« J’en ai marre de ces voyages de deux semaines ! » se plaignit-elle.
« Moi aussi ! Tu m’as tellement manqué ! » répondit-il sincèrement.
« Dans combien de temps ? »
« Le GPS dit dix minutes. Je peux accélérer si tu veux ? »
« Non, mieux vaut que tu rentres en un seul morceau qu’en avance. On doit sortir dîner tout de suite ? »
« J’ai super faim, mais t’as quoi en tête ? »
« Je me disais que tu voudrais peut-être un petit dessert avant ? »
« Possible. C’est cette gourmandise collante, gluante, dégoulinante à laquelle je pense ? »
« Oui ! Je suis en train de la réchauffer là ! »
« Elle sera prête quand j’arrive ? »
« Je crois qu’elle est déjà prête ! »
« Eh bien, t’as intérêt à m’en préparer une grosse portion dans… cinq minutes ! » répondit-il en vérifiant le GPS.
« Y a un petit extra dans cette fournée ! »
« Oh ? C’est quoi ? »
« Une épice appelée ‘trop-long’. »
« Ça ressemble à du oolong ? » rit-il.
« Pas du tout ! » s’esclaffa-t-elle. « Dans combien de temps ? »
« J’entre dans le garage ! »
« Mon Dieu ! Maintenant, tu peux accélérer si tu veux ! »
Il sortit de la voiture et se déshabilla dans le garage pour qu’elle sache qu’il était à quelques secondes quand elle entendrait la porte se fermer.
« C’est prêt ? » demanda-t-il, debout dans l’embrasure de la chambre, frappé par sa beauté sensuelle.
« Oh, chéri, ça va surchauffer si tu ne le manges pas tout de suite ! Embrasse-moi ! D’abord ici, puis mille fois là ! » dit-elle, pointant d’abord sa bouche.
Elle était allongée sur le lit, les bras au-dessus de la tête, les genoux relevés et écartés, le visage empreint de désir, encadré par ses cuisses pulpeuses. Il voyait les lèvres luisantes de la gourmandise collante, gluante, dégoulinante qu’elle voulait qu’il dévore, tandis qu’elle se tortillait de manière invitante.
Elle avait manqué son beau visage dès qu’il était parti en voyage et avait réalisé que leur choix de ne pas utiliser Facetime pendant ses déplacements, pour attiser l’anticipation, était le bon, bien que ces voyages de deux semaines soient les plus durs. Elle saisit son visage à deux mains quand il se pencha pour l’embrasser, posant doucement ses lèvres sur les siennes, voulant sentir comment elles s’adaptaient aux siennes en glissant, tout comme elles le feraient avec les lèvres frémissantes entre ses jambes.
« T’as faim ? » demanda-t-elle.
« Plus que tu ne l’imagines ! » répondit-il en rampant jusqu’au bout du lit, à quatre pattes, avant de s’allonger, sa bouche parfaitement positionnée.
Il aimait la façon dont ses lèvres voluptueuses se refermaient en une fente étroite, cachant tous les trésors à l’intérieur. Avec ses mains sur ses cuisses, il les pressa l’une contre l’autre contre son visage pour que sa langue puisse se faufiler entre elles, touchant l’intérieur sans voir.
Gémissant sous son toucher magique, elle décida que l’attente valait presque l’extase qu’il ne manquait jamais de lui offrir. La ferveur douce avec laquelle il abordait son cadeau de « bienvenue à la maison » la faisait toujours se tordre sous sa langue en un rien de temps. Elle sentit la pointe de sa langue effleurer ses plis intimes, écartant brièvement les lèvres extérieures avant qu’elles ne se referment derrière son talentueux organe buccal.
Il avait toujours apprécié la douceur soyeuse de sa jolie chatte, déplorant la manière dont certains malmènent une fleur si délicate dès le départ, ratant la beauté et le goût de ses réponses, avec des gémissements tranquilles implorant plus, des mouvements retenus et un réservoir inépuisable de liqueur plus puissante que n’importe quel spiritueux. Peu de choses au monde lui procuraient plus de joie et de satisfaction que de lui offrir cette extase qu’elle appréciait tant.
Il relâcha ses cuisses, mais elle les garda serrées autour de sa tête et posa ses pieds sur son dos pour soulever ses hanches, pressant sa chatte contre son visage et sa bouche accueillante avec une friction lente et souple.
