Le lendemain Camille a pu finir plus tôt pour passer à la pharmacie et montant dans sa voiture elle aperçoit l’enveloppe de son père.
- Merde ! J’ai failli oublier.
Elle connait très bien la route pour aller chez l’ex patron de son père, Bernard habite dans le même quartier que lui, proche de la maison ou elle a passé toute son enfance. Son père a fait une grande partie de sa carrière dans l’entreprise d’ouverture Drouet.
Stéphanie se gare devant la belle maison et sonne à l’interphone.
- Oui !!!
- Bonjour Mr Drouet, c’est Camille la fille de Jacques, je viens vous déposer une enveloppe de sa part.
- Ahhh !! Je t’ouvre la grille !
Camille remonte l’allée en direction de la maison, une grande porte en bois s’ouvre.
- Bonjour Mr Drouet.
- Camille !! Cela fait tellement longtemps !
Il regarde la belle jeune femme aux cheveux longs bruns qui se présente devant lui, Il imagine le beau corps caché sous son tailleur clair.
- Je ne veux pas vous déranger, je dois juste vous donner cette enveloppe.
- Viens, viens !! Tu ne me dérange pas !
- 5 minutes alors !
Elle suit Bernard dans sa grande maison, elle admire les beaux meubles en chêne. Elle baisse les yeux et remarque que l’homme est pieds nus dans ses charentaises, il porte une robe de chambre en soie marron, de la même couleur que son pantalon. Dessous sa robe de chambre il ne semble avoir qu’un débardeur blanc d’où sort une poignée de poils blancs.
- Es-tu marié Camille ?
- Oui, et j’ai un petit garçon.
L’homme est curieux et la scrute à de nombreuses reprises ; elle l’observe aussi, et comme l’a dit son père, il a pris un coup de vieux. Il semble maigre et a le visage creusé et le crâne dégarni parsemé de tâches marron plus ou moins foncées, ses cheveux gris sont longs et fin. Elle se rappelle de ce nez retroussé si caractéristique.
Petite elle n’aimait pas sa présence, mais elle ne se rappelle plus pourquoi. En entrant dans le salon elle voit le lit médicalisé avec une femme intubée avec un tuyau sous le nez.
- C’est ma femme Marie-Jeanne, tu la reconnais ? Elle est malade depuis plusieurs mois, la vieillesse ce n’est pas marrant. Et ta pauvre maman !! J’ai été tellement triste quand j’ai appris sa disparition ! Ton papa ça va ?
- Et bien pas trop, je suis là car il est alité, hier il s’est bloqué le dos. D’ailleurs je dois appeler l’aide-soignante.
- La vieillesse, toujours la vieillesse.
L’homme s’assoit sur une chaise les jambes écartées, sans gêne il dévisage Camille de haut en bas.
- Viens donc t’assoir sur mes genoux.
- Pardon ??? Non ! Je ne suis plus une petite fille et…
- J’aimerai tellement que tu viennes sur mes genoux, comme dans le temps.
- Non, je suis désolée Mr Drouet mais… Je dois partir…
- Ouvre-moi l’enveloppe de ton père !!!
Camille prend son sac et la direction de la porte mais sa curiosité est trop forte ; elle marque une pause.
- Si tu ouvres cette enveloppe ta vie va prendre un nouveau chemin sans retour… Elle contient le passé, le présent et le futur d’un homme qui a dû lutter contre ses pulsions, mais qui a échoué. Pendant des décennies, il a été aidé par sa femme qui maintenant réunie des larmes bientôt des souvenirs. Tu vas découvrit l’histoire de ta famille dans le contenu de cette enveloppe mais c’est toi qui choisis…
Elle reste quelques secondes à réfléchir, elle se retourne et approche de la table. Elle se saisit de l’enveloppe en regardant le vieil homme.
- Ouvre ! Sur un ton autoritaire
Un sourire s’affiche sur le visage du vieux Drouet quand elle déchire l’enveloppe, elle sort ce qu’il semble être des photos, des larmes glissent sur ses joues quand elle se voit dans la salle de bain en sous-vêtements, les seins nus puis totalement nue.
- Oh non ! Pourquoi il a fait ça ?
- Donne-les-moi.
Elle s’approche de Bernard qui lui agrippe la main, elle ne réagit pas et se laisse tirer vers le vieux.
- Pourquoi ?!!
- Ton père est malade.
Bernard l’attrape par les hanches et la fait s’assoir sur sa cuisse, elle se laisse faire choquée par ce qu’elle a découvert dans l’enveloppe.
Au moment où ses fesses entre en contact avec la cuisse de Bernard elle se revoit dans la cuisine de sa maison quand elle était petite, c’était un jour d’été, il faisait chaud.
Elle est sur les genoux de Bernard, ses pieds ne touchent pas terre, sa maman est debout à côté de la chaise de Bernard à plier du linge, sa main est sous la jupe de Jeanne. Son papa de l’autre côté de la table voit très bien le pelotage et sourit avec un verre à la main.
