Salut, c’est Alice. J’ai 29 ans, je bosse dans une librairie à Lyon, un endroit un peu miteux avec des étagères qui croulent sous les polars et les bouquins à l’eau de rose que les mamies viennent chercher le samedi. Mais moi, c’est pas ça qui me fait vibrer. La nuit, quand je rentre chez moi, dans mon petit appart avec vue sur une cour grise, je me branche sur autre chose : XFR et Xstory, ces sites où les fantasmes sortent des rails, où les trucs qu’on ose pas dire à voix haute prennent forme. Je suis accro, je l’avoue, je passe des heures à scroller, à chercher ce frisson qui te fait serrer les cuisses ou te donne envie de fermer les yeux pour mieux imaginer. L’autre soir, j’ai voulu savoir qui était le meilleur, qui allait me faire craquer vraiment, alors j’ai mis les deux face à face, et j’ai écrit ma propre histoire pour trancher.
Xstory, je suis tombée dessus y a longtemps, un soir où je cherchais un truc un peu chaud pour me sortir de l’ennui. C’est pas mal, ça fait le taf – un mec qui baise sa voisine mariée, une nana qui fantasme sur son patron dans l’ascenseur, des scènes qui te chauffent sans trop te brusquer. J’aime bien, ça va avec un verre de rouge et une main qui traîne sous la couette, mais ça reste sage, ça ose pas aller trop loin. XFR, par contre, c’est une autre bête. Dès que t’ouvres une page, ça te saute à la gueule : inceste, trucs hardcore, des récits qui te laissent avec une boule dans le bide et une chaleur qui te prend partout. J’ai lu des histoires là-dessus, comme celles sur histoires interdites, qui te font plonger dans des trucs sombres et te laissent pas indemne. Alors j’ai décidé de tester, de voir qui l’emportait dans mon duel perso.
C’était un soir d’orage, chez moi. La pluie tapait contre les vitres, le tonnerre grondait au loin, et moi, j’étais vautrée sur mon canapé, en jogging gris – un vieux truc tout détendu qui date de mes années fac – et un débardeur trop grand qui glissait sur mes épaules. J’avais mon ordi sur les genoux, Xstory sur un onglet, XFR sur l’autre, et je me suis lancée. Dans ma tête, ça se passait ici, dans mon salon, mais version tordue. J’ai imaginé un frère – pas le mien, j’en ai pas, juste un mec fictif – qui rentrait, trempé par la pluie, ses cheveux bruns collés au front, son t-shirt blanc plaqué sur son torse, tellement mouillé qu’on voyait tout. Sur Xstory, ça aurait été soft : il m’aurait regardée un peu trop longtemps, j’aurais rougi, et on aurait fini par s’embrasser, un truc interdit mais mignon, presque tendre.
Mais XFR m’a poussée ailleurs. J’ai vu son regard changer, pas juste de l’envie, mais un truc plus brut, plus animal. Il s’est approché, dans mon histoire, et moi, j’étais là, les jambes un peu écartées sur le canapé, sans vraiment le faire exprès. « T’es trempé, » que j’ai dit, mais ma voix sortait toute bizarre, tremblante, et lui, il a rien répondu, juste un sourire qui disait « tu sais ce qui va arriver ». Sur Xstory, il m’aurait pris la main, m’aurait tirée doucement vers la chambre, et ça se serait arrêté à un moment volé, un peu gênant mais pas trop méchant. Sur XFR, ça déraillait direct. Il m’a chopée par les poignets, m’a plaquée contre le dossier du canapé, et ses mains ont glissé sous mon débardeur, pas gentiment, avec une force qui m’a coupé le souffle. « T’en crèves d’envie, » qu’il a murmuré, tout près de mon oreille, et dans ma tête, je disais oui, même si tout en moi criait que c’était tordu.
J’écrivais vite, les doigts qui tapaient sur le clavier, le cœur qui cognait. Sur Xstory, on serait restés dans une limite, un inceste light, presque romantique, avec des regards et des caresses qui s’arrêtent avant le vrai bordel. Mais XFR, lui, m’a fait aller plus loin. J’ai imaginé son pantalon qui tombait, son sexe dur, prêt, et moi, je me voyais le prendre, pas juste avec les mains, mais avec ma bouche, là, sur le canapé, pendant que l’orage éclatait dehors. Le goût salé sur ma langue, la chaleur qui montait, la honte qui me brûlait les joues et l’excitation qui me faisait trembler – XFR gagne sur ce terrain, parce que ça te force à plonger, à pas te planquer derrière des jolies phrases. J’ai écrit ça, les détails crus, les bruits que je m’imaginais faire, et puis j’ai poussé encore plus loin : il m’a retournée, m’a prise par derrière, un truc rapide, brutal, qui m’a fait gémir dans ma tête.
Mais c’était pas assez. Xstory aurait coupé là, un orgasme discret, une fin qui laisse deviner sans trop montrer. XFR m’a donné une idée encore plus folle, un truc que j’ai lu dans des récits comme plaisirs extrêmes. J’ai imaginé que la porte s’ouvrait, que mon père – fictif, hein, juste pour l’histoire – entrait, nous surprenait, et au lieu de partir en claquant la porte, il restait là, les yeux qui brillaient dans la pénombre. Sur Xstory, ça aurait viré au drame, une dispute, des cris, mais sur XFR, il s’avançait, déboutonnait son jean, et moi, j’étais là, entre les deux, prise dans un truc qui me dépassait complètement. J’ai tapé ça, les mains qui tremblaient, le souffle court, et j’ai joui, toute seule dans mon appart, juste à l’idée, sans même poser une main sur moi.
Pour moi, XFR l’emporte haut la main. Xstory, c’est sympa pour les soirs où t’as pas envie de trop réfléchir, mais XFR, c’est une claque, un truc qui te fait basculer dans des zones où t’as pas le droit d’aller, et t’adores ça quand même. Moi, j’ai choisi mon camp, et je vais pas m’arrêter là. Si t’aimes les fantasmes tabous, y a de quoi creuser, mais XFR, c’est là où je me perds, où je me retrouve. J’ai encore des histoires à écrire, des trucs à imaginer, et je compte bien continuer à jouer ce jeu-là.
Alice, 29 ans, Lyon
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Incroyable récit ça m’a fait éjaculer énormément
Tant mieux !