Je me prénomme Denis, j’ai quarante-trois ans, je suis cadre dans une entreprise de BTP, je suis souvent en déplacement quelques jours par semaine. Ma femme Marie a quarante ans. Elle est une blonde aux yeux bleus, avec une fine silhouette. Elle est fière de sa belle poitrine qui n’a pas été affectée par l’âge. Les hommes ont l’habitude de regarder ses seins avant son visage. Elle travaille aussi dans une grande entreprise de vente sur catalogue.
Nous habitons une maison individuelle à la sortie d’un village dans le sud de la France.
Depuis quelque temps, j’ai remarqué qu’elle n’est plus très enthousiaste pour faire l’amour. Elle prétend fréquemment la fatigue du boulot, des migraines, etc. Bref, nous faisons l’amour que de plus en plus rarement et dans ces moments là, je la trouve peu expressive comme blasé de faire son devoir conjugal. Elle qui a toujours été très démonstrative, ne semble plus éprouver quoi que ce soit lorsque je lui fais l’amour. Même lorsqu’elle me suce, elle le fait sans entrain. Certes, elle me fait jouir, elle avale encore mon sperme, cependant je vois bien qu’il n’y a plus l’enthousiasme du plaisir.
Par ce samedi après-midi, je rentre d’un déplacement familial. La porte d’entrée est verrouillée, mais la voiture de Marie est devant la maison. Elle doit faire la sieste dans la chambre. J’entre très doucement pour ne pas la réveiller. Hier après-midi, je suis parti chez mes parents passer la nuit, car ce matin, j’étais chez leur notaire pour la vente d’un bois hérité. J’ai laissé à Marie un message annonçant mon arrivée au début de l’après-midi et j’ai sauté dans ma voiture.
La maison est silencieuse. Je passe à la cuisine me verser un grand verre d’eau fraîche. Je la vois par la fenêtre. Elle bronze dans le jardin, peut-être assoupie, ses écouteurs à l’oreille. Elle est nue, ce qui m’étonne un peu. Le jardin n’est séparé de celui de notre voisin que par une haie d’arbustes qui est loin d’être opaque. Et elle n’aime pas le voisin, espèce de voyeur arrogant et imbu de sa personne qui, lui, n’hésite pas à se balader à poil dans son jardin. Ses blagues sont lourdingues, souvent racistes et toujours un peu salaces. La plupart sur la taille respectable de sa queue.
Marie évite le mec et le méprise assez ouvertement. Si elle bronze intégrale, c’est qu’elle est sûre d’être seule. Le voisin doit être absent.
Je regarde ma femme et m’attendris comme chaque fois que je la regarde. Parce qu’elle est très belle, comme je l’aime toujours passionnément malgré qu’elle me cocufie. Je suis sincèrement ému par cet instant d’intimité que je lui vole. Je reste donc là de longues minutes à la regarder, je sens monter un désir alimenté par quinze jours d’abstinence.
La haie d’arbustes qui nous sépare du voisin frémit un peu. Je ne suis pas seul à observer Marie. Je m’attends à y voir le voisin en train de se rincer l’œil. C’est en fait son fils, un garçon d’une vingtaine d’années et que je vois traverser la haie et s’approcher de Marie. Elle a les yeux fermés et la musique qu’elle écoute l’empêche sans doute d’entendre les pas du garçon.
Il arrive tout près d’elle, se penche et l’embrasse brusquement en enserrant ses seins dans ses mains. Elle sursaute, se débat un moment, puis arrive à repousser le jeune homme d’une bourrade. Il recule d’un pas. Je n’ai pas eu le temps de réagir et maintenant, j’hésite à me montrer, elle semble maîtriser la situation et un instinct inconnu me cloue sur place.
— Luc, tu es fou ! Pour qui te prends-tu ?
— Je voulais vous embrasser, vous êtes belle. Et je veux faire l’amour avec vous.
La surprise de Marie est complète ? C’est plus de la surprise que de la colère que je vois sur son visage.
— Tu n’y penses pas ? On n’embrasse pas quelqu’un comme ça, encore moins on.
Elle s’interrompt un moment et semble se calmer, peut-être rassurée par la passivité du garçon qui reste maintenant à distance.
— L’amour ce n’est pas cela, il faut se connaître, il faut avoir le même âge. Je sais bien qu’à ton âge ce n’est pas facile ?
— Moi ? Je veux faire l’amour avec vous, sinon je dis à votre mari que vous baisez avec un autre.
Je suis soufflé de la menace à deux balles de ce petit con. Qui pourrait me faire croire ce que je sais déjà. Mais l’expression de Marie, d’un coup, me stupéfie. Elle a peur.
— Non, non. Il ne faut pas lui dire. Comment le sais-tu ?
