Olivia avait toujours entendu qu’elle avait la vie facile. Bénie par une génétique avantageuse, elle arborait une silhouette incroyable qu’elle entretenait à peine. À ses yeux, fréquenter son studio de yoga local quelques fois par semaine justifiait de manger tout ce qu’elle voulait. Et cette philosophie fonctionnait pour elle. Elle avait une allure athlétique, de longues jambes toniques, et un fessier ferme, un peu généreux pour sa silhouette. Oui, Olivia était parfaitement satisfaite de son apparence. Pourtant, parfois, elle se surprenait à observer avec envie les coureurs de son quartier. Elle admirait leur engagement, leur capacité à repousser les limites de leur corps, peu importe la météo. Un jour, se promettait-elle, elle se mettrait à la course.
Bien sûr, ce jour ne serait peut-être jamais arrivé si Olivia n’avait pas commencé à sortir avec Alexandre. Le couple s’était tout de suite entendu lors de l’anniversaire d’un ami commun et était complètement épris l’un de l’autre. Esprit libre et créative, Olivia adorait l’intensité d’Alexandre. Il occupait un emploi exigeant en finance, courait plus de 11 kilomètres par jour, menait une vie sociale active, et parvenait malgré tout à faire d’elle une priorité. Sans oublier que son athlétisme lui conférait une endurance surpassant celle de tous les hommes qu’elle avait fréquentés auparavant.
Un samedi matin de bonne heure, Olivia se retourna dans le lit pour constater que la place d’Alexandre était vide. En ouvrant les yeux, elle le vit dans son dressing, en train d’enfiler sa tenue de course. Après avoir admiré son corps élancé, elle l’encouragea à revenir au lit. Riant, il promit qu’il serait plus que partant pour une séance d’un autre genre à son retour. En faisant la moue pour plaisanter, Olivia murmura quelque chose qui allait changer sa vie et le cours de leur relation naissante.
« J’aimerais savoir courir », soupira-t-elle pour elle-même.
« Qui t’en empêche ? » rétorqua Alexandre.
« Je veux dire… j’aimerais être coureur. »
« Encore une fois, qui t’en empêche ? »
Olivia réfléchit un instant avant de répondre honnêtement. « Personne, je suppose. Mais je ne pourrais jamais suivre ton rythme. »
« Pas aujourd’hui, et certainement pas avec cette attitude », dit Alexandre, sans méchanceté. « Mais si tu veux courir, tu devrais le faire. Pas pour me suivre, ni pour suivre qui que ce soit, mais pour te prouver à toi-même que tu en es capable. » Sur cette déclaration pragmatique, il lui donna un baiser rapide mais ferme, lui promit d’être de retour avant le brunch, et partit.
Olivia tenta de se rendormir, mais elle ne cessait de repenser à sa conversation avec Alexandre. Pourquoi avait-elle écarté la course sans même essayer ? Là, dans son lit, elle décida de se lancer. Elle n’avait pas à s’engager pleinement, mais quel mal y avait-il à tenter l’expérience une semaine ? Si elle détestait, elle pourrait arrêter. Pendant le brunch, elle annonça ses intentions à Alexandre, qui se montra rien d’autre qu’encourageant. Ils allèrent même dans son magasin préféré après manger pour lui acheter des chaussures de course adaptées. Dès le lundi, elle enfila ses nouvelles chaussures pour sa toute première course.
Quelques semaines passèrent, et personne ne fut plus surpris qu’Olivia de commencer à apprécier la course. Elle ne dirait pas que c’était facile. En fait, elle avait commis une tonne d’erreurs de débutante : ne pas porter le bon soutien-gorge pour sa poitrine généreuse, courir trop loin avec ses nouvelles chaussures sans les roder, ne pas s’hydrater ni s’alimenter correctement, et oublier de s’étirer, pour n’en nommer que quelques-unes. La course était tout sauf une habitude facile à adopter. Mais malgré ses faux pas, elle trouvait enfin son rythme. Tout au long de ce parcours, Alexandre fut une ressource inestimable. Elle était encore trop intimidée pour courir avec lui, mais il répondait volontiers à toutes ses questions sur ce loisir. Ancien capitaine de l’équipe de cross-country de son université, son petit ami possédait une mine de connaissances sur tout ce qui touchait à la course.
Après une course de 5 km particulièrement réussie où elle n’eut pas besoin de marcher une seule fois, Olivia décida qu’elle voulait un défi. Une petite recherche lui apprit que sa ville organisait un semi-marathon récréatif ouvert à tous les niveaux. Il avait lieu dans quatre mois, ce qui lui laissait assez de temps pour se préparer. Elle paya les frais d’inscription et se mit à l’entraînement.
