Lucie : Salut Géraldine, merci d’avoir accepté de parler avec moi aujourd’hui ! Alors, avant tout, raconte-moi un peu qui tu es. Je sais que tu as eu un parcours assez particulier… et je suis curieuse de savoir ce que tu viens de découvrir récemment.
Géraldine : Salut Lucie, c’est un plaisir ! Alors, j’ai 52 ans, je suis divorcée depuis quelques années, et après mon divorce, je me suis un peu retrouvée à redécouvrir ma sexualité. Au fil des années, je me suis toujours sentie ouverte à l’exploration, mais récemment, j’ai fait une découverte qui a un peu changé ma vie. J’ai découvert le fist fucking, et honnêtement, je n’arrive plus à m’en passer.
Lucie : Ah, c’est génial d’entendre ça, surtout à 52 ans ! C’est pas quelque chose dont on parle souvent, mais j’imagine que ça t’a vraiment ouvert des horizons. Comment t’es tombée sur cette pratique, justement ?
Géraldine : Eh bien, je suis tombée sur une discussion en ligne où des femmes parlaient de leurs explorations sexuelles. Je me suis dit : “Pourquoi pas moi ?” J’ai fait quelques recherches, lu des témoignages, et je me suis dit que j’allais tester en toute confiance. C’était vraiment une sorte de libération pour moi. Après mon divorce, je cherchais à m’accepter et à oser aller plus loin dans ce que j’aime. Je n’avais jamais pensé à cette pratique avant, mais une fois que j’ai essayé, je me suis rendue compte que ça me procurait une sensation totalement nouvelle et intense.
Lucie : C’est impressionnant, et tu sais quoi, je me retrouve bien dans ton histoire. Tu parles de libération, et c’est exactement ça. Parfois, après un gros changement de vie, comme un divorce, on a envie de se réinventer sexuellement. Qu’est-ce que ça t’a apporté, toi, au niveau de la confiance en toi ?
Géraldine : Franchement, ça m’a apporté beaucoup plus de confiance en moi, autant sur le plan physique que mental. Avant, j’avais un peu honte de certaines choses, de mon corps, de mes envies. Mais plus je me plonge dans cette exploration, plus je me sens libérée. Il y a quelque chose de puissant dans l’idée de prendre le contrôle de sa sexualité et d’expérimenter ce qui nous fait du bien sans jugement. Ça m’a aussi rapprochée de ma sensualité, et je me sens plus féminine et épanouie.
Lucie : C’est beau ce que tu dis là. Je pense que beaucoup de femmes peuvent se retrouver dans ce genre de parcours, et parfois, l’âge n’a rien à voir avec la possibilité de se réinventer dans sa vie intime. Mais alors, au niveau des sensations, qu’est-ce qui t’a vraiment surprise la première fois ? Comment tu as vécu cette découverte ?
Géraldine : C’était tout nouveau pour moi, donc au début, c’était un peu intimidant, tu vois ? Mais une fois que je me suis laissée aller, j’ai ressenti une intense pression, un étirement, quelque chose de très profond, et ça m’a complètement transportée. Je n’avais jamais vécu une telle sensation avant. Ce n’était pas juste physique, c’était aussi mental : ça me permettait de me déconnecter de tout ce qui était extérieur et de vraiment être dans l’instant. J’étais là, totalement présente, et c’était en même temps un défi, mais aussi un vrai plaisir.
Lucie : Ah, je vois exactement ce que tu veux dire. C’est un peu comme se laisser aller à quelque chose de plus grand que soi. Et avec ton expérience, comment ça a évolué depuis ta première fois ?
Géraldine : Franchement, plus j’y vais, plus c’est intense. Je prends de plus en plus mon temps pour apprivoiser chaque étape, et maintenant, j’adore tout le processus. Je me sens plus connectée à mon corps, plus consciente de mes désirs. Au début, c’était juste une curiosité, mais maintenant, c’est carrément devenu une véritable partie de mon plaisir sexuel. Je ne m’en passe plus, et je trouve que ça me fait du bien à tous les niveaux. C’est presque comme un moment de relaxation, de méditation, tu vois ?
Lucie : C’est fou comme ça peut te permettre de te reconnecter à toi-même. Et maintenant, tu en parles avec ton partenaire, ou tu préfères garder ça pour toi ? Parce qu’il y a beaucoup de gens qui n’osent pas partager ces nouvelles pratiques avec leurs compagnons.
Géraldine : J’ai eu une discussion ouverte avec mon partenaire actuel, et c’est vrai qu’au début, il était un peu surpris. Mais il a vite compris que ce n’était pas juste une lubie, mais vraiment quelque chose qui me faisait du bien. C’est important d’être à l’aise avec soi-même avant tout, et ensuite de pouvoir partager cela avec l’autre. Il a été plutôt réceptif, et maintenant, on explore ensemble. C’est une autre façon de se rapprocher.
Lucie : C’est génial d’entendre ça. C’est vrai qu’un peu de communication et de confiance, et tout devient possible. C’est tellement important de ne pas avoir de tabous dans un couple. Mais alors, pour finir, si tu devais donner un conseil à une femme qui hésite à sauter le pas, qu’est-ce que tu lui dirais ?
Géraldine : Je lui dirais de ne pas avoir peur de ses désirs, de ne pas se juger. La sexualité, c’est personnel, et chaque personne a ses propres envies. Ce n’est pas parce que quelque chose te semble nouveau ou un peu tabou que c’est mauvais. Au contraire, c’est souvent en franchissant certaines barrières qu’on découvre des plaisirs insoupçonnés. Il faut juste y aller progressivement et avec confiance. Si on ne se fait pas confiance, on passe à côté de nombreuses expériences.
Lucie : Oui, tu as totalement raison, Géraldine. Il n’y a pas de mauvais désirs, juste des explorations à faire. Merci beaucoup d’avoir partagé tout ça avec moi, c’était vraiment enrichissant de t’écouter !
Géraldine : Merci à toi, Lucie, c’était un vrai plaisir de discuter de tout ça. J’espère que ça pourra encourager d’autres femmes à oser, à expérimenter et à s’accepter pleinement dans leur sexualité !
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