour. Baise-moi, suppliait-elle.
– Vas-y mon garçon, dit Philippe. Ne laisse pas ta mère dans cet état.
Damien vient derrière elle. Il ne s’agenouilla pas, mais plia seulement les genoux, en guidant de sa main son sexe bandé comme un arc, pour amener son gland contre la vulve de Brigitte, qui se cambra. Il fit durer encore l’attente, faisant glisser son dard le long de la fente de sa mère, la poussant à se comporter comme une bête en chaleur.
– Oh, Damien !… Je n’en peux plus !… C’est mal de me faire languir, tu sais dans quel état je suis.
– Tu veux vraiment que je te baise maintenant, devant Véronique ?, demanda le fils pervers.
– Oui, mon chéri. Baise-moi aussi fort que tu voudras, défonce-moi.
– Et après ?
– Traite moi comme ton jouet, ton esclave, mais fais-moi jouir.
– Et après, tu as envie que je t’encule ?
– Salaud ! Tu sais que j’adore ça, et que je ne te dis jamais non.
Satisfait d’être arrivé à ses fins, Damien plongea brutalement sa queue dans le joli coquillage rose de Brigitte, qui poussa un cri de plaisir, animal. J’avais savouré cette scène en connaisseuse. La mère et le fils étaient vraiment des bêtes de sexe, et je mouillais comme une fontaine. Ce qui avait permis à Philippe d’introduire deux doigts dans ma chatte, sans difficulté.
Mais le spectacle offert par le couple ne faisait que commencer. Pendant plus d’une demi-heure, Damien pilonna l’abricot de Brigitte, dans toutes les positions.Brigitte se démenait, pour être pénétrée toujours plus profondément, toujours plus vite. La sueur ruisselait sur leurs corps.
Brigitte avait joui une première fois, mais cet orgasme ne l’avait pas rassasiée. Bien au contraire. Elle était venue chevaucher son fils, et elle s’empalait sur sa bite dressée, comme une possédée, en feulant.
Julie, Philippe et moi, nous profitions de cette scène digne d’un porno, tout en nous caressant. Julie et moi sucions Philippe, alternativement, et il nous doigtait en jouant avec nos seins et nos petits boutons. Nous étions dans un état second, tant l’érotisme de cette soirée s’apparentait à une drogue. Dure. Comme les membres des deux hommes.
Mais soudain, Brigitte eut un deuxième orgasme, dévastateur. Elle semblait épuisée, à bout de forces. Sauf que Damien ne l’entendait pas ainsi.
– Maman chérie. Je te rappelle ce que tu as promis.
– Oh mon amour. Tu m’as épuisée.
– Pas question d’en rester là. Je veux ton cul !
– Damien, je t’en prie…
– Ton cul, défoncé à grands coups de pine ! Tu adores ça.
– Tu n’as pas pitié…
– Non, viens sur moi. Véronique te regarde, tu ne vas pas la décevoir, pour son premier soir chez nous ?
– Tu sais bien que ta mère ne peut rien te refuser, soupira Brigitte. Et si c’est aussi pour Véronique…
Damien s’était allongé sur le dos, sur le tapis de laine du salon, face à nous. Son sexe dressé était toujours aussi raide et gorgé de sang, ce garçon ne débandait donc jamais ? Brigitte vint s’installer au dessus de lui, en me fixant d’un regard fiévreux. Ses pieds de part et d’autre du bassin de son fils, elle s’accroupit, tandis qu’il écartait les jolies fesses maternelles et dirigeait son dard vers sa rosette.
Brigitte renversa son buste en arrière, et se laissa enfiler sur l’énorme braquemart, en gémissant. Philippe se fit plus pressant avec moi, en regardant sa femme s’enculer sur son fils.
– Tu aimes ce spectacle, Véronique ?, me demanda-t-il, et ses lèvres au creux de mon oreille firent naître un frisson qui parcourut mon échine.
– Oui, il faudrait être frigide pour ne pas être excitée.
– Et toi, tu aimes te faire sodomiser ?