Quand elle reprend ses esprit, Bernard est en train d’ouvrir son chemisier, il regarde les seins blottit dans le soutien-gorge bleu en coton.
- Mais qu’est-ce que vous faites ?
Bernard bloque Camille sur ses genoux qui se débat.
- Si tu ne te laisse pas faire, ton père part en prison demain !! J’ai couvert ses abus sexuels pendant des années !! Si tu veux que cela reste entre nous tu arrêtes de bouger !
- Vous mentez !!! Lâchez-moi !!!
- Alors pourquoi a-t-il pris ces photos de toi !!!!
Camille se relâche et Bernard desserre son emprise.
- C’est ta maman qui le canalisait, dès qu’il passe du temps avec une femme attirante, son addiction au sexe est difficilement contrôlable.
- Vous avez abusé de ma mère !!
- En échange de mon aide et de mon silence, elle payé comme elle put. C’est grâce à ta mère s’il n’a pas été en prison. J’ai toujours des dossiers sur ton père, si tu veux qu’il reste tranquille il va falloir remplacer ta défunte mère.
Bernard continue à déboutonner le chemisier de Camille et entre sa main à l’intérieur, il la pause sur la peau douce de son ventre.
- Non je ne veux pas ! C’est un cauchemar !!
- Chuuuut… ! Ça va aller ! Pendant ses crises, ta mère devait masturber ton père tous les jours pour calmer ses pulsions.
Bernard remonte et presse le sein de Camille à travers le soutien-gorge, il saisit le bas du soutien-gorge et libère ses seins. Il les caresse tour à tour la main tremblante d’excitation, il s’approche et embrasse le sein pressé dans sa main, il tourne autour du téton avec sa langue.
Tout en continuant à lui caresser les seins, il la regarde avec appétit. Elle tourne la tête la main sur la bouche, les yeux rouges de larme.
- Non !! Non !! Non !! Non, pas ça !!
Bernard force sa main entre ses cuisses, il l’embrasse et lèche son cou.
- Martine Sonic ! Il y a 11 ans, agressée sexuellement par un homme au salon de l’habitat où ton père m’accompagnait sur notre showroom. Par chance elle n’a pas vu son agresseur qui lui a déchiré et volé sa culotte. Culotte qui est dans cette maison. Ouvre tes cuisses !!!
Camille suffoque et tremble quand la main froide et squelettique s’introduit entre ses cuisses ; elle passe sur son ventre et un petit doigt sous l’élastique de sa culotte. Quel plaisir pour Bernard de la voir terrorisée, le premier contact avec sa proie est inoubliable et jouissif. Il passe son autre main dans le dos de Camille et caresse ses côtes, il cherche les battements de son cœur, il les distingue parfaitement quand le bout de ses doigts s’introduit doucement dans la culotte de son objet sexuel.
- Tu es lisse et douce ! Mais je préfère le style de ma génération. La semaine prochaine tu vas revenir me voir et je veux que tu laisses repousser ton pubis. Tu es d’accord ?
Camille n’arrive pas à répondre, elle est sous le choc quand les doigts du vieillard lui écartent les lèvres et joue avec sa vulve sèche. Sa queue reste molle malgré son excitation cérébrale, quelle déception de ne pouvoir pénétrer ce jeune vagin.
- Si j’avais su je n’aurais pas utilisé ma dernière pilule avec Marie-Jeanne ce matin.
Bernard retire sa main de la culotte de Camille, il prend un mouchoir dans un paquet à proximité et lui tend.
- Ta famille t’attend ? Je ne veux pas te retarder.
Camille se lève fébrile, elle replace ses seins dans le soutien-gorge et reboutonne son chemisier.
- Et n’oublie pas de souhaiter un bon rétablissement à ton père et on se revoit la semaine prochaine non épilée, la tranquillité de ta famille dépend de toi maintenant. Peut-être que tu te dis que tu peux dénoncer ton père et moi-même par la même occasion, pourquoi pas ; mais ta mère a aussi eu connaissance de chacune de ses agressions. C’est toi qui décides. Autre chose, évite l’aide-soignante… Pas besoin de te l’expliquer !
Camille sort de la maison et tombe à genoux sur le sol bitumé de l’allée, elle vomit sur ses mains et tombe sur le côté. Il lui faut plusieurs secondes avant de reprendre connaissance. Elle réalise qu’elle doit récupérer Arthur et cela lui permet de se relever.
Prenant une lingette dans sa voiture les larmes ne cessent de couler, elle est traumatisée par les révélations sur son père et l’agression sexuelle qu’elle vient de subir.
- Oh mon dieu !! Papa qu’as-tu fais ?!!!!
Elle n’a pas le choix, elle doit se ressaisir, elle va être en retard pour récupérer Arthur. Arrivé sur le parking de l’école elle se regarde dans le rétro, ses yeux sont rouges et son visage livide.