— C’est pas compliqué à comprendre, il vient chez vous souvent. Ce matin, je suis rentré dans votre maison après lui, vous gueuliez comme une pute. Je vous ai même vus, la porte de la chambre n’était pas fermée. Je vais le dire à votre mari.
— Non, non, il ne faut pas lui révéler !
— Alors, je veux baiser avec vous ?
Je vois Marie affolée, cherchant à gagner du temps. Elle s’est redressée, cache comme elle peut ses seins et son pubis. Le garçon avance vers elle, pose de nouveau ses mains sur les seins. Elle reste prostrée, incertaine. Luc lui caresse la poitrine, plutôt brutalement, il se penche de nouveau pour l’embrasser, elle se laisse faire, rigide, sans participer. Le garçon poursuit les mêmes gestes rudes sur le ventre et puis il change d’avis, se redresse et ouvre son short, il est debout devant elle qui est toujours assise sur son matelas. Il sort une queue raide et puissante.
— Suce-moi.
Elle est perdue, déchirée. Il profite de son égarement, attrape la nuque de ma femme et attire sa tête vers sa bite. Un temps ? la bouche reste fermée et bute contre le gland, il lui tire les cheveux.
— Suce, sinon je dis tout à ton mari.
Elle finit par ouvrir les lèvres et avale, progressivement, le manche.
— Suce, ma belle pute.
Elle semble prendre son parti et commence un aller et retour sur le sexe. Ses lèvres sont largement ouvertes et sa bouche déformée. Le garçon a une verge hors norme. Elle le travaille de plus en plus vigoureusement. J’ai vu son expression changer, il y a encore de la surprise et aussi une résolution, je ne sais laquelle, peut-être l’idée qu’il faut en finir le plus vite possible et faire jouir son maître chanteur pour s’en débarrasser. Une main tient la queue, l’autre lui caresse ses couilles.
Moi, je suis pétrifié. Il n’y a qu’un seul sentiment dans ma tête, mon amour me trompe. À cet instant le rapport, forcé, qui commence avec le fils du voisin n’a aucune importance. Quoique ? Je suis à trois mètres d’eux. Invisible parce que dans l’ombre de la cuisine et eux, éblouis par le soleil qui les baigne. Je commence à ajouter un autre trouble à mon trouble d’être trompé. Celui de voir le corps de ce jeune homme caressé et sucé par ma femme. Je bande à mon tour, bouleversé par la perfection de ces deux corps. Par l’image de cette queue massive, entrant et sortant des lèvres que j’aime tant embrasser.
Luc continue d’encourager Marie à sa façon.
— Tu es une belle salope, tu suces comme une pute. Tu vas voir comme je vais te baiser ?
Elle interrompt sa succion.
— Ne me parle pas comme ça, s’il te plaît ?
— C’est comme ça qu’il te parle ton mec. Hein ! Je l’ai bien entendu. Et toi ? tu lui dis que tu es sa pute, que tu feras tout ce qu’il veut, que tu es une salope, que tu lécheras les couilles et la bite. Tu l’as dit non ? Et que tu veux sa grosse queue dans ta chatte ?
— Ne sois pas comme mon amant, je vais faire ce que tu veux, mais ne gâche pas tout.
— Je veux te baiser maintenant.
Marie le regarde, hésite, puis se laisse glisser en arrière. Elle écarte les cuisses, pose sa main pour ouvrir son sexe et tourne sa tête sur le côté. Vers mon côté. Elle est offerte, elle a renoncé. Son expression est triste et malgré la situation, terrible pour moi, me touche.
Le petit salaud, lui, bien sûr, ne voit pas cela. Il s’allonge sur elle, il tient sa bite et cherche l’entrée de son puits d’amour. Il la trouve et pénètre d’un coup de reins, sans douceur. Je la vois sursauter et grimacer. Elle a mal. Elle ferme les yeux. Lui, il a déjà oublié la prière de tout à l’heure et il reprend ses insultes.
— C’est bon hein ? Salope. Putain. Ça te plaît les grosses bites ! Je vais te défoncer la chatte.
— Luc ! S’il te plaît, va plus doucement, tu me fais mal.
— Salope. Et après, je t’enculerai. T’en as envie, hein ? Tu aimes ça, te faire trouer le cul. Je t’ai entendue. Tu le suppliais de te la mettre au fond. Même qu’il t’a fait attendre et que tu criais pour qu’il t’encule.
Pour moi, c’est le même sentiment ambigu, de destruction pour ce que j’apprends et de fascination pour cette queue magnifique qui pilonne ce vagin. Elle entre, elle sort. Luc est musclé et très mince. C’est un petit salaud, mais un éphèbe magnifique. Le spectacle est fascinant. Ma propre queue est tendue à l’extrême et me fait mal. J’en ai honte, comme j’ai honte d’être ici.
