Franck : Salut à toi Marc, merci de prendre le temps de discuter avec nous aujourd’hui. Alors, pour commencer, raconte-nous un peu ton histoire… Qu’est-ce qui t’a poussé à ouvrir un sexshop, ce n’est pas un choix évident, non ?
Marc : Salut Franck ! Eh ben, c’est vrai que c’est pas le genre de job auquel les gens pensent tout de suite, hein ! Mais bon, j’ai toujours eu cette envie d’aider les gens à se libérer de leurs tabous. Quand j’ai commencé, c’était un peu comme une mission pour moi, pas juste un business. J’ai bossé dans d’autres secteurs avant, mais rien n’était aussi passionnant et gratifiant que de voir des gens qui viennent me voir pour des conseils sur leur sexualité, ça brise un peu la glace, tu vois. C’est pour ça que je me suis lancé. Et puis, la première fois que j’ai ouvert ma boutique, c’était un peu une grosse claque. J’ai compris que j’étais au bon endroit.
Franck : Ouais, je vois ce que tu veux dire. Ce n’est pas un simple commerce, c’est un vrai service. Mais au-delà de ça, parlons un peu de l’évolution du marché. On voit que l’industrie du sexe a bien changé ces dernières années. Avec toutes les nouvelles technologies et les produits plus techniques, quel genre de tendances t’as remarqué dernièrement dans les sexshops ?
Marc : Ah ouais, carrément, ça a évolué à fond. Tu te souviens des vibros tout simples qu’on avait dans les années 90 ? Aujourd’hui, c’est carrément une autre dimension. Le gros truc, c’est les jouets connectés. Genre des vibromasseurs ou des anneaux péniens qui se connectent à une appli, tu peux contrôler le truc à distance, tu vois ? Ça permet aux couples de pimenter un peu leurs relations, même quand ils sont séparés. Et ça n’arrête pas là, franchement. L’autre grosse tendance, ce sont les produits de plus en plus inclusifs, qui s’adaptent à tous les genres et à toutes les orientations. Faut dire que le monde de la sexualité est bien plus ouvert qu’avant, et c’est super.
Franck : Ah ouais, carrément. Ça a l’air hyper pratique et moderne tout ça. Mais dis-moi, pour ceux qui n’ont jamais franchi la porte d’un sexshop, est-ce que tu as des conseils pour y aller tranquille ? Je sais que pour beaucoup de gens, c’est un peu intimidant.
Marc : Ah, je te jure que je comprends ! Beaucoup de gens ont ce sentiment d’appréhension quand ils arrivent, mais je leur dis toujours : « Venez tranquille, c’est un endroit où tu peux être toi-même sans jugement. » Le meilleur conseil que je puisse donner, c’est d’y aller avec l’esprit ouvert et de ne pas hésiter à poser des questions. Il n’y a vraiment pas de mauvaise question. Et puis, si tu veux commencer en douceur, il y a plein de produits simples, comme des lubrifiants ou des accessoires de massage. Si tu hésites à acheter un jouet plus technique, prends d’abord un petit truc, tu verras. Et puis, les gens ici, moi le premier, on est là pour aider, pas pour juger.
Franck : C’est un super conseil, je crois que ça dédramatise vraiment la situation. Et donc, si on parle des produits qui cartonnent le plus dans ton sexshop, tu dirais quoi ? Qu’est-ce qui se vend le mieux, et pourquoi selon toi ?
Marc : Alors là, la question est bonne ! Bon, les vibros, ça reste un classique, mais ce qui explose en ce moment, ce sont les produits BDSM. Ouais, tu sais, les menottes, fouets et tout ça. Les gens aiment bien explorer des trucs plus hard, et je pense que c’est parce que, petit à petit, les gens n’ont plus peur d’assumer leurs fantasmes. C’est vraiment libérateur. Mais bon, tu vois aussi des gens qui viennent pour des trucs hyper spécifiques, genre des stimulateurs clitoridiens, ou des sextoys ultra design. Le marché est devenu tellement varié. En gros, chacun trouve son bonheur.
Franck : Ah ouais, carrément. Le BDSM, c’est devenu presque mainstream maintenant, si j’ose dire. Mais pour les débutants, t’as des produits « safe » à conseiller ? Genre des trucs simples pour ceux qui n’ont jamais rien essayé mais qui aimeraient bien se lancer sans pression.
Marc : Bien sûr, bien sûr ! Pour les débutants, je conseille souvent de commencer avec des trucs basiques mais de qualité, genre un vibro classique ou un petit plug anal, histoire de tester sans se prendre la tête. Tu sais, il y a aussi des kits d’initiation qui sont parfaits. Genre, des petites menottes en tissu, un bandeau, et quelques accessoires. C’est vraiment super pour se faire une idée, tester de nouvelles sensations sans entrer dans l’extrême tout de suite. Le plus important, c’est d’y aller tranquillement, et surtout de ne jamais se forcer. Il faut juste se faire plaisir.
Franck : C’est clair, et puis, la sexualité, c’est avant tout du plaisir, pas de pression. En parlant de pression, est-ce que tu vois l’industrie continuer à évoluer dans les prochaines années ? Avec les nouvelles technologies, les objets connectés, l’intelligence artificielle, est-ce qu’on risque de voir des choses encore plus folles, plus immersives ?
Marc : Oh, je suis sûr qu’on n’est qu’au début de cette évolution. Les objets connectés vont devenir encore plus poussés, je pense. Par exemple, des vibros qui s’adaptent à ta fréquence cardiaque, ou des accessoires qui se synchronisent avec des vidéos. Ou encore des applis qui créent des expériences interactives, où tu choisis ton scénario et le produit se cale sur ce que tu veux. On peut imaginer aussi des produits avec de l’IA, genre des jouets qui s’adaptent en temps réel à tes besoins ou à tes réactions. Franchement, l’avenir de la sexualité connectée, c’est encore tout un monde à découvrir.
Franck : C’est super excitant tout ça ! Merci Marc, vraiment, pour ces insights. Avant de finir, un dernier conseil pour nos lecteurs qui hésitent encore à explorer un peu plus leur sexualité avec des produits de ce genre ?
Marc : Ouais, le dernier conseil que je donnerais, c’est d’arrêter de se poser des questions et de foncer. La sexualité, c’est pas une science exacte, c’est une aventure. Chacun a son rythme, ses envies, et tant que ça reste plaisir et respect, c’est tout ce qui compte. Osez, vous verrez, vous ne le regretterez pas.
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