Les premières semaines d’entraînement passèrent à toute vitesse. Olivia était déjà habituée à courir 5 km, et elle était dans la meilleure forme physique de sa vie. Mais la troisième semaine du programme trouvé en ligne l’amenait à approcher la barre des 10 km, et elle se sentait bloquée mentalement. Elle n’avait pas encore ressenti le fameux « euphorie du coureur », et elle se demandait si ce semi-marathon en valait la peine ou était même réalisable. Elle détestait gaspiller les 100 euros de frais d’inscription non remboursables, mais peut-être était-il suffisant d’avoir essayé. Ce serait agréable de récupérer ses matinées, après tout, et elle pourrait toujours reprendre la course quand elle en aurait envie. Ayant fait la paix avec sa décision, elle rentra chez elle pour se doucher et se préparer pour son rendez-vous avec Alexandre.
Le couple savourait un délicieux repas italien quand il aborda le sujet.
« Rappelle-moi quel jour est ton semi-marathon, chérie », dit Alexandre. « Je vais le noter dans mon agenda pour venir t’encourager. »
« Oh, euh, j’ai décidé que ce n’était pas pour moi », répondit Olivia, soudain intimidée.
À son crédit, Alexandre ne dit rien. Il se contenta de hocher la tête, pensif, tout en fixant sa petite amie de ses yeux perspicaces.
Le silence d’Alexandre semblait pire qu’un jugement, et Olivia ne put s’empêcher de se sentir sur la défensive. Immédiatement, elle se mit à débiter des excuses expliquant pourquoi elle avait choisi d’abandonner.
« Olivia », interrompit Alexandre. « Tu n’as pas à justifier ta décision. Décider que la course n’est pas pour toi ne change rien à mes sentiments pour toi. Tu as essayé, ça ne te plaît pas. Si tu ne veux pas courir un semi-marathon, c’est entièrement ton choix. »
« Ce n’est pas que je ne veux pas », murmura Olivia.
« Alors, qu’est-ce que c’est ? »
« Je… je ne pense pas que je peux. »
« Bien sûr que tu peux. »
« Non, je ne peux pas ! » explosa Olivia. « Tout le monde ne peut pas courir des semi-marathons juste parce que c’est dimanche, comme toi ! »
Haussant les sourcils avec ironie, Alexandre conserva son calme habituel. « Donc, tu penses que j’ai juste commencé à courir des distances folles sans jamais lutter ? Sans jamais heurter un mur ? »
Se dégonflant, Olivia réalisa qu’elle n’était pas juste. « Non. Je suis désolée, je suis juste frustrée. »
« Je sais, et ce n’est pas grave », dit Alexandre pour la rassurer. « Bien sûr, je soutiens ta décision d’arrêter si ça te rend heureuse. Mais je sais que tu peux courir cette course si tu le veux vraiment. Tu as déjà fait tellement de progrès, et je sais que tu peux y arriver. Et, tu sais, je t’aiderai de toutes les manières possibles. »
Acquiesçant pensivement, Olivia ravala sa fierté et posa une question qui la taraudait depuis des semaines. « Serais-tu prêt à m’entraîner ? »
« Je le serais », répondit Alexandre après un silence chargé. « Mais tu dois être sûre que c’est ce que tu veux vraiment. »
« Qu’est-ce que tu veux dire ? »
« Je suis intense à propos de la course », admit-il. « J’avais la réputation d’être le capitaine le plus strict de l’histoire de mon université. »
« Vraiment ? » dit Olivia, taquine, avant de poser sa boîte de repas sur la table basse et de se blottir contre Alexandre sur le canapé.
« Hmm », grogna-t-il, l’attirant plus près sur ses genoux. « Donc, tu dois décider si tu veux introduire cette dynamique dans notre relation. Je suis un coach exigeant, et je ne tolère pas les excuses. »
Même si les mots d’Alexandre semblaient être un avertissement, Olivia ne pouvait s’empêcher de se sentir excitée par eux. « Laisse-moi y réfléchir », partagea-t-elle avant de l’embrasser. « En attendant, il y a des problèmes plus urgents. »
« Je suis tout à fait d’accord », répondit Alexandre, avant de lui retirer son t-shirt par-dessus la tête.
Plus tard cette nuit-là, alors qu’ils lavaient les traces de leur dernière séance d’amour, Olivia se lança enfin.
« D’accord, j’ai décidé », déclara-t-elle avec assurance. « Je veux que tu m’entraînes. »
« Tu es absolument sûre ? » demanda Alexandre. « Si je prends le temps de t’entraîner, tu suis le programme que je te prépare. Pas de relâchement, pas d’excuses, pas de plaintes excessives. Ce sera challenging, mais je ne te pousserai pas trop fort trop vite, et je te garantis que tu franchiras la ligne d’arrivée en octobre. Mais si tu décides que tu ne veux pas suivre mon programme, tu peux me virer comme coach sans rancune. Je t’aiderai toujours comme avant, mais je ne serai plus ton coach, d’accord ? »
Olivia hocha la tête lentement, se sentant un peu dépassée.
