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La sodomie est-elle une pratique à risque ?

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La sexualité par voie anale est de plus en plus explorée mais les pratiques les plus « extrêmes » peuvent être risquées, particulièrement chez la femme. Sodomie, Chemsex, fist-fucking, sextoys trop gros… Découvertes et conseils de prévention avec le Dr Thierry Higuero, proctologue.

La sexualité par voie anale est de plus en plus explorée. Dans un sondage Ifop publié en 2019, 53% des femmes répondantes ont indiqué avoir déjà pratiqué la sodomie au cours de leur vie (contre 24% en 1992). Bien préparée et protégée, la sodomie ne pose normalement pas de problème. Ce qui n’est pas le cas d’autres pratiques anales plus extrêmes… Découvertes et conseils de prévention avec le Dr Thierry Higuero, proctologue.

La sodomie est-elle une pratique à risque ?

La sodomie est la pratique « classique » de la sexualité anale définie par l’introduction du pénis dans l’anus. Même si elle est de plus en plus pratiquée, on ne connait pas précisément ses conséquences dans la population hétérosexuelle car cela est peu étudiée en France. « Ce type d’enquête est difficile à mettre en œuvre, suscitant des taux de réponse souvent faibles, les questions posées pouvant être vécues comme gênantes induisant un biais dans les réponses » souligne le Dr Agnès Sénéjoux dans la revue Post’U 2020 de l’Association française de formation médicale continue en Hépato-Gastro-Entérologie (FMC Gastro). Les risques de la sodomie sont ainsi davantage rapportés par les médecins spécialistes comme les gastro-entérologues et proctologues. A ce sujet, le Dr Thierry Higuero nous explique qu’ils dépendent pour beaucoup du contexte de la relation. Dans le cadre d’une relation de couple où le partenaire est unique et régulier, la sodomie ne pose généralement pas de problèmes, sauf la possibilité de douleurs si les préliminaires ne sont pas suffisants et que la lubrification manque. Elle n’entraîne pas non plus de fissure anale, sauf si, là encore, elle est mal préparée, ou d’hémorroïdes. Alors qu’en cas de relations multiples, la pénétration anale non protégée par le port du préservatif, peut transmettre des infections sexuelles comme la syphilis, la gonococcie, la chlamydiose ou encore le VIH. Elle peut aussi avoir des effets sur le tonus du sphincter anal si elle est réalisée par plusieurs partenaires au cours d’une même soirée par exemple.

Chemsex : « Tout peut arriver »

Le Chemsex est une pratique anale plus dangereuse. Combinant la prise orale ou l’introduction rectale de drogues à la réalisation de rapports sexuels (le plus souvent à plusieurs) cette pratique « altère le degré de conscience des gens, prévient le Dr Higuero. Ils ne se rendent compte de rien et tout peut arriver, des pénétrations avec plusieurs partenaires au cours d’une même soirée, des doubles pénétrations… ». Des pratiques qui exposent au risque d’incontinence anale et au risque d’infections sexuellement transmissibles (IST) dont le VIH « car on ne sait pas si la personne a mis un préservatif ou si elle en a changé en passant d’un rectum à l’autre ». Dans une enquête menée en février-mars 2019 par Santé Publique France et le Groupe de Recherche En Proctologie (GREP), auprès de 24 308 homosexuels masculins, 13 020 déclaraient avoir des rapports par voie anale. Parmi eux, 9% déclaraient des troubles de la continence anale contre 5,6% chez les autres. 22,3% des adeptes du Chemsex étaient concernés par ces troubles. Pour ceux qui ne s’en plaignaient pas, le médecin souligne que le problème peut être masqué par les lavements réalisés avant l’acte. « S’ils sont faits régulièrement, le rectum est régulièrement vide et la personne se dit qu’elle n’a pas de trouble la continence. » 