– Oui…
– Je crois que tu seras satisfaite ce soir.
– Oh oui, oui.
– Alors, mets toi à quatre pattes sur le tapis. Et toi Julie, allonge-toi face à Chloé, en ouvrant bien tes cuisses, pour qu’elle dévore ta jolie chatte.
Je m’agenouillai. Julie suivit les ordres de son père, et me présenta sa vulve, qu’elle ouvrit du bout des doigts. Les petites lèvres roses, et sa fente perlée de mouille ressortaient sur son bronzage intégral.
Je sentais les mains de Philippe sur mes hanches. J’avais du mal à quitter des yeux Brigitte, qui chevauchait son fils comme une furie. Jamais je n’avais assisté à une telle scène de sodomie. Et c’est au moment où je posai mes lèvres sur le clito dardé de Julie, que son père me pénétra.
Son gland trouva sans mal sa place, à l’entrée de mon fourreau en feu. La cyprine qui en ruisselait lubrifia cet épais pieu, et je sentis mes chairs s’ouvrir pour l’accueillir. Il progressait lentement, par petites poussées. Il me remplissait, me comblait de bonheur, et je ne pouvais retenir les petits cris qui trahissaient l’intensité de mon plaisir.
Lorsque son bassin buta contre mes fesses, Philippe marqua un temps d’arrêt. Il caressait mon petit bouton gorgé de sang, pour maintenir mon excitation. Mais en avais-je besoin… Brigitte continuait à chevaucher Damien, Julie couinait sous les assauts de ma bouche et de mes doigts, en martyrisant ses seins gonflés et durs.
La suite… La suite me fit perdre la notion du temps. Philippe me baisa longuement, en faisant preuve d’une endurance hors du commun. Julie jouit deux fois. Je vis, à un moment, Brigitte se mettre en levrette, et Damien reprendre sa sodomie dans cette position. Ce n’était que plaintes, cris, et gémissements, dans le grand salon.
La situation bascula, lorsque Damien finit par céder et par éjaculer dans le petit trou de Brigitte, en rugissant. Je vis un long filet de sperme couler des fesses de la jolie blonde, jusque entre ses cuisses, lorsqu’il se retira, et elle se laissa tomber dur le sol, incapable de reprendre son souffle.
Julie se releva alors, et elle se dirigea vers Damien, dont le sexe perdait peu à peu de sa rigidité. Elle se mit à genoux, et leva les yeux vers lui, en prenant entre ses doigts fins la longue hampe, brillante du foutre qui la recouvrait.
– Mon frère adoré… Tu as baisé Maman comme une bête. Mais tu ne vas pas oublier ta petite sœur ? Ma chatte et mon cul sont en manque, tu sais.
Elle porta le gland à sa bouche, le couvrit de petit baisers du bout des lèvres, puis se mit à le sucer.
Philippe, lui, ne me laissait pas de répit. Il s ‘allongea sur le dos, et je m’empalai sur lui. Mon besoin de sexe était toujours aussi fort et irrépressible, et lorsque sa bite fut bien calée au fond de mon minou, je me déchaînai.
Tout en montant et en me laissant retomber brutalement sur le chibre de Philippe, je ne perdais pas de vue son fils. Ce garçon était incroyable, je n’en revenais pas. Après avoir pilonné sa mère pendant près d’une heure, son sexe reprenait vigueur presque instantanément dans la bouche de sa sœur, qui savourait avec fierté le résultat de sa fellation.
Damien s’allongea sur le tapis à son tour, à un mètre de son père, et Julie vint le chevaucher. En quelques instants, nous étions synchronisées toutes les deux. Nous étions peut-être en train d’inventer une nouvelle discipline olympique : la baise parallèle…
Brigitte, quant à elle, en était réduite à nous admirer, en caressant ses orifices encore brûlants.
Philippe, lui, entendait garder l’initiative avec moi. Il me fit me relever, et m’allonger sur la grande table en bois du séjour, à plat ventre, jambes ouvertes, mes pieds écartés posés au sol. Il vint derrière moi, mais ne me pénétra pas, comme je m’y attendais. Il se contenta de caresser ma vulve dégoulinante de sève, puis de remonter ses doigts entre mes fesses, et de masser mon petit œillet plissé.