« Des mots, bébé », exigea Alexandre. « J’ai besoin de savoir que tu comprends à quoi tu t’engages. »
« Je comprends. »
« Super. Heureusement pour toi, j’ai besoin d’un jour pour préparer ton programme, donc tu as demain de congé. Mais je veux que tu te prépares mentalement à commencer à fond dès lundi matin, compris ? »
« Oui », répondit Olivia, se hissant sur la pointe des pieds pour planter un baiser sur le visage sévère de son petit ami.
Le lundi arriva et passa sans trop de fanfare. Olivia fut impressionnée par le niveau de détail qu’Alexandre avait mis dans son programme. Chaque jour était méticuleusement planifié. Fidèle à sa parole, il était ferme mais juste. Il ne la faisait pas courir des distances insensées tous les jours. Au contraire, il abordait son entraînement de manière holistique. Il la faisait courir vite sur de courtes distances certains jours, et lentement sur de longues distances d’autres jours. Il corrigeait sa posture et lui donnait des moyens plus efficaces d’étirer ses muscles endoloris. Elle développa une relation amour-haine avec son pistolet de massage. Il ne la faisait même pas courir tous les jours. Certains jours, il l’envoyait à son cours de yoga préféré ou se concentrer sur la mobilité. D’autres jours, ils faisaient une longue promenade ensemble, main dans la main, profitant de la ville. Il était aussi strict sur les jours de repos. Son jour préféré du programme, jusqu’à présent, fut lorsqu’il lui prépara un bain de sel d’Epsom et massa doucement son corps avec ses grandes mains talentueuses.
Mais cinq semaines après le début du programme d’Alexandre, Olivia rencontra son premier obstacle. C’était un vendredi soir tôt, et elle savait que la seule chose qui la séparait d’une soirée romantique parfaite était une course de 13 kilomètres, la plus longue de sa semaine. En entrant dans l’appartement d’Alexandre avec sa nouvelle clé, elle remarqua qu’il avait déjà préparé sa tenue de course. Toujours en tenue de travail, Alexandre lui indiqua qu’il terminait un rapport et serait prêt à partir dans 15 minutes. Mais Olivia avait d’autres plans pour ce soir, des activités physiques bien plus agréables à son goût. Se déshabillant de ses vêtements de travail, elle s’approcha de son petit ami en sous-vêtements sexy.
Levant les yeux de son ordinateur, Alexandre détailla sa magnifique petite amie de haut en bas avant de sourire en coin.
« Autant j’adore te voir comme ça, chérie, ce n’est pas vraiment une tenue de course. »
« Je pensais qu’on pourrait brûler des calories d’une autre manière ce soir. »
« Oh, je te baiserai avec plaisir une fois que tu auras couru tes 13 kilomètres », dit-il aimablement. « Peut-être que ça te motivera à gagner quelques secondes sur ton temps. »
« J’ai décidé que j’avais besoin d’un jour de repos. »
« Vraiment ? »
« Oui, c’est ça. »
« Ton jour de repos était hier. »
« J’ai décidé que j’en avais besoin d’un autre », dit Olivia, se rapprochant de son petit ami.
En un éclair, Alexandre attira Olivia sur ses genoux et l’embrassa avec une force brutale. Mais juste avant qu’elle ne puisse approfondir le baiser, il se recula.
« Malheureusement pour toi, ce n’est pas toi qui prends les décisions ici. »
« Oh, je pense que si », répondit Olivia avec audace, avant de dégrafer son soutien-gorge, laissant ses seins lourds rebondir librement. Olivia savait à quel point Alexandre appréciait sa poitrine et était certaine qu’il ne pourrait pas résister à les avoir si près de sa bouche.
« Tu me vires comme coach, bébé ? » demanda Alexandre nonchalamment, les yeux rivés sur les tétons dressés d’Olivia.
« Non, je fais juste une suggestion. »
« Eh bien, je suggère que tu couvres ces délicieux seins et que tu enfiles ta tenue de course. On part dans 10 minutes. » Donnant un rapide baiser sur ses lèvres, Alexandre souleva doucement Olivia de ses genoux avant de se diriger vers sa chambre pour enfiler sa propre tenue de course.
Il venait de mettre son short quand Olivia entra en trombe dans sa chambre, ses seins nus magnifiques tremblant sous la force de son indignation.