Fist-Fucking : des risques de lésions du sphincter

Le Fist-Fucking défini par la pénétration de l’anus et du rectum (ou du vagin) par le poing (voire l’avant-bras) est une pratique anale dangereuse. Elle est plus fréquente chez l’homosexuel masculin, chez qui sa fréquence a été estimée en 2002 à 12,8 % au Royaume-Uni (UK Gay Men’s Sex Survey 2002). Dans l’étude de 2019 citée plus haut, 20% des hommes homosexuels ayant eu recours au fist-fucking déclaraient une incontinence anale. « Quand on voit la taille d’un poing, on peut imaginer qu’il va entraîner des lésions anatomiques au niveau du sphincter anal interne » confirme le Dr Higuero. Or ce sphincter « participe à 50-60% de la pression de fermeture qu’on appelle « pression de repos » qui permet d’avoir l’anus complètement clos et étanche. » Les troubles de la continence dépendent aussi du transit que l’on a. Quelqu’un qui est de nature constipée y sera moins sujet. Les complications après Fist-Fucking incluent aussi « des perforations recto-coliques, des hémorragies, des hématomes, des cellulites pelviennes sans perforation (infection rare) ainsi que des troubles du rythme cardiaque d’origine vagale » rapporte le Dr Agnès Sénéjoux. La pratique participe enfin à la transmission d’infections sexuellement transmissibles lors de rapports à plusieurs « si le poing va de rectum à rectum » rappelle le proctologue.

Des sextoys… pas trop gros !

Si l’utilisation de sextoys peut aider à la préparation de la sodomie lors des préliminaires, il est déconseillé d’utiliser des accessoires inadaptés à l’anatomie anale comme les godemichets « Trop c’est trop. La sexualité anale avec des gros objets que ce soit un poing ou objet type godemichet entraîne des troubles de la continence anale » atteste le Dr Higuero. L’usage de jouets est aussi à manier avec précautions en cas de rapports avec plusieurs partenaires pour éviter la transmission d’IST comme la chlamydia. « Le passage du jouet de rectum à rectum, avec ou sans préservatif est un mode de contamination fréquent » note le spécialiste.

L’insertion de corps étrangers

Bouteille, ampoule… L’insertion de corps étrangers est « un classique », indique le Dr Agnès Sénéjoux dans la revue française Post’U-2020… mais non dénuée de risques. « Les manifestations cliniques mises au premier plan peuvent être des douleurs ano-rectales ou abdominales, des rectorragies, un prurit. Dans une minorité de cas, il existe une perforation digestive qu’il convient toujours de rechercher » rapporte-t-elle. Dans 60 à 75 % des cas, l’extraction peut être réalisée aux urgences, parfois sous anesthésie locale, plus rarement sous anesthésie générale. Une hospitalisation avec prise de laxatifs est parfois requise.

Quelles sont les pratiques anales à risque pour la femme ?

Les données sur l’impact de la sexualité anale chez les femmes font défaut en France. Le Dr Higuero constate que « la sodomie n’est pas une pratique plus à risque chez la femme à condition qu’elle soit bien préparée et réalisée progressivement ». Par contre, les pratiques anales plus extrêmes sont plus risquées chez elle. Sur les conseils du proctologue « il vaut mieux que les femmes évitent la double pénétration anale, le Chemsex ou le fist-fucking.La sodomie est-elle une pratique à risque ?

En fait ce qui s’applique à l’homme s’applique aussi à la femme mais la femme est beaucoup plus fragile au niveau du périnée. Les rapports extrêmes sont plus à risque pour lesfemmes que les hommes surtout s’il y a eu une fragilisation avant (par exemple un accouchement difficile, ndlr) ». Parmi ces risques, celui de la déchirure « On voit parfois des déchirures complètes entre un vagin et un rectum sur des pratiques sexuelles un peu violentes parce que le périnée féminin est plus fin que celui de l’homme puisque situé entre deux cavités, le vagin et le rectum. » Enfinle Dr Higuero souligne l’importance de ne pas s’identifier à la sexualité anale des films pornographiques : « Tout le monde ne peut pas faire ça ! » lance-t-il. « Les pratiques type fist-fucking par exemple sont faites progressivement, sur le mode d’un « entraînement », avec l’accord de la personne bien sûr et ne sont quand même pas sans conséquence parfois. »

Merci au Dr Thierry Higuero, gastro-entérologue, hépatologue et proctologue.

Sources :

Sexualité anale : des réponses médicales aux questions des patients. Dr Agnès Sénéjoux. Paris 2020.

Risque d’incontinence anale selon les différents types de rapports sexuels anaux : enquête chez 24 308 hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes. A. Garros, M. Bourrelly, M. Mora, A. Sow, L. Abramowitz.

Journal des femmes

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