– Tu m’as dit tout à l’heure que tu aimais la sodomie, me dit-il de sa voix grave. Et, comme je restais silencieuse, il reprit. Je voudrais que tu me demandes de t’enculer, petite salope.
– Oui, oui… dis-je tout bas.
– Plus fort, voyons. Brigitte a envie d’entendre !
– Oui, Philippe, encule-moi… Je veux ta bite dans mon petit trou.
Tout en parlant, son doigt s’était introduit dans ma rosette, l’avait assouplie, dilatée. J’étais ouverte, prête à accueillir sa verge, impatiente. Je n’eus pas à attendre longtemps. Je sentis les mains de Philippe écarter mes fesses, son gland prendre sa place à la porte de mon anus, puis forcer mon anneau sombre et serré.
Philippe était en moi, dans mon cul. Mon sphincter était distendu, j’avais l’impression qu’il allait me déchirer. Putain, ce que cette queue était grosse ! Mais il s’enfonçait de plus en plus loin. Je me détendais. Petit à petit, cette sensation d’être remplie, comblée, prenait le dessus sur toutes les autres, et je me mis à faire onduler mon bassin.
En amant expérimenté, Philippe comprit le signal que je lui envoyais, et il se mit à faire coulisser son pieu dans ma rondelle, que je contractais maintenant, comme pour le masser. Le rythme de ses va-et-vient accéléra, et je commençai à gémir. De plus en plus fort.
Julie et Damien n’avaient rien perdu de ce que nous faisions.
– Encule-moi aussi, mon amour. Fais-moi ce que tu as fait à Maman, demanda Julie.
Et Damien la souleva, comme un fêtu de paille, pour l’allonger sur une table basse. Elle releva elle-même très haut ses jambes écartées, pour lui offrir son cul, dans lequel il plongea son braquemart plein de mouille.
– Oh, c’est bon, cria Julie. Vas-y, défonce moi.
– Oui, intervint Brigitte, montre à ta petite sœur quel amant tu es !
Un nouveau concert de cris monta entre les murs épais de la pièce. Julie eut un orgasme, très vite. Puis un second, peu après. J’ai joui aussi.
– Viens prendre ma place, dit Philippe à son fils.
C’est ainsi que Damien vint m’enculer, la première fois où je me faisais sodomiser par un type et par son fils, l’un derrière l’autre. Une expérience inoubliable.
Philippe, lui, réussit à investir le petit trou de sa fille, qui exprima bruyamment son plaisir. Brigitte se doigtait et se fistait, sans doute frustrée de ne pas se faire prendre par ses hommes. Elle eut un dernier orgasme, et Julie et moi, nous la suivîmes de près. Damien arrosa de sperme le ventre de sa sœur. Quant à Philippe, il se retira au dernier moment, et éjacula si fort, que son foutre déposa une longue traînée blanche sur mes fesses et le long de mon dos.
Il y eut un moment de silence, seulement meublé par le bruit de nos respirations saccadées. Mon cœur battait à tout rompre, et il lui fallut plusieurs minutes pour retrouver son rythme normal.
Puis Philippe nous servit une dernière flûte de crémant, et nous trinquâmes à ma première soirée vosgienne.
– Pas déçue ? me demanda Brigitte.
– Au contraire, répondis-je, vous êtes extraordinaires, tous.
– Il ne nous reste plus qu’à te donner autant de plaisir, si ce n’est plus, chaque jour que tu passeras ici.
Mais j’étais vraiment épuisée, et je dus avouer à mes hôtes que je n’avais plus qu’une envie, après la route et ces moments intenses de sexe : aller me coucher, et dormir, dormir…
Je montai dans ma chambre, et après une douche rapide, je m’écoulai dans mon lit. Ma dernière pensée fut de me demander ce qui se passerait, le lendemain…
Brigitte
Excellent, j’en redemande !
la suite arrive ce soir