L’énergie d’Arthur la ressource un petit peu sur le trajet du retour. Le temps que son fils prenne son gouter elle se réfugie dans la salle de bain. Les sanglots reprennent devant le miroir, elle passe un gant de toilette humidifié entre ses cuisses, sur son ventre, sur ses seins.
Elle doit aller voir son père, elle sollicite Arthur pour l’accompagner dans le sous-sol aménagé.
- Papy !!!!
- Ahh ! Mon grand, ben papy il est tout cassé.
- Tiens voici tes médicaments, je pose l’urinal à côté de toi.
Camille regarde son père avec de la colère, de la pitié. Ses émotions sont confuses, elle veut lui crier dessus et l’aider en même temps.
Dans la soirée Xavier l’appelle comme tous les jours, elle fait bonne figure. Il perçoit de l’anxiété dans sa voix qu’elle met sur le compte de la fatigue pour le rassurer. Malgré tout elle est heureuse de l’avoir au téléphone.
- Je suis pressée que tu rentres mon chéri.
- Moi aussi, tu me manques énormément ! et j’ai envie de te faire un bébé tout de suite !
- Et bien petit coquin, tu sais que j’ai fini ma plaquette.
- Tu veux dire que tu n’as plus de moyen de contraception ?
- Tout à fait mon chéri.
Le lendemain matin Camille se lève tôt pour s’occuper de son père et d’Arthur avant d’aller au boulot. En prenant son petit déjeuner elle entend la voix de son père de la cuisine. Elle se précipite dans l’appartement.
- Qu’est ce qui se passe papa ??
- Ce bon dieu de truc à pisse s’est renversé sur mes jambes.
- Non, non, non ! Il ne faut pas que tu bouges, je m’en occupe.
Camille pose l’urinal et constate les dégâts, il y a de l’urine sur le bas de pyjama et les draps qu’elle retire et les pose au sol.
- Il n’y a pas une aide à domicile qui doit venir ?
- Non, pas d’importance je vais faire ta toilette.
- Mais non enfin, je te cause beaucoup de soucis.
Camille attrape les draps souillés et quitte la pièce. Elle revient avec une petite bassine d’eau tiède et un gant de toilette puis retire le pyjama de son père, son caleçon aussi est trempé par son urine.
- Non ma chérie, ce n’est pas à toi de faire cela.
- C’n’est pas grave papa, reste tranquille comme te l’a indiqué le médecin.
Jacques repose sa tête sur son oreiller, en baissant ses yeux il voit sa fille saisir son caleçon. Elle retire le sous-vêtement imprégné d’urine. Sans perdre de temps elle nettoie son père, elle passe le gant sur ses jambes. Jacques doit user de toute sa concentration pour que sa queue reste molle quand Camille passe sur son sexe et ses testicules.
- Voilà, tâche de faire attention la prochaine fois.
- Merci Camille !
Elle aide son père à s’habiller et remonte pour préparer Arthur pour l’école. Jacques regarde sa fille monter l’escalier, sa queue durcit. Il doit attendre que la maison soit vide pour se masturber en pensant au passage de la main de sa fille sur son sexe.
Dans la journée, seul à la maison, Jacques se tient le pénis en regardant à plusieurs reprises sa fille nue sur la vidéo dans la salle de bain puis s’endort devant la télé, quand il se réveille il a de nouveau une érection, il a envie d’être de nouveau caressé par sa fille.
Il est content quand Camille et Arthur rentre de leur journée respective, il va enfin pouvoir penser à autre chose que le sexe.
L’accalmie est de courte durée, quand Camille apporte le plateau repas de son père, elle l’aide à s’asseoir en positionnant un coussin dans son dos et il sent le sein de sa fille sur son bras, il ne remarque même pas le visage terne et triste de sa fille. Il passe sa main sous les draps en matant le cul de Camille qui monte l’escalier.
- Petite cochonne ! Demain tu vas me toucher la queue, je suis sûr que tu as encore envie de me toucher la pine.
Comme tous les soirs c’est un grand réconfort pour Camille d’avoir Xavier au téléphone, il reste encore une semaine avant qu’il ne revienne. Il est hors de question qu’elle retourne chez Drouet et elle pèse le pour et le contre pour dénoncer son père. Si elle le dénonce, tout le monde va être au courant, la honte va tomber sur son couple, les autres parents vont la regarder à l’école.
Camille regarde son fils pendant le repas.
- Arthur, papy va bientôt quitter la maison.
- Non !! Papy reste avec moi.
- Dès que Papy va mieux il retourne dans sa maison. On ira le voir chez lui comme avant.
- D’accord, on ira le voir tous les jours alors !!
- Non pas tous les jours, mais souvent.
- Moi je veux le voir tous les jours !
- Allez mange, on verra cela plus tard.
En voyant la réaction de son fils, elle ne se voit pas dénoncer son père. De toute façon le vieux Drouet est sénile, il ne va pas se rappeler qu’elle doit venir la semaine prochaine et son père va bientôt quitter la maison. Elle va pouvoir reprendre une vie normale avec son mari et leur fils.
Blois
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