Entendant ses expirations brusques s’approfondir et s’accélérer, et voyant ses jambes s’écarter, il savait que son premier orgasme approchait. Jusqu’à ce qu’elle jouisse, il intensifierait ses efforts, collant sa bouche à sa chatte frémissante, suçant et léchant jusqu’à ce que son nectar parfumé recouvre tout autour de sa bouche, prolongeant son plaisir.
« Oh mon Dieu, chéri ! J’aime comment tu me fais ça ! » roucoula-t-elle, pressant ses mains tendues contre ses seins, l’encourageant à continuer, bien qu’elle ne puisse l’arrêter même si elle le voulait. Sa langue ne s’arrêtait jamais, devenant plus vive. Il en avait fini avec les préliminaires, visant à la faire jouir plus fort à chaque tentative, et elle accueillait cette perte totale alors qu’il faisait entrer ses doigts en jeu.
La main gauche continuant d’exciter au moins un sein, sa droite glissa deux doigts dans sa fente ruisselante, se recourbant pour atteindre ce point spécial à une lettre. Il la sentait essayer de frotter son visage avec ses lèvres luisantes, mais il ne lui laissait pas le choix, la forçant à se rendre à sa langue et ses doigts alors qu’une nouvelle montée vertigineuse commençait.
« Oh ! Oh mon Dieu ! » roucoula-t-elle entre halètements et cris, essayant de contenir la pression interne jusqu’à ce qu’elle doive lâcher prise avec un hurlement silencieux.
La regarder atteindre un autre sommet faisait partie de sa satisfaction, mais il s’écarta dès qu’elle jouit, voulant voir l’expression sur son visage et ses cuisses trembler. Le plaisir ultime était la nouvelle réserve de son sirop laiteux. Le laper avec sa langue envoyait des frissons supplémentaires dans son corps, partant de sa chatte et rayonnant partout.
« Ohhh, encore un ? S’il te plaît ? » supplia-t-elle sans ouvrir les yeux.
« Juste un ? » rétorqua-t-il, prêt à lui en donner autant qu’elle voulait, tel était son désir de la voir engloutie par l’extase.
« Oui. Juste un. Tu fais toujours du dernier le meilleur ! » dit-elle, les yeux entrouverts.
« Comme tu veux », dit-il en commençant celui qu’elle attendait comme le plus intense.
Sa bouche explorait toute sa chatte parfaite, passant d’un stimulus à l’autre au hasard. Il aspirait ses lèvres tendres dans sa bouche, faisait courir sa langue le long de sa fente, puis la laissait sortir en taquinant son clitoris hors de sa cachette. Deux doigts de chaque main écartaient sa fente dégoulinante pour que sa langue s’y glisse et la lèche de l’intérieur. Écartant ses lèvres et pressant sa langue dans l’ouverture, il léchait avec le plat, appuyant fort. La garder dans l’attente de la suite provoquait des réponses nouvelles et vives de son corps.
Une respiration laborieuse, de petits couinements et un torse qui se tordait l’accompagnaient alors qu’elle faisait face à un orgasme encore plus grand qui s’abattait sur elle. Elle imaginait fugitivement un surfeur face à une vague monstrueuse qu’il ne pouvait éviter. Son corps se raidit pour se protéger de la vague approchante, puis trembla quand elle n’avait pas encore culminé, jusqu’à…
« Oh putain ! » cria-t-elle, tout son corps tremblant sur place, ses mains parvenant à éloigner son visage de son entrejambe pour éviter ses léchées prolongées.
« Je t’aime, et j’adore te faire ça », dit-il en s’allongeant à côté d’elle, embrassant sa bouche, son nez, son cou, ses seins, tandis que ses spasmes involontaires s’apaisaient lentement.
« Oh, mon Dieu, chéri ! C’était incroyable ! Je tremble encore à l’intérieur ! » dit-elle, en le serrant contre sa poitrine, savourant son contact amoureux. « Bienvenue à la maison, chéri ! » murmura-t-elle, resserrant ses bras autour de lui.
« Mmm, tu as nourri mon âme ; maintenant, nourris mon estomac ? » dit-il, couvrant son visage de baisers tendres. « Tu sais ce que tu veux manger ? »
« Je pensais à une belle saucisse longue et épaisse ! » répondit-elle, léchant ses lèvres.
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