« Je ne veux pas aller courir aujourd’hui. »
« Tu as trop mal ? »
« Non. »
« Blessée ? »
« Non. Je suis juste… »
« Paresseuse ? »
« Je ne veux pas, c’est tout ! » explosa Olivia. « Pourquoi es-tu si strict ? »
« J’ai clairement établi mes règles avant que tu n’acceptes », dit Alexandre, toujours parfaitement calme. « Donc, à moins que tu ne veuilles plus que je sois ton coach, mets ton joli cul dans tes vêtements de course. »
« Argh ! » hurla Olivia, avant de se diriger vers ses vêtements de sport.
« Je crois avoir aussi dit pas de plaintes excessives, alors calme-toi », dit Alexandre doucement, une pointe d’avertissement dans la voix.
« Ouais, peu importe », dit Olivia avant de saisir son soutien-gorge de sport sur le lit. Mais avant qu’elle ne puisse l’enfiler, il lui fut arraché des mains. En un clin d’œil, Alexandre était assis sur le lit. Dans l’instant suivant, elle se retrouva basculée sur ses genoux. Avant qu’elle ne puisse comprendre ce qui se passait, un claquement sonore retentit dans la chambre. Une fraction de seconde plus tard, le son se transforma en une sensation brûlante sur ses fesses.
« Clairement, j’ai été bien trop indulgent si aller courir provoque une telle crise », dit Alexandre, alternant ses claques d’une fesse à l’autre.
« Qu’est-ce que tu fais ? » haleta Olivia, se tortillant alors que la paume d’Alexandre continuait de s’abattre sur son postérieur.
« Oh, je pense que tu le sais, bébé », répondit Alexandre.
« Tu ne peux pas me fesser ! » cria Olivia, indignée.
« Tu me vires comme coach ? » rétorqua Alexandre, sans même ralentir son rythme.
« Non », murmura Olivia.
« Quoi ? » dit-il, visant des claques sévères sur les zones sensibles de ses fesses.
« Non ! » souffla-t-elle.
« Qui commande ici ? »
« Toi. »
« Bien. Assurons-nous que tu ne l’oublies pas », dit Alexandre avant de ralentir son rythme jusqu’à s’arrêter.
Soudain, Olivia sentit un léger courant d’air alors qu’Alexandre commençait à baisser sa culotte. Une fois qu’elle fut au sol, il attira sa petite amie plus près et reprit la fessée.
« Aïe ! » gémit Olivia, choquée par l’intensité accrue de la fessée sur ses fesses nues.
Mais Alexandre restait insensible aux plaintes d’Olivia. Sa petite amie avait fait trop de progrès pour commencer à relâcher ses objectifs maintenant. Revigoré, il accéléra le tempo de sa fessée et augmenta la force.
« Je suis désolée ! Je vais aller courir ! »
« Bien sûr que tu vas courir, ma belle », rit Alexandre. « Et tu courras avec un cul endolori et rougi. »
Pendant 10 minutes, Alexandre maintint la fessée, ne laissant jamais Olivia s’habituer à son rythme ou anticiper où il frapperait ensuite. Après un moment, Olivia se lassa de supplier et se résigna aux larmes, la combativité s’échappant d’elle comme l’air d’un ballon qui se dégonfle. Une fois toute résistance disparue, Alexandre lui donna 10 de ses claques les plus fortes avant de s’arrêter et de caresser possessivement ses fesses brûlantes.
« Tu as de la chance que je m’arrête là », dit Alexandre, ses mots sévères contrastant avec la douceur avec laquelle il caressait son postérieur enflammé. « Si je n’évitais pas de te faire courir la nuit, je t’enverrais chercher ta brosse à cheveux. Ton attitude pendant notre course décidera si je l’applique ou non sur ce magnifique cul rouge à notre retour. Compris ? »
« Oui, Monsieur », renifla Olivia, la dominance dans la voix de son petit ami faisant surgir un titre inédit de sa part.
« C’est ma fille. Maintenant, lève-toi et habille-toi », dit Alexandre avant de relâcher sa petite amie.
Alexandre ne tenta même pas de cacher son sourire en coin alors qu’il regardait Olivia glisser prudemment son cul enflammé dans ses leggings serrés. L’embrassant doucement, il glissa sa main dans la sienne et la guida à travers l’appartement.
« Que ceci te serve de leçon : une longue course fait toujours plus mal quand tu as le cul fessé », murmura-t-il à son oreille avant de lui donner une claque joueuse sur les fesses et de la guider dehors. Après quelques étirements, le couple entama leur course de 13 kilomètres, leurs pieds battant un rythme harmonieux sur le trottoir. Malgré la douleur dans ses muscles et ses fesses, Olivia parvint à boucler la course en un temps record. Deux mois plus tard, elle ressentit une immense joie en franchissant la ligne d’arrivée de son tout premier semi-marathon. Un Alexandre souriant l’attendait à la ligne d’arrivée, la regardant avec une telle fierté qu’elle en eut les larmes aux yeux. Elle avait vraiment le meilleur coach de course.
Olivia
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