Je vois Marie entrer progressivement dans l’excitation du garçon. Elle n’a plus mal, au contraire, le plaisir monte. Je la connais bien et j’en reconnais les signes. Elle caresse le dos de Luc, ses fesses, puis embrasse son visage. Il a beau être débutant, il comprend qu’elle prend du plaisir, son rythme à lui s’accélère. Elle, elle suit, commence à délirer :
— OORR ! Oui ! Oui ! Ou
Elle griffe son dos, halète, râle et jouit. Lui continue un moment, après il s’effondre sur elle avec un dernier :
— OH ! Salope, tu es une salope.
Ils restent là, épuisés. Sa main à elle caresse ses cheveux à lui.
Instinctivement, j’ai laissé faire. Ce qui vient de se passer avec Luc n’est pas le plus important. C’est un gamin et pas un concurrent. S’il ne s’agissait que de cela, je crois que j’aurais presque ri et laissé faire. Mais l’autre ? Je veux comprendre ce qui pousse ma très tendre et très pudique épouse à s’offrir sans retenue à un autre homme. Je suis perdu et j’agis plutôt par réflexe.
Il faut que je parte sans être découvert. Il faut que je prenne le temps de comprendre, de la comprendre et de l’épier. Sur la table de la cuisine près de moi, le téléphone portable de Marie. Je le prends dans l’idée de regarder ses derniers appels. Voir si elle l’appelle souvent, s’il y a des textos de lui. Ce qui me saute aux yeux tout de suite, c’est mon propre message annonçant mon arrivée cet après-midi. Elle ne l’a pas encore lu.
Ceci explique qu’elle n’est pas craint d’être découverte tout à l’heure. J’efface le message, je cache le verre que j’ai bu et je quitte la maison sans bruit. Dehors je pousse la voiture dans la pente de l’entrée pour qu’elle n’entende pas le moteur. Toutes ces précautions m’ont tenu loin de mon malheur. Il revient d’un coup un peu plus loin sur la route, je range la voiture sur le côté de la route et j’éclate en sanglots. Comme un con. Marie est tout pour moi.
Mes idées sont confuses, car le choc de cette constatation est ravageuse. Tour à tour, je déteste Marie où je lui trouve des excuses. Elle est peut-être victime d’un maître chanteur.
Ou c’est de ma faute. Je m’interroge sur mes insuffisances, les mots maladroits que j’ai pu lui dire. Je la plains. Je cherche désespérément une sortie de cette histoire qui ne serait pas une séparation. Je ne m’en suis jamais plaint, car c’est une amante délicieuse.
J’ai trop besoin d’elle.
Aujourd’hui, je crois que j’ai compris que Marie, a un amant. Je repense d’avoir vu des taches sur les draps qui ressemblent fort à du sperme séché. Il y en avait plusieurs sur tout le lit et certaines de bonne taille. Comme nous n’avions pas baisé depuis plus d’une semaine après avoir changé les draps. Je n’en avais pas tenu compte. A présent, j’en conclus une chose. Marie me trompe ? Elle me cocufie ainsi dans notre lit.
Il faut que je prenne le temps de comprendre et surtout de l’épier pour être sûr.
Je suis dans la voiture, alors je me dirige vers la grande ville la plus proche de la maison.
Je cherche un supermarché de bricolage et y trouve ce que je cherche, le rayon alarme et télésurveillance. J’y achète quatre caméras, un petit boîtier de raccordement des caméras à Internet, un disque dur et les câbles qui vont bien. Ce n’est pas vraiment le matériel le plus adapté à mon dessein. Mais, les caméras ne sont pas trop volumineuses, elles seront pas difficiles à dissimuler.
Je passe le reste de la fin d’après-midi à préparer mon matériel. Je vais devoir l’installer avec Marie dans la maison, il faut que ce soit rapide, discret et le plus simple possible.
Marie arrive à la maison, elle me donne par un baiser léger, peut-être un peu plus furtif ou absent que d’habitude. Lorsque j’essaie de l’enserrer et de la caresser, elle s’échappe en riant et va préparer le repas.
Le repas tarde et puis nous passons ce moment de fin de semaine dans le jardin, profitant de la douceur de la nuit d’été. Lorsque je caresse sa main pour lui montrer que j’aimerais lui faire l’amour elle rit un peu nerveusement me semble-t-il.
— Chéri, je suis désolée, mais j’ai dû attraper une saleté, ça me brûle un peu entre les jambes. Tu ne m’en veux pas si nous faisons abstinence ce soir ?
Comment dire non ? Je fais donc semblant de croire à son histoire de mycose. Nous allons nous coucher.
Sam Botte
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